À une journée du vote, c'est l'heure des bilans. Donc, on parle et on écrit beaucoup sur les «gaffes» et les erreurs tactiques des uns et des autres.
Mais au-delà des «gaffes», quel aura été pour vous LE moment, L'engagement, L'enjeu, LA déclaration, LA philosophie, LA vision, etc.., qui vous aura le plus marqués, frappés ou interpellés durant cette campagne électorale ?
La haine que certains portent envers Harper, mais regardant en arrière, personne n a été plus détesté que Chrétien au Québec et pourtant il gagnait des majorités
Go Figure.!!!
La gaffe de tous les partis fédéralistes a été de ne pas pousser le Bloc dans son option souverainiste.
Avoir été un chef fédéraliste j’aurais demandé que M. Duceppe disent formellement à tous les citoyens du Québec et du Canada que les électeurs qui votent pour le Bloc montrent ainsi qu’ils appuient l’indépendance politique du Québec.
… et qu’il soit constamment pourchassé sur cette question tout au long de la campagne.
À mon avis cela aurait permis de faire sortir le chat du sac et de confronter ceux qui votent pour le Bloc sans voter pour la souveraineté.
Mais les fédéralistes avaient sans doute peur de réveiller le tigre.
À mon avis cela aurait permis de voir si dans ce sac il y a vraiment un tigre ou un vieux matou gateux qui s’amuse à faire du surf sur l’idée sans vouloir vraiment se mouiller…
Les adolescents de 14 ans au pénitencier. De la chair fraîche pour les dégénés de ce millieu.
M. Harper a été tout étonné d’entendre ce lien, pourtant évident à quiconque connaît le millieu carcéral. Pauvre M. Harper. Isolé dans sa bulle de dogmatique fou de Dieu et des chatiments divins. Obsédé par l’Ancien testament et peu amoureux du Nouveau, trop difficle d’accès pour un petit esprit.
Un gouvernement minoritaire libéral serait un moindre mal. Oui, à un gouvernement de coalition avec les trois autres partis. Oui! le Bloc au pouvoir. Je me roulerais par terre. Quelle belle façon de faire taire les critiques.
Le Bloc n’est pas un parti séparatiste. C’est un parti fédéraliste nationaliste québécois. C’est pas compliqué. La scène fédérale n’est pas idéale pour parler césession. On peut, cependant, y parler constitution assymétrique, les acteurs qui y peuvent quelque chose s’y trouvent. On peut aussi y dénoncer les injustices faites aux provinces et tout spécialement envers le Québec. Nous avons l’embaras du choix.
Tant que le Québec fera partie du Canada il faudra des élus qui font passer le Québec d’abord pour nous représenter et nous défendre. Les Libéraux fédéraux ont fait la preuve de leur impuissance, de leur indifférence depuis 1867. On a déjà donné, comme on dit.
Elisons des gens qui nous aiment et nous respectent. Pas des pantins.
On connait la musique.
@ Robert St-Onge
Le seul but du scrutin de demain est de déterminer qu’elle sera la composition du prochain parlement canadien et qui formera le prochain gouvernement. Il ne s’agit aucunement d’une campagne référendaire pour décider si le Québec deviendra souverain ou pas. Aussi, bien que le Bloc Québécois soit un parti souverainiste, sa raison d’être n’est pas de réaliser la souveraineté du Québec à partir d’Ottawa (ce qui est impossible) mais uniquement de défendre, de protéger et de promouvoir les intérêts du Québec auprès du gouvernement et du parlement fédéral. Il y a une énorme différence entre une élection fédérale et un référendum sur l’avenir du Québec. Même si vous ne voyez pas cette différence, la plupart des québécois savent maintenant faire cette distinction.
Oui il y aura des fédéralistes qui voteront pour le Bloc Québécois parce qu’ils estiment que le Bloc est le meilleur défenseur des intérêts de la nation québécoise face au gouvernement canadien. Il y aura également de nombreux souverainistes qui n’iront pas voter ou qui voteront pour un autre parti que le Bloc Québécois parce qu’ils estiment que la question de la souveraineté du Québec ne peut se régler qu’au Québec, entre québécois uniquement. Les électeurs sont suffisamment intelligents pour savoir comment utiliser leurs votes.
