Grosse semaine pour les amants de la chose politique!
Pendant que Stephen Harper continuera de jouer au chat et à la souris avec Dion, Layton et Duceppe – déclenche ou déclenchera pas une élection générale (?) -, tous les yeux seront tournés vers la convention démocrate.
Le spectacle sera incontournable : Barack Obama & Joe Biden couronnés le dream ticket of America.
Méchante compétition pour Monsieur Harper !
La rumeur à Ottawa veut d'ailleurs que si la mouche électorale l'a soudainement piqué, c'est que le PM tremblerait de peur à l'idée de se présenter plus tard devant l'électorat canadien alors que les Américains, eux, s'ils choisissent Obama comme président, auraient mis fin à huit années d'un régime tout au moins aussi conservateur que celui de Harper.
Disons que ce serait là, en effet, l'ultime méchante compétition pour le PM.
Espérons tout de même que certains de nos propres politiciens prendront des notes cette semaine en écoutant les discours donnés à la convention démocrate…
Espérons surtout que le peuple américain saura reconnaître la qualité et la complémentarité du ticket Obama-Biden. À 1.5% de la faveur populaire sur MacCain dans les sondages, la marge d’Obama est si mince. La compétition si serrée qu’elle ne peut s’expliquer que par un lavage de cerveau. J’espère que ce peuple saura s’ouvrir les yeux sur l’arrogance et les mensonges de l’administration Bush qui les a isolés politiquement du reste du monde. Des politiciens avides de dominer la planète et d’imposer leur vision mercantile. La puissance n’est rien sans l’estime des autres nations. Je mets beaucoup d’espoir en ce dream-team.
Mais ce n’est pas le reste du monde qui va voter le 4 novembre, n’est-ce pas ?
Quant à Stephen Harper, la politique étant l’art du compromis, il s’enlisera ou s’alignera. Comme Obama, qui doit se recentrer pour rejoindre le plus d’électeurs possible, notre p.m. devra lui aussi élargir ses horizons advenant une victoire d’Obama et un 2e impensable, mais non impossible mandat minoritaire. Mais en ce qui me concerne, le tort est déjà fait. Stephen Harper a déjà placé le Canada au rang des pays rétrogrades. Son plus grand accomplissement aura été de vendre notre pétrole aux américains qui bientôt viendront chercher notre eau.
«Son plus grand accomplissement aura été de vendre notre pétrole aux américains qui bientôt viendront chercher notre eau.»
Ce n’est pas Harper qui a décidé de vendre notre pétrole aux américains. Il y a bien longtemps que ce pétrole n’est plus le notre mais celui d’une poignée de compagnies pétrolières qui le vendent sur le marché international. Que le pétrole parte pour les USA ou pour la Chine, ça ne nous regarde plus vraiment. On ne fait qu’encaisser de maigres redevances sur ces ventes.
Nos adéquistes québécois (sic) sont prêts à encourager les conservateurs albertains d’Harper. La politique au Québec c’est une petite politique engluée dans le système fédéral commenté dans les grands médias par des populistes démagos. Apparemment qu’André Arthur qui est un conservateur dans l’âme se retrouverait à TQS pour déblatérer sur l’actualité et ce sans démissionner de son poste de député!
Franchement présentement l’élection américaine malgré son caractère illusoire m’intéresse plus que la politique d’ici. Illusoire parce qu’en politique comme dans tout, ce sont les structures sociales qui prennent le dessus sur nos vies, certains partis politiques ou certains politiciens parfois réussissent à secouer le système des conventions mais il faut reconnaître que c’est assez rare. Obama s’il est élu fera probable ce qu’il peut pas tant des réformes importantes que seulement peut être des ajustements dans les décisions à Washington. Obama à force de se recentrer depuis sa victoire contre Hilary Clinton finira par y perdre une bonne dose de crédibilité. Ce poids des lobbys, une réalité de système de la politique aux États-Unis.
