Ça ne va vraiment pas dans l'entourage de Stéphane Dion. Du moins, c'est qui semble être le cas.
On apprend tout juste que Michael Ignatieff prononcera un discours au très prestigieux Economic Club de Toronto, le 29 septembre.
Pourtant, en pleine campagne électorale, c'est normalement l'endroit, très couvert et très prisé, où le CHEF d'un parti prononce un discours – pas son «lieutenant»..
D'ailleurs, le 3 octobre, ce sera au tour de Gilles Duceppe d'y prononcer un discours – pas à un de ses députés!
Ignatieff se prendrait-il déjà pour le successeur? Où est-ce que les conseillers de M. Dion dorment au gaz?
Déjà qu'ils lui font perdre un temps infiniment précieux à faire campagne dans des comtés éloignés PERDUS d'avance pour le PLC.
Vraiment, il serait grand temps que Stéphane Dion sorte de sa BULLE.
LA PASSION, LA RÉSURRECTION EN MOINS…
Il a été choisi quasiment malgré tous et malgré lui. Le chant des coqs (non pas du cygne, mais là on y est )) se fit entendre trois fois. Qu’à cela ne tienne; son destin inéluctable l’attendait.
Sac au dos, il marche maintenant sur la route électorale, pis y’a de la misère Ô Calvaire… Le Golgotha est inévitable. Il porte sa croix; celle de son pôle électoral et la multiplication des votes ne semble pas miraculeuse. Il tombe, se relève plusieurs fois. On lui crache au visage, on le renie, un macareux défèque sur son épaule. On le regarde tous subir sa passion (la politique). Personne ne lui tend la main pour l’aider à se relever, ou si peu et si faiblement. Quelqu’un le trahit ? Il continue, convaincu que l’essentiel, c’est le ciel; mais le ciel est bleu et l’enfer est rouge…Tous semblent le savoir sauf lui.
Il mourra crucifié à moins d’un miracle (il est lui-même la résultante d’un miracle). Il s’en doute un peu. Ses apôtres aussi. Il n’y aura pas de résurrection. Il restera au tombeau et on scellera le couvercle.
Élie ne sera pas élu. Des disciples prendront sa place.
Qui est-il ?
Comment ça se fait que vous le reconnaissez ?
Je continue a prétendre que sans Dion , Harper ne l’aurait pas aussi facile. Mais que voulez-vous , Dion est un peu le Forest Gump de la dernière course a la chefferie du PLC . Un résultat qui leurs coûtera une autre élection dans l’opposition après le scandale des commandites !
Personnellement, je crois que les conseillers de Stéphane Dion savent depuis le début que ce dernier n’atteindrait jamais la première marche du podium. Je crois que M.Dion n’est rien de plus qu’un outil qu’on utilise pour une stratégie de parti. Quand les membres du PLC on dû nommer un nouveau chef, les stratèges du parti savaient qu’il ne serait pas facile de faire accepter les idées beaucoup plus radicales de Michael Ignatieff par la population canadienne et surtout québécoise. Le temps est compté pour Stéphane Dion à la tête du PLC. Une fois les élections passées, les militants du parti seront tellement désabusés par la maigre personnalité de M.Dion (si ce n’est pas déjà le cas), qu’ils accepteront d’emblé un Michael Ignatieff beaucoup plus charismatique…et radical. C’est à ce moment que le parti Libéral du Canada pourra renaître.
Et quand bien même Stéphane Dion s’aventurait à l’extérieur de sa « bulle », ce serait pour aller où au juste? Avec qui? Pour faire quoi?
Encore deux semaines et ce sera le parti libéral lui-même qui verra à le sortir de cette « bulle ». Ce qui importe pour le moment chez les libéraux, c’est de faire en sorte que Stephen Harper l’emporte à nouveau, et que ce soit une victoire minoritaire. Surtout pas majoritaire.
Et la campagne électorale qui intéresse bien davantage le PLC n’est pas celle en cours mais la prochaine. Celle lors de laquelle le parti sera cette fois doté d’un chef politiquement habile et bon communicateur.
M. Dion ressemble aux Américains républicains genre Bush et McCain et aux Israéliens qui se demandent bien pourquoi ils ne sont pas plus aimés que ça. Ils sont tous dans l’incapacité de se répondre et préfèrent de pas le demander aux autres parce qu’ils ont un très peur des réponses.
C’est pour ça qu’ils préfèrent tous se faire une bulle.