Appelons-ça le cadeau empoisonné à la ville de Québec pour son 400e.
Le plus grand producteur de gaz naturel au monde, Gazprom, vient d'embarquer dans le projet du terminal méthanier de Rabaska, à Lévis. Tout ce beau monde signera une entente définitive d'ici la fin de l'année. Rabaska se fera.
Merde.
500 millions de pieds cubes de gaz naturel liquide par jour dès 2014.
À côté de ça, le Mont-Orford, c'était de la très, très, très petite bière.
Les très gros intérêts en jeu étant ce qu'ils sont, Rabaska sera donc terminé bien avant le CHUM.
À chaque gouvernement ses priorités…
Il peut se produire bien des évènements d’ici 2014. Moi, ce qui m’embête c’est que Rabaska coûtera probablement quelques milliards de dollars et nous nous retrouverons dans la situation d’avoir « tous mis nos oeufs dans le même panier ». Si jamais ce partenaire d’affaire russe décidait pour une raison quelconque de changer d’idée, nous serions pognés avec tout un éléphant blanc. Je serais plus rassuré si on annonçait que 3 ou 4 autres pays producteurs de gaz naturel utiliseraient aussi ce terminal pour le rentabiliser de façon certaine. Il reste que l’énergie est un secteur qui est et restera très en demande ici en Amérique du nord et écouler ce gaz naturel sera probablement facile si l’approvisionnement est continu. Je n’ai pas très confiance dans ces nouveaux capitalistes de l’ex-URSS.
S’associer à la Russie c’est s’inviter à la table du diable. Il faut avoir une très longue cuillère afin d’éviter d’être brûlé par un rapprochement mortellement dangeureux.
Les russes ont fait la preuve qu’ils n’hésitaient pas à fermer le robinet de leurs clients s’Ils ne marchaient pas droit. Il serait prudent de trouver d’autres fournisseurs pour assurer nos arrières et réduire l’impact d’un boycot russe éventuel. La Russie est une dictature, ne pas l’oublier.
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J’apprécie l’augmentation de la fréquence des chroniques. Merci de cette agréable initiative.
Rabaska, le gros trojan indécrottable du futur avec ses descendants industriels de toutes sortes. La ratification moderne finale de la prise de Québec et du fleuve St-Laurent. La souveraineté portée au tombeau définitivement.
Tant qu’à y être un projet de pompage d’hélium3 direct par pipeline Terre-Lune, puisque qu’on entre dans l’ère de la grossièreté tout azimut. Tiens encore, pourquoi pas également un projet d’applanissage au bulldozer de toute la planète Terre pour y aménager un beau grand parking asphalté, la terre saucé dans le caltor en quelque sorte.
Et c’est nos besoins névrotiques en énergie qui seraient la source de tant de dévouement par tous ces beaux promoteurs altruistes?
Pompage de l’énergie vive et spirituelle du troupeau drogué et soumis, en échange d’une diversion matérialiste, la candeur des enfants prise en otage pour la justification logique des démons. Paysages monstrueux en perspective.
Violoncelle, reviens sous l’arbre des pique-nique béatifiques.
Rabaska n’est qu’une manifestation, et pas la plus importante, d’une mentalité que j’appelle « take the money and run… ».
Et pour ce qui est de « runner », nous y allons pied au plancher en nous livrons corps et âme à une dangereuse dépendance aux combustibles fossiles étrangers de surcroît. L’est du Canada est déjà entièrement lié à l’approvisionnement de pétrole de l’extérieur. Le projet de P.-E. Trudeau de servir l’intérêt intérieur du Canada avec le pétrole de l’ouest a été bradé depuis longtemps au profit des grandes pétrolières pour alimenter l’exigeant marché étasunien. Nous sommes témoin du même détournement de nos ressources naturelles pour le plus grand bien de quelques intérêts privés.
Mais il y a pire. Le chapitre 6 de l’ALENA stipule clairement que chaque augmentation du volume de livraison de gaz naturel au États-Unis nous lie à un plancher de livraison pour l’avenir comme c’est le cas pour le pétrole ou pour l’eau. Nous pourrions ainsi être contraint de respecter nos engagements de livraison au sud de notre frontière au détriment de nos intérêts nationaux! Je signale que le Mexique, partenaire lui aussi de l’ALENA, a refusé le chapitre 6 pour éviter un détournement de ses intérêts nationaux.
Pendant que la Norvège se constitue un fonds à partir de ses revenus pétroliers pour assurer son avenir et que la Suède déploie des moyens énormes pour cesser ses importations de pétrole en 2012, le Canada et le Québec adopte une approche digne du Tiers-monde. Depuis Duplessis et son fer à 1¢ la tonne, nous savons très bien travailler contre nos intérêts collectifs…
Il fallait être bien aplaventriste pour accepter le Chapitre 6. Les mexicains ont plus de colone que nous. Le 11 septembre, la télé mexicaine à accordé six heures d’antenne aux drame américain. Après, ils sont revenus à la normale.
Radio-Canada a accordé des semaines interminables et répétitives aux mêmes évènements. Dieu merci, j’ai accès à des chaînes internationales qui avaient d’autres intérêts dans la vie. Nous sommes pire qu’une colonie des USA, nous avons été phagocité et nos dirigeants s’en frottent les mains, les malheureux.
Libérez-nous de cette engeance, Seigneur!
@Serge Gingras
…Libérez-nous de cette engeance, Seigneur!……
Les prières ne vous mèneront nulle part, surtout si vous êtes à genoux pour mendier votre seigneur !
Quelle sale engeance ! Voilà que l’un des sites protégés du patrimoine mondial par l’Unesco, la ville de Québec pour ne pas la nommer, sans parler de cette île d’Orléans qui flotte dans ses parages et qui trône à ses portes comme un bijou dans son écrin, se voient affubler d’un sinistre voisinage qui risque d’en polluer visuellement les attraits si ce n’est d’une bien plus inique façon, par un projet dont nous ne connaîtront jamais les arcanes sombres par lesquelles il a pu voir le jour. Il n’y a pas de mots assez forts pour décrier pareille forfaiture. Ce n’est pas la Russie des monopoles qu’il faut d’abord accuser, mais les compromissions de ceux de nos politiciens qui ont permis que pareille ineptie puisse se concrétiser. Qu’il n’y ait pas davantage de citoyens de Québec et des alentours qui élèvent leurs voix pour le dénoncer me sidère !
Peut-on espérer que les opposants à ce projet puissent encore réussir à bloquer ce projet inique ? J’ai hélas bien peur qu’il soit trop tard et cela pour une poignée de lentilles distribuée ça et là. Ceux qui profiteront les premiers de ce pouvoir énergétique n’auront même pas à en supporter les inconvénients. Encore une fois, nous auront montré à tous nos réflexes de citoyens peu fiers qui s’assimilent hélas à ceux de ce que l’on nomme des colonisés guidés par des intérêts économiques qui échappent au contrôle des locaux. Que cela plaise ou non de se voir décrire de pareille façon, les faits sont là pour le monter.
Espérons qu’un prochain gouvernement (du Parti Québécois) aura la sagesse d’annuler ce projet infame de Rabaska.
Si (et seulement si) un terminal méthanier est nécessaire pour satisfaire les besoins du Québec (et non les besoins des Américains), un tel terminal devrait être construit loin des zones habitées, peut-être à Cacouna, mais pas en face de Québec là où le fleuve est étroit.
On aime beaucoup les plats de lentilles au Québec de ces temps-ci. Pendant ce temps, nous enrichissons les étrangers.