Vous déplorez le fait que les partis politiques fédéralistes n’ont pas suffisamment insisté sur la personnalité souverainiste du Bloc Québécois. Croyez-vous sérieusement que les autres partis n’ont pas songé à faire appel à ce type de stratégie? C’est évident qu’ils y ont tous pensé mais qu’ils en sont rapidement venus à la conclusion que cette stratégie serait éminemment contre-productive. Ils savent que ces tactiques ne donnent jamais les résultats escomptés parce qu’ils les ont testées à maintes reprises, sans succès, depuis que le Bloc Québécois existe. On ne peut pas revenir constamment avec les mêmes stratégies, surtout quand elles ne sont pas efficaces. Est-ce que le Bloc Québécois de son côté insiste suffisamment sur le fait que les autres partis sont « fédéralistes »? Est-ce utile ou nécessaire? Pourquoi les partis politiques fédéraux s’époumoneraient-ils à crier sur toutes les tribunes que les « méchants » bloquistes sont souverainistes et qu’ils veulent « détruire » le plusse meilleur pays au monde? Est-ce qu’il y a un seul électeur au Québec qui ignore encore que le Bloc Québécois est un parti souverainiste? Et puis pourquoi tenter de transformer une élection fédérale en gigantesque sondage sur les résultats potentiels d’un référendum sur l’avenir du Québec? Il faudrait alors qu’il n’y aient que deux options possibles, le Bloc avec une proposition souverainiste et le camp fédéraliste réuni sous un même parapluie, avec une proposition fédéraliste commune et unanime (impossible à concocter), ou un simple « non à la souveraineté », un non catégorique, tranchant, un non qui ne porte rien de concret, qui ne propose rien d’autre que le statu quo, pourtant rejeté par tous les partis politiques québécois et tous les québécois, sauf quelques fédéralistes inconditionnels qui se reconnaissent entre eux tellement ils sont peu nombreux et que vous connaissez sans doute mieux que moi?
Les fédéralistes semblent avoir enfin compris qu’en réveillant le tigre il y a de fortes chances qu’ils soient les premiers à lui servir de repas. Et c’est bien ainsi. Il était temps de cesser de tout confondre et de tenter ainsi de confondre les électeurs. C’est finalement un des points positifs de la présente campagne électorale. Mais attendons encore un peu. La journée n’est pas encore terminée.
Ce qui m’a le plus surprise ce sont des articles de jounaux torontois qui ne disaient que du bien de Gilles Duceppe. Ils auraient voulu avoir un « Gilles Duceppe » pour défendre leurs intérêts comme ce dernier l’a fait et pour le Québec et une fois en particulier aussi pour l’Ontario. Pour une fois que l’Ontario envie le Québec et de cette manière, cela me rend plutôt fière…
Margaret Atwood et sa prise de position pro BLOC fut une heureuse surprise. – Ainsi que la lecture de ses articles.
LA philosophie, LA vision : je n’ai pas été surprise chez Harper. Il n’y en a tout simplement pas ou elle est si occulte que à part sa comparaison à Noé qui nous confirmait qu’il lit l’Ancien Testament, on n’a rien appris ( sauf l’article de Walrus sur Harper et les Thécons ).
L’engagement: mon engagement dure depuis que les Québécois veulent se donner un pays. Donc, pour moi tout était clair. Je savais où mettre ma croix sur mon bulletin de vote ( déjà exercé par anticipation).
Ce qui m’a surpris fut le manque d’antennes de monsieur Harper. S’il n’avait rien dit, il aurait eu plus de votes. La culture et les jeunes contrevenants ont laissé voir quelques-unes de ses cartes et c’est ce qui a réveillé quelques électeurs endormis par sa stratégie du bon papa. Une chance qu’il a laissé paraitre son jeu. Il a peut-être gagné quelques votes qui ne lui étaient pas déjà acquis (ce dont je doute), mais il en perdu plein qui lui étaient déjà acquis.
Au-delà des gaffes, à mon sens c’est le manque de compassion, c’est la froideur du chef du parti conservateur envers ces vis-à-vis et à l’endroit des valeurs des québécois qui constitue le problème majeur de cette campagne. Moi comme beaucoup d’autres avons apprécié lors de son premier mandat la capacité du chef conservateur à prendre des décisions. Je ne suis pas un partisan des conservateurs, loin de là, mais aucun des autres chefs de parti n’a cette capacité et cette force nécessaire pour ditiger un pays. N’étant pas de droite et étant foncièrement nationaliste, je suis obligé de rester fidèle au bloc québécois parce aucun autre parti ne peut mieux nous représenter à Ottawa. Je ris de ceux qui prétendent que le fait de ne pas pouvoir prendre le pouvoir pour le bloc pose un problème majeur. Il n’en est rien, quelle province ou groupe de pression régional a autant de visibilité que le Bloc à Ottawa?
Je dirais que ce qui m’a le plus supris est que le Bloc québécois ait pu, contre tout attente, articulé un discours cohérent sur sa présence à Ottawa. On dirais bien que les québécois ne sont pas à vendre et que le flirt avec les conservateurs s’est buté sur le fond du discours de ce parti.
Jean Charest a grandement aidé le Bloc est soumettant sa liste d’épicerie aux partis fédéraux. Il ne fallait pas être grand clerc pour voir que ses demandes correspondaient à celle que le Bloc a toujours défendu. Le Bloc a pu ainsi canalisé le vote nationaliste qui s’était égaré chez le conservateur pour un temps.
