Pas joli, ce matin, que ce début de campagne électorale. Commençons par la une de La Presse: «Pauline Marois perçue comme snob».
L'article fait état d'un «document interne» du PQ, daté du 10 octobre, listant les faiblesses et les forces de Pauline Marois, basé, on ne sait trop sur quoi: des sondages? des groupes-cibles»? un conseiller maladroit?
Les lecteurs sauront bien juger du choix de mettre une telle «histoire» à la une…
Il reste que cette présumée «histoire» en cache une autre, bien plus signifiante encore pour les analystes et pour la chef du PQ elle-même: qui aurait «coulé» ce qui ne pouvait que nuire à leur propre campagne? Les coulages sont chose courante dans les partis politiques, mais les coulages de ce type sont néanmoins de véritables petits missiles faits sur mesure pour nuire à la personne concernée.
Que ce qui est coulé soit vrai, ou faux, d'ailleurs…
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Poursuivons avec quelque chose de plus sérieux. Dans Le Devoir de ce matin, une brève faisait état de la situation suivante. Et je cite:
«L'ancien député du Parti québécois et candidat défait à direction du PQ en 2005, Jean-Claude St-André, s'est dit hier «stupéfait» d'apprendre que le PQ refusait sa candidature pour les élections en cours. M. St-André, associé à l'aile pure et dure du parti, désirait tenter de reprendre son siège de député de L'Assomption, qu'il a occupé de 1996 à 2007. Dans un communiqué émis hier, la présidente du PQ, Monique Richard, a indiqué que seule la candidature de Scott McKay, ancien chef du Parti vert, avait été jugée valide. Elle mentionne qu'en «vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, le conseil exécutif national a jugé irrecevable» la candidature de M. Saint-André, sans plus de détails. «J'attends avec impatience une explication claire et détaillée des motifs qui ont amené le conseil exécutif national à prendre une telle orientation, un geste sans précédent au Parti québécois», a indiqué M,. St-André. Il affirme avoir présenté son bulletin de candidature dans les délais demandés».»
Si le tout s'avérait fondé, après tout ça, on vous répétera sûrement quand même que le PQ serait un parti «plus démocratique que les autres» parce que ce sont les «membres», qui, dans chaque circonscription, choisissent leur candidat de manière parfaitement démocratique…
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(Désolée pour ce billet posté un peu plus tard, étant à l'émission de Christiane Charette le vendredi matin).
La démocratie, c’est bien embêtant. Ça vous paralyse dans les moments les plus cruciaux. Comme vous le soulignez, le PQ se vantait de ne pas parachuter ou imposer des candidats à un comté. Une autre génération est aux commandes maintenant et la démocratie la dérange.
Depuis le deuxième madat, le PQ est graduellement devenu un parti comme les autres, et maintenant que l’option référendaire a été mise au frigo, au congélateur?, il est uniquement un parti comme les autres : centre-droit.
Si Mme Marois redonne aux Québécois, d’un trait de plume, la propriété des éoliennes, que M. Landry a gaillardement confiée à l’entreprise privée, sans doute en fidélité à l’esprit de René Lévesque qui lui, étrangement, avait nationalisé tout ce qui était relié à l’électricité, je dirai : » Chapeau, Mme Marois « . D’ici ce temps, je voterai pour le PQ, uniquement pour voir sauter Jean Charest sur les banquettes de l’opposition. Puisse-t-il les trouver inconfortables et pour longtemps.
Amen!
Du pas joli et du Vert.
Super. L’écologie, quand on y touche, semble-t-il, ça vous donne des airs de sainteté intouchable, si on se fie au cas St-Thomas Mulcair & McKay Mouse…
Pour ce qui est des UNE de La Presse… qui peut encore s’étonné de ce genre de priorité journalistique affichée en première page ?
Grosse Presse, grosse connerie insondable.
D’ailleurs, je suis surpris qu’on ne mandate aucune firme de sondage pour demander aux gens à quel point les médias de masse du Québec sont dirigés par des caves.
J’imagine que ça ne se fait pas.
Mais quand il s’agit de traiter la chef du PQ de snob en première page, ça c’est de la nouvelle élégante.
Merci, au groupe Gesca, du gros travail d’enquête…
À quand le sondage ou la UNE qui va déclarée au gens que les Québécois jugent Pauline Marois comme une femme à la tête d’un parti politique qui a de fortes chance de prendre le pouvoir, quelques décennies seulement après le miracle de Thérèse Casgrain ?
On attend patiemment mais on arrête pas de manger en attendant de le VOIR à la UNE d’aucun quotidien…
C’est connu, la marote de nos bons journalistes en service commandé, c’est toujours : il n’y a qu’aux États-Unis qu’on écrit l’Histoire durant les scrutins…
Ce n’est pas une image ou une perception qui nous gouverne mais ce qu’il y a derrière. On ne devrait pas avoir à choisir entre le snobisme, la mesquinerie ou l’irresponsabilité mais plutôt entre la compétence, l’expérience et les idées.
Malgré des efforts soutenus La Presse n’a pas réussi à semer le doute sur la pertinence du Bloc Québécois. Les propos que son propriétaire a mis dans la bouche de Nicolas Sarkozy n’ont pas eu plus de succès. La Presse remet ça en insistant sur le supposé snobisme de Pauline Marois. Ayant rencontré Madame Marois à quelques reprises je sais qu’elle n’est pas hautaine mais cette perception est largement répandue et il est malheureusement très difficile de modifier les perceptions. J’avoue même qu’avant de la rencontrer je faisais partie de ceux qui la croyait un peu hautaine. Il y avait, lors de ces rencontres, de nombreuses autres personnes, pourtant péquistes et souverainistes à l’os, qui ont ouvertement avoué avoir découvert chez Madame Marois une femme beaucoup plus près des gens, beaucoup plus simple et infiniment plus gentille qu’elles ne le croyaient.
Je me demande si La Presse insistera avec autant d’énergie sur le côté profondément mesquin ou « mean » de Jean Charest et sur le côté irresponsable et enfant gâté de Mario Dumont.
