Une élection québécoise en plein milieu de votre magasinage de Noël, ça vous tente?
Il semble donc que Jean Charest et ses stratèges réfléchiraient à la possibilité d'une élection pour un vote soit le 1er, le 8 ou le 15 décembre. Question de sauter AVANT qu'une récession ne frappe possiblement le Canada. Personnellement, je n'y crois pas beaucoup. Mais comme la politique est une véritable boîte à surprises…
Le vaudeville autour de l'élection du nouveau président de l'Assemblée nationale montre en effet, tout au moins, que le premier ministre aimerait bien appuyer sur le bouton.
Et vous, qu'en pensez-vous?
Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage. En d’autres mots, tous les prétextes sont bons pour faire ce que l’on veut.
M. Charest pourra invoquer n’importe quel prétexte pour se présenter devant l’électorat. Personnellement, je préfère ne pas subir une autre campagne électorale. Reprenons notre souffle, svp.
Comme l’exercice ne semble pas avoir nui à M. Harper… Comme il disait si clairement chez Gérard D., il est un peu plus moins minoritaire qu’avant. Alors…
En étant moins minoritaire, il pourra nommer d’avantage de présidents de comités et ainsi mieux contrôler leur activité. Mais rien n’est sûr en ce bas monde. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. C’est un pensez-y bien.
Amen!
Vivement les élections à date fixe. Vivement l’avènement de 2 mandats maximum pour un candidat. À défaut d’indépendance et de pays neuf, des idées neuves, SVP!
Les transfuges de ce matin me font croire, à moi aussi, qu’il y songe très sérieusement.
Monsieur Charest va-t-il faire comme Harper et déclencher lui-même des élections ?
Ne pourra-t-on pas lui reprocher le coût d’élections prématurées en temps de crise financière ?
Y’a aussi Jérôme-Forget, la grande argentière, qui a annoncé hier que le Québec peut affronter la crise parce qu’elle peut trouver de l’argent. Le Québec ne fera pas de déficit ni cette année, ni l’an prochain. Cet argent, d’où vient-il ?
Alors, p’t »être ben que oui…mais j’aurais tendance à penser que ce ne sera pas tout de suite même si ça sent les préparatifs.
Effectivement, la politique est une véritable boîte à surprises…
Avec les deux transfuges adéquistes qui viennent de passer du côté du PLQ, je suis convaincu qu’on aura un nouveau gouvernement pour Noël. Les astres sont maintenant parfaitement alignés pour que Charest déclenche des élections qui culmineront au moment même où, sous ses ordres, nous serons occupés à faire installer nos pneus d’hiver. Probablement que Charest sera le dernier à faire installer ses pneus d’hiver, ce qui l’amènera à « spinner » sur place pendant sa campagne électorale, de façon à imiter Stephen Harper, en récoltant un autre gouvernement minoritaire. Passons un sapin à Jean Charest. Amateurs de pneus quatre saisons unissez-vous! Votez tous contre la dictature des pneus d’hiver! Faites déraper la campagne des libéraux! Le PPPQSQ (Parti des Partisans des Pneus Quatre Saisons du Québec) demande officiellement à ses membres de voter pour le PQ.
En passant, je me demande si je n’ai pas des hallucinations auditives. Il me semble avoir entendu cette semaine à la radio que Charest justifiait sa loi Blizzak par le fait que 38% des véhicules impliqués dans des accidents l’hiver dernier n’étaient pas chaussés de pneus d’hiver. Dans la même intervention on nous apprenait que 40% des québécois conduisent en hiver avec des pneus autres que des pneus d’hiver. Ce qui me trouble dans ces statistiques pour le moins étonnantes c’est qu’en y réfléchissant un peu j’en arrive à la conclusion qu’il y a moins, en termes de pourcentage, de gens impliqués dans des accidents en hiver que de gens non équipés de pneus d’hiver. Si 38% des véhicules impliqués dans un accident ne sont pas chaussés de pneus d’hiver alors que 40% des véhicules sur la route ne sont pas chaussés de pneus d’hiver, j’en déduis que 62% des véhicules impliqués dans des accidents sont chaussés de pneus d’hiver alors que 60% des véhicules roulant sur nos routes en hiver sont équipés de pneus d’hiver. Si vous m’avez suivi jusque là c’est que vous avez des bons pneus. Plus sérieusement, même un mathématicien peu doué en arrive à la seule conclusion évidente. Les gens qui roulent avec des pneus d’hiver seraient un p’tit peu plus impliqués dans les accidents que ceux qui ne roulent pas avec des pneus d’hiver. Ça peut sembler paradoxal, n’est-ce pas? Peut-être que la seule explication logique serait que les gens qui ne roulent pas avec des pneus d’hiver sont peut-être un p’tit peu plus prudents que les autres.