Eh bien, oui, il y a eu quelques surprises! Et ce n’est pas du Bloc que vient la surprise qui n’a fait que suivre la même ligne de pensée que par le passé: votez pour le Québec! Faudrait voir si leur discours finira pas changer… et faut dire que son retour sur l’échiquier est peut-être le seul fruit des gaffes conservatrices.
Malheureusement, le Québec, malgré un certain éveil auquel vous avez fait allusion dans un précédent commentaire, semble rester, plus que jamais, fidèle à lui-même!!! Pourquoi? Comment? Par son comportement bipolaire… oups! petit lapsus! j’aurais dû dire par sa vision bipolaire: en égard aux courses dans la majorité des circonscriptions du Québec, il est dommage de voir qu’on n’y voit que des courses à deux! Trop peu de courses à trois… pourquoi? parce que « tout doit être blanc ou noir », il n’y a pas de place au centre!
En fait, les rares cas de courses à trois (où moins de 15% des intentions de vote sépare le meneur du troisième parti) sont au nombre de cinq, soit moins de 7% du total des circonscriptions… alors que l’Ontario a un taux de 15%, la CB 30%, l’Atlantique 16%… seules les provinces des prairies ont un pourcentage moindre, soit 5% pour l’ensemble des trois provinces, bien que le Manitoba aurait un score de 20% si on le retire du groupe… la Saskatchewan et l’Alberta, les deux châteaux forts conservateurs, n’ont aucune course à trois… très proche de ce qu’offre le Québec…
Ainsi, plutôt que de toujours prétendre que le Bloc est une option « démocrate » et « forte » pour un « Québec fort »… il faudrait un peu changer les discours, car le tableau présenté plus haut montre à quel point les « mentalités québécoises » tendent à changer: si les anciennes gue-guerres « cieux-enfers » avaient lieu entre Libéraux et Conservateurs, le Bloc a généralement « remplacé » l’une des deux options selon la circonscription…
Les partis fédéralistes ne connaissent pas beaucoup le nationalisme québécois . Le Québec , même avec l’ option du référendum tabletté temporairement n’est pas et ne sera JAMAIS complétement canadien a part bien sûr les francophones plus canadians que québécois , mais ceux là sont minoritaire .
Harper a pris le Québec pour acquis , il s’est aventuré dans cette campagne mal préparé comme si que le Québec lui était redevable après nous avoir donné des ministres québécois junior et incompétents . Après nous avoir donné une nation bidon et inutile et après nous avoir manipulé dans ce réglement incomplet et superficiel du déséquilibre fiscal . Et rien dans ce parti ressemble au Québécois . La guerre en Afghanistan , le refus de Kyoto , les enfants mineurs et les condamnations a vie ect…..
Dion joue au bon gars , il serait même narionaliste québécois ?????
Mais Dion reste et restera toujours un traite face aux québécois étant le père de cette loi sur la clarté ( plus canadian que ça tu meurs ) et ayant fait parti du gouvernement Chrétien lors du scandale des commandites ! Dion est un homme mort au Québec .
Tant qu’a Layton , ce jovialiste , il représente un parti de centre-gauche canadian et centralisateur . Les Québécois le trouve sympathique mais ce n’est pas suffisant .
Finalement Duceppe prend du gallon , il est le meilleur politicien de la scène fédérale . Et tant qu’a moi le Bloc est beaucoup plus utile a Ottawa pour nous que l’on été les Verner , Bernier , Lapierre , Chrétien , Coderre , Fortier et tout les autres grands canadians québécois francophônnnnnne !
Pour moi, le moment marquant fut celui où, avec des amis, nous avons réalisé (non sans stupéfaction) que nous sauterions de joie si jamais Bernard Derome nous annonçait que Stéphane Dion devenait notre nouveau Premier Ministre.
Cela démontre, de façon surréaliste, là où nous en sommes rendus…
Dire que le Bloc n’est pas un parti séparatiste est comme dire que les conservateurs ne sont pas fédéralistes. Voyons donc, Duceppe a essayé de sauter la cloture contre Mme Marois et ils seront « Front and Center » pour le PQ aux prochaines provinciales.
En fait ce que j entends de plus en plus c est que les séparatistes regrettent et regretteront amérement la victoire de Mme Marois a la tete du PQ.
Le Bloc n a pas montré ses vraies couleurs.
Difficile de cibler une chose en particulier qui pourrait ressortir davantage au cours de cette campagne.
Néanmoins, je mentionnerais tout de même l’apparente consigne du silence du côté des Conservateurs, tant chez les partisans que chez les candidats. On dirait un parti où la plus grande qualité recherchée est de se taire. De laisser le chef et ses proches conseillers mener seuls la barque.