La Presse insistera-t-elle sur le côté opportuniste et hypocrite de Jean Charest qui tente de justifier un scrutin impopulaire par la tourmente économique, alors qu’on sait très bien qu’on serait en pleine campagne électorale même si l’économie se portait bien ou extraordinairement bien? Ce n’est pas la situation économique qui commandait des élections à ce moment-ci mais bel et bien les sondages positifs pour le PLQ, la faiblesse de l’ADQ, l’apparente faiblesse du PQ et l’incapacité de John James Charest d’accepter le gouvernement minoritaire que lui a si généreusement donné la population québécoise en 2007. John James a peut-être pensé qu’il bénéficierait à nouveau de la générosité des québécois, surtout dans l’esprit précédent le temps des fêtes. Je ne sais pas pour vous mais moi, si quelqu’un jetait à la poubelle le merveilleux cadeau que je viens à peine de lui offrir, je ne lui en donnerais certainement pas un autre et encore moins un plus beau ou un plus gros.
Quant à La Presse je vais continuer de la lire pour mieux la critiquer. On sait très bien qu’on ne peut rien attendre d’objectif de la part de journalistes ou d’éditorialistes qui sont payés par un fédéraliste qui ne pourrait pas être souverainiste parce qu’il est d’abord ontarien. Je me demande quelle crédibilité on peut accorder à un étranger qui vient nous dire, ou qui fait dire par ses serviteurs, ce que les québécois devraient penser.
On a certainement de la chance, Monsieur Mitriou, que vous soyez là pour nous dire ce qu’il faut vraiment penser!
(En espérant tout de même que cela ne vous offusque pas que je le signale. Et dire qu’il reste encore une trentaine de jours…)
Confiant que Monsieur Mitriou saura rectifier toutes les bêtises que je pourrais débiter, je commencerai par celle-ci: l’utilité première de cette élection du 8 décembre sera de retourner Mario Dumont à lui-même, sans être davantage incommodé par la garde de trop de députés qu’il faut tenir en laisse et en silence. Afin qu’il puisse pondre autant de projets irresponsables que cela lui plaira, et sans que ça ne dérange qui que ce soit.
La vraie partie va se jouer entre Jean Charest (et ses Sous) et Pauline Marois (et son Nous). Et on verra bien qui parviendra à convaincre l’électorat que son programme répond le mieux aux besoins du moment, à l’heure où l’économie mondiale n’en finit plus de basculer.
L’hypocrisie étant l’apanage de celui qui professe des vertus pour lesquelles il n’a aucun respect et qui retire l’avantage d’avoir l’air d’être ce qu’il méprise, selon une citation que nous devons à Ambrose Bierce, nous pouvons en tirer la conclusion suivante : alors que Madame Marois est perçue comme distante des gens alors qu’elle est foncièrement concernée par leur réalité, Jean Charest prend des airs aimables alors qu’il en est foncièrement distant. Les journaux qui se font les colporteurs de cette hypocrisie méritent eux aussi le même qualificatif.
Ce n’est pas d’hier que des partis refusent des candidatures au profit de d’autres plus connues ou associées au champ professionnel tels que médecins, ingénieurs ou encore universitaires des sciences humaines. René Lévesque l’aurait aussi fait en 1976 selon ce qui est relaté. À l’intérieur même des partis politiques, la réalité de la cruauté humaine se fait aussi sentir. Je n’apprends rien à personne. Lorsqu’un chef qui a généralement tassé des candidatures pendant son règne se fait dire qu’il a fait son temps, il doit partir et il part. Boisclair et Dion le savent très bien.
Pendant les campagnes électorales plus que jamais, il faudrait sortir l’encensoir et distribuer de l’eau bénite! La politique n’est pas pure, elle ne ressemblera jamais à de l’eau cristalline. On ne fera donc pas d’histoires avec les chicanes de compté, c’est quelque chose de récurrent, de chronique.
Quant à l’histoire de Marois la snob, publicisée à la une de La Presse mais c’est sans surprise évidemment. Il y a l’axe Radio Canada-Gesca dans cette affaire là. Chapleau avec Laflaque à SRC traite Marois de snob, semaine après semaine, il y a deux ans, il a contribué à détruire Boisclair en le traitant comme un abruti illuminé avec une pointe d’homophobie pendant toute la saison 2006-2007. Je n’invente rien si on ose sortir du tabou de l’humour on reconnaîtra que l’humour n’est pas plus neutre politiquement que tout le reste. Les Coulisses du pouvoir, émission d’information canadienne s’il en est de RDI nous offre des extraits de Laflaque. Pourquoi pensez vous?
Une lettre trouvée dans le site web de (Maisonneuve à l’écoute) d’un individu qui a fréquenté Voir va à peu près dans le même sens que moi. Et j’ai lu d’autres remarques dans le passé sur Laflaque.
P.Marois snob. L’image en politique.
Tout ça c’est la faute à Laflaque…..
Chapleau a transformé l’image de Stéphane Dion en rat. On a fini par y croire.
Laflaque a transformé l’image de Jacques Parizeau en soulon. On a fini par y croire.
Laflaque a tranformé l’image de Pauline Marois en péteuse. On a fini par y croire.
Laflaque a transformé l’image de Mario Dumont en ado. On a fini par y croire
L’image de Charest, en étonné de tout, n’est guère dommagable.
Le pouvoir des médias c’est le matracage du message. Une fois passe unaperçu. Mais quotidiennement finit par s’incrustrer dans le disque dur des Québécois
Dion….rat
Parizeau….soulon
Pauline….péteuse.
Dumont….ado
Jacques Noel
Québec
Ces questions des foulards de Mme Marois et de son manoir sont d’une superficialité épouvantable. Obama vaut des millions et personne n’en a parlé… mais il avait quelque chose à dire…
Peut-on blâmer La Presse de refléter l’ennuie de cette campagne. Si c’est tout ce qu’elle peut sortir sur le PQ c’est pas fort, c’est vrai.
Et s’il n’y avait rien d’autre à dire du PQ ?
Le PQ n’ayant plus d’options qui enflamment il ne lui reste qu’à se ranger dans le clan des partis centristes (tristes, tristes).
Même en lisant le Devoir (en principe rangé de l’autre bord) on trouve pas grand chose à dire du PQ.
La belle époque de Levesque et de ses émules semble bel et bien terminée…
C’EST LE TEMPS DE CHANGER
Et si «Québec Solidaire» nous réservait de belles surprises…
espérons… le vent nouveau…
S’il est reporté au pouvoir, Jean Charest s’engage à maintenir le tarif quotidien des services de garde à 7 $, pour toute la durée du prochain mandat.
