Belle victoire pour la démocratie. La chef du Parti vert, Elizabeth May, sera du débat des chefs.
Belle victoire pour les citoyens qui ont exprimé leur dégoût de voir le PC et le NPD menacer de boycotter le débat si Mme May y était.
Beau projecteur, cette fois-ci nettement moins flatteur, sur Jack Layton et sur le consortium des grands télédiffuseurs qui avaient cédé à ce chantage.
Surtout, belle révélation de la facilité avec laquelle des politiciens peuvent manipuler même de grands réseaux. Comme si, pour vrai, sans blague, le premier ministre aurait pu s'abstenter d'un moment aussi important et crucial qu'un débat des chefs…
Belle conclusion: dans ce cas-ci, la manipulation, grâce aux citoyens, n'aura pas tenu le coup!
Comme quoi, une chose demeure vraie: si on ne s'occupe pas de la politique, la politique, elle, s'occupera de nous…
La convention électorale faite par la cheffe Vert avec le chef libéral réduit gravement l’originalité et le caractère innovateur du dit parti écologique.
La présence des Verts au Québec et Canada compris enlève des voix aux bloquistes et néodémocrates augmentant de ce fait même la chance aux conservateurs pollueurs de s’en donner à coeur joie avec leurs politiques hostiles à l’environnement.
Et puis, si des partis nationalistes comme le Bloc connaissent une identité précise, l’ensemble des dossiers et problèmes qui parcourt une société n’est pas incompatible avec le premier principe du parti qui détermine le caractère national de cette société. Bloc dans l’opposition et PQ au gouvernement théoriquement et pratiquement peuvent traiter de la question linguistique tout comme d’éducation, de finances, d’environnement, d’économie et du traitement des médicaments à la fois en tant que santé publique et marché à discipliner pour le bien commun de cette nation.
Or, un parti très spécialisé comme les Verts n’apparaît pas en mesure de traiter de fond l’ensemble des dossiers propre à une société qui du reste connaît nécessairement aussi une appartenance nationale.
Le mouvement vert apparaît comme un nouvel internationalisme entre pragmatisme et utopisme qui connaîtrait la fonction idéologique de remplacer le défunt internationalisme socialiste.
Certains candidats verts d’ailleurs sans vision terre à terre ne se privent pas de faire dans l’apocalypse: demain l’immersion des terres arrivera plus vite que l’on croît. New York immergée, etc.
L’environnement, une question grave sensible mais pas au point de sacrifier toutes les autres questions par exemple la pauvreté, l’affirmation nationale, la difficulté de la vie scolaire des jeunes et la qualité des dites écoles.
Voilà mes réserves envers les verts. Et puis je ne voterais pas pour le Parti Vert du Canada parbleu!
Combien de députés le parti Vert ont-ils a Ottawa ?
Voila ma réserve , ce parti n’a JAMAIS élu personne a l’assemblée nationale alors comment justifier la présence de celui-ci aux débats ?
Et si les autres petits partis sans réellement d’influence et de partisans se mettent a vouloir aussi faire partie des débats ?
Alors , pourquoi ne pas faire deux débats ! Un avec les partis élus et un autres avec les partis secondaire ?
En plus la Madame du Parti vert ne semble pas très a l’aise en français ! Mais je comprend que cela n’a pas beaucoup d’importance , le débat français n’est écouté qu’au Québec !
Par contre , si Duceppe parlerait un anglais minimaliste et limitée , nos canadians d’en donneraient a coeur joie n’est-ce pas !
Après avoir tenté inutilement de faire croire que le Bloc est un parti inutile, le King de l’environnement annonce qu’il est heureux de voir Elizabeth May participer au débat des chefs. Il dit se réjouir de voir une femme participer au débat, espérant sans doute s’attirer la sympathie des femmes et quelques votes. Or que le Parti Vert soit dirigé par une femme ou par un homme n’est d’aucune pertinence. À ce que je sache ce parti fait la promotion de la “verdure” et non de la condition féminine.