Ça me semble un peu absurde tout cela. Est-ce que quelqu’un aurait l’amabilité de vérifier ces données?
Peu importe! Un fait demeure. Je ne suis pas convaincu que ce soit une « Good Year » pour des élections provinciales. D’un autre côté on pourrait s’offrir un cadeau pour Noël en s’offrant un gouvernement du Parti Québécois. Pourquoi serions-nous assez stupides pour s’offrir un gouvernement Charest alors qu’on en a déjà un? Qui est assez idiot pour s’offrir un cadeau qu’il possède déjà?
Les élections auraient lieu le 8 décembre selon Michel Auger.
Je suis en parfait accord pour le nouveau cadeau, un vieux, non désiré, nous en avons déjà un !
Question que je posais : Comment appelle-t-on ce que Charest a fait comme jeu de coulisse (transfuges), lui qui reprochait ce fait à l’ADQ et au PQ dans l’affaire Gendron ?
Un ami m’a donné une réponse : « Complicité de détournement de démocratie.»
Il n’aime vraiment pas perdre. Alors servons-lui une leçon d’humilité !
Puisqu’il y aura peut-être des élections provinciales avant l’arrivée du Père Noël, je suggère qu’on installe des boîtes de scrutin pour les votes réguliers et pour les votes par anticipation dans tous les garages du Québec. Ainsi un électeur pourra voter en attendant que son garagiste termine l’installation de ses pneus d’hiver obligatoires ou toute autre opération sur son véhicule. On pourrait également installer des bureaux de scrutin dans tous les commerces puisqu’ils sont fréquentés par tout le monde ou presque dans les jours précédant Noël. La soirée électorale pourrait être animée par le Père Noël et la Fée des Étoiles et le vote pourrait être dépouillé, en même temps que tous les autres cadeaux, lors d’un grand réveillon national festif, dans la nuit de Noël.
Ces quelques suggestions sont ma modeste contribution pour tenter d’augmenter au maximum le taux de participation aux prochaines élections et pour animer un peu plus nos soirées électorales.
Ce sont là de simples suggestions. Je ne serai pas offusqué si on ne m’écoute pas, contrairement aux deux députés braillards qui ont joint hier le Parti Libéral de Jean Charest, un autre parti d’un seul homme qui n’écoute que lui-même.
On peut espérer que les Québécois lui feront payer une telle niaiserie. Une autre élection en moins de deux mois. Puis-je vomir ? À la différence des élections fédérales, le scénario est beaucoup moins clair ici selon moi. Au fédéral, pour plusieurs, c’était Harper et la droite unie contre la gauche divisée. Au provincial, ce n’est pas la gauche contre la droite. Les partis se ressemblent pas mal plus et idéologiquement parlant (pour ne pas dire qu’ils sont parfois du pareil au même) et la disparition de l’option souverainiste, si elle dégoute les vrais, peut aller chercher beaucoup de mous qui vont voir dans le PQ une option non menaçante. Le PQ n’est pas en aussi mauvaise posture qu’avec Boisclair et l’ADQ peut piquer des votes au PLQ s’il fait chier l’électorat.
La suffisance et l’arrogance de Charest plongeant le Québec dans une deuxième élection en un mois et demi pourrait lui être fatal. La base électorale des libéraux se trouve à Montréal, on le voit ce soir encore avec ses cousins fédéraux qui par recomptage judiciaire ont finalement gagné Brossard-Laprairie contre le Bloc. Le Québec culturellement de langue française sait aussi que son avenir se joue à Montréal et que ce n’est pas le laxisme linguistique des libéraux qui va l’inciter à procurer un mandat fort à Charest. La dimension culturelle et linguistique comme chez les Flamands en Europe reste une réalité importante pour les Québécois qui sont sensibles à leur état de précarité. L’élection fédérale s’est joué en partie sur les ressources des artistes québécois et plus largement sur l’avenir de notre culture.
Les libéraux de Charest en toute impunité du fait de leur base électorale ne peuvent agir comme si Montréal ne s’anglicise pas de nouveau depuis une quinzaine d’années. Bien d’autres questions peuvent déranger les libéraux comme par exemple le cafouillage du Chum, les augmentations sauvages de tous les tarifs des services gouvernementaux depuis 2003. Une chose est sûre, le Parti Libéral représente zéro sécurité pour le renforcement de la langue française à Montréal et aussi à Gatineau. Des centaines de milliers de Québécois du Bas du fleuve, de l’Estrie, d’Abitibi entres autres régions ne veulent pas se retrouver à Montréal en visite dans une ville étrangère d’ici 20 ans.
