Ça commence à être lourd. Très très lourd. Je suis vraiment sur le bord de pitcher ma tévé par la fenêtre. Et j'imagine que c'est le cas pour vous aussi. Elle ne dure que trente secondes mais c'est juste assez long pour vous le donner le goût de vous claquer une psychose. C'est un peu comme le truc de torture avec la goutte d'eau.
Ici, bien entendu, je suis en train de vous parler de cette fameuse pub des restaurants Mikes, mettant en vedette un gars qui chante O Sole Mio à sa douce qui est sur son balcon et qui est subitement interrompu par un dadais qui joue de la cuillère. Déjà là, c'est stressant. Ensuite, on a la paix de ce son de cuillères de merde pendant quatre secondes et juste quand notre système de panique est pour se calmer, le beat de cuillères reprend de plus belle. Autre pause d'une nanoseconde et dernier sprint de cuillères à la con jusqu'à la fin de la pause.
Est-ce que c'est parce que je ne comprends pas le principe de la pub ou bien le but d'un tel exercice, c'est de nous donner l'envie de consommer un produit? Dans le cas des restaurants Mikes, je commence à penser à entreprendre un recours collectif contre eux pour aliénation mentale. Je serais curieux de savoir si le taux de patients dans les hopitaux psychiatriques a augmenté depuis le début de cette campagne publicitaire.
Quand ce ne sont pas les castors qui finissent par sérieusement nous casser les couilles, c'est le crétin à la cuillère et après, ce sera quoi? Une pub avec un enfant hyperactif qui griffe avec ses ongles un tableau pour nous vendre des bobettes?
Mais bon, j'autorise n'importe quelle compagnie de pub à recycler le concept du gars énervant qui joue de la cuillère si c'est pour vendre des fusils de chasse. Dans ce cas là, ça devrait donner le goût aux gens de consommer le produit annoncé…
Et que dire du concept du mec avec le ( GROS BON SENS ), de plus ce taré a une progéniture qui ignore qu’il ne possède pas de permis de conduire.
C’est le métier qui entre mon JOËL.
T’as bien raison, Joël.
Je profite de ta chronique pour dénoncer une autre annonce, celle des
PÂTES OLIVIERI !
Le Lion le Jeu 16 Avr 2009 – 17:37
Administrateur
Quelle annonce stupide et débilitante! Vue et entendue au canal Mystère 93 Illico, à 1H25, le mardi 14 avril AM 2009. La première partie nous fait entendre une chanson en anglais mais les mots de l’annonce se terminent en français. Ce procédé est strictement odieux, paresseux, mesquin.
Elle accroche tout de suite parce que son concepteur fait une femme renverser du liquide sur son ami au restaurant; ce dernier réplique en enlevant le haut de son corps. Elle suit son exemple. Etc.
Il espérait peut-être ainsi faire échapper à l’ouïe le message, en ne faisant appel qu’à l’oeil.
http://tribunes.forumslog.com/index.htm (accueil)
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Catégorie CONTRE-PUBLICITÉ (membres seulement)
Sujet LES PÂTES OLIVIERI
Ça fait longtemps que je l’ai pitchée par la fenêtre ma télé… la seule bonne annonce dont je me souviens, et qui était « pas pire », mais qui durait tellement longtemps qu’on s’endormait en la regardant… c’était celle où on voyait une espèce de tête d’indien, de profil, avec beaucoup de plumes, en noir et blanc; et entourée de mires avec lesquelles on pouvait s’amuser avec des flèches à ventouse en caoutchouc…
Je me confesse, cette année, j’ai regardé trois ou quatre fois « Tout le monde en parle »; aussi, une émission à ArtTV: Beatles avec le Cirque du Soleil sur la télé des enfants. J’ai donc passé proche de voir quelques annonces… Dieu merci les pubs durent plus de 2 minutes, donc j’ai pu me sauver et lire mes courriels, et parfois j’avais même le temps de répondre avant que l’émission reprenne. Vous me diriez qu’il y a 5 minutes de pub tous les 10 minutes que je vous croirais.
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Apparemment, le but des pubs est d’attirer l’attention. Et le but des canaux d’en montrer est de survivre.
De la publicité qui tape sur les nerfs, si ça vous dit d’étendre un peu votre répertoire dans ce domaine irritant au delà du supportable, je vous en propose deux.
La première, la pire de tous les temps, est dans une classe à part. Il s’agit de celle d’ING. Elle agresse d’ailleurs les téléspectateurs en trois proches variantes: une version qui repasse depuis des années, dans laquelle deux excitées pestent contre le taux d’intérêt des comptes d’épargne, avec d’épouvantables grosses bandes oranges en haut et en bas de l’image.
Puis, il y a la version avec l’abruti (qui passe justement à l’écran tandis que je tape ce commentaire) à l’accent détestable qui nous vante son « antipothèque ». Terriblement antipathique. Avec les affreuses grosses bandes oranges, également.
Et, comme si ça ne suffisait pas amplement, l’antipathique à l’accent détestable revient dans une troisième version.
Ce harcèlement de la part d’ING revient en moyenne aux cinq ou dix minutes, sur plusieurs postes, et depuis des années. Quand l’une de ces publicités surgit, je me précipite toujours pour changer de poste. Malheureusement, il arrive souvent que le nouveau poste fasse également passer la même horreur à ce moment précis…
La deuxième publicité qui rend très rapidement dingue est en fait une approche publicitaire. Et c’est presque aussi contrariant que le harcèlement médiatique d’ING. Cette fois, il s’agit de PBS, le réseau américain qui se targue de ne pas avoir de publicité et de ne vivre que des contributions reçues de généreux téléspectateurs-membres.
Ainsi, PBS diffusera par exemple un spectacle (hier soir, c’était « Paul Simon and friends ») qui sera interrompu à toutes les dix ou quinze minutes, pause durant laquelle on nous suppliera pendant un quart d’heure de devenir membre, de leur envoyer une contribution, que le réseau a un objectif financier à rencontrer avant telle ou telle date.
Après ce tordage de bras intempestif, l’émission reprend pour un autre dix à quinze minutes, jusqu’à une nouvelle pause détestable de supplications pour qu’on leur envoie de l’argent. Dix à quinze minutes à nous répéter encore et encore la même chose. Puis quelques minutes d’émission, une autre pause de supplications, et ainsi de suite jusqu’à la fin de l’émission.
Personnellement, je préfèrerais de loin que PBS fasse plutôt passer quelques publicités car ce serait beaucoup moins pénible pour les téléspectateurs. Mais surtout pas de la publicité en provenance d’ING, par contre! Tout simplement de la publicité nulle, normale.
Enfin, si vous n’avez jamais personnellement subi ce que je viens de décrire ci-dessus, vous ne réalisez pas vraiment votre bonheur de n’avoir eu à vous taper que le gogo à la cuillère…