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Ode à la douceur

 

Henri Salvador est parti. J'ai aimé et aime encore ses chansons, sa musique.

Mais ce qui m'impressionnait surtout chez-lui était sa douceur, sa grande, son extrême douceur. La douceur m'impressionne toujours.

Un homme doux, un  homme amoureux fou de sa femme, au sourire et au rire heureux, quitte à ce qu'ils camouflent les moments d'épreuves aux yeux du reste du monde.

Dans un monde où la dureté, la froideur ou l'indifférence dominent de plus en plus souvent, autant dans nos rapports collectifs qu'interpersonnels, sa douceur apaisait. La musique adoucit les moeurs…

À tort ou à raison, on ne pouvait pas l'imaginer pousser une vraie colère ou autrement qu'en train de dire à son épouse comment elle était belle, comment il l'aimait. Douceur, amour et rires – sûrement une bonne recette de longévité.