Et la lecture de l’article du Walrus* a été une révélation-choc, quelque chose à quoi je ne m’attendais pas, enfin pas à ce point. Que Stephen Harper soit de droite, je le savais. Qu’il ait des tas d’idées bornées, je m’en étais depuis longtemps rendu compte. Mais qu’il soit plus que copain-copain avec l’extrême-droite religieuse, canadienne et américaine, ça je ne le savais pas.
Au début de cette campagne, la pensée que le prochain gouvernement puisse être conservateur majoritaire me déplaisait énormément. À présent que je sais qui Stephen Harper fréquente (loin des caméras et des projecteurs), qui sont ses proches conseillers, quelles sont ses véritables visées, l’idée d’un gouvernement conservateur majoritaire est devenue absolument terrifiante.
Même minoritaire, cela ne me rassure pas tellement. Et dans un tel cas, pourvu que ça ne dure pas plus longtemps que jusqu’au printemps 2009. Quelques mois, le temps que l’Opposition s’organise mieux et déloge définitivement Stephen Harper. Avant que des dommages vraiment irréparables ne viennent s’ajouter à un bilan déjà pas très reluisant.
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* lien vers l’article de fond (en anglais) du Walrus fourni par Marie-Andrée Gauthier dans son commentaire (en deuxième position) dans un précédent billet de Madame Legault intitulé « Jour 31: Flanagan parle! »
Le Bloc n a qu un seil item ‘a son programme.
BLOQUER LES CONSERVATEURS..
Edifiant et riche en nouvelles promesses.
@ M. Mitriou
Je m’attendais un peu à votre réponse. Tout ce que je peux dire et ressentir c’est qu’avec cette dilution progressive de l’option souverainiste elle devient de plus en plus lointaine et incertaine.
Si on croit à cette option on devrait la débattre sur toutes les tribunes et surtout sur la tribune fédéral, ne vous en déplaise. Ils seront les premiers concernés si ça arrive un jour.
Ça ce serait dans les intérêts du Québec.
Votre réponse est typique de beaucoup de tièdes souverainistes qui trouvent toujours une bonne raison pour remettre à plus tard ou dire que c’est l’autre qui va s’en occuper ; Pauline ou ses successeurs.
Il ne faut pas s’étonner que l’appuie à la souveraineté s’étiole.
Je crois que l’existence du Bloc est la principale cause de cette dilution. Avec le Bloc on ne vote plus pour une vision. Non, on vote contre quelque chose. Aujourd’hui Harper, la dernière fois c’était contre Chrétien. La prochaine fois ce cera contre qui ?
Bien sur on nous répondra «pour défendre les intérêts du Québec». La voilà la grande mystification du Bloc. Celle que tous gobent sans discuter. Comme si le gouvernement provincial n’existait pas.
Et c’est là le problème de cette mystification. On dénie d’un trait la plate-forme provincial pour défendre les intérêts du Québec.
Or le PQ est au provincial.
Comment voulez-vous que le PQ soit considéré comme un porteur fiable si c’est l’autre, le Bloc, qui se dit le vrai défenseur.
Je ne pense pas que le Bloc soit bien conscient de cette gaffe historique. S’ils avaient un tant soit peu le sens de l’honneur ils devraient se saborder tout de suite. Mais des députés qui gagnent 150000$ par année avec une pension à vie que voulez-vous, faut bien se trouver des raisons d’exister.
Peut-être que Duceppe, lorsqu’il a voulu passer au PQ, le savait…
J’écoute beaucoup de gens parler du Bloc. Et vous savez quoi, c’est BonChic BonGenre d’être avec le Bloc. C’est cool, on est -in-. Tellement qu’on ose plus être contre. C’est fou, le Bloc est tellement contre tout qu’on peu pu être contre.
Ce soir je discutais avec une amie que j’interpellais sur l’option souverainiste et elle m’a dit : « L’option ? Ah oui l’option… bof »
Au delà des dissertations politiques, voìlà ce qui se passe dans beaucoup de chaumières québécoises.
Le milieu culturel et les faiseurs d’opinion se sont emparés du Bloc et les autres suivent pour pas avoir l’air «out».
Et tout ça fait que l’option s’enfonce.
Je me souviens de ce canadien anglais qui me disait que ce n’était plus nécessaire pour eux de combattre l’option séparatiste. Les québécois s’en occupent.
Voilà peut-être ce qui explique leur silence à ce sujet.
Mais faut pas le dire… chutt.