Il en a du culot le John de la refaire celle là après les promesses trahies de 2003. Il ne donnera pas non plus le feu vert qui sait durant son prochain mandat pour l’augmentation des tarifs des services gouvernementaux. On l’attend celle là. Depuis quand croira t’on un politicien comme lui dont la parole est à ce point fourchue. Qui a menti une fois, mentira deux fois puis trois, puis toujours dit le proverbe populaire. Charest fait du pas jolie, du pas net.
@ Claude Perrier
« On a certainement de la chance, Monsieur Mitriou, que vous soyez là pour nous dire ce qu’il faut vraiment penser! »
Je ne dis à personne ce qu’il faut penser mais ce que je pense il faut que je le dise. C’est très différent. Je propose mes idées mais je n’ai pas du tout envie de les imposer. Même si le génie de la lampe m’offrait le pouvoir d’imposer mes idées je n’en voudrais absolument pas. Imposer ses idées est pour moi un échec plutôt qu’une victoire. Les bonnes idées s’imposent d’elles-mêmes aux esprits ouverts.
Je ne vais pas tenter de rectifier vos propos pour le moment puisque je suis entièrement d’accord avec eux. Il vous arrive d’affirmer des choses avec lesquelles je ne suis pas toujours d’accord mais je ne crois pas que vous pourriez aller jusqu’à débiter des bêtises. Vous êtes fédéraliste mais vous n’êtes pas bête.
Qu’Alain Dubuc défende la « snob » mais péquiste Pauline Marois ! Qu’il fasse la morale à tous ces chiâleux qui ne font pas dans l' »Éloge de la Richesse » commune ! Qu’il défende donc aussi par la bande l’Indépendance du Québec comme possible source d’enrichissement socio-politico-économique !
Une autre Révolution tranquille M. Dubuc ? Non merci. La fin de la Révolution Québécoise plutôt.
Jean-Claude St-André n’aurait pas pu du reste faire bon ménage avec les IMPURS ET MOUS
M. Serge Jean : » Jean-Claude St-André n’aurait pas pu du reste faire bon ménage avec les IMPURS ET MOUS »
Faudrait vraiment mettre ces expressions un peu vieillottes aux poubelles M. Jean. Entre pur-et-dur et mou, il y a peu d’espace de manoeuvre. Faisons dans le fort et souple … comme le faisaient les VOLTIGEURS CANADIENS, les FLYING FRENCHMEN et aujourd’hui les ACROBATES DU CIRQUE DU SOLEIL …
Fort et souple, pas pur-et-dur et mou, FORT ET SOUPLE ! Si vous êtes fort et souple, vous cesserez de ruminer les « purs-et-durs » et « mous » …
@ Paolo Mitriou
Vous avez bien raison d’affirmer que « Les bonnes idées s’imposent d’elles-mêmes aux esprit ouverts ».
Par contre, les bonnes idées pouvant s’imposer d’elles-mêmes ne courent pas les rues. Quant aux esprits ouverts…
Mais à chaque jour suffit sa peine, n’est-ce pas? Alors, à suivre.
Monsieur Jean-Pierre Dubé
Désolé monsieur Dubé, d’avoir fait flamber votre cheminé, j’essayais d’ allumer du bois mou et humide qui sirotait dans le poêle, il faisait froid et humide dans la maison et mes enfants avaient froid, alors pour dégourdir un peu ce bois paresseux j’ai fourré un gallon de gaz dans le poêle. Toutes mes excuses pour les inconvénients.
« Les lecteurs sauront bien juger du choix de mettre une telle «histoire» à la une… »
Je suis certain que si le Journal de Montréal ou
Le Devoir avait reçu copie d’un rapport interne du Parti Libéral du Québec critiquant Jean Charest, il en aurait fait leur première page ! non ?
« Les lecteurs sauront bien juger du choix de mettre une telle «histoire» à la une… »
Je suis certain que si le Journal de Montréal ou
Le Devoir avait reçu copie d’un rapport interne du Parti Libéral du Québec critiquant Jean Charest, ils en auraient fait leur première page ! non ?
@ Renaud Séguin
« Je suis certain que si le Journal de Montréal ou Le Devoir avait reçu copie d’un rapport interne du Parti Libéral du Québec critiquant Jean Charest, ils en auraient fait leur première page ! non ? »
NON !
En fait, si le Journal de Montréal ou Le Devoir avait reçu copie d’un rapport interne du Parti Libéral du Québec critiquant Jean Charest, ils en auraient fait leur première page, leur deuxième, leur troisième, leur quatrième, leur cinquième, leur sixième, leur septième…
Vous ne croyez quand même pas qu’un rapport interne du PLQ critiquant Jean Charest puisse tenir sur une seule page de journal, même si ce n’est qu’un résumé?
Effectivement, Monsieur Mitriou.
Le Devoir et le Journal de Montréal y seraient peut-être même allés de volumineuses éditions spéciales, surtout que le verbe « critiquer », à son sens premier (dans mon Petit Robert) signifie faire l’examen de quelque chose pour « en faire ressortir les QUALITÉS et les DÉFAUTS ».
Alors, considérant que Jean Charest, comme tout le monde, ne saurait être parfait, un rapport interne incluerait évidemment quelques petits défauts suite à la longue liste de qualités.
Mais, entre nous Monsieur Mitriou, de tels rapports internes, qu’ils concernent Pauline Marois, Jean Charest, Mario Dumont ou qui que ce soit, passent à côté du fond, de ce qui importe réellement.
Le « fond » tel que défini (dans mon Petit Robert) en « II. abstrait A. Ce qui, au-delà des apparences, se révèle l’élément intime, véritable. », bien entendu – et non pas au sens premier de « creux »…
Curieux comme tout semble souvent tourner autour des définitions, non? Une « bonne idée », par exemple…
Il semble que la campagne de la Presse continue dans leurs éditions du Samedi. Dommage que l’on n’entend pas parler des autres chef de parti … je voudrais savoir si ceux-ci sont si différent que Mme Marois. Peut-être que oui, peut-être que non, mais j’aimerais bien voir une analyse neutre sur la question!
