Les journaux, les bulletins de nouvelles et les tribunes téléphoniques n'en dérougissent pas.
On entend et on lit ces mots funestes partout: listéria, c-difficile, salmonellose, etc..
Alors, dîtes-moi: on mange quoi? Et on va où pour se faire soigner sans attraper quelque chose?
Et voilà bien le danger dans tout ça.
Oui, ce sont des nouvelles d'Intérêt public. Oui, lorsqu'il y a des décès, il faut avertir la population.
Oui, oui, oui.
Mais ça commence à faire beaucoup.
Heureusement, il y en a qui, à travers le tout, trouve le moyen de faire un peu d'éducation et de nous faire réfléchir. Eh oui. Peut-être qu'on en mange trop de ces viandes préparées. Peut-être qu'on ne cuisine plus assez. Peut-être que les règles les plus élémentaires d'hygiène dans les lieux publics ne sont pas encore respectées suffisamment, par les citoyens ou le personnel des CLSC, des hôpitaux et tutti quanti.
Et peut-être bien que l'inspection des aliments – notre SÉCURITÉ alimentaire, comme on dit -, ça regarde l'État. Et que ça demanderait des règles plus strictes et des ressources humaines bien formées et plus nombreuses.
La dernière fois au Canada qu'un gouvernement a laissé l'«industrie» se policer elle-même – de l'eau, dans ce cas-là – on a eu Walkerton en Ontario. On appelle ça, une «leçon», je crois…
Si ça sert à nous prendre conscience de certaines évidences, ce sera au moins ça de pris.
Buenas noches Josée Legault,
Vous posez des questions très sérieuses. En fait, c’est la confiance entre les citoyens et les professionnels qui sont en jeux. Et j’avoue que cette situation crée le même émoi que des soldats ressentent lorsqu’ils se trouvent piégés sur un terrain miné.
À part les viandes, j’ai appris que des tomates et des épinards avaient également été contaminés il y a quelques mois de cela. Moi qui suis une grande mangeuse de légumes n’en ai pas consommé depuis le début de la saison estival. Pourtant je ne savais absolument rien à propos.
Je ne sais pas si c’est à cause du climat ou par le fait que nous vivons dans un pays développé et industrialisé, mais le système nous prend en charge et nous faisons confiance à tout ce que le système nous offre. Donc, que nous consommons de la viande en trop grande quantité ou pas il reste que peu de gens savent comment ces produits arrivent dans leurs assiètes.
En ce qui concerne les règles aseptiques dans les endroits publics, les employés ne peuvent pas prendre le temps nécessaire pour faire un bon nettoyage parce que le temps c’est de l’argent et cela coûtera trop cher aux employeurs. C’est dans des temps comme ça qu’il faut s’en remettre à Dieu. D’ailleurs, on lit le psaume 91 et on fait ce qu’il faut.
Sourire et paix.