Le PQ lui ne peut oublier sa dimension nationale sous peine de mort et il devra relancer ses propositions de francisation de Montréal. P.Marois devra trouver le souffle qui caractérise le statut de chef de parti parce qu’elle doit savoir que c’est de ce côté que ses adversaires l’attendent.
Au plus tard, une élection en mars 2009, c’est dans 4 mois!
Quand les grandes maisons de sondages interrogent leurs répondants sur leurs intentions de vote, elles demandent généralement quelque chose comme « Si des élections avaient lieu maintenant, pour quel parti voteriez-vous?… » Puisque c’est une question généralement purement hypothétique les gens y répondent souvent de bon gré. On peut comprendre alors que l’appui à l’égard de John James Charest puisse être, disons, assez élevé en ce moment. Quand j’écris « comprendre que l’appui… puisse être assez élevé » c’est une façon d’écrire, une figure de style convenue. Dans les faits c’est un phénomène que je n’arrive toujours pas réellement à comprendre. Il me semble que c’est sur ce blogue, il n’y a pas longtemps, qu’un intervenant s’enthousiasmait devant les grandioses réalisations de Monsieur Charest. Lorsque j’ai demandé à cet internaute de préciser un peu ce qu’étaient ces réalisations, il ne m’a jamais répondu. Je comprends très bien pourquoi. C’est en fait assez simple. Parmi toutes les questions qu’il est possible d’élaborer, c’est une des rares questions à laquelle il ne peut y avoir de réponse.
Mais revenons à nos moutons…
Si Mouton Charest décidait de tenir des élections à ce moment-ci (c’est pas croyable, quand j’écris ces 4 derniers mots ils résonnent chaque fois dans ma tête comme s’ils étaient prononcés par Jean Chrétien, ce qui est plutôt agaçant… m’enfin) je suis persuadé que la question prendrait une toute autre dimension et que les réponses ne seraient plus les mêmes. Ainsi la question « Puisque des élections vont avoir lieu le « X » décembre, pour qui avez-vous l’intention de voter? » résonnerait dans la tête du répondant comme « Puisque qu’un host** d’épa** a décidé des tenir des élections pré-noëllaires, au moment où personne n’en veut, au moment où je vais devoir obligatoirement changer mes pneus en plus de me casser la tête pour mes emplettes de Noël, pour qui vais-je voter? ». Vous saisissez que la question formulée par la maison de sondages ne résonne pas de la même façon dans la tête du répondant selon le contexte particulier du moment où elle est posée. Jean Charest ne semble pas réaliser qu’une question purement hypothétique posée dans un contexte non électoral n’a pas du tout la même résonnance que la même question posée dans un contexte électoral réel, au moment où la dernière chose dont le répondant a envie c’est d’aller voter. Si Charest ne comprend pas cette distinction tant pis pour lui. Moi je suis persuadé qu’un bon nombre des sympathisants extra mous, fraîchement convertis au charestisme, vont déchanter et se dire que la dernière personne pour qui ils vont voter c’est l’host** d’épa** qui a décidé des tenir des élections pré-noëllaires, au moment où personne n’en veut, au moment où on va devoir obligatoirement changer nos pneus en plus de nous casser la tête pour nos emplettes de Noël.
Parfois ça ne prend pas grand chose et pas beaucoup de temps pour qu’une avance molle dans les sondages, fraîchement acquise sans qu’on sache trop pourquoi, fonde rapidement comme neige au soleil, même au mois de décembre. Et pourtant ce moment-ci est probablement le plus hypothétiquement propice pour le PLQ. Pauvre Jean Charest! Ça doit être épouvantable pour lui d’avoir à la fois à faire changer ses pneus, à choisir les nombreux cadeaux de Noël qu’il fera, à gouverner le Québec en pleine déconfiture économique et à jongler avec l’idée de tenir des élections. Ce n’est pas facile d’être à la fois candidat au poste de député d’un comté pas du tout acquis, candidat au poste de premier ministre, candidat au burn-out et candidat au Cirque du Soleil.
Si ce moment-ci est probablement le plus hypothétiquement propice pour une victoire du PLQ, il me semble être en même temps le moins propice, comme si le PLQ était dorénavant inéluctablement engagé sur une pente descendante. Ça me semble être réaliste car il y a logiquement un sommet aux appuis que peut récolter le PLQ. Intuitivement j’ai l’impression que ce sommet est atteint et que le PLQ ne peut dorénavant que redescendre dans les intentions de votes. En fait je suis persuadé, pour différentes raisons, que le moment le plus favorable pour la réélection du PLQ est passé juste avant les dernières élections fédérales. Si mon intuition est fondée cela signifierait logiquement que si le moment actuel n’est pas le plus propice pour une réélection des libéraux il l’est nécessairement pour un autre parti. Dans le cas présent si le PLQ perd le pouvoir ce sera forcément aux mains du Parti Québécois. Dans ce cas je ne dis pas non à des élections avant Noël, même si je crois que le PQ aurait encore de meilleures chances dans quelques mois. Après tout le PLQ n’échappera pas à la règle qui veut que tout ce qui monte redescend.