M. Jacques Noel écrit : «Tout ça c’est la faute à Laflaque…..
Chapleau a transformé l’image de Stéphane Dion en rat, Jacques Parizeau en soulon, Pauline Marois en péteuse, Mario Dumont en ado et Charest, en étonné de tout»
Désolé mais, Chapleau est un génie. L’image de ces caricatures qu’il en fait ne leur nuit pas du tout. Je continue d’avoir autant de respect pour chacun de ces politiciens, en bien et en mal, qu’avant ces géniales caricatures.
Faut ajouter à cette collection, M. Harper qui est raide comme un balai, M. Duceppe qui est assez sympathique, M. Martin qui chuinte et bégaie et M. Boisclair au sourire épanoui. Hilarant. Rire un peu fait du bien et ça me semble un honneur et un signe de personnalité forte d’être caricaturé par Chapleau sauf si on a la peau un peu trop mince.
@ Claude Perrier
Subtil !
Je suis d’accord avec vous pour dire que personne n’est parfait. Alors je me demande pourquoi les médias font tout un plat avec la perception que les gens ont de Pauline Marois et ne font pas la même chose avec Jean Charest et Mario Dumont, par simple souci d’équité. Serait-ce parce que c’est plus facile de s’en prendre à une femme, surtout quand on croit qu’elle n’a pas le sens de la répartie? Où sont passées toutes ces femmes qui à une certaine époque pouvaient remplir le Forum de Montréal pour moins que ça?
Ces rapports internes passent effectivement à côté du fond mais dans le cas de Pauline Marois, même les médias les plus sérieux se sont fait un devoir de ne pas passer à côté de ce fond de tiroir insignifiant.
Tant qu’à explorer les bas-fonds des égouts politiques, pourquoi nos sérieuses maisons de sondage ne nous pondent-elles pas un sondage scientifique sur les perceptions de la population, fondées ou non, à l’égard des principaux défauts et des principales qualités de Pauline Marois, de Jean Charest et de Mario Dumont? Pour une fois un sondage aurait le mérite d’innover, de nous apprendre quelque chose qu’on ne connaît pas déjà et de nous divertir un peu plus que les sondages traditionnels. Ça pourrait être amusant de mettre des statistiques sérieuses sur des stupidités. Ça m’intéresse de savoir quel pourcentage de la population perçoit Pauline Marois comme snob et péteuse, Jean Charest comme mesquin et hypocrite, Mario Dumont comme irresponsable et grand bébé lala, Françoise David comme alliée objective de l’ennemi et pelleteuse de nuages.
Tant qu’à patauger dans les bas-fonds, allons-y à fond mais de façon équitable. Non?
Je suggère deux questions au modérateur du futur débat des chefs.
« Quelle serait selon vous la plus belle qualité de votre voisin de droite? »
« Quelle est la plus grosse vacherie que vous pourriez dire au sujet de votre voisin de gauche? »
Je lance ce débat sur ces pages et je laisse à Jean-Marc Léger le soin de s’occuper du volet sondage.
En passant, Radio-Canada n’a pas publié mon dernier commentaire, sur le site de Maisonneuve en Direct, parce qu’il faisait allusion à la mesquinerie et à l’opportunisme de Jean Charest et à l’irresponsabilité de Mario Dumont alors que, sous le prétexte de traiter de l’importance de l’image dans le débat électoral, tout le monde, y compris l’animateur, ont abondamment parlé du supposé snobisme de Pauline Marois, de son manque de sens de la répartie et de son incapacité de livrer des messages en capsules pour les médias électroniques. Rien concernant les faiblesses de Jean Charest et de Mario Dumont. Deux poids, deux mesures. Il est vrai cependant que je ne possédais aucun document officiel pour appuyer mon commentaire. C’est pour cette raison que je crois essentiel d’avoir un sondage scientifique pour nous permettre d’utiliser « du pas joli » et des vacheries certifiées et scientifiquement reconnues, pour soutenir nos prochains commentaires.
M. Serge Jean :
» Désolé monsieur Dubé, d’avoir fait flamber votre cheminé, j’essayais d’ allumer du bois mou et humide qui sirotait dans le poêle, il faisait froid et humide dans la maison et mes enfants avaient froid, alors pour dégourdir un peu ce bois paresseux j’ai fourré un gallon de gaz dans le poêle. Toutes mes excuses pour les inconvénients. »
Merci pour le feu. Bien d’accord pour rechauffer la marmite avec vous. Ne coupez pas trop de bois cependant, on doit en garder pour les Coureurs des Bois qui s’y cachent encore. « Chacun son arbre » comme disait l’autre.
Je persiste et signe : la FORCE, LA CREATIVITE et la SOUPLESSE, plus que la durete, la purete et la mollesse, permettront de construire une solide Cabane de bois « la ou le fleuve se retrecit ». Je suis certain que vous approuverez.
Cordialement
@ Paolo Mitriou
Décidément, encore un peu et je risque d’en venir à penser que nous sommes faits pour nous entendre, Monsieur Mitriou…
Au moins sur les questions secondaires, lesquelles sont toutefois loin d’être sans importance, tel que le respect entre membres de ce site, et peut-être aussi – jusqu’à un certain point – à l’égard des candidats à cette élection du 8 décembre prochain.
Ce qui n’empêche évidemment pas que l’on puisse être en profond désaccord avec ce que ces candidats racontent, et qu’on le fasse alors savoir. Fermement et sans équivoque. Mais en s’exprimant aussi respectueusement que possible, ce qui a d’ailleurs le grand mérite d’ajouter du poids à un commentaire, il me semble.
Parce qu’une grande gueule, recourant à l’invective, sera surtout perçue comme une grande gueule, d’abord et avant tout. Et ce qui sera vociféré ne sera alors que fort peu pris en considération.
Mais je m’étale indûment…
Je termine donc en appuyant à 100% votre idée de demander un bon sondage, tel celui que vous proposez, sur Pauline Marois, Jean Charest et Mario Dumont. Les résultats pourraient fort bien s’avérer à la fois révélateurs et divertissants.
(Ce qui me fait penser que voilà une « bonne » idée, laquelle devrait s’imposer d’elle-même…)
@ Claude Perrier
« Décidément, encore un peu et je risque d’en venir à penser que nous sommes faits pour nous entendre, Monsieur Mitriou… »
Aucun problème !
