Visant directement la «clientèle» des régions, le Parti conservateur frappe de plus en plus fort sur le clou de la présumée non pertinence du Bloc. Sa dernière trouvaille: un camion parcourera la «belle province» avec le message suivant:
«Avec le Bloc on ne reçoit que la facture!»; «Zéro résultat» en échange des «350$ millions» qu'auraient coûté les 18 années d'existence du Bloc.
Faisant de l'exercice de la démocratie une stricte question d'argent, Michael Fortier, ex-sénateur et ministre conservateur non-élu, tente donc de convaincre les électeurs que le «rendement» du Bloc ne vaudrait tout simplement pas l'«investissement». Ce sont ses mots…
Parfait. Mais si telle est la «logique» du PC, faisons le calcul comme il faut:
350$ millions divisés par 18 ans d'existence = 19,44$ millions par année.
Voyons maintenant pour le «coût» d'une élection fédérale, une fois exclus les montants collectés par les partis eux-mêmes. En 2006, la campagne fédérale a coûté 270$ millions aux contribuables. Celle de 2004: 277$ millions. Celle-ci nous coûtera près de 300$ millions.
Total approximatif pour trois élections fédérales en 4 ans: 847$ millions. Soit presqu'un milliard…
Bref, pour ce qui est de l'élection actuelle, Stephen Harper, pour l'unique raison que les sondages internes étaient favorables au PC, n'a donc aucunement hésité à engager 300$ millions d'argent des contribuables pour devancer son élection «à date fixe» prévue pour octobre 2009.
Donc, récapitulons:
Bloc: 350$ millions pour 18 ans de représentation démocratique de ses électeurs.
PC: 300$ millions pour 36 jours de campagne dont l'UNIQUE but est de remporter une majorité de sièges.
À vous d'en juger…
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Sur son blogue, même l'ancien stratège libéral, Warren Kinsella, reconnaît que l'argument bloquiste du «blocage» d'une majorité conservatrice est fondé:
Because Duceppe is telling the truth: if you look at the seats in play, and do a bit of math, you will conclude – as I have – that the only thing that stands between Stephen Harper and a Parliamentary majority is the Bloc. So, if you're a traditional Liberal federalist in Québec, what do you do? That's what the French call a dilemme, n'est-ce pas? |
La vraie facture de m. Harper:
C’est 22 milliards de dollars que M. Harper consacre à la guerre en Afghanistan.
La part du Québec dans cette aventure guerrière: au moins 5 milliards. Cinq milliards de dollars d’impôts que les Québécois envoient à Ottawa pour la guerre!
Mais en avons-nous les moyens? NON!
Qui a voté pour cela? Des INCONSCIENTS!
Le Québec est une nation pacifique avec ses caractéristiques distinctes qui mérite de se perpétuer dans son identité et selon ses propres choix. Pas à la traîne d’Ottawa.
Je suis écoeuré d’envoyer de mes impôts à ce Harper.
Imaginez ce qu’on pourrait faire au Québec avec 5 milliards de dollars de plus!
Une chance qu’on a le Bloc qui a réussi à limiter les dégâts et à forcer le Gouvernement à ne pas prolonger la guerre.
Les députés du Bloc reçoivent le même salaire que tous les autres. Avec sa publicité primaire et infantile, M. Harper veut-il dire qu’un député Québécois vaut moins que les autres?
Il faut bloquer Harper.
Transfert des fonds électoraux régionaux des conservateurs vers le fonds national, une des arnaques des réformistes conservateurs pour profiter de moyens financiers supérieurs en 2006. Là ils font la même chose sans doute en parfait délit avec Élection Canada. Harper qui s’est créé une légende d’intégrité trouve le moyen de tromper sa loi sur une élection à date fixe. Il faut le faire! Quel cynisme pour un pseudo politicien « évangéliste », quel splendide hypocrite ce Harper, cet orangiste xénophobe du fond des âges.
Si on est doué d’esprit critique, on ne peut voter pour le parti de ce manipulateur qui n’est qu’un francophobe qui s’est inventé par tactique une « image francophile ». La publicité sale de ces obscurantistes est à leur image.
De dire que le Bloc n’a rien fait en 18 ans est ridicule. Ce n’est pas rien de jouer au chien de garde et de forcer les autres à modérer leurs élans lorsqu’ils veulent passer des lois défavorables au Québec et parfois même au reste du Canada. Ce n’est pas rien de forcer les autres partis à plus de transparence.