Charest risque de se retrouver dans la même situation soit un gouvernement minoritaire . Il y a des limites a écoeurer la population juste a des fins partisane . Avec les deux transfuges de l’ADQ que le peuple n’apprécie jamais , un bilan pour le moins rachitique , l’image d’un Patapouf arrogant et frustré dans la saga du président d’assemblée , les petites cachettes de la ministre du transport concernant l’échangeur Turcot et un nouveau ministre junior de la santé , le PLQ jouerait avec le feu en déclarant des élections avant noël .
Cette supposée avance confortable dans les sondages , que je ne comprend pas du tout , risque de fondre au soleil assez rapidement !
Une vidéo sur la Souveraineté, commandé par Pauline Marois, sortira sur le web si ce n’est déjà fait.
Hier, nous en avons vu des extraits à la télé.
Dire que Pauline ne parle plus de Souveraineté est donc faux.
En vue des élections prochaines, je suggère à Mme Marois que le PQ entame dès maintenant des négociations avec les premières nations afin de les inciter à déclarer, en même temps que le Québec, leur souveraineté face au Canada.
Les frontières géographiques des premières nations ainsi que le partage des ressources naturelles seraient établies dès la déclaration conjointe de souveraineté.
Si plusieurs pays (celui des amérindiens, celui des inuits et des québécois) se déclarent souverains ensemble cela aura un effet d’entrainement sur le processus face au autres parties du Canada.
En plus d’autres provinces pourraient suivre l’exemple et se déclarer souveraines. Ce qui permettrait de négocier un nouveau pacte nord américain.
Informé comme il l’est, Monsieur Mitriou sait fort bien que Jean Charest s’occupe surtout à développer notre espace économique, à veiller à ce qu’il y ait davantage d’occasions et de marchés pour ce que nous produisons.
Une entente de partenariat avec notre voisin ontarien, ce n’est pas rien, il me semble. Et cette autre entente du côté européen, notamment en ce qui concerne la reconnaissance mutuelle des compétences, avec la France notamment, ce n’est pas de la petite cervoise que je sache…
Et il y a tout le développement projeté du Nord québécois, sur lequel il planche actuellement. Mais je perds évidemment mon temps à énumérer des réalisations pratiques, démontrant une vision d’avenir dans un contexte mondial de plus en plus difficile où il convient de se démarquer et de pouvoir compter sur de bons alliés.
Que Jean Charest s’occupe à préserver du mieux possible nos acquis, notre niveau de vie et nos perspectives à long terme s’avère probablement bien insignifiant – alors qu’il pourrait chercher à suivre le bel exemple des autonomistes ou des souverainistes, préférant apparemment saupoudrer ici et là plein de perlimpinpin, plutôt que de se retrousser les manches et de s’attaquer aux défis urgents…
Mais à chacun ses petits défauts, n’est-ce pas?
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Dans un autre ordre d’idée, à savoir s’il pourrait y avoir des élections provinciales avant Noël, je n’en sais absolument rien. Probablement que cela dépendra pour beaucoup du comportement de l’ADQ et du PQ, s’ils se mettaient à systématiquement empêcher le gouvernement d’agir efficacement et rapidement dans le contexte de crise mondiale.
Sinon, ce sera pour le printemps 2009.
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Enfin, en ce qui me concerne, après (au moins) une bonne semaine à n’avoir rien écrit sur ce blogue politique, fatigué de continuellement rabâcher la même chose le plus souvent en vain, je compte espacer mes interventions.
Donc, le chat compte un peu dormir – mais d’un oeil, seulement…
» Que Jean Charest s’occupe à préserver du mieux possible nos acquis, notre niveau de vie et nos perspectives à long terme s’avère.. »
Si M. Charest s’occupait franchement à cette tâche, il remettrait entre les main d’Hydro Québec, la propriété des éoliennes, présentes et à venir.
M. Charest est en exellente compagnie dans la trahison de nos intérêts. M. Landry a lui aussi insisté pour que les éoliennes demeurent et deviennent la propriété des intérêts privés.
Comme disait le Chanoine Groult : » On est toujours trahit pas ses élites. » Et ces dernières se réclament de l’héritage de René Lévesque qui nous avait pourtant donné le contrôle de l’électricité, des ses moyens de production et de distribution. Je me souviens? Mon oeil oui!
Continuons le combat!
