Lorsque j'ai entendu la nouvelle vendredi soir de l'incendie au Manège militaire de Québec, j'ai ressenti comme une grande tristesse. Je l'aimais, ce manège. Vraiment.
Lorsque je travaillais à Québec, le sourire me venait dès que je passais en avant du manège – et je passais devant plusieurs fois par jour!
Situé tout à côté de l'ancien bunker (cette laideur architecturale bâtie sous Robert Bourassa ayant abrité le bureau du premier ministre jusqu'en 2002 et mieux connu sous le nom de «calorifère»), le manège se tenait droit et fier.
Fier de son histoire remontant à 1887. Fier de sa beauté tranchant si radicalement avec le «look» bien particulier de l'ancien bunker…
Derrière le manège, les Plaines le saluaient de toute leur splendeur. Devant, un beau petit parc séparant le bunker des restos de la Grande-Allée dégageait la vue pour qu'on l'admire encore mieux. Il aura à peine aperçu les Fêtes du 400e…
Reste à Stephen Harper à puiser dans ses surplus pour le reconstruire. Et la confirmation presse!
Pardonnez moi, je ne savais pas qu’il était possible d’aimer un Manège, comme une personne. En plus, au passage il vous rendait heureuse.
Parlez-nous un peu de votre via à Québec, peut-être. Comment était-ce ?… Depuis quand ?…
sp