– Notre « pétrole canadien » imaginé par des intervenants n’est pas le nôtre mais celui de l’Alberta qui profite aux Albertains tout comme notre électricité est produite au Québec pour les Québécois. Les mécanismes du marché liés aux intérêts locaux sont plus réels que les mirages d’un fédéralisme tout théorique et imaginaire. Notre eau c’est celle du Québec qui permet l’hydro électricité pendant que l’Ontario produit son électricité par le nucléaire. Même si plusieurs ne veulent rien savoir du « séparatisme québécois », réveillez vous, le Canada n’est pas un pays réel c’est un continent dont les ressources naturelles sont distribués inégalement comme partout.
@ Éric Milette «Ce n’est pas Harper qui a décidé de vendre notre pétrole aux américains. Il y a bien longtemps que ce pétrole n’est plus le notre mais celui d’une poignée de compagnies pétrolières qui le vendent sur le marché international. Que le pétrole parte pour les USA ou pour la Chine, ça ne nous regarde plus vraiment. On ne fait qu’encaisser de maigres redevances sur ces ventes.»
En effet, vous avez raison, ma remarque était simpliste et se voulait un raccourci pour dénoncer la dépendance du Canada envers l’économie américaine. Toutefois, Stephen Harper est celui qui a réalisé des ententes pour assurer la sécurité énergétique des États-Unis aux dépends de celle du Canada.
Suite à son élection en janvier 2006 en tant que premier ministre du Canada, Stephen Harper n’a pas tardé à accroître l’exploitation de cette richesse que détient l’Alberta. En effet, peu après qu’il soit élu, le gouvernement Harper a mis sur pied certaines mesures pour accélérer le processus de production de barils de pétrole et par le fait même pour simplifier le processus d’approbation environnementale pour les oléoducs ou les projets énergétiques. Ainsi, en l’espace de quelques semaines, le Parti conservateur de Stephen Harper a renié tous les engagements du Canada en ce qui concerne l’environnement.
L’exploitation des sables bitumineux est extrêmement polluante […] crée énormément de richesse pour l’Alberta au détriment de son environnement et des citoyens vivant à la campagne. Si l’Alberta ne change pas ses méthodes pour gérer ses activités pétrolières, son économie deviendra extrêmement dépendante de celle des Etats-Unis, et la qualité de son atmosphère et de ses eaux sera réduite de façon considérable.
http://interet.aehec.com/2008/04/16/les-sables-bitumineux-de-l%E2%80%99alberta-l%E2%80%99envers-de-la-medaille/
Une rencontre secrète tenue au Texas, au lendemain de l’élection de Stephen Harper entre les hauts responsables des ministères canadien et américain de l’Énergie visait, entre autres, à planifier une hausse de la production de pétrole dans les sables bitumineux, production qui passerait de un million à cinq millions de barils par jour d’ici 2015. En effet, cette production pétrolière serait « le projet le plus dommageable au monde », selon un rapport de l’organisme Défense environnementale. Ce rapport, qui est maintenant rendu public, énonce les conséquences du boum pétrolier de l’Alberta : « Que ce soit les cas de cancers en hausse dans les communautés autochtones, les tumeurs et mutations observées chez les animaux et les poissons, les pluies acides de la Saskatchewan, le pompage et la contamination des eaux souterraines, la consommation débridée en gaz naturel ou l’explosion des émissions de gaz à effet de serre », tous y sont liées. Ce rapport conclu en disant que les objectifs du gouvernement de Stephen Harper sont si faibles qu’ils permettront aux industries de l’Alberta de doubler leur production de gaz à effet de serre d’ici 2020.
Grâce à des ententes conclues en vertu du PSP (Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité), les américains s’assurent que nos ressources s’harmonisent avec leurs besoins. Dans des domaines aussi divers que la santé, la sécurité alimentaire, l’environnement. Et l’énergie bien sûr. Sans débat démocratique en marge des pouvoir élus. Lors de rencontres dites informelles, mais où des décisions concernant les intérêts des canadiens sont soumis aux intérêts des pétrolières.