J’arrive à très bien m’entendre avec des gens qui ne pensent pas du tout comme moi. Ils représentent un défi. Il est nécessaire de confronter nos idées avec des idées contraires aux nôtres afin de les nuancer tout en les cimentant. Il n’y a rien de plus ennuyant que de prêcher à des convertis. C’est comme se parler à soi-même. Je ne sais pas pour vous mais moi, en m’écoutant parler attentivement, je n’ai jamais réussi à m’apprendre quelque chose que je ne savais pas déjà. Il y a beaucoup plus à apprendre des autres que de soi-même et plus ces autres sont différents de nous, plus ils peuvent nous en apprendre. Me v’là en train de pondre des vérités de La Palice. Je devrais sérieusement commencer à songer sérieusement à écrire sérieusement.
Mais revenons à nos mous taons. Josée Legault a d’excellents contacts un peu partout. Je ne sais pas si elle lit CECI mais elle serait très bien placée pour suggérer, à qui de droit, le type de sondage que je propose plus haut. Je suis sûr que les québécois répondraient avec enthousiasme à un sondage de « bitchage » où ils pourraient allègrement se défouler.
Je propose même mes services pour élaborer le questionnaire de ce sondage. J’en ai élaboré quelques-uns au cours de ma vie. C’est une des choses que j’ai appris à faire lorsque j’étudiais à l’Université Laval au début des années 80.
Du vraiment pas joli…
Vous avez vu le billet d’André Pratte, publié le 9 novembre sur le site de Cyberpresse?
Le titre: Pauline Marois part avec la Caisse
Sans guillemets S.V.P.! Un seul petit indice subtil pour faire comprendre au lecteur que Pauline Marois n’est pas une voleuse, le « C » majuscule au début du mot Caisse. Il faut cependant lire le billet pour comprendre que Pauline Marois ne pourrait jamais partir avec la Caisse dont il est ici question.
Vous avouerez cependant que le titre de ce billet est stupide, fallacieux et mesquin. Il a clairement été rédigé dans le but de tromper. Quand on sait à quelle vitesse les internautes consultent les nouvelles sur le Web, il y en a sûrement quelques-uns qui concluront que Pauline Marois est une cambrioleuse, sans prendre le temps de lire le billet pour bien comprendre ce dont il s’agit.
Est-ce qu’il y a encore quelqu’un qui croit que Monsieur Pratte est capable de faire un travail honnête, propre et pas trop partisan? Il me semble que si un journaliste désire être le moindrement pris au sérieux il devrait commencer par enlever son nez de clown.
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que les médias tirent à boulets ROUGES (c’est le cas de le dire) sur Madame Marois depuis le début de cette campagne électorale. Une autre « nouvelle » insolite divulguée ce matin: La FTQ n’appuiera pas le PQ. Elle est où la nouvelle là-dedans? La FTQ n’appuiera pas le PLQ non plus, ni l’ADQ mais ça on n’en parle pas. Pourquoi pas 96% des québécois ne voteront pas pour Québec Solidaire? 100% des péquistes ne voteront pas pour Jean Charest. Elvis Presley ne donnera pas de spectacle à Montréal en 2009. Stephen Harper n’enverra pas de mission habitée vers Saturne au cours de son présent mandat. Bart Simpson ne sera pas candidat à la succession de Stéphane Dion.
Est-ce que le fait d’annoncer ce qui n’arrivera pas constitue une nouvelle façon de faire du journalisme? Est-ce qu’il se passe si peu de choses sur notre planète que les médias en sont rendus à traiter de ce qui ne s’y passe pas ou de ce qui ne s’y passera pas dans un avenir prévisible?
Paolo Mitriou
Faut PAS lire Pratte et quelques autres de La Presse quand on est souverainiste ( et j’en suis ) car ce n’est que propagande , démagogie et têtage de boss ! Probablement qu’un boni pour chaques commentaire anti-péquiste est distribué par Monseigneur Desmarais a ses valets !
M. Asselin : » Faut PAS lire Pratte et quelques autres de La Presse quand on est souverainiste ( et j’en suis ) car ce n’est que propagande , démagogie et têtage de boss ! »
Il faut justement le lire, lui répliquer en décortiquant chacune de ses phrases, de sa rhétorique … Enfin, si on veut vraiment faire l’indépendance géopolitique du Québec …
J’ai du trouble à comprendre votre raisonnement M. Asselin. Pas lire l’ex-souverainiste Pratte parce qu’on est souverainiste ??!? Au contraire ! On l’veut-tu c’te pays-là ou non ?!?
Les titreurs des articles dans les journaux, s’il faut donner un nom propre à ces sbires des intérêts financiers qui possèdent les médias, sont révélateurs on ne peut plus, des intérêts qu’ils servent, ceux des amis du parti libéral. Ce phénomène n’est pas que montréalais, mais bien présent aussi là où « là fleuve se rétrécit ». Alors, lisons leurs articles s’il faut nous flageller, mais de grâce, ne nous contentons pas de leurs titres.
Jean-Pierre Dubé
L’ironie vous connaissez ?
En fait mon commentaire se voulait avant tout sarcastique envers une presse dominée par le grand patron et ses pantins tout simplement . Je me permet moi-même de lire parfois cette propagande même pas subtile et je me propose même d’acheter le livre de Robin Philpot sur l’honorable carrière de Monseigneur Desmarais !
@ Réjean Asselin
L’ironie, je connais très bien. Je la pratique régulièrement sur les amis fédéralistes, comme vous j’imagine.
Désolé d’avoir mal compris. On ne sait pu trop parfois ce qui est de l’ironie et ce qui n’en est pas.
L’ironie des sortilèges de l’enfargeage béatifiant. Ne me demandez pas ce que ça veut dire, je cherche encore moi-même. Bonne nuit.
pas joli pour le PQ,
pas joli pour l’ADQ
C’est le cirque.
Le PQ tire son boulet des extrémistes en ceinture fléchée. L’ADQ tire son boulet des intégristes religieux avec leurs bérêts blancs.
On nage en plein délire avec ces deux tartuffes.
Restera-t-il seulement le PLQ comme option modérée ?
Non, il faut à tout prix qu’émerge une alternative modérée qui présente une idéologie d’opposition d’avant-garde.
