Ça crève les yeux. La «guerre aux pauvres» prend de plus en plus le dessus sur la guerre à la pauvreté». Dernier exemple : le gouvernement Charest garde dans ses coffrets et prive les mères monoparentales sur l'aide sociale et les étudiantes recevant des prêts et bourses de toute pension alimentaire dépassant 100$ par mois. Et non, il ne le fait pas pour d'autres catégories de femmes.
Cette semaine, une pétition de 9 000 noms a été déposée à l'Assemblée nationale demandant que cesse ce régime discriminatoire contre les femmes les plus pauvres et leurs enfants.
Impassible, le ministre de la Solidarité sociale (sic), Sam Hamad, refuse toujours de corriger cette grave injustice et répond, comme une machine déshumanisée, que le gouvernement consacre 3,2 milliards de dollars par année à ce qu'il appelle le «plan de lutte contre la pauvreté»!!!
Il y a pourtant quelque chose de dégoûtant dans une telle politique. Mais il y a aussi cette arrogance, ce mépris des «confortables», qui n'ont AUCUNE idée de ce que c'est que de tirer continuellement le diable par la queue, surtout quand on a des enfants!
Ces «confortables» doivent se dire que s'ils accordaient leurs pensions alimentaires entières à ces femmes, elles resteraient probablement sur l'aide sociale toute leur vie! Quelle ignorance crasse de ce que c'est que d'être dans le besoin et de vouloir s'en sortir.
Honte à ce gouvernement pour une politique aussi mesquine et aussi éloignée de ce que le PLQ appelle pourtant ses «valeurs libérales».
En voilà un sujet sur lequel les apôtres de l’assimilation des francophones dans le cadre d’une Confédération où l’alliance du pot de fer et du pot de terre est défendue comme étant le nec plus ultra de la morale, ultra libérale il va sans dire, comme ceux de la souveraineté sans contenu social démocratique, peuvent être démasqués. Nenni de leurs contradictions dont ils ne se rendent même pas comptes ou qu’ils feignent d’ignorer en prétendant qu’ils n’y voient goutte en demandant de leur préciser, comme à des enfants incultes, ce que de telles aberrations signifient. Il n’y aura bien que les aveugles de leur espèce pour les encourager dans leur turpitude.
Ce gouvernement est un gouvernement conservateur et même réactionnaire. Si les dégâts ont pu être partiellement limités jusqu’à maintenant, il n’en est ainsi qu’à cause de la force relative des syndicats. Que tous les apôtres du néolibéralisme se le tiennent pour dit : ils ne passeront pas. S’il y a des pleutres, ce sont bien les gens de cette espèce qui voilent leurs visions de réactionnaires derrière des palabres creuses aussi peu étoffées que de vielles chaussettes aux mangeures si grands qu’elles nous laissent voir les grossiers oignons de leurs orteils de faussaires. Mais encore faut-il que leur vocabulaire leur permette de comprendre leurs inepties, ce qui n’est pas certain. Leurs lectures et les pâles idées qui leur servent de philosophie ne les met pas à la hauteur de comprendre de quoi il retourne vraiment.
Ceux qui s’en remettent au cri primal ou à celui des primates feraient mieux de s’élever un peu dans la chaîne de l’évolution des idées avant de palabrer.
Je m’excuse d’entrée de jeux, parce que je ne veux pas faire de commentaires au sujet de votre texte La guerre aux pauvres, mais faire un retour sur votre conversation avec madame Gérôme-Forget, le lendemain du budget, chez Cristiane Charette.
J’ai beaucoup aimé la façon dont vous avez confronter madame la ministre et surtout, la façon dont vous permettez au débat d’être niveler par le HAUT. N’est-il pas en effet navrant de constater que les mesures fiscales annoncées (baisses d’impôts du budget précédant et réduction de la TPS) sont annoncées comme de la haute voltige économique afin de renforcer l’économie du Québec, alors que vous avez souligner fort adroitement le manque total d’imagination de nos dirigeants en terme de politiques économiques sociales. Comment la ministre peut-elle croire, comme vous lui dite, que nous serons HEUREUX de payer notre café 1,52$ plutôt que 1,58$!?!?!?
Le gouvernement aurais pu au moins annoncer une réduction des déchets en annonçant l’abolition des verres à café en carton et en styromousse. Cela aurait été une VRAI réduction. Cela me fait penser à qu’elle point nous MANQUONS de VRAI projet de société.
Merci et Bravo pour votre présence chez madame Charette. C’est souvent avec grand plaisir que je vous écoute.