Comment un gouvernement qui n’est même pas capable de s’occuper comme du monde du dossier d’un méga-hopital comme le CHUM pourra nous sortir de la crise économique actuel ?
Mystère et boule de gomme !
@ Claude Perrier
Je suis désolé mais lorsque je demande aux ardents partisans de Jean Charest de nous dresser une petite liste des pseudo grandes réalisations du bonhomme, je m’attends à autre chose qu’une brève énumération des tâches inhérentes au poste de premier ministre ou un rappel d’une partie des affaires courantes dont tout chef de l’État québécois doit normalement s’occuper quotidiennement.
Je ne suis pas du tout impressionné par cette « révélation » voulant que Jean Charest s’occupe surtout de développer notre espace économique. Le contraire me désolerait. En fait, c’est la moindre des choses à laquelle on peut s’attendre du premier ministre du Québec. Vous semblez croire que Jean Charest innove quelque chose en ce domaine. Or, je dirais que tous les premiers ministres, depuis qu’il y en a au Québec, se sont attelés à cette même tâche avec au moins autant d’énergie et de succès que Jean Charest, tout en pilotant de vastes réformes dans tous les autres secteurs d’intervention de l’État québécois. Toutes les entreprises commerciales, industrielles ou de services recherchent constamment et depuis toujours de nouvelles occasions et de nouveaux marchés pour nos produits. L’exploration qui a mené à la découverte de l’Amérique et du Canada était déjà motivée par la recherche de nouvelles occasions d’affaires, par la recherche de nouveaux marchés, par la nécessité de conclure de nouvelles ententes avec de nouveaux partenaires. Je suis navré de vous faire perdre vos illusions mais Jean Charest n’est pas le père des ententes commerciales, économiques ou autres avec d’autres provinces ou avec d’autres pays du monde. Tous ses prédécesseurs l’ont fait et tous ses successeurs le feront également. Ça fait partie de la description de tâches de base du premier ministre québécois.
En ce qui concerne le développement du Nord québécois, encore là, c’est loin d’être une invention originale de Jean Charest. Tous les premiers ministres québécois ont également planché sur ce développement, longtemps même avant la naissance du grand-père de Jean Charest. Déjà le Curé Labelle avait commencé à poser les premiers jalons du développement du Nord québécois.
Quand un premier ministre se contente de maintenir ou de développer la place du Québec dans l’économie mondiale, lorsqu’il s’occupe des affaires courantes de l’État et qu’il cherche à préserver nos acquis, notre niveau de vie et nos perspectives d’avenir, il ne fait que jouer le rôle de base qu’on attend de lui. On attend plus que cela d’un bon premier ministre. On lui demande, en plus de tout le reste, de développer des projets originaux qui feront en sorte que le Québec pourra se distinguer du reste du monde, qu’il pourra servir d’exemple en matière de dynamisme économique, de justice sociale, d’affirmation culturelle originale, d’éducation, de santé, de protection de l’environnement et autres. Je ne veux pas d’un premier ministre qui ne sait rien faire de plus que ses prédécesseurs ou ses successeurs. N’importe quelle entreprise ne pourrait survivre si elle ne savait que bien administrer les affaires courantes. Pour survivre elle doit innover, se démarquer, démontrer beaucoup d’originalité et de personnalité. Si je demande quelles sont les grandes réalisations qui font le succès du Cirque du Soleil je m’attends à une réponse autre que la qualité du personnel des départements de la promotion, de la prospection de nouveaux marchés, de la conservation des acquis et de la comptabilité. Le Cirque du Soleil ne peut certainement pas se passer de son personnel administratif mais si on cherche ses grandes réalisations c’est dans d’autres départements qu’il faut regarder.