J’anticipe «QUÉBEC SOLIDAIRE» comme cette alternative sérieuse qui fasse faire un saut quantique à notre discours politique qui est lamentable.
@ Réjean Asselin et aux autres
Je sais très bien que La Presse et tous les autres médias détenus par Power Corporation ne sont que les porte-voix de Paul Desmarais, ce fédéraliste qui ne pourrait pas devenir souverainiste parce qu’il est ontarien. Nicolas Sarkozy est également un porte-voix pour Paul Desmarais. Je sais que Gesca Limitée est une propriété de Power Corporation et que Gesca contrôle 7 grands quotidiens québécois et des maisons de production de contenu pour la télé et autres médias. Je sais donc que Gesca et son personnel font de la propagande et pataugent allègrement dans la démagogie. Je le sais et je sais que vous le savez également. Il y a cependant propagande et propagande grossière comme il y a démagogie et démagogie pas subtile du tout. Je n’ai pas découvert que Pratte devait prendre son bain tous les matins dans un mélange de propagande et de démagogie. Je suis heureux de constater que nous sommes nombreux sur ce blogue et très nombreux sur d’autres blogues à être conscient que le débat politique véhiculé par de nombreux grands médias est contrôlé par un étranger, un ontarien qui n’a rien à faire dans ce débat. Que Paul Desmarais fasse des affaires au Québec c’est une chose, qu’il plonge son nez dans la politique canadienne et ontarienne c’est son droit. Quand il vient mettre son nez dans la politique québécoise, là c’est une autre chose. Ce n’est rien d’autre que de l’ingérence de la part d’un étranger, au même titre que Nicolas Sarkozy, qu’Arnold Schwarzenegger, Popeye ou Bozo le Clown.
Il est inutile de me dire de ne pas lire Pratte ou Marissal ou Chose Machin Truc ou de me dire que ce sont des démagogues à la solde de Power Paul. Il n’est pas plus utile de me dire qu’il est inutile de parler de ces choses parce que vous les connaissez déjà.
Le but de mon commentaire visait simplement à faire ressortir, par l’exemple grossier, ce que je sais, ce que vous savez déjà et ce que je sais que vous savez, afin que ceux qui ne le savent pas encore ou qui commencent à s’en douter en soient finalement clairement convaincus. Il ne faut pas ignorer Pratte et ses acolytes ou Paul et ses serviteurs mais il faut, chaque fois que cela est possible, dénoncer leur propagande et leur démagogie afin d’en réduire le plus possible les effets néfastes que cela peut avoir sur notre démocratie et sur une partie encore récupérable de l’électorat. Ce n’est pas en ignorant un problème ou en le partageant entre convertis qu’on peut en amoindrir les conséquences. Alors ne me dites pas que vous savez ce que je sais car cela je le sais. Dénoncez plutôt à votre tour tout ce que vous percevez de douteux dans les stratégies douteuses de ceux qui les pratiquent. Vous pouvez même COPIER les idioties pondues par les valets de Paul et aller les COLLER dans tous les espaces sur Internet où vous croyez qu’ils pourraient ouvrir des yeux encore fermés. Après tout il faut bien que la fonction COPIER/COLLER de votre ordinateur serve à quelque chose d’autre que d’avoir à éviter de taper plusieurs fois le même mot à des endroits différents. Barack Obama s’est entouré de gens qui ont utilisé au maximum les possibilités infinies de l’informatique et du réseau Internet. Vous avez vu les résultats. Nous avons maintenant le pouvoir de démolir les arguments et les stratégies douteuses de tous les André Pratte de ce monde, souvent même sur leurs propres sites ou sur leurs propres blogues. Pourquoi alors on se priverait de le faire?
@ Robert St-Onge
« Le PQ tire son boulet des extrémistes en ceinture fléchée. »
Je vous dirais tout simplement que si le PQ nage continuellement en eaux troubles c’est tout simplement parce que c’est une coalition arc-en-ciel réunissant des souverainistes de toutes tendances, de gauche à droite et de bas en haut, et même en diagonale. Mettez des représentants des toutes les tendances souverainistes possibles dans une grande salle et il y a de fortes chances que quelques-uns en ressortent en saignant du nez. Cela ne m’inquiète pas du tout. C’est naturel. C’est le propre de tous les partis qui tentent de maintenir ensemble par le ciment souverainiste (ou tout autre ciment) des éléments qui ne vont pas naturellement ensemble. C’est extraordinairement sain. Ça force des débats, des échanges, des compromis de toutes sortes. Il en ressort toujours beaucoup de positif mais aussi des affrontements parfois virulents. Cela ne m’inquiète pas du tout. J’vous l’ai tu dis?
Maintenant prenez la même salle et faites entrer le même nombre d’éléments mais tous des petits clones l’un de l’autre. Tous des petits moutons libéraux ou adéquistes qui suivent docilement le berger, qui pensent exactement comme le berger, qui en fait, comme le berger, ont très peu d’idées. Trois ou quatre idées tout au plus, comme celle de gouverner dans le sens du vent, de ne pas faire trop de vagues, de ne rien proposer de trop révolutionnaire et de ne pas tenter de modifier le statu quo constitutionnel. Même avec 300 idées différentes l’harmonie demeure intacte parce que toute la bergerie pense comme le berger parce qu’elle pense que c’est la seule façon de penser. Les probabilités que deux moutons en viennent aux coups sont nulles. Les moutons ne se dévorent pas entre eux. C’est harmonieux mais ennuyeux. Demandez à ces moutons de vous pondre un projet de société stimulant et même en un siècle ils n’arriveront jamais à imaginer autre chose que la bergerie qu’ils connaissent, sauf peut-être un très vague projet de bergerie renouvelée, asymétrique, superstructurée, une bergerie d’ouverture ou autres chimères éphémères, constamment renouvelées dans la pensée mais jamais dans les faits.