Le plus troublant c’est que Stéphane ne s’attarde pas à la question de l’utilité ou de l’inutilité du Parti Vert. Après avoir affirmé qu’il était aussi nationaliste que Gilles Duceppe, il devrait hurler qu’il est plus vert que Mme May, ce qui dans ce dernier cas serait plausible contrairement à sa première affirmation qui est pour le moins nébuleuse. J’aurais été d’accord avec lui s’il avait affirmé que le Parti Vert est inutile. Il n’a aucun “élu” et ne recueille que l’ombre de quelques appuis d’une poignée d’intégristes environnementaux. Il est effectivement inutile parce que de nos jours tous les partis sont verts, même le PCC. Il est inutile parce qu’on ne peut pas être le parti d’une seule cause. Il est aussi inutile que le serait un Parti Pro-Santé, un Parti Pro-Éducation, un Parti de la Croissance Économique, un Parti Culturel, un Parti Catholique, un Parti de la Saine Alimentation, un Parti Sportif, un Parti des Non-Fumeurs, un Parti pour le Fun, un Parti pour la Gloire, un Parti pour le Reste de la Journée, un Parti des 70-75 Ans ou un Parti Pro-Petits-Pois. Comment Stéphane, le plus grand défenseur de la verdure canadienne, peut-il ne pas considérer comme inutile un parti qui vient jouer dans ses plates-bandes? J’ai l’impression que Monsieur Dion confond ce qui le dérange avec ce qui est véritablement inutile.
Évidemment vous aurez deviné que je charriais un peu dans mon analyse sur les partis d’une seule cause. Cela s’appelle de l’ironie.
À une certaine époque, quand les préoccupations environnementales étaient négligées par les grands partis politiques, il était normal que les partis verts poussent comme des champignons. Ils se sont multipliés un peu partout, principalement en Europe. Je sais que la Colombie-Britannique a toujours été un terreau fertile pour les écologistes. Et c’est bien ainsi. Néanmoins cela m’agace quand quelqu’un m’annonce qu’il est vert parce que dans mon esprit tout le monde est devenu vert depuis un bon moment. Alors si quelqu’un me dit qu’il est vert il ne m’annonce rien. Moi aussi je suis vert mais je ne suis pas que vert. C’est un peu comme tous les militants pacifistes qui s’imaginent que tous ceux qui ne sortent pas manifester avec eux dans les rues ne sont pas pacifistes. Quand quelqu’un m’annonce qu’il est pacifiste il ne m’annonce rien de plus que ce que je présumais déjà. Je ne connais personne qui ne soit pas pacifiste, sauf quelques personnes visiblement dérangées dans le ciboulot. Même les militaires sont généralement pacifistes. La très grande majorité d’entre eux font la guerre pour protéger la paix. Cela peut vous sembler complètement tordu comme affirmation mais c’est néanmoins une réalité. Alors, tout le monde est vert, tout le monde est pacifiste, tout le monde est contre la pauvreté, pour la santé, pour l’éducation et pour la vertu. Il n’y a cependant pas lieu de fonder des partis politiques pour promouvoir chacune de nos préoccupations. Autrement on ne saurait plus pour qui voter. Pour qui vais-je voter si je suis vert, contre la pauvreté, pacifiste, pro-choix et contre la margarine? On peut être à la fois vert et autre chose.
Mon vote ira au Bloc Québécois. Ce parti est assez vert foncé à mon goût. De plus, il propose une multitude d’autres couleurs essentielles pour le Québec. Pourquoi se contenter d’une seule couleur quand on nous en offre toute une palette? Pas sûr que La Joconde susciterait autant d’intérêt si elle était peinte uniquement en différents tons de verts!
Messieurs les intervenants en accord avec vous que ferait un parti Vert face au désordre administratif et organisationnel du Chum, les problèmes structurels de l’éducation? Ah oui, contre la listériose par des mesures d’équilibre et d’hygiène, les verts peuvent faire des choses différentes mais cela ne suffit pas.