@ Robert St-Onge
Vous faites fausse route en croyant que des gens puissent voter pour le Bloc simplement parce que c’est cool d’agir ainsi. Expliquez-moi pourquoi ce serait plus cool de voter pour le Bloc plutôt que pour n’importe quel autre parti. Tous les partis politiques ont de puissantes brigades de faiseurs d’images, de spécialistes en publicité, en communications, des professionnels dont l’une des tâches consiste justement à donner l’air le plus cool possible aux politiciens les moins cool. À ce niveau les grands partis les plus riches, le parti conservateur en tête, devraient gagner facilement la bataille du plus cool. Que voulez-vous que je vous dise de plus? Ce n’est quand même pas la faute du Bloc si les autres partis n’arrivent pas à être plus cool, plus in ou plus top. Ce n’est quand même pas la faute du Bloc si les autres partis n’arrivent pas à se débarrasser de leur image « full pas rap ».
Et puis, que voulez-vous? S’il n’y avait pas de Bloc Québécois pour quel parti les souverainistes pourraient-ils voter? Pour les Conservateurs dont l’idéologie est à des années-lumière de celle de la coalition bloquiste et de celle de la nation québécoise? Pour les Libéraux fédéralistes inconditionnels qui deviendront tous nos frères ennemis dont le seul objectif sera à nouveau de planter les souverainistes, de les remettre à leur place, de tout faire pour leur mettre des bâtons dans les roues? Pour les Néo-Démocrates, un parti centralisateur qui n’a pas de racines au Québec et qui ne semble rien connaître au mouvement souverainiste québécois? Pour les verts qui sont verts parce qu’ils n’ont pas encore atteint la maturité et qui ne savent probablement pas ce qu’est le mouvement souverainiste québécois?
Et puis, ce sont les partis fédéralistes qui ferment fermement leurs portes aux souverainistes. Vous ne conseillez quand même pas aux souverainistes de cesser de voter. Alors dites-moi pour qui les souverainistes devraient voter et aussi pourquoi.
Peut-être qu’un jour pas très lointain le Bloc Québécois et le Parti Québécois feront école et que les autres partis souverainistes provinciaux ou régionaux se multiplieront, qu’ils finiront par tous fusionner ensemble y compris avec le Bloc Québécois pour finalement former le gouvernement canadien. Il ne restera alors qu’à redessiner une nouvelle carte au nord des États-Unis, comptant autant de nouveau pays souverains que souhaités, qu’à négocier de nouvelles ententes commerciales de toutes sortes entre les nouveaux pays et qu’à choisir ensemble le nom de la nouvelle institution appelée à surveiller le respect des ententes conclues entre les partenaires. Je suggère le Conseil Administratif Nord Américain de Développement des Affaires (le C.A.N.A.D.A.), afin de réconforter les nostalgiques.
@ Paolo Mitriou
Monsieur Mitriou, non seulement vous écrivez de manière fort intelligente mais la fin de ce dernier article est d’un humour si fin que j’en suis éblouie !
Au plaisir de vous lire encore !
@ M. St-Onge
» Bien sur on nous répondra «pour défendre les intérêts du Québec». La voilà la grande mystification du Bloc. Celle que tous gobent sans discuter. Comme si le gouvernement provincial n’existait pas. »
Vous avez mis le doigt sur le bobo. Rappelez-vous 1981, le rapatriement de la Constitution et son amendement. Le gouvernement légitime du Québec, le gouvernement provincial, combattait la vision trudeauiste du Canada. Qu’à cela ne tienne, répondirent MM. Trudeau et Chrétien et cie, nous aussi nous sommes québécois et nous avons le pouvoir et la l’autorité pour parler au nom du Québec. Les autres représentants des partis provinciaux se sont pliés à cette abération qui défiait l’entendement, et les députés libéraux fédéraux ont usurpé les devoirs, prérogatives, droits et obligations du gouvernement du Québec et ont adopté, à l’unamité, ce que aucun gouvernement provincial du Québec n’a osé paraphé depuis, Libéral ou Péquiste.
Les députés Libéraux fédéraux à Ottawa ont trahit le Québec, point à la ligne.
Voilà. Monsieur St-Onge, la pertinence du Bloc à Ottawa.
CQFD
Cordialement.
Bien envoyé, Serge Gingras !
Avant, nous n’avions que des québécois de service pour nous taper dessus.
Depuis le Bloc, nous avons des Québécois à notre service.
Grosse et importante différence !
Et pendant que vous votez Bloc
Brown et Sarko sont en train de sauver votre Bacon
Thank Tou Gentlemen.
Remarquez Calgary que c’est de l’Angleterre et de la France dont vous parlez. Harper a préféré faire des élections et ne s’occupe de rien d’autre que de vouloir une majorité parlementaire pour d’autres desseins obscurs. Il n’y a pas de danger en la demeure ne fait-il que répéter…
Parlant « bacon », je vous laisse le laisse, ainsi à votre Maple Leaf !
@ Louise Teasdale
« Et pendant que vous votez Bloc
Brown et Sarko sont en train de sauver votre Bacon »
1) Quel est la rapport entre le fait de voter pour le Bloc et l’opération de sauvetage des Européens dans la crise boursière ??
