Pour ce qui est du Parti conservateur au Québec, c'est ce qu'on saura mardi soir…
Aujourd'hui, dimanche, à moins de 48 heures du vote, Stephen Harper passe la journée à Québec, où certains de ses ministres risquent de perdre leurs sièges aux mains du Bloc.
Surtout, il martèle son message aux Québécois: faîtes partie du pouvoir avec nous, et non des estrades avec le Bloc!
Un message qui arrive TRÈS tard dans la campagne, alors que son mentor, Tom Flanagan, lui avait pourtant conseillé d'en faire ainsi il y a de cela déjà deux semaines…
Petit rappel là-dessus de mon billet du 28 septembre dernier «un virage tactique»:
Ce matin, je participais à un panel d'analystes sur le réseau CBC avec Tom Flanagan, mentor et conseiller de Stephen Harper.
Constatant que les coupures dans la culture et l'annonce du premier ministre sur les jeunes contrevenants n'avaient pas aidé le Parti conservateur au Québec, il proposait un «virage tactique» pour Monsieur Harper en vue des deux dernières semaines de la campagne.
Ma traduction de ce que Tom Flanagan disait. «Je lui dirais d'aller au Québec et de dire: regardez, on va gagner, et on veut que vous soyez au pouvoir. Ne vous isolez pas, ne restez pas à l'extérieur du pouvoir.» (…)
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Et pourtant, si M. Harper avait vraiment voulu convaincre les Québécois de lui donner quelques «ministrables», il n'avait qu'à leur dire: «mais, voyons donc! Vous ne pouvez pas me laisser avec Maxime Bernier, Josée Verner et Lawrence Cannon comme seuls ministres du Québec!…».
Bon… Blague à part…
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Madame Legault,
Heureuse de vous lire à nouveau ! Trop peu, trop tard ? Je ne sais trop. Les gens ont « fréquentés » Harper depuis le déclenchement des élections, ils ont appris à le connaître un peu plus, ce sont informés. Ce que beaucoup y ont trouvé c’est que lui et son groupe ne nous conviennent pas au Québec. Nous ne partageons pas les mêmes valeurs. Le peuple québécois n’est pas guerrier, est plutôt libre-penseur et n’acceptera jamais majoritairement de se faire dicter comment penser, comment vivre.
Trop peu…cela a toujours été.
Trop tard… Il est moins une… Les gens se sont fait une idée, ils sont en vacances jusqu’au jour des élections… Les jeux sont faits…
Reste à savoir si rien ne va plus… et cela, nous le saurons le 14 très tard en soirée…
Que Stephen Harper ait raté son coup au Québec, c’est possible. Mais, comme on dit en anglais: it’s not over until it’s over…
Donc, vaut mieux éviter tout excès de confiance et ne pas bêtement s’endormir sur ses lauriers d’ici à ce que tout soit définitivement terminé. En d’autres mots: il faut sans faute aller voter mardi.
J’ai voté par anticipation lundi dernier. Oui, il faut que les gens aillent voter et il semble que beaucoup ne veulent exercer leur droit de vote. Quand on pense qu’il y a des pays qui se battent pour avoir une réelle démocratie…
It Ain’t Over until the Fat Lady Sings…
donc victoire conservateur OUI, meme que Décima ce matin lui donnait presque une majorité, dépendant de
l ‘Ontario Of Course.
Et si c a ne se règle pas en Ontarioriorio, on devra attendre BC.ou Smiling Jack pense tout rafler..
Pour les deux grands partis, des votes au Québec c’est désirable, pas essentiel. Les grands partis ne changeront pas leurs discours pour plaire à une minorité non essentielle au pouvoir.
Quand à être assis à la table des décisions, il y a eu à cette table des représentants du Québec depuis 1867. Grand bien nous fit. On a toujours favorisé les intérêts du l’Ontario, au détriment de toutes les autres provinces, Québec compris. Lorsque l’on est assis à cette table, le droit de se taire et de suivre la ligne du parti est la règle d’or. Pensez Canada, pas provincial, sauf s’il s’agit de l’Ontario.
On a pas besoin d’être absent de la table des décisions pour être ignorés. En fait, y être installé est la meilleur façon d’être réduit au silence. Que l’on pense au Tokamac de l’Université de Sherbrooke. Comment se fait-il que les représentants du Québec n’aient pas réussi à conserver ce programme de recherche sur la fusion nucléaire au Québec? On a prétexté que cette étude coûtait trop cher. Quelques mois plus tard, un programme identique était mis sur pied à partir de zéro en Ontario, et en lui accordant trois fois plus d’argent que Sherbrooke n’en demandait. Alors, qu’on ne vienne pas nous dire qu’être assis à la table des grands assure au Québec le respect qu’il mérite.
On se moque du Québec depuis 1867, » ils n’ont que des émotions, » ; les gens de l’Ontario ont du jugement eux, donc on doit les écouter. Flatter le Québec, il n’y verra que du feu. Respecter l’Ontario, c’est plus prudent.
Puissent les partis traditionels perdre leur chemise au Québec, on leur doit bien ça.