Le Bloc, de par l’impossibilité qu’il a de prendre le pouvoir, est beaucoup plus intègre que les autres gros partis. Bien entendu, les députés ne sont pas à l’abri des lobbys et des amis aux intérêts particuliers, mais ils hésitent beaucoup moins à dénoncer et à critiquer puisqu’ils ne préparent pas leur prise du pouvoir.
Dans une entrevue radiophonique avec Arcand , Monseigneur Michael Fortier , le non-élu , parlais de la bonne performance des ministre q
Dans une entrevue radiophonique avec Arcand , Monseigneur Michael Fortier , le non-élu , parlais de la bonne performance des ministre q
Dans une entrevue radiophonique avec Arcand , Monseigneur Michael Fortier , le non-élu , parlais de la bonne performance des ministre q
J’espère qu’il y aura une chute en enfer électoral de dernier moment pour ces criminels de l’hypocrisie.
QUELQUES QUESTIONS:
L’énergie, le temps, l’argent et l’acharnement furieux déployés par le parti de St-Ephen Harper pour démontrer que le Bloc Québécois n’est plus pertinent ne constituent-ils pas la démonstration la plus éloquente qui soit que le Bloc est toujours éminemment pertinent et toujours aussi menaçant pour les Conservateurs et leur agenda caché?
Pourquoi investir dans une campagne publicitaire visant à démontrer qu’un parti n’est plus pertinent sur la scène fédérale, sachant qu’un parti devenu non pertinent disparaît logiquement de lui-même, sans aide extérieure? Le Parti Conservateur a fait élire 2 députés à la grandeur du Canada le 25 octobre 1993 (27 fois moins que le Bloc au Québec seulement). Et pourtant le Bloc, respectueux de la démocratie, n’a jamais dit que le PC n’avait plus de pertinence, même si c’était visiblement le cas.
Quel est le salaire d’un député élu démocratiquement? Quel est le salaire combiné de Michael Fortier en tant que sénateur et ministre NON ÉLU?
Est-ce que quelqu’un pourrait évaluer approximativement, à un milliard de dollars près, les coûts combinés engendrés par la présence du Parti Conservateur, du Reform Party et des Alliancistes à Ottawa, uniquement pour les périodes où ces formations politiques siégeaient dans l’opposition?
À tous ceux qui croient que le Bloc n’a plus sa place à Ottawa, laissez les partisans du Bloc décider de son avenir. Occupez-vous plutôt de l’avenir de votre propre parti. Si vous voulez vraiment réduire les coûts de la députation à Ottawa tournez-vous vers la souveraineté du Québec.
Michael Fortier dans une entrevue radiophonique avec Arcand au 98.5 FM essayait de justifier cette initiative douteuse et malhonnête de mettre en cause la légitimité du Bloc. Dans cette entrevue il mentionne sans probablement en être conscient le BON travail de nos ministre québécois dans ce gouvernement !
ALLO ????
Josée Verner , une espèce de poupée barbie qui dit OUI et qui dit NON quand on lui pèse sur le ventre ! Elle ne fait qu’exécuter les ordres de son chef . De toute façon tout les ministres de ce gouvernement ne sont que des valets qui exécutent les ORDRES du grand patron .
Maxime Bernier …..faut-il en rajouter ?
Et Mister Fortier , un non-élu qui a tout fait pour pour ne pas se présenter devant l’électorat . Et ça donne des leçons de démocratie aux autres !
Vivement le BLOC !
Un peu d’huile sur le feu?
Alors, voilà: l’incompétence des uns ne justifie pas l’impertinence des autres…
(d’application interchangeable, sans entraîner d’effets négatifs additionnels à ceux déjà intrinsèquement suggérés par le postulat)
Mais les Conservateurs ne font-ils pas leur boniment justement pour les personnes qui ne savent pas compter?
À ce titre, leur publicité est parfaitement ciblée. Je suis certain que dans les chaumières on s’amuse beaucoup de ces nouvelles publicités « choc ».
Eh oui, on en est là…
Peu importe ce que ça coûte, un gouvernement majoritaire Conservateur, ça ne vaut pas cher.
Peu importe les faiblesses du Bloc, un gouvernement dirigé par Stephen Harper, ça ne rendra jamais le Québec « plus fort ».
Et tout ce que rapporteront les Conservateurs comme Fortier au Québec, c’est la désagréable impression que les électeurs se font acheter à la pièce, région par région… avec leur propre argent !
Super, le rendement…
Meme 1 million pour un parti qui n a pour but que détruire le Canada, est encore beaucoup trop.
