Bon bon bon… Voilà que Bono fait une sortie afin de nous sensibiliser au sujet du téléchargement illégal. Fallait ben un chanteur d'un groupe qui n'a rien de rock sauf son passé pour nous les taper avec ça en 2010.
L'époque où l'on pouvait s'acheter une villa en écrivant un tube tire pas mal à sa fin et c'est une bonne chose. Les dinosaures de l'industrie du disque capotent avec le téléchargement illégal mais ils oublient trop facilement que si les gens ne veulent plus acheter leurs disques, c'est qu'ils nous en ont vendu de très mauvais et ce, en connaissance de cause,
C'est plate à écrire mais si pour chaque mauvais disque que l'on nous a vendu nous avions le droit d'en voler un, nos discothèques n'en seraient qu'enrichies. Parce que lorsqu'on ne paie pas pour un disque, le goût du risque est bien plus présent et le risque, c'est quoi après tout? De découvrir de nouveaux trucs? De sortir de notre zone de confort? De donner la chance à de purs inconnus?
Dans les années 80, acheter un vinyle, ça faisait un peu 70. En 90, acheter une cassette, ça faisait un peu 80. En 2000, acheter un CD, ça a fini par faire un peu 90. Et je décrète qu'à partir de 2010, acheter de la musique en ligne, ça fera Années Zéro.
Dans le prochain épisode: Y a-t-il une vie après la mort du disque?
Moi ce que je trouve déprimant avec le téléchargement illégal, c’est surtout que l’illégalité devienne la norme, encouragée par les vendeurs de bidules électroniques facilitant le téléchargement et que parce que tout le monde le fait, on s’encourage mutuellement à sauver un peu d’argent sur le dos des autres, surtout s’ils sont plus riches. C’est bien connu, voler un riche, ce n’est pas tellement grave, en fait c’est moins grave, presque pas illégal…
J’approuve votre décret. Quant au téléchargement illégal de musique, j’ai vraiment aucune espèce d’idée de quoi cé que vous parlez de. Ceci dit, si j’ai le choix de choisir entre acheter un CD ou voir un show et encourager l’artiste directement, je vote allègrement pour la deuxième solution. Malheureusement, les artistes que je vénère viennent jamais à Montréal; préférant les tournées locales pépères à Leeds, Cardiff ou Manchester. C’est donc pourquoi j’accumule les air-miles avec un enthousiasme débridé.