Je ne dis pas que Jean Charest ne fait pas bien une partie de son travail, je ne dis pas non plus qu’il le fait bien mais je demande encore quelles sont ses grandes réalisations, celles qui le démarquent ou le distinguent de ses prédécesseurs et de ses successeurs. Pour le reste, pour ce qui est de s’acquitter des tâches courantes, tout ce qu’il a fait depuis le début de son premier mandat, de nombreuses autres personnes auraient facilement fait mieux que lui, le faible taux de satisfaction à son égard, pendant une période très prolongée, en étant la preuve. Les gens ne sont pas assez idiots pour ne pas être capables de comprendre et d’évaluer le travail de Jean Charest. Je continue de croire que sa popularité a commencé à monter il y a peu de temps, le jour où il a cessé d’importuner les québécois avec toutes ses tentatives ratées de vouloir faire entrer le Québec dans l’ère moderne, le jour où il a constaté que le Québec était beaucoup moins arriéré qu’il ne le croyait, le jour où il s’est rendu compte que le Québec n’avait jamais attendu Jean Charest pour évoluer et se développer, le jour où il a compris que tout ce qu’il pouvait faire pour nous c’était de nous accompagner dans notre développement en attendant d’avoir un nouveau leader qui pourra à nouveau nous faire entrer dans une ère de grandes réalisations qui ne seront pas l’oeuvre de Jean Charest. Je m’interroge encore à savoir ce que les gens peuvent bien trouver de si spécial à Jean Charest. La seule explication que je trouve c’est que ces personnes sont jeunes ou amnésiques et qu’elles n’arrivent pas à se rappeler ce qu’était le Québec avant Jean Charest (av. J. C.). Le Québec n’a pas commencé à exister avec l’arrivée de Jean Charest même si les libéraux le percevait, à son arrivée, comme un sauveur. Il était peut-être le sauveur du PLQ mais certainement pas du Québec qui n’a d’ailleurs pas besoin d’un sauveur. Réduire le camp souverainiste à un groupe de personnes qui saupoudrent plein de perlimpinpin n’est pas très sérieux. Tous les premiers ministres péquistes ont fait ce que fait Jean Charest. Ils l’ont juste mieux fait et ont fait beaucoup plus pour le Québec que les tâches minimales de bases dévolues aux premiers ministres et dont se contente Jean Charest. Vous n’avez qu’à comparer les taux de satisfaction à l’égard des gouvernements péquistes avec ceux accordés à Jean Charest. Et pourtant, sous tous les règnes, il y a toujours eu plus de fédéralistes au Québec que de souverainistes. Ça ce n’est pas rien. Un gouvernement souverainiste qui arrive à satisfaire les souverainistes et de très nombreux fédéralistes, ce n’est pas de la petite « cervoise » comme vous dites, ce n’est pas de la petite bière comme on dit partout dans le monde, depuis l’antiquité. Vous avez carrément inventé l’expression « ce n’est pas de la petite cervoise ». Sachant qu’on buvait cette boisson jusqu’au moyen âge dans le nord de la France, je me demande de quelle époque et d’où vous venez. Ça pourrait expliquer votre point de vue.
Pour ce qui est des élections éventuelles avant Noël, ne nous faites pas le coup de Stephen Harper. C’est bien beau de toujours tenter de faire porter l’odieux d’élections, non souhaitées par la population, sur le dos de l’opposition. Le fait est que cette décision n’appartient qu’à Jean Charest et à lui seul. Peu importe le comportement de l’opposition, Jean Charest ira en élections uniquement au moment où cela fera son affaire, au moment où il sera convaincu que ce sera le meilleur moment pour lui de pouvoir les gagner.
Enfin, en ce qui me concerne, je continuerai à rabâcher les mêmes choses le plus souvent possible, lorsque je le jugerai à-propos, tant et aussi longtemps que j’aurai l’impression, comme c’est le cas présentement, que je ne fais pas tout ça en vain. Je trouve d’ailleurs que vous démontrez un défaitisme un peu désolant lorsque vous dites que vous êtes « fatigué de continuellement rabâcher la même chose le plus souvent en vain ». Pourquoi cette lassitude? Parce que vous croyez que les internautes présents sur ce blogue ne sont pas assez intelligents pour comprendre ce que vous écrivez? Si ce n’est pas cela est-ce alors parce que vous prenez conscience que vous n’avez pas d’arguments assez solides pour convaincre les internautes qui lisent ce blogue?
Je vous soupçonne néanmoins d’être un individu brillant qui choisit cependant mal sa source d’éclairage. Ce qui me laisse croire que vous êtes brillant c’est le fait que vous vous comparez à un chat. Je ne crois ni en la réincarnation ni en rien d’autre de ce genre. Je crois juste en la nécessité de la souveraineté Québec. Si je devais néanmoins me réincarner je souhaiterais revenir en chat, un animal que je considère être un des plus brillants de la nature. Et c’est vrai que les chats ont besoin de sommeil, de beaucoup de sommeil, entre 15 et 18 heures par jour. Bon dodo! La nuit porte parfois conseil.
@ P. Mitriou
Vos interventions sont intéressantes quoique souvent trop volumineuses . J’ai remarqué que vous appelez notre PM John James Charest comme s’il s’agissait d’une sorte de maladie honteuse d’avoir eu une mère non QDS. Mais passons…
Votre commande pour un PM est passablement chargée. Je me demande si on a déjà eu un seul PM qui a une liste de réalisations aussi vaste que vous souhaitez. Dire que tous les PM péquistes furent de grands réalisateurs réduit votre argumentaire à la seule partisannerie souverainiste. Parizeau- le référendum perdu, Bouchard- les fusions ratées, Landry- la débande du modèle économique québécois (Gaspesia, SGF etc). D’accord avec vous que M. Charest n’est pas un sauveur, mais il n’est certainement pas aussi crétin que vous le prétendez.