Comme disait feu Maurice Duplessi : » Votez tôt, votez souvent. » Est-ce encore permis?…
L’heure n’est plus aux tergiversations et aux faux-semblants. Pour ma région, celle de la capitale nationale, j’espère qu’elle pourra laver son honneur et ne pas donner au parti conservateur le nombre de comtés qui l’on fait passer pour une région de péquenots aux yeux du reste du Québec. J’espère aussi qu’elle ne s’associera à ceux qui pensent nous faire croire que tout serait tellement mieux avec un gouvernement libéral qui nous a tellement méprisé par le passé. Pour nous redonner confiance en nous-mêmes, il n’y a à présent que le Bloc québécois.
Si les Canadiens des autres provinces ou même pour ceux d’origine anglaise de cette province, la voie de l’honneur passe aussi pour eux en dehors des sentiers battus par ces partis de pouvoir flagorneurs que sont le parti conservateur et le parti libéral. S’ils se sentent capables de relever le défi en votant autrement, qu’ils le fassent. Quant à nous francophones et ceux d’autres horizons qui nous respectent vraiment, nous les regardons faire et retenons notre jugement dans l’attente. Laissons aux faux jetons qui demeurent dans les ornières l’espace de discussion étriqué qui leur reste.
Harper et sa gang ne pouvais quand même pas cacher leurs jeux lors d’une deuxième campagnes électorale . A la précédente , les canadiens ont votés CONTRE les libéraux et non pas POUR les conservateurs .
Pendant ce premier mandat , Harper s’est fait une réputaion artificielle de bon stratège , d’un PM qui livre la marchandise ??????? , d’un gouvermement fédéral ouvert au Québécois …en nous donnant un nation aux allures de fantasme ect…
Arrogant et prétentieux ces mêmes Conservateurs et leur chef ultime Harper ont entrepris cette campagne en étant INCAPABLE de respecter leur propre loi électorale a date fixe , sentant que les appuis leurs étaient favorable . Voila ce qui en dit long sur les qualités de statège du grand Vizir Téfane Harpeur !!!!!!
J’espère de tout coeur que ces réformistes arrogants connaitrons leurs pire défaite au Québec . Nous sommes une société moderne et progressiste et nous n’avons pas besoin de ces punaises de sacristie comme leaders !
*** Dernier avis *** Last call ***
À tous les lève-tôt et couche-tard:
Si vous n’avez pas encore consulté l’article de fond (en anglais) du Walrus relativement à Stephen Harper, vous avez une dernière chance de le faire aujourd’hui avant d’aller voter demain.
Dans un précédent commentaire de Madame Legault intitulé « Jour 31: Flanagan parle! », le commentaire (en deuxième position) de Madame Marie-André Gauthier fournit le lien. Et mon commentaire (en sixième position) explique pourquoi cela devrait vous intéresser.
Merci.
Et un gros merci à Madame Josée Legault de permettre cette importante communication depuis cet espace dans son billet.
Monsieur Layton du NPD a dit que s’il est élu PM du Canada, si les québécois décide de faire l’indépendance à 51% ou plus, il respectera notre choix et abolira la loi sur la clarté des libéraux !
Passez le mot…
Un Peuple Un Parti Un Pays
Kebeca Liberata !
Sylvie R. Tremblay
Jeanne du Lys
Parti indépendantiste
Le problème est que Smiling Jack n a absolument aucune chance d etre PM, donc ce genre de promesse est un grand coup de couteau dans l eau.
Des promesses, des promesses Ya Righr!!!!
On peut penser connaître le Québec et lui déclarer son amour, mais ce qu’à fait M. Harper lors de cette élection c’est de nous montrer qu’il ne sait pas ce qu’est le nationalisme québécois. Davantage, il ne sait pas ce qu’est le particularisme de la province, il ne lui suffira pas d’apprendre la langue et de reconnaître la nation, il lui faudrait aller plus loin et embrasser le Québec tout entier. Mais on ne lui pardonnerait pas là-bas, en Alberta. Peu de gens savent ce qu’est le nationalisme québécois. En fait, c’est ce qui demeurera lorsque le bloc et le parti québécois auront quitté le paysage poilitique autant sur la scène provinciale que fédérale. Le nationalisme, c’est notre identité nationale et rien n’y personne ne pourra l’ignorer politiquement. Le nationalisme, c’est nous depuis la conquête !
Question pour tous les fans de Layton et du NPD : M. Layton peut-il svp nous préciser l’espèce d’arbre dans lequel pousse tout cet argent qu’il nous promet de dépenser lorsqu’il sera élu?
Ainsi donc les Conservateurs se sauvent avec la victoire…
Bravo !!! Je propose de hisser le drapeau blanc !
En fait, si je le pouvais, je quitterais immédiatement le Québec… avant de tout perdre… malheureusement je ne peux pas… alors il ne me reste qu’une chose à faire : je dépose les armes, j’abdique, je renonce, je hisse le drapeau blanc.
Ah oui… et euh… On est en Afghanistan pour y rester (oui y a un double sens dans «pour y rester» !!!