Avez-vous vu le président de l'Institut économique de Montréal défendre une expansion du privé en santé à l'émission «Il va y avoir du sport» sur les ondes de Télé-Québec ? Si non, assurez-vous d'attraper une reprise.
L'homme en question est un certain Paul Daniel Muller.
Je ne voudrais surtout pas manquer de charité chrétienne – si on peut encore dire ce genre de choses – mais si vous l'avez vu, vous aurez sûrement remarqué, que l'on soit ou non de son «école de pensée», qu'il n'a pas tout à fait inventé les boutons à quatre trous…
Avec le Conseil du patronat, l'Institut économique de Montréal est, je le répète, un des deux porte-parole les plus stridents de la droite au Québec. Si ça vous chante, vous pouvez visiter leur site internet au www.iedm.org.
Vous y verrez qui siège, ou plutôt, qui trône sur leur conseil d'administration, dont une certaine Hélène Desmarais, épouse de Paul Desmarais jr., lui-même fils de Paul Desmarais sr., grand patron de Power Corp. devant l'éternel. Oui, oui, le même Paul Desmarais sr., qui, accompagné de Jean Charest, recevait récemment des mains délicates de Sarko rien de moins que la GRANDE CROIX de la Légion d'honneur de France. Charest = rapport Castonguay = plus de privé en santé = …
Hélène Desmarais, partisane de l'«industrie» et du «marché» de la santé, préside également le Conseil consultatif de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal. Maman, j'ai peur.
Dans la catégorie «incroyable, mais vrai», vous remarquerez aussi sur ce site que les«dons» faits à l'Institut économique de Montréal sont déductibles d'impôt. Comme si l'IDEM était une œuvre de charité.
Faut dire que si, en effet, charité bien ordonnée commence par soi-même, l'IDEM voit bien à ce que ses idées profitent à son propre clan d'affaires.
Son slogan est d'ailleurs – et je vous défie de ne pas rire – «des idées pour enrichir le Québec». Vous croyez vraiment que c'est le QUÉBEC que leurs idées visent à enrichir?
Si oui, j'ai un beau Stade Olympique, à peine usagé, à vous vendre…
Vous trouvez incroyable que faire un don à l’IEDM donne droit à un crédit d’impôt.
Que dire du Conseil pour la souveraineté qui ne sert qu’a donner une tribune officielle au camarade Larose? Lui aussi, émet des reçus « pour usage fiscal (au Québec) »! (http://www.souverainete.info/form_inscription.php)
Trouvez-vous cela incroyable? C’est pourtant vrai! Qu’a fait cette coquille vide depuis sa création à part mettre en ligne un site web où l’on voit une fillette qui nous dit « Fière de ce que je peux faire » alors qu’elle est dans la cuisine avec sa maman à faire des gâteaux! La république de demain?
Parmi les personnes qui participent à ce fameux «Institut économique de Montréal», il y a la désopilante Nathalie Elgrably qui sévit dans les pages du Journal de Montréal et qui répète inlassablement la vulgate ultralibérale (ou néolibérale). Elle et ses semblables ne cessent de crier leur haine de toute intervention de l’État et leur désir de tout privatiser. Leur confiance dans le marché et dans le libre jeu de l’offre et de la demande est d’une candeur désopilante en ce début de 21e siècle.
J’ai suivi le débat à IL VA Y AVOIR DU SPORT et j’étais ahuri d’entendre les propos dépassés et idéologiquement chargés de Paul Daniel Muller. Les gens de son engeance, de sa coterie, possèdent quelques mots rudimentaires qu’ils ne cessent de répéter (ou de «péter»): concurrence, forces libres du marché, offre et demande, etc.
Ces gens de l’IEDM me terrorisent et me font rire, n’en déplaise à Pierre Morin, ce qui ne m’empêche d’être d’accord avec lui lorsqu’il parle de l’ineffable CAMARADE LAROSE qui, lui aussi, radote toujours le même vulgate débilitante et crétinisante. J’ai été syndiqué CSN pendant 37 ans et j’ai rarement vu un président aussi idéologique et aussi étroit d’esprit que le merveilleux Gérald Larose, ce vieux radoteux aux idées éteintes.
JSB
Oui au ticket modérateur.
Non aux assurances privés pour les soins de santé au Québec-Canada.
L’Institut Économique de Montréal est incapable de formuler une stratégie pour améliorer la productivité politique et économique du Québec à cause de son confinement idéologique. Voici ce que je répond en un de ces « experts » qui a fait l’erreur de comparer la Suède (état optimal) au Québec (demi état de province): (http://www.vigile.net/Oui-mais-a-deux-conditions-l).
M Larose est présentement le seul qui propose un plan concret pour que l’état du Québec récupère son espace en posant des actes d’états pour sortir le fédérale de son champ d’action point par point; il ne s’agit pas de sortir le Québec du Canada. Dans un premier temps il s’agit de sortir l Ottawa de nos champs d’action qu il a systématiquement envahis avec l’argent que nous lui envoyons.Ce qui nous vaut un système politique non fonctionnel; au détriment de notre productivité. Pendant que le Québec recule en attendant le Grand soir, M Larose nous propose de refaire immédiatement à la prise du pouvoir de « clancher » une politique du Maitre chez nous. Et il a raison.
Reste à voir si Mme Marois a l’étoffe pour assumer une telle stratégie d’état, ce dont je doute. fort:http:(//www.ledevoir.com/2008/01/18/172217.html)
Tout le monde a une carte de crédit.
L’état n’aurait pas à courir après son argent en procédant de cette manière. Et pas plus de bureaucratie.
Mais c’est trop simple comme solution…
Les assureurs veulent collecter des grosses primes et financer les partis politiques et donner des jobs aux amis…
En fait, pourquoi on ne privatiserait pas le Québec? Je commencerais par privatiser les CHSLD et les hôpitaux. Il faudrait aussi que le gouvernement cesse de financer les soins de santé et laisse la population s’assurer dans le privé.
Comme ça, la classe moyenne sur le marché du travail paierait beaucoup moins d’impôts. Évidemment, les vieux babyboomers et les pauvres en souffriraient, mais pis… C’est ça la loi du marché et du plus fort. Les faibles et moins nantis, pourquoi s’en occuper. Il fait se rendre compte que l’individualisme et l’indifférence sont de belles qualités, en tout cas, à lire Power Corporation, on se met à y croire!