Maxime Bernier, le ratoureux

La fameuse entrevue de Maxime Bernier à La fosse aux lionnes a été diffusée à 10h00 ce matin sur les ondes de Radio-Canada.

La rumeur était que la dernière chose dont le premier ministre avait besoin était de voir son ancien ministre déchu sortir comme un cheveux sur la soupe pour ramener le souvenir de Julie Couillard et des documents secrets oubliés chez-elle dès le début de campagne. 

Fausse alerte. Maxime Bernier a fait le petit ratoureux en accordant son entrevue à une émission de «divertissement» plutôt qu'à une émission d'affaires publiques. L'entrevue de ce matin était complaisante à souhait.

Suzanne Lévesque s'est même permis de déclarer, comme ça, comme si rien n'était, qu'ELLE croyait Maxime Bernier lorsqu'il dit que Julie Couillard ne l'aurait jamais informé de ses relations passées avec des membres notoires du crime organisé. Ah bon? Basé sur quoi?

Bravo pour le rôle de victime, monsieur l'ex-ministre.

Si son parti est reconduit au pouvoir, combien vous pariez qu'il retournera au conseil des ministres à la vitesse de l'éclair?

Parlant de «victime», Madame Couillard aime bien la jouer, elle aussi. Le Journal de Montréal rapportait ce matin que son avocat n'en revient pas que les Cerveaux de l'info aient osé se moquer de sa cliente sur les ondes de CKOI.

Jouant à la fausse entrevue, le faux animateur demande à la fausse Julie qui l'accompagne aujourd'hui? La réponse de la fausse Julie: «Mon frère Philippe, Killer Barrette et tous avec qui j'ai couché dans les deux dernières semaines pour me faire voir le plus possible: Harper, Bush, ben Laden, la filière complète des Hells de Sorel, les Alouettes et Denise Bombardier»…..

Pourtant, il y a de très bonnes chances qu'aucun sketch n'arrive à la cheville de ce fameux livre promis par Julie Couillard…

Pendant ce temps, Madame refuse toujours de témoigner au nettement plus sérieux Comité parlementaire de la sécurité publique, mais n'hésitera aucunement à «sortir» son livre.

Et les électeurs, quant à eux, risquent de ne jamais savoir le fond de toute cette affaire-là…

Et c'est pas parce qu'on rit, que c'est drôle…