Qui sait ce qui se passera cette semaine lorsque Stephen Harper retournera pour subir le tir groupé des partis d'opposition sur l'affaire Couillard-Bernier.
Même si on est déjà officiellement dans l'ère «post-Bernier», qu'on se questionnera de plus en plus sur le leadership de Stephen Harper et qu'on se tournera vers qui sera nommé à terme aux Affaires étrangères, il me semble qu'une question, parmi tant d'autres, devra trouver réponse d'une manière ou d'une autre.
On connaît maintenant des chapitres entiers du passé récent et très trouble de Julie Couillard, mais une question demeure sans réponse: quels intérêts servait-elle lorsqu'elle a enclenché cette relation, ou «business deal», comme elle le dit elle-même, avec Maxime Bernier, alors qu'il était ministre de l'Industrie et ensuite des Affaires étrangères?
La réponse est importante parce qu'elle exposerait l'étendue réelle de la nonchalance du gouvernement Harper sur des questions de sécurité pourtant fondamentales.
Mais comme ça sent de plus en plus les élections au fédéral pour cet automne, qui sait si nous aurons le temps ou l'opportunité d'obtenir un jour cette réponse…
Aurons-nous notre Juliegate ?
Il me semble que nous avons la réponse.
Il y a eu nonchalance et aucun blâme, aucun responsable comme d’hab., ce qui est le fondement du système gouvernemental de l’Utopie-Démocratique.
Pendant que ce « scandale » éclate et que le monde regarde ailleurs, il y a le projet de Loi C-51, C-52 et l’étiquetage obligatoire des OGM qui a été battu parce que nos politiciens ne veulent pas que nous sachions ce que nous mangeons.
Encore une fois, vous avez mis le doigt sur le bobo : Qu’est-ce que ce » Business deal « ? Cette expression est loude de sous-entendus. J’aimerais bien ça, moi aussi, savoir de quoi il retourne.
Affaire à suivre.