Je ne crois pas qu’avec Obama, les Américains, pas plus que les Canadiens d’ailleurs, se résigneront à une forme d’auto-suffisance énergétique en modifiant leurs habitudes de consommation. L’important, selon moi, c’est de dénoncer ces ententes secrètes par lesquelles le secteur privé et les puissants lobbies ont la mainmise sur la prise de décision qui entraîne une perte de souveraineté pour le Canada.
Ce n’est pas très poli de poser des questions à des participants dans un blogue mais, là, c’est plus fort que moi : qu’est-ce que ça mange en hiver la « souveraineté canadienne » ? Et, sous-question : comment cela s’exprime-t-il dans le cadre politique actuel, lors d’une élection parlementaire ? Qui exprime le mieux cette idée : les néo-démocrates qui font du surplace, les bloquistes qui s’effritent, les libéraux qui « green shiftent », les verts qui bourgeonnent ou les conservateurs qui s’approprient le créneau du Parti de la Nation (ou des Nations canadiennes ??)
Je pose « la » question parce que c’est la deuxième fois que je vois l’expression utilisée. Une fois chez monsieur Millette, sous le billet de monsieur Rebello (qui ne veut pas manquer son train) et ici, sous la plume de madame Proulx.
La question n’est pas mesquine et ne s’éloigne pas tellement du sujet de départ de madame Legault car son admiration pour le « spectacle » électoral américain bi-partite ; je vous avouerai qu’en tant que « amant » de la politique, je ne le partage guère.
Par contre, je salive davantage à l’idée des prochaines élections fédérales canadiennes.
Que voulez-vous, le « rêve américain », pour moi, ça fait longtemps que ce n’est plus synonime de progrès démocratique…
Tandis que le psychodrame canadien, agrémenté d’une touche de schyzoprhénie de bon aloi, ça c’est rempli de potentiel car c’est toujours très intéressant à VOIR évolué – autant dans la classe politique que dans la population en général.
Pourquoi ? Parce qu’au Canada, la question nationale (celle du Canada OU celle du Québec ?), le péril environnemental et la question de la souveraineté (territoriale au Nord, énergétique au Sud et environnementale all over the f… place) canadienne vont produire un mélange rhétorique tellement tordu que j’ai bien hâte de VOIR qui va perdre le plus de plumes lors du résultat de cette éventuelle élection générale : les libéraux de Dion, les conservateurs de Harper, les bloquistes de Duceppe ou les électeurs canadiens au grand complet.
Enfin, si élection générale, il y a, bien entendu… Car, contrairement aux États-Unis, les élections à date fixe, ça demeure très relatif Ô Candada.
Aaaaaah, le suspense typiquement canadien d’un régime parlementaire uninominal à un tour dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle ou le pouvoir législatif couche avec le judiciaire en plus de se confondre avec l’exécutif sauf en situation minoritaire ! Il n’y a qu’au Canada qu’on a « du fun » de même rien qu’à l’idée d’aller voter… Et il n’y a pas vraiment de pays au monde pour venir nous faire de « méchante compétition » dans cette catégorie : la confusion politico-identitaire tous azimuts.
@ Steve Boudrias
Pour ma part, la souveraineté d’un État se mesure à l’étendu de ses pouvoirs. Dans le billet de M. Robello, il était question de la souveraineté du Canada sur les chemin de fer. Un pouvoir qu’un gouvernement avait vendu à des compagnies privées. Bien sur, le gouvernement a toujours la liberté théorique de briser des ententes, de règlementer des secteurs d’activités; mais cela le conduirait à de couteuses poursuites judiciaires…
Je ne crois pas, comme les conservateurs, à l’État minimal. Bref un État n’ayant pour seul pouvoir, celui de règlementer timidement certains secteurs d’activités. Je dis « timidement » car les accords inter-nationaux que nos gouvernements signent, réduisent considérablement la liberté de nos États.
