Très intéressant.
Ce matin, je participais à un panel d'analystes sur le réseau CBC avec Tom Flanagan, mentor et conseiller de Stephen Harper.
Constatant que les coupures dans la culture et l'annonce du premier ministre sur les jeunes contrevenants n'avaient pas aidé le Parti conservateur au Québec, il proposait un «virage tactique» pour Monsieur Harper en vue des deux dernières semaines de la campagne.
Ma traduction de ce que Tom Flanagan disait. «Je lui dirais d'aller au Québec et de dire: regardez, on va gagner, et on veut que vous soyez au pouvoir. Ne vous isolez pas, ne restez pas à l'extérieur du pouvoir.»
Et comme à peu près personne au Canada, sauf peut-être Stéphane Dion, croit encore à une victoire possible, même minoritaire, des Libéraux, l'argument conservateur du «on va gagner» est appelé à gagner en crédibilité. À moins, bien sûr, d'un revirement vraiment spectaculaire…
Restera donc à voir si l'argument du pouvoir finira par gruger des appuis au Bloc.
Mais, dans les faits, c'est là un argument qui, depuis la première élection générale du Bloc en 1993, n'a jamais fonctionné.
On saura bien le 14 octobre, s'il prendra cette fois-ci.
Ça marche déjà avec certains comme madame Teasdale. Je cite. : ‘Alors que les canadiens seront dans la parade…
les québécois seront assis sur la chaine du trottoir ‘a regarder passer la parade.’
Encore une fois, non merci. Je préfère rester sur le trottoir et regarder la parade de droite en me disant que j’ai tout tenté pour l’empêcher.
Cette question de « être au pouvoir » est traité par les participants dans scénario majoritaire justement.
Flanagan veut nous faire jouir du doux parfum des sables bitumineux d’Alberta. Un tel désintéressement de sa part en émeut plusieurs.
Ma foi, le jour où Flanagan et Harper trouveront le moyen de rendre Hydro Québec aussi prospère que les compagnies qui exploitent le pétrole albertain. Ce jour là, nous élirons 65 députés réformistes conservateurs au Québec! La loi de la piasse c’est quelque chose dans notre monde et au Canada. Mais voilà on en est loin de ce pétrole albertain qui procure l’extase.
Revirement,,,,,,,,avec Dion comme chef des Libéraux et le Bloc qui je trouve stagne..je sais vraiment pas…NPD Jack Layton, encore trop tôt probablement , pour accéder au pouvoir, Sans être pour Harper je crois bien qu’il l’auras facile dans ces conditions
Être au pouvoir avec les Conservateurs majoritaire est-ce envoyer des mineurs en prison pour la vie ? Est-ce couper dans la culture , coupure qui font beaucoup plus mal au Québec et de continuer a subventionner les pétrolières ? Est-ce passer des petites lois privées qui ouvrirait la porte a une loi anti-avortement ? Est-ce un gouvernement qui refuse systématiquement d’appliquer la loi 101 dans ces ministères au Québec ? Est-ce de continuer a nous mentir en pleine face concernant une certaine » nation » québécoise qui ne veux rien dire ? Est-ce refuser Kyoto pour favoriser la pollution des sables bitumineux de l’Alberta ? Est-ce endurer encore des neunuches comme Josée Verner et Maxime Bernier au Québec !
Et je pourrais continuer mais je dois me rendre au travail !
Pour ma part je préfère une opposition forte pour surveiller de près ces dinosaures réformistes ! Vivement le Bloc !
Extrêmement redoutable, ce Tom Flanagan.
Froid calculateur, analyste perspicace, machiavélique même, voilà celui qui indique à Stephen Harper où mettre les pieds, où ne pas les mettre, quoi dire et quoi ne pas dire. Au fond, Stephen Harper n’est possiblement que la marionnette, le bon élève.
D’où il ressort que, pour avoir de meilleures chances de vaincre les Conservateurs, il faudra sans relâche talonner Stephen Harper de manière à le forcer à improviser, à faire des faux-pas, à sortir de son script écrit à l’avance.
Car le véritable meneur de jeu dans cette élection, c’est Tom Flanagan. Et, avec ce (brillant) stratège, rien n’est laissé au hasard. Les adversaires ne peuvent vraiment qu’espèrer les gaffes ou, mieux encore, tâcher d’en provoquer. Sinon…