Prenez enfin la même salle où vous enfermerez un petit groupuscule de rêveurs qui rêvent dans l’harmonie que procure la nouveauté, tant qu’elle est nouvelle. Votre petit groupuscule est en bonne partie formé des éléments déçus ou déchus les plus radicaux qui proviennent du plus grand groupe de souverainistes agités décrit plus haut. Votre petit groupuscule souverainiste doit évidemment grossir s’il désire un jour accéder au pouvoir. Il ouvre alors forcément ses portes pour laisser continuellement entrer de nouveaux éléments. Les nouveaux éléments proviennent presque tous nécessairement de l’autre groupe souverainiste qui se vide lentement. Un beau matin le groupuscule devient plus gros que le groupe d’où provient ses éléments. Alors l’autre groupe (le PQ) se vide de plus en plus vite de ses éléments qui s’orientent naturellement vers le groupuscule devenu groupe (Québec Solidaire). Le résultat final c’est que le PQ agité et tourmenté est devenu un Québec Solidaire agité et tourmenté, encore plus que le PQ parce que l’un (Québec Solidaire) s’est constamment nourri des éléments de l’autre (le PQ), y compris des éléments les plus radicaux du PQ et de d’autres éléments encore plus radicaux provenant d’ailleurs. Vous pensez que tout ce beau monde va s’entendre mieux qu’il ne le faisait au PQ? Vous êtes un rêveur. Ce qui va se produire est pourtant parfaitement prévisible. La formation de Madame David et de Monsieur Khadir va devenir le nouveau nid des disputes fratricides des progressistes souverainistes québécois. Les plus radicaux vont alors se retirer, former un nouveau groupuscule qui à son tour va drainer les forces de Québec Solidaire.
Même si je suis idéologiquement très près de Québec Solidaire je considère que ce parti n’est rien d’autre que le meilleur allié objectif du Parti Libéral du Québec. Il n’y a qu’une seule façon logique de contrer le PLQ et l’ADQ. Il suffit de demeurer dans le seul groupe souverainiste capable d’accéder au pouvoir. Tant que la gauche et les souverainistes se diviseront en groupuscules le PLQ demeurera au pouvoir. Je comprends qu’il est difficile pour des idéalistes, pour des gens d’idées et de convictions, pour des passionnés de justice et d’équité de faire certains compromis, de serrer les rangs, de se ranger derrière un leader imparfait qui ne saurait jamais faire l’unanimité à la direction de troupes aussi disparates mais, c’est la seule façon d’accéder au pouvoir qui rend possible la réalisation de tous les rêves réalisables.
Je suis navré de vous contredire mais je n’anticipe pour Québec Solidaire rien d’autre qu’un avenir en tous points semblables à ce que le PQ a été et est maintenant. Québec Solidaire va rencontrer exactement les mêmes problèmes rencontrés par le PQ s’il se met à grossir davantage. Il va affronter les mêmes ennemis. C’est le propre de tous les partis trop idéologiques de se diviser constamment, à mesure qu’il accroît le nombre d’idéologues dans ses rangs.
Revenez donc sur terre et au PQ. Il sera toujours temps de se diviser une fois que le Québec sera souverain.
C’est vous-même qui en faites la démonstration, Monsieur Mitriou…
Le mouvement souverainiste – ou faudrait-il plutôt écrire « les mouvements souverainistes » – n’ont pas besoin d’opposants extérieurs. D’eux-mêmes, sans l’aide de qui que ce soit, les souverainistes se neutralisent.
Avant de vouloir mettre de l’ordre dans la maison du Québec, peut-être serait-il indiqué qu’ils mettent un peu d’ordre dans leurs rangs, non? Mais sans se hâter, bien sûr. Je ne suis pas du tout pressé…
Enfin, en passant, Monsieur Mitriou, vous ne craignez pas que votre toute dernière petite phrase ne revienne vous hanter, en faisant reculer celles et ceux qui s’inquièteraient des conditions qui prévaleraient dans un Québec devenu indépendant? Cette phrase: « Il sera toujours temps de se diviser une fois que le Québec sera souverain. »
Bonne journée!
@ Claude Perrier
Il est plutôt difficile de déplorer ce qui est inévitable. Alors je ne le déplore pas. Je ne fais que le constater et essayer de le comprendre un peu.
Lorsque je dis qu’il sera toujours temps de se diviser une fois que le Québec sera souverain, ce n’est pas une prophétie de malheur. Ce n’est encore là qu’un constat inévitable. Il n’est pas nécessaire d’être un grand devin pour annoncer qu’une coalition d’éléments hétéroclites rassemblés dans le seul but de réaliser la souveraineté va nécessairement se désagréger ou se diviser pour se réunir dans autant de formations politiques qu’il y a actuellement de grandes tendances qui la composent. Une fois la souveraineté réalisée, de nombreux souverainistes se retrouveront même dans des partis actuellement fédéralistes parce que la division souverainistes-fédéralistes n’existera plus.
C’est bien de pouvoir débattre de nos idées dans ces pages. Vous ne trouvez pas qu’il est pour le moins étrange de refuser de débattre des enjeux électoraux quand on est celui qui a déclenché tout se débat en nous plongeant dans cette campagne électorale? Les raisons qui amènent les stratèges du PLQ à refuser le débat télévisé tel que proposé sont probablement aussi saugrenues que celles qui ont amené Jean Charest à déclencher ces élections. Le prétexte de la tempête économique annoncée est absurde. Cette tempête n’aura peut-être même pas lieu. De toute façon l’État québécois n’a pas plus de contrôle sur les conditions économiques mondiales qu’il n’en a sur les conditions météorologiques. Il semble bien que Jean Charest est celui qui craint le plus en ce moment, au Québec, de lancer une toute petite phrase qui pourrait le hanter jusqu’à son dernier souffle.
@ Paolo Mitriou
Il est effectivement intéressant de pouvoir débattre ici-même de nos idées. Quoiqu’il s’agisse souvent, et pour plusieurs, d’un défouloir. Et, au mieux (sauf quelques exceptions), d’un échange de monologues. En conséquence de quoi il m’appert douteux qu’il s’en trouve beaucoup, ou même très peu, que la lecture d’arguments allant à l’encontre de leurs opinions bien établies les amène à en changer…
Reste bien sûr les fameux « indécis » – encore qu’il s’agisse là d’une catégorie d’individus qui me rend perplexe depuis toujours. Comment peut-on possiblement être indécis?
Pour ce qui est du débat des chefs, je serais très étonné qu’il n’ait pas lieu. On va certainement parvenir à tricoter une formule, hybride peut-être, à laquelle les trois se rallieront.
Enfin, je ne crois pas qu’il soit exact de dire que Jean Charest s’attende à une « tempête économique ». Au contraire, sa ministre qui-tient-la-sacoche, Mme Jérôme-Forget, ne semble pas de cet avis. Une économie au ralenti, soit. Mais pas de « tempête ».
