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Le scandale imaginaire

 

La Cour fédérale a raison. John Gomery a manqué d'objectivité et d'impartialité au long des audiences de la commission dite Gomery sur le scandale libéral des commandites. Quiconque les a suivies le voyait aussi clairement que la Tour Eiffel en plein Paris!

Nommé par Paul Martin, l'ennemi juré de Jean Chrétien, Gomery donnait souvent l'impression d'avoir écrit son rapport d'avance. Tenez, ça me fait penser à un certain Gérard Bouchard… Mais passons.

N'empêche que même si le jupon de Gomery dépassait souvent, contrairement aux petits mercenaires de quelques grosses firmes de communications, Chrétien et son bureau en sont sortis indemnes. Aucune accusation, aucune trace «officielle» de malversation, aucune punition, aucune sanction. Le bureau du PM n'avait rien vu, rien entendu, rien dit… 

Encore aujourd'hui, on tente de nous faire croire que cette «guerre» de propagande contre les méchants «séparatisses», laquelle aura aussi, non par hasard, profité aux coffrets du PLC en y détournant une partie des fonds publics destinés à cette même «guerre», n'aura été finalement commandée par… personne!

Des mercenaires et des soldats, mais pas de généraux!

Un peu plus et on nous dirait qu'on a imaginé le tout…

Allez! Essayez! C'est facile. Vos paupières sont lourdes… Le scandale des commandites n'a jamais existé… Et Jean Chrétien est un saint homme…