Enfin, tout ça pour dire qu’il ne faut pas se surprendre si nos gouvernements n’ont plus la possibilité de mettre sur pied des projets de développements (énergitique, transport, etc.) abordables. En vendant les secteurs clés de nos économies à des intérêts privés, les gouvernements précédants ont grandement amoindri la porté réelle de nos élections. Nous votons de plus en plus pour des « Public Relation Representatives » que pour des visionnaires, des bâtisseurs et des hommes de pouvoir ; car de toute façon, il y a de moins en moins de pouvoir entre leurs mains.
Bonjour monsieur Boudrias, y a pas de mal à poser une question concernant la «souveraineté du Canada». La difficulté est de discerner entre le pays réel et le pays rêvé que beaucoup souhaitent mais qui, pour le moment et pour longtemps si on s’en tient à la rumeur publique, n’a pas l’heur d’advenir.
Donc, la souveraineté du Canada, qui est le pays réel, consiste, comme cela le serait pour un Québec souverain, à exercer en vertu du droit international son droit à «l’administration et à l’intégrité de son territoire et à la non-ingérence des autres États». Comment y parvenir ? Les points de vue divergent énormément comme vous l’exposez vous-mêmes. Des définitions, il s’en trouve partout. Vous en êtes bien conscient. Et les façons d’exercer cette souveraineté sont multiples et parfois ambiguës parce que la politique est l’art du compromis. Et d’intérêts MULTIPLES.
Ce qui est cependant totalement clair, limpide comme l’eau de nos lacs et de nos rivières du temps où ils n’étaient pas pollués par les pirates industriels, ce qui est évident, c’est que cette possibilité pour le Canada de «gérer, d’administrer et de préserver l’intégrité de son territoire» est de plus en plus menacée par des accords bi ou trilatéraux afin d’amener le Canada à harmoniser ses politiques avec les besoins des Etats-Unis. Le Canada étant un pays stable et offrant de meilleures garanties de productivité et de livraison de pétrole pour les USA que de transiger avec le méchant Chavez ou autre pays difficiles à soumettre.
Je parle de Partenariat nord-américain pour la Sécurité et la Prospérité (PSP) dont les objectifs souffrent d’un déficit démocratique. L’élaboration de politiques, de lois et règlements dans des domaines de juridiction nationale, en PARTENARIAT avec l’industrie privée selon la logique du marché et non dans l’intérêt des citoyens est un modèle de développement selon lequel nos dirigeants n’ont plus à rendre de compte à la population. C’est bien pourquoi la politique canadienne est devenue si fade. Le PSP a été endossé sans l‘appui du parlement et sans débat public. Les rencontres se déroulent à l’abri des regards indiscrets et ses promoteurs l’ont soustrait délibérément aux règles démocratiques les plus fondamentales en l’instituant en tant que dialogue «informel» de ministre à ministre.
Les élections américaines ne peuvent nous laisser indifférents parce que c’est le pays qui administre le mieux l’intégrité de son territoire en imposant à son voisin canadien ses visées hégémoniques. Tel que l’accroissement de la transformation des sables bitumineux de l’Alberta et le forage de l’Arctique pour en extraire du pétrole. Au nom de la sécurité énergétique. Et au détriment de l’environnement. En outre, qui peut assurer qu’une fois extraite cette matière dispensatrice de profits faramineux ne sera pas utilisée par les pétrolières selon LEURS intérêts ?
Vous souhaitez en savoir plus ? http://www.rqic.alternatives.ca
Le pays réel c’est le pays vécu selon sa culture indépendamment même qu’il soit dépourvu de la maîtrise que lui procure l’État légal. J’ajouterais que le Québec en tant que pays réel bénéficiant néanmoins de la maîtrise d’un État provincial étant pourvu en tant que société francophone d’un statut relativement autonome dans le cadre de la francophonie. Le Québec existant n’est pas nul sur quel plan que ce soit. Attention là, c’est trop facile de réduire une nation à une stricte structure légale.