»Meme 1 million pour un parti qui n a pour but que détruire le Canada, est encore beaucoup trop. »
Vous avez bien raison madame Teasdale, ce Harper et ses ministres sont en train d’empoisonner la province de l’Alberta pour satisfaire les étasuniens ou devrai-je dire la clique à Bush surtout. Ici au Québec ça nous coûte cher pour financer la guerre en Afghanistan. Le parti conservateur c’est une pourriture dont il faut se débarasser. Ce n’est pas des impôts qu’on devrait envoyer à ce gouvernement mais une amende rétroactive de cinq milliards de dollars annuellement et une poursuite au criminel. 1 vote pour un parti qui détruit le Canada c’est beaucoup trop en effet.
@ Louise Teasdale
Pas besoin du Bloc pour « détruire » le Canada, madame.
Seulement besoin d’un parti qui n’a de Conservateur que le nom. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le terme « progressiste » a disparu lors de la greffe Allianciste avec les restes du parti Progressiste-Conservateur.
De plus, à VOIR la vigueur avec laquelle le premier ministre de Terre-Neuve lutte contre le gouvernement sortant, on peut difficilement dire que le Québec est le plus agressif en ce qui concerne les limites de sa juridiction territoriale.
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Mais, je l’avoue, c’est tellement plus simple de dire qu’un Canada supposément « uni » ne progresse pas à cause des nationalistes québécois…
Ça évite de se poser des questions du genre :
« Où sont passés les espoirs de réformes du Parti Reformiste ? »
« Quel type d’alliance nouvelle cherchait-on à défénir chez les Alliancistes ? »
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Car on oublie un peu vite que la bi-partisanerie traditionnelle (la classique opposition Libérale/Conservatrice) du Canada a cessé d’être lorsque le PPC a disparu de la carte au profit des Alliancistes-Conservateurs. Et si l’habit ne fait pas le moine, le nom d’un parti n’est pas garant de la « legacy » qui y est relié.
Je vous parie ma paie de la semaine, madame, que si les canadiens voyaient dans le gouvernement de Stephen Harper le même esprit de continuité qui animait John A. McDonald, le premier ministre actuel deviendrait majoritaire sans même avoir besoin d’élire un député de plus que Jean Chrétien, au Québec.
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Ainsi, le gouvernement du Canada ne risque pas d’être « brisé » par les séparatistes, aujourd’hui. Les deux défaites récentes du PQ (au référendum de 1995 et lors de la dernière élection) le prouve. C’est plutôt la constitution même du pays qui est dysfonctionnelle depuis des années !
C’est le refus obstiné des Libéraux – entretenus moins effrontément par les Conservateurs actuels – de ne pas relancer le processus de légitimation du cadre confédératif qui mine le pays. Pas les souverainistes.
Le risque véritable qui menace le Canada dans son intégrité (et par conséquent dans son UNITÉ), actuellement, c’est la possibilité réelle que ce pays finisse par s’écrouler sur ses bases à force d’être incapable de remettre sur pied ses fondations (eh oui, on parle encore de Constitution).
Ne riez pas trop. Regardez du côté de la Belgique.
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Hier, au Québec, Lucien Bouchard parlait de « conditions gagnantes » pour retarder la tenue d’un référendum qu’il savait loin d’être gagné d’avance.
Aujourd’hui, vous avez Stephen Harper qui attend un « terrain fertile » afin d’ouvrir à nouveau la Constitution canadienne…
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La crise identitaire du Canada est comme une partie de tennis depuis l’accord raté de Victoria en 1972. Et depuis ce temps, on se renvoie constamment la balle afin de régler le problème : 1972, 1980, 1982, 1987, 1992, 1995… et puis, plus rien !
23 ans d’attente infructueuse alors que le Bloc n’a que 18 ans d’âge. Les Québécois sont patients, madame.
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Et cette fois-ci, la question n’est pas « What does Quebec want ? » mais plutôt « Qu’est-ce que le Canada veut vraiment être en tant que pays ? ».
Ce qui me fait penser que, hier, au « National », on faisait un vox pop sur le « Canadian dream » dans le cadre d’un reportage qui comparait les élections au Canada et aux États-Unis. Ce qui était frappant, c’est à quel point il n’y a pas d’espoir fondateur commun au coeur du « nationalisme canadien ».
Enfin, rien qui aille au-delà du rêve décrit spontanément par une répondante : « Avoir un Tim Horton à chaque coin de rue. »
C’est ça le « rêve canadien » en ce moment. Et ça explique pourquoi il était si important pour les soldats du Canada en Afghanistan d’avoir un « Tim » sur leur base…
» Et ça explique pourquoi il était si importtant pour les soldats du Canada en Afghanistan d’avoir un » Tim » sur leur base .. » Steve Boudrias
Et des Jos Louis …faut pas l’oublier !