2) Vous ne mangez pas de « bacon » chez vous ?
3) Il faut arrêter d’écouter les cassettes des meilleurs moments des marionnettes Conservatrices de la région de Québec. (La trash radio engeandrant les politiciens jetables et idiots.)
—
Autre chose, ce n’est pas le pianiste Stephen Harper que les Québécois ne peuvent pas endurer, c’est sa mentalité néo-conservatrice saupoudré de bondieuseries arriérées de la bible belt albertaine.
Alors, comparer Harper et Chrétien est totalement ridicule puisque Harper – en bon Conservateur – a joué la carte du rapprochement avec le nationalisme québécois alors que Chrétien l’a toujours ridiculement nié.
De plus, Harper et Chrétien divergent également à un autre point de vue, Chrétien provient d’un des deux provinces Centrales et, en plus, bénéficiait d’une équipe de députés ministrables qu’il n’était pas toujours en train d’essayer de cacher aux journalistes 365 jours par année.
Finalement, lorsque vous critiquez le rejet des Québécois de la politique de Control/Jesus Freak élaboré par Stephen Harper au fil des années, vous ne faites que tenter de poursuivre une personnalisation de la campagne électorale stupidement élaborée par les Conservateurs afin de gagner un concours de popularité plutôt qu’une élection reposant sur le leadership et la prise de pouvoir dans le respect des électeurs et de leur sens des responsabilités.
—
Le moment fort de la campagne, à mon avis ? Lorsque Jean Charest (jadis Capitaine Canada) a décider de ranger définitivement ses habits de Conservateur de côté afin de dénoncer haut et fort certaines prises de position des partisans de Harper en cours de campagne.
Cette rupture stratégique (visant à déplumer la girouette de l’Assemblée Nationale) a ouvert une brèche dans les intentions de vote des indécis ou des fédéralistes mous envers les candidats du Bloc.
Just too bad.
Comme quoi jouer la trappe en politique, ça marche pas. Les Conservateurs ont échoué lamentablement dans leur tentative de jouer la carte du « bon gouvernement ».
N’est pas René Lévesque qui veut…
Bref, Stephen Harper devrait relire la biographie de John A. McDonald et celle de Lester B. Pearson pour comprendre ce qui lui a échappé dans la constitution particulière de son fameux « Canada uni ».
Il ne suffit pas de déclarer un pays uni pour que celui-ci le soit automatiquement.
Le wishful thinking, ça prépare des lendemains de vieille pas trop réjouissants, en politique canadienne.
Au plaisir de relire vos one liners, madame Teasdale ! Ils sont très constructifs.
@M Mitriou
Je persiste à dire que lorsqu’on vote au fédéral on vote en cohérence avec cette plate-forme. Il y aura toujours des partis fédéralistes qui auront une vision ouverte et moderne à l’égard du Québec et dans lesquels on peut faire valoir nos points de vue.
Quand on regarde, sur une base historique, la participation des québécois aux partis fédéraux on peut quand même pas dire que c’est un désastre unilatéral. Voyons un peu de bon sens.
Bien sûr il y a eu des épisodes pénibles mais on a su tirer notre épingle du jeu. Depuis la Confédération on s’en est quand même pas mal tirer. C’est pas l’enfer ici.
Ceci étant dit je suis ouvert à l’idée que le Bloc en vienne à pousser le Fédéralisme actuel vers une nouvelle forme dans laquelle le Québec trouvera une place satisfaisante… mais faudrait qu’il s’y mette…
J’utiliserais mes 5 sens pour expliquer mon bilan.
L’ouïe: J’ai encore entendu des absurdités digne de Loft story. Dommage car en politique je l’es aurai au pouvoir pour 4 ans.
L’odorat: Je dois avouer que la style des conservateurs sent pas bon. Je croirais une recette très mauvais camoufflée sous des épices odorantes mais sans saveur.
Le goûter: Un peu comme dans un buffet ça parait ben en surface, mais on connait pas la recette! Ni sa véritable saveur.
Le toucher: Le sens le moins affecté. Mais je sais que c’est après le 14 octobre que je serai touché.
La vue: horeur en général! Seul point positif au tableau, j’ai tellement peur de me retrouver avec le choix des autres que j’irai voter. J’en ai trop vue. j’agis.
Chrétien provient d’un des deux provinces Centrales
dit M Boudrias…
Harper est né en Ontario et est venu en Alberta il avait 20 ans, c a fait de lui un Central Canadien comme vous et Chretien,
Madame Teasdale, nous ne sommes pas des « central canadien »….nous sommes Québécois…
Harper aurait-il rencontré Dieu de si près s’il n’était pas allé vivre en Alberta ?
Là est la question !!!
