Tout d’abord, je vous annonce mon petit retour en tant que blogueur. C’est que pendant l’été, j’avais sérieusement pensé prendre ma retraite mais après des discussions avec certains lecteurs et deux de mes grands mentors de la blogosphère, j’ai changé mon fusil d’épaule. Malheur donc pour ceux qui aiment tant me détester…
POLICE ACADÉMIE
C’est en lisant cet article plutôt cocasse à propos d’un cambrioleur qui est revenu sur les lieux du crime afin d’emporter les restants de son délit et ce, pendant que les policiers étaient sur place, qu’un vieux souvenir a surgi dans ma tête.
Si ma mémoire est bonne, l’histoire se déroule en 2002. J’étais alors commis dans un club vidéo du centre-ville de Montréal et voilà donc qu’un soir, je suis rentré dans les statistiques. J’étais au fond du commerce quand deux nonos qui avaient probablement trop regardé Boyz in the Hood sont entrés et ont littéralement pris en otage mon collègue. Ignorant totalement ma présence, les brigands se sont adonnés au protocole classique du hold-up, soit: crier après mon collègue, le faire coucher par terre, subtiliser la caisse, demander à mon collègue de se relever, lui crisser gratuitement un coup de poing dans la face et bien entendu, voler trois paquets de gomme Dentyne avant de s’enfuir.
Le plus étonnant dans tout ça, c’est que j’étais absolument incognito et j’ai eu le temps de me rendre dans le petit bureau afin d’appeler au 911. J’ai expliqué à la fille qu’il y avait présentement un hold-up devant moi mais la madame s’en foutait totalement, préférant en savoir davantage sur moi comme ma date de naissance par exemple.
J’ai donc vu passer environ dix véhicules de police devant notre commerce et 45 minutes plus tard, une paire de justiciers ont enfin daigner venir sur les lieux pour nous dire qu’il n’y avait rien à faire. Plus précisément, ils ont dit: »Il aurait fallu qu’on les pogne sur le fait ». Pas pire quand même?
Si je vous raconte tout ça, c’est que j’espère qu’il s’agit là d’une exception, d’une histoire insolite. Je veux avoir encore foi au système. Je vous en prie, ne me dites pas que vous connaissez un tas d’histoires similaires.
Et avouez que c’est une bonne façon de vous faire parler… 😉