Radio-Canada annonce en primeur, ce matin, que si la tendance se continue, nous aurons des élections le 8 décembre, fête de l’Immaculée-Conception. Il semble que monsieur Charest se cherche une nouvelle virginité.
Les pancartes de l’élection fédérale sont à peine enlevées que d’autres seront posées. Cette élection, par anticipation, consistera pour le gouvernement Charest d’aller chercher auprès de la population un mandat fort. Au contraire de Harper, j’espère qu’il le dira ouvertement.
Les Québécois réagissent souvent au lieu d’agir. Bousculés par cette élection inutile, ils pourraient se montrer plutôt négatifs face à cette initiative plutôt opportuniste.
Nous qui ne voulions pas aller en élections à l’automne, ça en fera deux en peu de temps. La politique est un sport extrême!!
@ Robert St-Onge
Je suis d’accord pour dire que d’autres provinces auraient peut-être intérêt à devenir souveraines, individuellement ou en petits groupes, puisque je crois qu’il y a 4 ou 5 pays différents dans le Canada. C’est du moins ce que laissent croire les résultats des dernières élections fédérales. Seules les provinces peuvent devenir souveraines. Elles se sont entendues entre elles pour former le Canada sans que chacune d’elle ne renonce à sa souveraineté territoriale. Le Canada est donc divisible en fonction des territoires provinciaux originaux. Les provinces ne sont cependant pas divisibles puisque chacune d’elle est souveraine sur son territoire. L’idée que chacune des premières nations pourrait devenir souveraine est cependant irréaliste en raison des chevauchements de territoires impossibles à solutionner. De plus, aucune d’elle ne manifeste l’intention de devenir souveraine. Elles revendiquent plus d’autonomie mais pas la souveraineté. On ne fait pas un pays viable avec 3 ou 4 milliers d’habitants.
@ Claude Perrier
@ Moi-même
@ Tous ceux qui rêvaient d’un répit électoral
Il semble maintenant évident qu’il y aura des élections provinciales le 8 décembre prochain. Qui avait envie de ces élections inutiles à ce moment-ci, autre que Jean Charest? J’espère que la population lui fera payer cette décision stupide et purement opportuniste en l’envoyant dans l’opposition ou, à tout le moins, en lui confiant un autre mandat minoritaire, avec moins de députés que maintenant.
@ David Lépine
Ce n’est pas moi mes ses parents qui ont fait baptisé John James Charest avec ce nom. Si ce nom le dérange il n’a qu’à le faire changer. C’est simple et à la portée de ses moyens. J’utilise parfois le nom de Monsieur Charest avec son véritable prénom, avec l’un ou l’autre de ses deux prénoms, avec le prénom de Jean (qui ne tient à rien) ou sans prénom. Je ne crois pas abuser de l’utilisation de son véritable prénom. C’est plutôt lui qui abuse d’un prénom qui n’est pas toujours pas officiellement le sien.
Ce n’est pas moi non plus qui détermine la charge et les responsabilités du premier ministre du Québec. S’il ne s’en tient qu’à remplir les tâches qui sont les siennes sans jamais réaliser quelque chose qui émerge des fonctions normales qui lui sont dévolues, il est légitime de refuser de lui reconnaître de grandes réalisations. Je ne demande pas au premier ministre d’avoir nécessairement une vaste liste de réalisations mais quand il ne fait que ce qu’on est en droit de s’attendre de lui je demande à ceux qui lui accordent de grandes réalisations de pouvoir en nommer au moins une.
Je n’ai pas utilisé le mot crétin (ni son équivalent anglais de twit) sur cette page en parlant de Jean Charest. Vous êtes la seule personne à avoir utilisé ce terme en parlant de Jean Charest. Est-ce une manifestation de votre subconscient?
Puisqu’il y aura probablement des élections le 8 décembre, je comprends maintenant pourquoi Jean Charest et son entourage ont grandement économisé leurs énergies en ne s’investissant pas davantage dans la campagne électorale fédérale, comme l’ont fait sans retenue la plupart des souverainistes. Jean Charest n’est pas crétin mais il est visiblement mesquin.
@ M. Mitirou
Est-ce que vous vérifiez les baptistères de tous les politiciens ou seulement de ceux que vous croyez indignes ?
Certains éléments de la droite américaine utilisent la même tactique pour discréditer Barack HUSSEIN Obama, alléguant qu’il est indigne d’occuper la présidence à cause de son prénom. Ceux-ci ont été accusés de racisme et discrédités. Obama a lui aussi les moyens de changer son nom, pourtant personne n’a demandé qu’il le change.
