Si vous croyez que Stephen Harper, minoritaire, a préparé cette campagne électorale de longue date, attendez de voir le degré de préparation de Jean Charest pour la sienne…
Car si les deux hommes se crêpent le chignon aussi allègrement, c'est peut-être en bonne partie parce que M. Charest – devenu un PM populaire de par un travail stratégique aussi acharné que celui d'un Harper, et même vu maintenant comme un bon défenseur des intérêts du Québec – a flairé l'occasion en or que lui offrent les compressions fédérales en culture pour se durcir encore plus le muscle «nationaliste».
Habile, il amène même Pauline Marois et Mario Dumont à l'appuyer. N'ayant pas le choix, voilà donc les deux chefs d'opposition à la remorque de Jean Charest dans la sacro-sainte lutte pour la défense des intérêts du Québec… Robert Bourassa n'en croirait pas ses yeux…
Alors, êtes-vous prêts pour la prochaine élection?
Rendez-vous: Québec, 2009.
Pitié ! Une élection déprimante à la fois.
C’est le médiocre leadership du PQ de Landry et Boisclair empoisonné par l’affaire des fusions qui a entraîné dans sa déroute de 2003 et 2007 le Bloc qui à son tour nage dans les 32-33% d’intentions de vote. Et Marois qui ne casse rien depuis son apparent recul sur la citoyenneté québécoise.
Deux gouvernements majoritaires Harper et Charest, les conditions nécessaires d’un pourrissement politique pour ranimer la flamme patriotique? Les Québécois condamnés à faire du surplace avec ce genre de « stratégie ». Sans parler d’élections ultérieures avec des taux de participation de 52%, elle sera belle la démocratie.
« Fuck, phoque », comme dit M.Rivard si mal compris par un auditoire anglo albertain dans son vidéo humoristique critique contre les réformistes conservateurs.
En attendant, madame Marois soutenez relativement le Bloc et sortez vos stratèges du placard et ça presse.