BloguesOn prend toujours un thread

Foutre la merde

 Je l'avoue, dans le précédent billet, j'ai intentionnellement foutu la merde. Je sais que c'est pas fin mais je vous le promets, je ne recommencerai pas. Sur ce, je félicite Philippe Daigle pour son commentaire éclairé. Et je le fais sans ironie. Aussi, je remercie tous les autres lecteurs et lectrices, qu'ils ou elles m'aient dépeint comme un chien fou ou sinon, démontré leur accord par rapport à mes propos. Quand il y a débat, c'est là que c'est le fun de tenir un blogue.

 Mais bon, pour revenir au commentaire de monsieur Daigle, il a totalement raison de qualifier mon action de démagogie et surtout lorsqu'il écrit: "… té pas rendu là." Je demande pardon et le plus sincèrement du monde. J'ai volontairement employé une tournure cinglante et gratuite et comme ma blonde alors découragée de lire le billet en question m'a dit: "N'importe qui peut écrire ça."

Ce qui demeure fascinant dans cet exercice, c'est qu'on constate rapidement qu'il y a des intouchables dans le milieu artistique. Ça va un peu dans le sens de l'ouvrage du publicitaire Jacques Bouchard intitulé Les 36 cordes sensibles des québécois. Si vous ne l'avez jamais lu, je vous y invite. Ce qui est le plus troublant dans ce livre, c'est que l'on s'y reconnaît à un moment ou un autre et on se dit intérieurement: "Câline, c'est poche mais je réagis comme ça des fois."

 Maintenant, j'en suis à me demander quels sont ces autres intouchables du milieu artistique québécois? La question est délicate car elle peut ouvrir une porte obscure sur un flot de commentaires amers et potentiellement méchants et là n'est pas le but de cette réflexion. Je ne fais que vous demander si selon vous, il existe des artistes desquels il est presque suicidaire de s'afficher ouvertement en tant que non-fan.  

Alors?