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Culture à (mauvaise) volonté

Dans un buffet, le poulet du Général Tao est jamais aussi bon que celui qu'on commande à 15 dollars l'assiette. Personnellement, j'ai comme un blocage avec les buffets. Ça me fait freaker. J'ai l'impression que n'importe qui peut avoir touché à ma bouffe et que là-dedans, il y en a qui ne se lavent pas les mains après s'être essuyé. Je suis mal-écoeureux comme ça… Peut-être un peu bourgeois sur les bords aussi mais juste dans ma tête et surtout pas dans mon porte-feuilles.

 Si je me confesse comme ça c'est que, n'ayons pas peur des mots, je trouve la pub des Journées de la culture 2009 tout simplement conne. Allez-y, jetez-y un coup d'oeil si vous ne l'avez pas encore vue, ça en vaut la peine.

Tout d'abord, au moment où Madame-vraiment-tout-le-monde trouve des disc-jokeys dans le réchaud, même si je n'ai jamais souffert d'épilepsie, je me suis dit qu'on devait se sentir comme ça juste avant de péter une crise tellement mon cerveau était soumis à une tonne d'influx électriques incohérents. Je me répète mais quelle connerie…

C'est plate parce que j'aime ben ça moi les Journées de la culture. Je trouve ça le fun. C'est un moment rêvé pour voir plein d'artistes captivants qui n'ont pas beaucoup de visibilité et en plus, c'est gratuit. Disons que ça fait beaucoup différent des 362 autres jours par années.

Parce que ce qui est choquant, c'est le concept publicitaire adopté par les Journées de la culture. La culture à volonté, c'est comme ça toute l'année. Écouter Rock-Détente ou NRJ, c'est se crisser l'oreille dans le réchaud de soupe Won-Ton frette tandis que de voir et entendre un gars comme Dany Placard, c'est se commander le Général Tao à la carte et ce, aux frais du restaurant.

Mais bon, des mauvaises pubs, ça se peut… Maintenant, il ne nous reste qu'à souhaiter que le slogan de l'année prochaine ne soit pas "Culture pour take-out"…