Toujours est-il qu’il L’a rencontré et nous on n’aime pas ça les gens qui parlent en direct avec Dieu, Celui qui leur donne le commandement de mettre de l’ordre dans le pays… Ces « élus » qui croient que c’est à eux de décider unilatéralement ce qui est bon ou mauvais pour le petit peuple loin de ce même Dieu ( Monseigneur Ouellet l’a même déclaré hier … Il faut évangéliser le Québec, dit-il… ) Alors nous vous laissons Harper et Monseigneur Ouellet du même coup…
Cours de géographie 101.
Historiquement, le Canada central a toujours été le Québec et l’Ontario.
Il y a les Maritimes, l’Ouest : les\la Plaines ou Prairies et la C-B. et les Territoires-du-Nord-Ouest.
M.Harper est un fils adoptif de l’Alberta.
Comme disait Dumbeldore à Harry : » Ce sont nos choix qui nous désignent. Qui font de nous ce que nous sommes. »
M.Haper à choisi de vivre à l’Ouest de l’Ontario. Pour les gens des Maritimes et du Québec et de l’Ontario, l’Ouest est tout ce qui se trouve à l’Ouest de l’Ontario. Pour un habitant de Winnipeg, l’Ouest, c’est l’Alberta et la Colombie-britannique. Comme disait Albert, tout est relatif.
Cela étant dit, il est impossible de prédire les résultats de ce soir. Il y a trop d’impondérables. Dieu merci, il est désormais interdit de dévoiler les résultats de l’Est et du Centre avant la fermeture des bureaux de vote de la Colombie-britannique.
Que soit empalé sur un fer rouge le sociopathe qui révélera sur Internet les résultats avant l’heure. En attendant, je vais regarder le dernier Indiana Jones qui est sorti en DVD aujourd’hui.
Bonne soirée à tous.
C’est tellement loser comme défense du Bloc de stopper une majorité conservatrice, on fait quoi après? On promouvoit la souveraineté ? Pas sûr… Mais à 120 000 $ par an , + avantages ( le tout comptant pour une généreuse pension) on peut toujours attendre…
Malgré les gaffes..Harper a encore fait mieux que 2006..
Pas majoritaire mais une grosse minorité.
Et voila , le grand stratège et grand Vizir , Monsieur Harper nous a amenés en élection pour absolument RIEN ! Incapable de comprendre le Québec ( a part la ville de Québec il va s’en dire ) il pensait donner une raclée au Bloc et devenir majoritaire . Quel grand politicien !
Alors que nous réserve l’avenir ?
Le Bloc continuera d’être fort car le Cadena n’a jamais compris que nous sommes avant tout Québécois plutôt que Canadiens . Le PLC avec un nouveau chef reprendra le contrôle de l’ Ontario et gagnera les prochaines élections dans le ROC et les Vertueux Réformistes redeviendront le parti de l’ Ouest comme auparavant !
Et nous continuerons comme cela jusqu’au jour ou les Québécois déciderons de quitter cette maison de fous !
15 octobre 2008
Un autre gouvernement conservateur minoritaire, et non pas majoritaire (ouf!), est possiblement une bonne illustration de l’expression courante: « Avoir de la chance dans sa malchance »…
J’ai lu ceci : «Harper a pris le Québec pour acquis»…
J’en pense ceci : Harper sait depuis longtemps qu’il n’a pas besoin du Québec pour diriger le Canada !
J’ai lu ceci : «En fait ce que j’entends de plus en plus c’est que les séparatistes regrettent et regretteront amérement la victoire de Mme Marois a la tete du PQ».
J’en pense ceci : Ça reste à voir, mais c’est ce que je souhaite de tout mon coeur !!!
J’ai lu ceci : «Just too bad»
J’en pense ceci : Il est temps de sortir les drapeux blancs, on va en avoir besoin !!!
J’ai lu ceci : «Et nous continuerons comme cela jusqu’au jour ou les Québécois déciderons de quitter cette maison de fous !»
J’en pense ceci : Et si le Québec avait fait cadeau de 44 députés NPD et 4 députés du parti Vert, au reste du Canada ??? Me semble que le message aurait été plus clair : on en veut pas de la guerre en Afghanistan, on veut un meilleur système de transport en commun et plus d’aide aux familles… ah oui, pis l’environnement ça nous intéresse aussi !!!
Là, tout ce que le Québec a dit c’est : on en veut pas de partis fédéralistes au Québec, on en veut pas de référendum sur l’indépendance du Québec, on veut voter Jean Charest la prochaine fois, on veut continuer à perdre des emplois bien rémunérés parce qu’on aime ça et on veut surtout ne plus avoir qu’une seul pouvoir à Ottawa (le pouvoir de chialer et de ne pas être d’accord !!!).
Enfin, le Québec a dit que le Bloc québecois est encore pertinent à Ottawa, même si on se demande vraiment comment le Bloc va faire pour empêcher les Conservateurs d’imposer leurs idées.
