Oubliez le «Tournant vert» de Stéphane Dion pour terrasser Stephen Harper et aider les Libéraux à trouver la témérité de faire tomber le gouvernement cet automne.
Et dîtes bonjour au «Tournant Julie»!
Eh oui. Incroyable, mais vrai.
La madame ne veut pas témoigner devant les parlementaires, mais Julie Couillard, LA Julie, elle-même en personne – ou du moins, un écrivain «fantôme» qui tiendra la plume de la dame dont le français est plutôt pathétique -, publiera SA biographie cet automne.
Avec la garantie absolue de faire le plus de dommage possible au gouvernement Harper coast to coast, le livre sortira en français et en anglais.
Les Éditions de l'Homme et McClelland & Stewart promettent qu'«elle racontera son parcours peu banal: de ses débuts modestes dans un quartier ouvrier de Montréal à sa spectaculaire sortie publique en mai dernier».
Mais on s'en fout de son enfance!
Ce qu'on veut savoir – et je m'excuse de le redire -, c'est quels intérêts servait-elle en se collant sur un ministre fédéral et un conseiller d'un autre ministre; comment se fait-il que Harper n'a rien fait pour stopper la chose; comment se fait-il que son propre service de sécurité n'ait pas enquêté sur le passé fort récent de la dame; des brèches à la sécurité ont-elles été commises; y a-t-il eu trafic d'influence au ministère des Travaux publics; etc……
Evidemment je prédis qu’il y aura grand-messe partout aux kiosques où le livre sera en vente à l’automne. On se l’arrachera comme des hosties consacrées par Benoît XVI. Reste à savoir si Julie Couillard avouera toute la vérité, rien que la vérité, juste la vérité. En bonne paroissienne dévote et dévouée pour la cause, elle prêchera sans doute pour sa propre paroisse. En d’autres mots elle se munira sans doute d’une dispense extraordinaire (que seul l’évêque accordait parfois) pour que les évènements racontés la glorifient davantage. C’est le piège classique des cloîtrées programmées. Cependant selon la formule théologale, il est impérativement nécessaire de faire une bonne confession générale (comme au temps des « retraites fermées ») pour pouvoir communier après. Sinon, c’est un sacrilège. Le pire châtiment qui en découle est l’enfer, tout le monde l’a appris à ses dépens. Donc aussi culpabilisant et terrifiant que les maudits péchés d’impuretés d’autrefois.
Pour votre pénitence vous direz trois dizaines de chapelet. Allez en paix ma fille et ne péchez plus. Amen.
Encore un(e) autre qui publiera ses platitudes existentielles; nourriture pour les affamés(ées) de la bouffe-vite intellectuelle.
Incidemment, il faut continuellement occuper le cerveau des Québécois avec de la littérature ou du cinéma qui ne mène à nulle part autre qu’un trou béant collectif de manque, qu’on s’empresse de boucher aussitôt avec une autre histoire aussi plate mais sensationnelle.
Tant que les ingrédients péché et condamnation ou alors pitié et absolution font parties de la recette c’est vendu d’avance. Voilà comment on informe et stimule l’intellect de notre peuple; avec de la pure cochonnerie débilitante en faisant appel aux sensations pour passer la marchandise.
La paresse et le sensationnel, deux cohabitants chers aux commerceux.
Quand on est devenu paresseux intellectuellement on recherche le sensationnel qui est une sorte de choc électrique d’amorçage qui ne mène à nul part naturellement, d’où les essais à répétitions dans l’espoir inconscient d’aboutir à quelque part psychologiquement.
Ce quelque part c’est l’insignifiance malheureusement et c’est ce que les épiciers tout azimut désirent qu’on fasse pour la bonne marche de leurs affaires qui ne sont pas du tout nos affaires réelles.
L’être humain est devenu quelque chose qu’on manipule à coups de décharges sensationnelles pour lui faire oublier et le soustraire à la véritable connaissance qui elle mène aux sentiments qui eux-mêmes mènent à quelque chose de véritablement tangible dans l’esprit d’un individu. On pourrait dire à ce moment là qu’un individu s’éveille à lui-même et prend conscience de son territoire intérieur souverain donc plus difficilement manipulable de l’extérieur. C’est donc avec le sensationnel qu’on occupe l’esprit des gens, elle est là la prison de l’humanité.
