Stephen Harper a beau s'entêter à dire que l'affaire Couillard-Bernier est de nature strictement privée, plus personne ne le croit.
Je vous passe les derniers développements (les journaux en sont pleins), sauf un. La Presse de ce matin rapporte que ce fut un des dirigeants de Kevlar, Philippe Morin, qui aurait «présenté» Couillard à Bernier le 26 avril 2007, dans un restaurant cossu de Montréal parfois fréquenté par des membres des Hells Angels ou de la mafia! À ce moment fatidique, Bernier était ministre de l'Industrie.
Kevlar est un groupe immobilier, cherchant à obtenir un contrat lucratif pour la construction d'un immeuble fédéral important à Québec. Cette apparente tentative d'influencer un ministre – ainsi qu'un conseiller proche et récemment «démissionné» de Michael Fortier, ministre des Travaux publics -pour aider Kevlar à obtenir ce contrat vient ajouter aux activités et relations intimes que Madame Couillard semblaient multiplier rapidement à l'intérieur du gouvernement Harper.
Dans un billet précédent, j'écrivais que LA question importante dans toute cette affaire sordide était de savoir QUELS INTÉRÊTS Madame Couillard servait à l'aide de ses «contacts» au gouvernement fédéral? Nous avons peut-être ici un début de réponse. Mais je ne serais pas surprise d'apprendre, à terme, que ce ne serait là qu'une PARTIE de la réponse.
Pour mémoire, voilà tout de même le communiqué qu'émettait Kevlar le 27 mai:
QUÉBEC, le 27 mai /CNW Telbec/ – Monsieur René Bellerive, président d'Investissements immobiliers Kevlar, tient à faire une mise au point concernant Madame Julie Couillard.
Madame Julie Couillard n'est pas une employée d'Investissements immobiliers Kevlar et ne l'a jamais été. À titre d'agente indépendante en immobilier, madame Couillard, comme tout agent immobilier, avait entrepris des démarches auprès d'un courtier licencié en immobilier dans le but de faire chapeauter ses transactions s'il y avait eu lieu.
La loi immobilière est claire en ce sens : "Pour finaliser des transactions, un agent doit nécessairement être affilié à un courtier en immobilier. S'il y a transaction de conclue, le courtier a la responsabilité de vérifier si cette transaction s'est effectuée dans les règles et peut ensuite la valider".
"C'est ce que Kevlar aurait fait si la situation s'était présentée, mais madame Couillard n'a réalisé aucune transaction pour le compte de Kevlar", a précisé monsieur René Bellerive.
Madame Julie Couillard n'a pas et n'a jamais eu de bureau dans les locaux d'Investissements immobiliers Kevlar, ce qui explique que les employés de l'entreprise ne la connaissent pas.
Monsieur Bellerive comprend l'intérêt des média pour tout ce qui touche à Madame Couillard et c'est pourquoi ce communiqué a été émis. Il renferme toute l'information pertinente en ce qui concerne toute relation entre madame Julie Couillard et Kevlar.
Monsieur Bellerive ou tout autre dirigeant ou employé de Kevlar n'émettront donc aucun autre commentaire sur ce sujet.
On dirait que Mme Couillard est atteinte de la » skoumoune « , mot d’argot français qui signifie porter malheur, la poisse. Beaucoup des hommes qu’elle côtoie mordent la poussière. Les criminels sont criblés de plombs et les hommes politiques ou parapolitiques voient leur carrière piquer du nez. Etrange.
Il faudrait émettre un avis informant les ambitieux que la fréquentation de Mme Couillard est dangeureux pour la santé.
Qu’on se le tienne pour dit.
Dans l’affaire Couillard, je me demande finalement si Stephen Harper n’avait pas l’intention de piéger Madame Couillard. Lui qui se dit prêt à tout faire pour maintenir l’ordre, ou bien c’est ça ou bien c’est un homme de paille.
Enfin j’ose espérer que le problème va finir par se règler,car nous perdons la face pas à peut près.
Le Canada a besoin de son intègrité pour faire le poid, nous sommes si souvent un poid plume dans le domaine des affaires extérieures.
Je pose mon chapelet sur la corde à linge, pour que le beau temps revienne à Ottawa. Il y a tellemnt de dossiers en suspens qui mériteraient toute l’attention de nos chers politiciens, plutôt que toute cette bouilie pour les chats.
Pierrette Grégoire
Je ne peux pas m’empêcher de penser que Julie Couillard, au fond, sait très bien qu’agents immobiliers ou autres gens d’affaires, politiciens et motards appartiennent à la même classe d’individus… dont elle-même fait partie.
En passant,
« Le poly-para-phénylène téréphtalamide est un polymère constitué de noyaux aromatiques (benzène) séparés par des groupements amides. Il appartient au groupe des fibres d’aramides. Le poly-para-phénylène téréphtalamide a été découvert et commercialisé sous le nom déposé de Kevlar. »
Je n’ai pas beaucoup suivi cette affaire Couillard car il y a l’autre affaire Couillard bien sûr, à ne pas confondre toutefois dans la stature et le statut des personnages.
Julie Couillard m’apparaît être une pute, parlons franchement, mandatée par des individus louches, pour soutirer des contrats juteux au gouvernement. Une experte en son domaine qui sait lier rapidement. Si des hommes ont piqué du nez si facilement, c’est qu’elle savait probablement y faire pour lancer un feu d’artifices qui aveuglait. Car il faut être aveuglé et inconscient pour se présenter à une cérémonie officielle du gouvernement au bras d’une « pitoune » au décolleté plus que révélateur et mal ajusté. Si Julie Couillard est une espionne, elle choisit mal ses tenues de camouflage !