Et si le VRAI problème n'était pas Maxime Bernier. Après tout, ce n'est pas le premier à souffrir du syndrome de Peter et à se retrouver dans un poste qu'il est incapable d'assumer.
Et si le VRAI problème était le premier ministre? Pas parce qu'il a nommé Bernier aux Affaires étrangères. Peut-on vraiment lui en vouloir considérant la faiblesse évidente de son caucus? Avouons que le choix était tout de même limité…
Le VRAI problème est l'inaction de Stephen Harper dans une situation qui n'avait AUCUN bon sens et posait un danger potentiel à la sécurité nationale du Canada. Sans l'entrevue explosive de Julie Couillard, Bernier serait sûrement encore ministre…
Pour un ministre, fréquenter intimement une personne ayant eu des liens aussi étroits et récents avec le milieu du crime organisé aurait dû être vu comme une affaire d'État – une affaire nécessitant sa terminaison rapide et chirurgicale. Si on ne peut pas empêcher un coeur d'aimer, un premier ministre peut et doit empêcher un ministre de placer son gouvernement en situation possiblement dangereuse. Stephen Harper ne l'a pas fait lorsqu'il était temps de le faire.
La suite dans ma chronique de cette semaine.
Le problème est évidemment Stephen Harper, le Roi du contrôle médiatique et du mépris de la démocratie.
A suivre, en effet.
Un ministre se fait avoir par une dévoreuse d’hommes: une « femme fatale » comme ça été illustré par les films noirs américains des années 45-59.
Fascinant de voir la fiction précédé la réalité!
Les féministes n’aimeront pas mais les femmes fatales qui attendent les hommes dans leurs toiles d’araignées cela existe.
Quant à la politique plus proprement parler. Comme c’est drôle de voir notre Harper défenseur moral des valeurs familiales et de la bonne tenue du couple homme femme dans la vie se retrouver mêlé à une histoire d’un ministre qui s’est entiché pour une femme glamour! Encore là de la part de Bernier notre beauceron, on peut dire qu’il ne fait pas honneur à la tradition de conservatisme et de conformisme de son bout de pays.
Le vrai problème c’est qu’un document classé secret a dormi chez l’ex du ministre pendant plus d’un mois sans que personne au gouvernement s’en rende compte. Normalement les documents classés sont contrôlés , existe-t-il une faille ou quelqu’un dormait-il sur la « switch »?
Le second problème est si Mme Couillard n’a pas fait l’objet d’une enquête du seul fait d’être la conjointe d’un ministre, alors pourquoi pas ? De même pour tous les autres conjoints de ministres? Il se pourrait fort bien que d’autres ministres aient dans leur proche entourage des personnes d’un passé douteux, cela a fait surface pour M. Bernier, mais qu’est-ce qui nous assure que ce n’est pas le cas?