Un symbole grossier extrême et si révélateur de cet état des choses est l’invention et l’utilisation du flingue électrique taser contre des gens qui sont en crise d’éveil dérangeante pour l’autorité . Une arme absolument abominable dont on n’a absolument pas tenu compte dans les calculs électriques initiaux de cette arme le fait que la résistance électrique dans le corps de la victime augmente avec la douleur et la contraction de tous les muscles du corps.
Ce qui provoquera une montée de l’ampérage destructive dans le corps qui se transforme en une électrocution classique avec tous les méfaits prévisibles dans l’organisme allant jusqu’à la mort.
Si le cobaye a consommé de la bière avant son électrocution, les dommages seront multipliés en raison du sel présent dans la bière qui fera monter davantage la résistance et ainsi faire augmenter l’ampérage qui donnera lieu à une électrocution encore plus sévère.
Cà, les policiers ne le savent même pas eux-mêmes, ils croient leurs employeurs, et les employeurs croient les épiciers assassins irresponsables qui leur vendent cette abomination sous nos yeux ignorants et crédules.
Endementre que li fer est chaud le doit l’en battre les fous. Je me souviens.
Son livre fera tres peu de tapage passé l ‘ouest ontarien,
les westerners sont beausoup plus préoccupés par
l ‘économie que par les fugues de ministres qui pensent plus avec leur jockstrap qu avec leur chapeau..
Cette affaire Couillard est digne d’un roman politico-policier à la Jean-Jacques Pelletier. Mme Couillard a tout d’une taupe séduisante dont le rôle est d’infiltrer les coulisses du pouvoir. Dans la Bible il y a eu Judith et Holophèrme, qui en perdit la tête; Jean le Baptiste et Bethsabée, qui elle aussi a eu sa tête. Aujourd’hui, les hétaïres sont moins sanguinaires mais tout aussi efficaces. Mme Couillard sait faire, comme disait la publicité. Au fédéral comme au provincial.
La question est : » Qui est derrière Mme? « , et pourquoi?
Ou bien M. Harper est le dernier des imbéciles, ou bien il joue un jeu d’ombres et de lumières pour confondre l’adversaire et les amis commanditaires de Mme Couillard. Il faudra attendre les révélations sensationelles d’un proche du pouvoir pour savoir de quoi il retournait.
D’un côté nous avons des agents de la GRC qui laissent sous-entendre que dans un scénario identique ou similaire, le Bureau du Premier ministre aurait été averti. De l’autre, le Bureau du Premier ministre dit ne rien savoir de cette histoire. Nous savons que les policiers mentent effrontément devant les tribunaux et nous savons que les politiciens mentent effrontément 24 heures pa jour, surtout lorsqu’ils sont au pouvoir. Donc nous avons devant nous des menteurs professionels qui nous disent » la vérité « .
Il revient aux journalistes d’enquêtes de fouiller cette affaire et nous dire qu’elle est la vérité. Nous avons besoin de dénonciateurs, près du pouvoir et de la police, qui sauront lever le voile sur cette rocambolesque histoire.
J’attends le film.
Cette Julie Couillard a tout fait semble t’il pour introduire la fiction du cinéma dans sa vie pour jouer aux intrigantes ou aux courtisanes des années 2000. De là la nécessité de départager dans son histoire la part de fabulation insignifiante des aspects directs de manipulation sociale ou politique. Autrement dit n’a t’elle fait que « jouer » avec des hommes ou a t’elle tenté d’obtenir à ce point des avantages personnels qu’elle s’est rapproché dangereusement pour vrai de l’orbite des actes criminels?
De la façon que cela est parti, un véritable travail de journalisme d’enquête capable d’éclaircir tous les points du passé de Madame Couillard risque de prendre deux ans pendant que la GRC susceptible envers ses compétences en sécurité et le gouvernement conservateur ne feront rien du côté de la transparence dans l’affaire.
Dans l’ensemble, les médias vont réduire cette affaire à du vaudeville, à une pure affaire de cirque. Ce que le livre de Julie Couillard contribuera probablement.
Parce que ce livre projet est suspect. Il apparaît tout à fait comme l’expression d’une femme qui a compris depuis longtemps les principes du narcissisme, de l’art de retenir l’attention dans notre monde libéral. Car tenter de se vendre en faisant parler de soi cela appartient au modèle de la Star, c’est ce qui sert à faire vendre les petits hebdos à la Québécor d’autant que la Julie figure très bien dans son rôle de « femme fatale ». Toutefois les exemples à la Britney Spears ou à la Marylin Monroe démontrent que l’on peut aussi se brûler parfois à ce jeu de mise en scène de soi. Surtout lorsque la frontière entre l’auto fiction et la réalité est si étroite.