Eh non. Je ne parle pas ici du dernier CD de Janet Jackson, mais bien de la dernière sortie de Stéphane Dion.
Aujourd'hui, enfin tanné de se faire tirer dans le dos par le camp de Michael Ignatieff – son éternel rival travaillant toujours, semble-t-il, à le remplacer -, le chef du Parti libéral du Canada a dit qu'il fallait PLUS de discipline dans son parti. Sans blague?
Le Petit Robert donne plusieurs définitions du mot «discipline». Une d'entre elles est «règle de conduite commune aux membres d'un corps». Je crois bien que c'est cette définition dont M. Dion parlait!
Mais parler de discipline est une chose. L'appliquer en est une autre. Bref, si Dion ne sévit pas sérieusement contre les excités du camp Ignatieff, qui tentent de faire passer tous les problèmes du PLC au Québec sur son dos – alors qu'on sait que le problème est beaucoup plus profond et probablement permanent – Dion finira par se retrouver servi en brochette par le même terriblement ambitieux Ignatieff.
Et Stephen Harper en récoltera éventuellement un autre mandat…
Les Libéraux fédéraux doivent se faire élire sans le Québec. Cela est possible. Il ne faut surtout pas que Stephen Harper retrouve le pouvoir.
M. Dion n’est pas populaire au Québec. A l’extérieur du Québec il n’a pas ce problème. Du courage, que diable. A l’attaque!
Au Québec, 60 bloquistes, SVP.
Les libéraux fédéraux méritent de prolonger indéfiniment leur pénitence à genoux dans le petit coin, et AVEC les yeux baissés!
Pis quand vous serez assez tannés d’être à genoux, vous demanderez la permission pour vous relever. La vraie discipline, c’est ça!
En fait, je suis tellement contre les libéraux que je devrais me la fermer et les laisser stagner dans la merde qu’ils ont semée au fil des années passées…. Bon sang, je fais des rimes…
Mais ils me font pitié, que voulez-vous?
Le parti est à renouveler. L’humilité à redécouvrir(si elle y a été un jour présente). Le respect des autres et la recherche de la conciliation à redéfinir. Même le mea culpa n’a pas encore été fait, puisque les cités de Gommery continuent à dire qu’ils n’ont rien fait, rien dit, rien vu….
Et de compter sur Stéphane Dion pour ce faire me semble un tantinet utopique.
J’aimerais tellement que le NPD saisisse la chance qu’ils ont devant eux avec un PLC knock out…
Face à l’actuelle situation qui prévaut dans l’exécrable et insolent Parti libéral, il y a lieu de se réjouir, mais avec une petite teinte d’hésitation. Comme Michel Lasalle, j’aimerais bien que le NPD saisisse sa chance. Mais si cela ne s’avère pas, nous risquons de devoir subir une horrible «révolution conservatrice» et harpérienne. Harper est un peu notre Marguerite Thatcher et il est aussi«bouché» (ou «boucher») que les Bush.
Enfin, nous verrons bien. Nous avons déjà vu neiger!
JSB
Vous ne le saviez pas, le mot discipline n’est plus de mode dans notre vie quotidienne et, d’autant plus, dans la vie d’un politicien comme notre Dion national. La faute incombe aux militants qui lui ont offert la direction du parti. Un universitaire pris dans son propre filet, incapable de discerner le bon du mauvais, le quoi faire et le pas quoi faire, c’est ce qu’il donne comme image de marque qui est, finalement, peu reluisante…Pauvre de lui, comme il est pitoyable et peu fait pour la politique. Personne ne peut plus le supporter…stoppons ce calvaire et poussons-le vers la sortie. Laissons d’autres prendre sa place…