Les positions « alter mondialistes » sont légitimes qu’elles fassent la critique aujourd’hui de l’empire U.S un peu vacillant ou demain d’une Chine expansionniste. Toutefois, précédemment tous les mouvements exclusivement sociaux ou internationalistes ont finis par rencontrer les réalités nationales. La réciproque est vraie également pour les mouvements nationalistes envers les questions sociales. Mais voilà faire l’impasse sur des questions par rapport à d’autres ne réussit qu’à créer une fracture politique chaotique telle que décrite par S.Boudrias sur le sujet du « modèle canadien ».
Remarque sur la nouvelle gauche. La gauche socio économique n’est plus la seule existante. Il y a également une autre gauche qui s’intéresse à la diversité culturelle sur le plan international, de même qu’à la mise en valeur des différences individuelles et sociales. Une gauche toujours laïque qui s’intéresse spécifiquement aux libertés et qui est en lutte permanente contre les intégrismes religieux; islamistes, chrétiens mais qui est aussi en lutte contre des gouvernements conservateurs comme ceux de Harper et de Bush qui veulent réintroduire la censure dans les moeurs.
Faudra refaire l’unité des tendances progressistes sinon cela donnera du McCain aux É.U, du Charest au Québec ou au Canada du Harper ou du Dion pour longtemps. Et là j’ai pas mentionné l’écologie comme autre tendance politique!
Jamais au grand jamais le peuple américain portera un noir au pouvoir . comme il n’aurait pas porté une femme au pouvoir . Ils ne sont pas encore rendus là ! Ce sera un autre mandat républicain ! La vraie nature de l’élrectorat se manifestera lors des élections , seul devant son crayon et son bulletin de vote !
Concernant Harper , la seule et unique raison de sa présence comme PM est et restera la pauvreté du chef libéral et des résidus de la pénitence infligée au PLC par les canadiens suite au scandale des commandites ! Changer le chef du PLC et Harper est dans les cables , simplement . Les canadiens sont dans l’ensemble réfractaire aux dinosaures de la droite , mais pour le moment il n’y a pas de solution de rechange pour eux !
Harper demeura minoritaire et ces élections auront été un brin inutile !
@ Eric Millette
@ Andrée Proulx
@ Jean Pierre Bouchard
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me fournir quelques éclaircissements. C’est très instructif ! Et ça prouve que ça peut être intéressant la politique canadiennne, parfois.
Toutefois, j’ai remarqué que personne ne s’est mouillé en me disant quel parti exprime le mieux (ou défend le mieux) ce que l’on peut définir aujourd’hui comme étant la « souveraineté canadienne ».
Mais peu importe.
Peut-être le problème est-il là, justement. Et c’est ce qui justifie pourquoi madame Legault (et plusieurs autres observateurs) admirent davantage la politique pratiquée aux États-Unis que celle qui se pratique en ce moment au Canada.
Car contrairement au Canada, l’espoir est encore capable de s’incarner dans une figure charismatique, les troupes du « changement » sont encore en mesure de s’unir et, par conséquent, de donner sa pleine mesure au terme « fédération » aux États-Unis. Il faut dire que la Constitution du pays n’est pas regardé avec autant de dégoût chez nos voisins du Sud qu’ici…
Pour ma part, et je rejoins en cela le point de vue de monsieur Bouchard, (en partie je crois) : il ne peut y avoir de projet collectif enthousiasmant et/ou véritablement rassembleur à l’intérieur d’un État qui est incapable de donner sa pleine mesure au principe fondateur et fédérateur de la Nation.
Et justifiées toutes nos déroutes et notre désenchantement politique (au sens traditionel de l’engagement) en décomposant à l’infini les nouvelles invasions législatives de la mondialisation extrême m’apparaît un peu trop… facile.
Enfin, et ce sera mon dernier mot, tous les pays du monde font face aux mêmes types de pressions économiques. Reste à savoir si tous les pays y répondent avec la même ambition sociale et la même (auto)détermination nationale…