Bonne continuité. Meilleures salutations. Martin Veilleux
@ M. Audet
Un p’tit verre de vitriol avec ça ? Une bonne semaine à Cuba vous ferait du bien, vous verrez de près le paradis que vous nous souhaitez. Incapables de voter pour autre qu’un président à vie, ils votent avec leurs pieds et quittent le paradis en grand nombre.
C’est ce que vous souhaitez pour le Québec ? Faire fuir tous ceux qui travaillent fort et qui ne vivent pas au crochet de l’état?
Avec une pareille mise en situation, difficile de comprendre pourquoi le QS ne dépasse pas le 4%. C’est pas juste le vocabulaire qui traduit la bêtise.
Monsieur Lepine de Westmount
Je constate à quel point votre compréhension est bornée. Tantôt, vous m’accusez de tirer sur tout ce qui bouge à droite comme à gauche et tantôt, vous me voyiez comme quelqu’un qui serait plus à gauche que la gauche ou plus à droite que la droite. De deux choses l’une. Ou bien vous êtes un sinistre provocateur, ou bien vous êtes un imbécile. Je ne lirai même pas votre réponse, car ce pourrait être chacune de ces deux alternatives.
J’adore ce genre de réaction. Piqué au vif pour avoir émis un commentaire extrèmement vitriolique accusant dans tous les azimuts et mêlant assimilistes, néolibéraux, primates et autres, la réplique voulant prouver sa supériorité morale démontre clairement l’inverse.
Sa hargne mal camouflée par un vocabulaire supposément « pilosophe » (sic M. Audet) et incapable de répliquer intelligemment, on se défend en pointant le lieu de résidence et en refusant d’avance de lire toute réplique. QED la fermeture d’esprit détectée dès le premier commentaire.
Les pauvres…, un mot qui revient souvent dans les discussions politiques de la planète tout comme le développement économique, l’un toujours accompagné de l’autre. Ici en Amérique les pauvres sont réellement pauvres ou alors sont-ils coincés dans un système économique délirant dont seuls les meilleurs joueurs font l’équipe?
La classe moyenne elle, assiste au match en se partageant les estrades, et les pauvres eux, ils sont dehors ils aimeraient bien entrer mais ils n’ont pas d’argent, l’aréna est déjà pleine de toute façon car le magot se partage entre un nombre déterminé et il ne faut pas laisser la valeur du produit pénétrer la frontière des pauvres car la valeur globale du produit risquerait de s’effondrer.
Donc trois aspect à la game, les riches divisés eux-mêmes en deux catégories dualistes, les moyens qui eux, également divisés en deux catégories dualistes attendent les résultats de la finale riches contre riches et les pauvres bien sûr qui eux regardent les résultats de loin en espérant que le bon Dieu qui écoute la game du haut des cieux dans un excès d’enthousiasme, échappera un peu de manne en bas qu’il viendra récupérer plus tard, crains-pas!
Toujours est-il que les riches eux, ont beaucoup de difficulté à conserver leur orbite économique, ils veulent toujours pousser plus loin les conquêtes territoriales de l’ivresse des grandeurs économiques, ils sont directement influencés par la progression cosmique du soleil sur sa route spiralesque semble-t-il et, conséquemment celà fait monter le prix des billets à l’entrée pour les moyens qui eux n’ont pas prévus le changement soudain de cap des riches. Donc les moyens qui n’avaient pas prévus le coup et qui avaient contractés du crédit jusqu’à l’extrême limite de leurs champs orbital, n’ont soudain plus assez d’argent pour se payer une entrée au stade du jet-set propulsion économique.
Les moyens des moyens ayant perdus un peu d’altitude, les conjonctions planétaires avec la frontière orbitale du territoire des pauvres deviennent plus fréquentes, et quelques moyens, plus décus que d’autres se mettent à chanter des bêtises aux planètes B.S les accusant d’être la source de leurs rétrogressions.
Dans ce secteur sensible planétaire il y a souvent échange d’électrons, c’est à dire qu’un électron B.S va migrer dans le champs moyen tandis qu’un électron moyen passera du côté B.S. et il connaîtra le purgatoire de la Béessitude loin du soleil, son humeur d’antan s’évaporera, il deviendra comme Pluton la planète destituée exclut du système solaire.
Le mauvais jugement est toujours aveugle, incomplet, ignorant, narcissique et corrosif sur tout l’ensemble. C’est l’érosion du littoral souverain de la dignité humaine.