Le gars a écrit des biographies dont une à propos de Michael Jackson. Non mais, avouez qu'il faut être un peu freak pour s'adonner à un tel exercice. Combien de livres ont pu être écrits à propos de Michael Jackson? Faire ça, c'est un peu comme décider de se lancer dans la fabrication de gilets à manches courtes blancs. C'est pour le moins difficile de se démarquer et de convaincre les gens que notre produit a un quelque chose de plus que celui des autres.
En plus qu'entre vous et moi, je trouve que Michael Jackson m'apparaît beaucoup plus inquiétant que tout autre qualificatif pouvant exister dans toutes les langues du monde. Certains le traitent de pédophile, d'autres de malade mental mais pour ma part, je crois avoir la vérité absolue en avançant que ce gars est tout simplement un alien. Il vient d'une autre planète et un jour, il emmènera avec lui plein de gens dans un vaisseau spatial pour leur faire visiter la galaxie et sa planète. Probablement la même que les patentes dans Cocoon et E.T. l'extra-terrestre.
Donc, comme je disais au début de ce billet, le gars, soit Ian Halperin, écrit des biographies et voilà qu'il y a quelques semaines, il en publiait une à propos de Guy Laliberté. Dans cet article datant du 23 mai, Halperin affirmait ne pas craindre d'être poursuivi. Eh ben! voilà, disons que c'est plutôt mal parti.
Si j'étais un ami de l'éditeur, Pierre Turgeon, je ne lui laisserais même pas le temps de consulter ses procureurs et je lui dirais: "Man, ce gars là, tu niaises pas avec ça. Il a l'air ben cool de même avec ses spectacles de clowns pis de monde qui se pitchent partout sur des trapèzes avec de la musique world-new-age mais niaise pas man. Quand quelqu'un a une gang qui se fait appeler Le Cirque, tu te poses même pas de questions. Le gars va aller dans l'espace man. Pour aller lire un poème. Non mais la dernière fois que tu as vu un projet aussi mégalomane, ça te rappelle pas un weirdo dans un vieux James Bond ça?"
Rendu là, je ferais de mon mieux pour verser une larme et avoir la voix tremblante et il ne me resterait plus qu'à espérer que mon cri du coeur aurait un effet salvateur. Mais bon, faut croire que l'éditeur a des drôles d'amis. Ou peut-être que c'est ça le lot d'un éditeur de biographies non-autorisées.
Une chose est certaine, je suis prêt à gager un billet de cent que Turgeon n'ira pas dans l'espace avant un bon bout. Même que je gage deux cents piastres que j'y vais avant lui. Les paris sont ouverts.
Moonraker?
Je suis plutôt partisan de l’autorisation obligatoire pour écrire une biographie. Un journaliste peut écrire un article sur un fait public entourant la carrière de Guy Laliberté, mais quand il se met à raconter des trucs rapportés par des sources dites »sûres » sur la vie privée, c’est du voyeurisme à outrance, une intrusion dans la vie de ce dernier.
J’écris ce commentaire motivé par un très grand sens de la vie privée, et je crois qu’il faut absolument sortir du cercle vicieux de l’information-spectacle, qui ne peut que mener aux tribunaux par son manque de respect.
Malheureusement, le fric fait sauter toutes les clôtures et malgré la fausse notoriété de Ian Halerin, il devra vivre avec l’insuccès et les dommages collatéraux de sa biographie non-autorisée. Y’a quand même des limites à l’arrogance, sous des dehors de rigueur journalistique!