Votre réponse est mesquine, si vous étiez aux USA on vous dirait raciste.
@ David Lépine
Je ne vérifie pas les baptistaires des politiciens. D’abord parce que je ne suis pas payé pour le faire mais aussi parce que ma vie n’est pas vide à ce point. Par contre je désire connaître le vrai nom du premier ministre du Québec. C’est la moindre des choses de connaître le nom de celui qui vide nos poches et qui régente nos vies. Le nom de Monsieur Charest est de notoriété publique. C’est lui qui change son nom, probablement parce que cela fait son affaire. Il n’y a pourtant rien de honteux ou de disgracieux dans le fait de se nommer John James Charest. Ça fait même un p’tit peu héros du Far West.
ll n’y a pas de similitude avec le cas de Barack Obama. Il se présente sous son nom véritable, sous sa véritable identité. Il n’y a rien d’anormal à porter le nom d’Hussein quand on est le fils d’un Kenyan athée mais éduqué dans la religion musulmane. Le nom d’Hussein est à-peu-près l’équivalent de Joseph que de très nombreux québécois portent comme troisième prénom ou Marie pour de nombreuses québécoises. Pourquoi Barack Obama changerait-il son nom puisqu’il n’éprouve aucun problème à le porter? Les tactiques puériles des républicains vont se retourner contre eux. Il n’y a pas beaucoup d’américains qui vont s’empêcher de voter pour un grand homme simplement à cause d’une partie de son nom.
Je ne tente pas de discréditer John James Charest en l’appelant par son véritable nom. Encore une fois on me prête des intentions malveillantes que je n’ai pas. Je veux juste que le grand chef se présente sous son vrai nom ou qu’il le fasse changer ou qu’il nous dise pourquoi il tient tant à se faire appeler Jean, un prénom qui n’est pas le sien. Est-ce que Stephen Harper se fait appeler Stéphane Harper? John Turner se faisait-il appeler Jean Tourneur? C’est quoi le problème de John James?
Cette année, en plus de faire notre magasinage du temps des fêtes, on va se magasiner un chef et un gouvernement à Québec !!!
Pour ma part je ni trop bas ni trop haut, alors pour les bas de noël, il ne faut pas regarder en ma direction… Pour ce qui est des hauts de noël, et là je ne parle pas des HO HO HO de noël, il fait bon de pouvoir rêver un peu et de découvrir nos cadeaux près du sapin, près du feu, sans se brûler, dans la paix et la joie !
Moi, cette année je vais voter pour le Père noël, le chef qui va m’impressionner avec de beaux cadeaux et de belles promesses ! Cette année je ne veux pas savoir ce que les partis et les chefs ont faits dans le passé, je veux savoir ce qu’ils vont vraiment faire pour vrai dans le futur.
Je veux savoir quels seront les changements au Québec, je veux savoir ce que le gouvernement va faire pour protéger notre « bas de laine » (oui je sens que je me contredis un peu là…) et ce qu’il va faire pour améliorer la situation dans les écoles… Je veux savoir ce que le gouvernement va faire avec les Commissions scolaires, les ponts qui se transforment chaque jour en stationnement et avec le Grand Prix de Formule 1…
Je veux savoir ce que le gouvernement va faire pour aider les aînés à vivre dignement dans un environnement optimal, car « Windows Vista » a beau vous procurer un environnement optimal (selon ce qu’affirme Microsoft), quand vient le temps de profiter de la vie au maximum une belle fenêtre ne suffit pas nécessairement !!!
J’ai 34 ans, pour des raisons totalement hors de mon contrôle ma vie va prendre fin beaucoup trop tôt, mais ce n’est pas une raison de ne pas m’intéresser aux aînés du Québec et du monde…
Oui, je vais voter pour le Père noël, parce que mon coeur d’enfant veut encore croire que l’avenir sera à la hauteur des promesses d’aujourd’hui et à la hauteur des rêves qui font que la vie est pleine de défis et de beaux emballages cadeaux !!! Le rêve mes amis, le rêve… Le rêve peut être le début de quelque chose de bien…
Cette année, je veux être naïf et croire au Père noël, aux lutins et risquer de « me faire passer un sapin » !!! Je vote pour l’ADQ, pas pour l’ Association des Dermatologistes du Québec, pas pour l’Association des denturologistes du Québec non plus, pour l’autre ADQ !!! Après tout, l’ADQ promet un milliard pour protéger le pouvoir d’achat… C’est une belle promesse… Je ne suis pas sûr que ce serait suffisant pour atteindre l’objectif mais ce serait mieux que rien !!!
À défaut d’un meilleur choix, je vote ADQ, ancore cette année. Je suis un rêve et j’espère ne pas être le seul !