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Bonjour la police!

Je n'en reviens pas. On blâme les policiers pour ce qui s'est passé lundi soir après la victoire des Canadiens.

Pas assez présents, pas assez durs, pas assez ceci et pas assez cela. Et d'autres de nous servir dans les médias de longues théories sur ces pauvres-jeunes-délaissés-de-la-société-incapables-de-communiquer-avec-le-pouvoir-politique-alors-ils-mettent-le-feu-à-des-voitures-de-policiers. Pauvres petits piteux pitous..

Pourtant, on s'en doute – et on verra ce qu'on finira par apprendre plus précisément -, une partie de ces jeunes semblaient arriver des rues Peel et Crescent où certains jeunes débiles se saoulent comme des cochons avant de sortir pour gueuler sur la rue les soirs de week-end. En anglais, on appelle ça du monde «who can't hold their liquor». Ça se passe ici, ça se passe à Vancouver, et bien, bien ailleurs.

La différence est que certains de ces jeunes ivrognes finissent par devenir violents lorsque l'occasion facile se présente. Cette fois-ci, ils ont mis le feu à des voitures. C'est du matériel. Mais la prochaine fois, c'est du monde sur qui ils vont finir par fesser s'ils ne sont pas empêchés de récidiver.

Quant aux policiers de Montréal, ils ont sûrement fait avec ce qu'ils avaient: des ordres pas trop clairs, l'obligation de jouer aux tinamis des fêtards plutôt que d'agir comme une force de police et, surtout, une escouade d'Intervention (l'ancienne anti-émeute) dont on a coupé plusieurs effectifs l'an dernier.

Dans des cas comme celui de lundi, il n'aurait pas du y avoir autant de policiers-tinamis-de-quartiers non formés pour ce genre d'émeute. Ça prend une vraie escouade anti-émeute, une sérieuse, une professionnelle. Ne confondons pas ces jeunes sauvages avec des manifestants qui combattent pour des causes politiques. Les jeunes de lundi méritaient d'avoir dans leur face une vraie escouade anti-émeute. Ce n'est malheureusement pas ce qu'ils ont eu…