Attention, je ne dis pas que les députés du Bloc sont inutiles, je sais qu’ils sont là parce qu’ils ont été démocratiquement élus et font leur travail avec dignité…
Je dis que malheureusement… le Bloc est isolé dans un rôle d’opposition et ne peut faire grand chose à part de s’opposer ou de voir des idées être rejetées par les autres partis (principalement le parti au pouvoir)…
@ M. Bellemarre..Amen to that..
Momment expliquer que c a prend 3 fois plus de votes pour élire un fédéraliste qu un séparatiste .
5% de la population canadienne réussit ‘a élire 50 députés séparatistes., c a n a pas de bon sens..
@ Louise Teasdale
Ce n’est pas la première fois que je lis ce genre de commentaire pendant cette campagne électorale. Ce n’est pas 5% de la population canadienne qui fait élire 50 députés souverainistes c’est plutôt 40% de la population québécoise. Ce n’est pas du tout la même chose. Le vote bloquiste est concentré uniquement au Québec. Si le vote pour le Parti Vert était concentré dans une seule province ce parti aurait de nombreux députés aujourd’hui.
Ça prend sensiblement la même quantité de votes (en termes de nombre) pour faire élire un fédéraliste ou un souverainiste.
Il faudrait arrêter de véhiculer des faussetés.
Le rusé M. Harper à amené ses adversaires là où il les voulait. C’est-à-dire, exangue (sans argent) et impotents. Pour les prochaine 18 mois, il gouvernera comme s’il était majoritaire, sachant pertinemment qu’ils ne pouront s’opposer à quelque politique que ce soit.
Soit ils quitteront la Chambre, pour prétendre ne pas avoir voté pour le gouvernement, soit ils supporteront le gouvernemnt en se bouchant le nez et la mort dans l’âme.
M. Harper est malheureusement intelligent et fin stratège, pour notre plus grand malheur. Comme il doit rire dans sa barbe.
Et ce pauvre M. Dion qui croit pouvoir demeurer chef de son parti qui a mangé une dégelée. Exit M. Dion, sans ménagement. Telle est ma prédiction. L’honnêteté intellectuelle de M. Dion, qui a joué cartes sur table en tenant mordicus au virage vert a provoqué la débacle que l’on a vu.
M. Dion a fait confiance à l’intelligence et à la conscience planétaire des canadiens. Malheureusement, la vison de M. Harper qui a persisté à parler de la taxe Dion, a visé juste. On ne touche pas à mon porte monaie, on dit les électeurs. Oui, l’écologie c’est beau, mais pas à mes frais. Tel est le message qui a été envoyé et reçu. Oui à la planète, mais pas de mon vivant ni à mes frais.
Adieu, M. Dion. On vous élèvera une statut, un jour, comme martyr de la cause.
Chapeau! à M. Harper, l’ignoble, qui a su bien jouer ses cartes. Intelligent et ratoureux. Dangeureuse combinaison…
Félicitations au NPD qui a fait du progrès à la Chambre des communes.
Bravo! le Bloc. Rien de perdu, rien de gagné. Ce n’est pas rien.
Retour à la case départ, ce que désirait Stephen Premier.
« 5% de la population canadienne réussit ‘a élire 50 députés séparatistes., c a n a pas de bon sens.. »
– Louise Teasdale
Celle-là, c’est ma réplique préférée de la part de cette intervenante !
Un one liner n’attend pas l’autre. C’est hilarant.
Une petite question, par contre : il faut combien de % de la population canadienne pour balayer les Conservateurs de TOUTE la province de Terre-Neuve ?
ABC, as easy as one, two, three, comme dirait les Jackson 5
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Misère, la mauvaise foi éclatante avec laquelle certains avancent des arguments me sidère, parfois.
Et si on parlait du taux de participation en chute libre dans le « Canada Uni » ?
Et si on parlait de l’indépendance relative des Écossais et de l’Irlande dans le « Royame-Uni » ?
Et si on regardait en face les résultats pour constater que la « grosse minorité » des Conservateurs ne camouflent pas le fait qu’une grosse majorité des canadiens ont voter CONTRE Harper… comme on suggérait de le faire dans la DERNIÈRE province canadienne a avoir intégré le Canada après DEUX référendums ??
Et si on se posait encore une autre question chez les adeptes du fédéralisme ésotérique : combien d’individus ont fait capoté l’accord du Lac Meech ?
Une date à retenir pour VOIR où Jean Charest puise son inspiration en ce moment :
Déclaration du 22 juin 1990 :
« Le Canada anglais doit comprendre de façon très claire que, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. »
– Robert Bourassa, chef du Parti Libéral du Québec
ça fait pratiquement 18 ans que ces mots ont été applaudis à l’unanimité à l’Assemblée Nationale.
Quel âge a le Bloc Québécois déjà ?