L’idée de « tempête » est bien davantage une extrapolation de la part des partis d’opposition que ceux-ci accolent à Jean Charest comme si l’idée venait de lui, de manière à subséquemment clamer qu’il se trompe. Statégies partisanes, sans plus. Capables néanmoins de convaincre les fameux « indécis »? Sait-on jamais.
Mais ce n’est pas parce qu’il n’y aura probablement pas une épouvantable tempête que la question économique perd de l’importance. Au contraire, et je l’ai souvent répété, le monde nous court sur les talons. L’Europe, l’Asie, et tous les autres que vous voudrez nommer, sont à s’organiser, à s’unir et la concurrence promet d’être féroce. C’est au défi économique en vue de ne pas perdre de terrain face à ce repositionnement mondial qu’il faut s’atteler. Et sans tarder.
Enfin, les jours qui viennent devraient nous éclairer davantage sur tout cela. Et notamment le débat des chefs, qui aura très vraisemblablement lieu…
« Paul Desmarais, ce fédéraliste qui ne pourrait pas devenir souverainiste parce qu’il est ontarien » P. Mitriou
Bon, qu’on se le tienne pour dit. Ne peuvent devenir souverainistes que ceux qui sont nés hors de l’Ontario. Et Robin Philpot lui? Cet ontarien converti au souverainisme, candidat du PQ , comment l’expliquer alors ?
Votre théorie du méchant ontarien vient de se dissoudre.
L’agent double souverainiste Lépine a raison.
Il est plus probable que ce Desmarais se voit comme un véritable CANADIEN, descendant des CANADIENS de la Nouvelle-France, de la Province of Québec et du Bas-Canada … Pas un french-canadian, pas un canadien français, pas un ontarien, pas un franco-ontarien, un CANADIEN ! Cela pourrait expliquer son fédéralisme intransigeant … autant envers les séparatisssses que certains amis anglos ! C’est pas Madame Legault qui écrivait récemment que le véritable MONSIEUR CANADA était ce DESMARAIS ?
Once a upon a time, there was a Canada, a New France … It has fallen under the anglo-american forces … It was recalled Province of Québec ! Cela ferait un bon film n’est-ce pas ? Ne laissons pas Hollywood s’emparer de NOTRE HISTOIRE. Que les jeunes loups cinéastes québécois se mettent au travail ! Now !
» Si le Québec se sépare, c’est la fin » – disait Desmarais ce printemps à Paris, il me semble …
La fin de quoi ? Pourquoi la fin ? Pourquoi dit-il cela ?
Voilà les questions auxquelles on doit répondre.
La fin du Québec ? Hmmm… trop simple.
La fin de Desmarais ? Hmmm… trop simple.
Qui est derrière le ROC, à moitié mort au tapis ??? Les USA, l’Empire hégémonique de la Planète jusqu’à nouvel ordre. Let’s keep that in mind ! Et continuons de nous armer de patience, vertu révolutionnaire, comme disait l’autre D’Allemagne !
Toute la fin de semaine, La Presse et plusieurs de ses journalistes s’en sont donnés à coeur joie. J’ai relevé les articles. De plus en une de cyberpresse, la semaine dernière une photo de madame Marois qui sort la langue. Une autre perfidie, les photos… On a changé cette photo, mais je l’ai conservée sur mon site. Cette campagne est fort malheureusement sexiste, mais il y a une raison: Mario Dumont ne fait plus peur; c’est de Pauline Marois dont on a peur.On va sortir n’importe quoi pour lui nuire.
http://michelebourgon.spaces.live.com/blog/cns!ED4F37CBD5B797CD!1275.entry
@ David Lépine
« Bon, qu’on se le tienne pour dit. Ne peuvent devenir souverainistes que ceux qui sont nés hors de l’Ontario. Et Robin Philpot lui? Cet ontarien converti au souverainisme, candidat du PQ, comment l’expliquer alors ? »
D’abord vous dites des choses que je n’ai pas dis telles « Ne peuvent devenir souverainistes que ceux qui sont nés hors de l’Ontario. » C’est un très vaste territoire que celui hors de l’Ontario. C’est la planète entière moins l’Ontario. Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de souverainistes Québécois en Ouganda.
Pour le reste c’est en partie une question de sentiment d’appartenance. C’est une des composantes du concept de nation et donc de nationalité. Je n’ai pas inventé ces concepts. Je les ai juste étudiés. Dans le cas de Robin Philbot la question est très simple. C’est lui qui se définit comme étant Québécois d’origine ontarienne. Alors il est Québécois. Ensuite il a choisi d’être souverainiste. Ça ne change rien au fait qu’il est Québécois. Il pourrait tout aussi bien être Québécois et fédéraliste. Vous dites que c’est un ontarien converti au « souverainisme ». La réalité c’est que Robin Philpot est un Ontarien devenu Québécois d’abord, puis souverainiste ensuite. Des Ontariens souverainistes ça n’existe pas, à moins qu’ils soient partisans de la souveraineté de l’Ontario.
Dans le cas de Paul Desmarais la question est moins claire. Paul Desmarais a beau posséder un domaine au Québec il se définit comme étant Canadien Franco-Ontarien. C’est son choix et je le respecte. Ce n’est toujours bien pas de ma faute si Paul Desmarais choisit de ne pas s’identifier comme étant Québécois.
Puisque la question de la souveraineté du Québec n’appartient en fait qu’aux Québécois, seuls les Québécois peuvent être souverainistes ou fédéralistes. Il peut bien y avoir des souverainistes Albertains ou dans tout autre province mais ce ne sont pas des souverainistes Québécois dans la mesure où ils ne sont pas Québécois, à moins que ce soient des Québécois de passage ailleurs au Canada.
Il y a une question qui demeure nébuleuse pour moi. Est-ce qu’il y a des fédéralistes hors du Québec ou hors des provinces où il y a des mouvements souverainistes? Parce que je crois que le concept de « fédéraliste » n’existe en fait qu’en opposition à celui de « souverainiste ». Je me pose cette question car je me dis que si quelqu’un n’est pas québécois il ne peut être ni souverainiste ni fédéraliste face à la question québécoise. Dans ce cas Paul Desmarais n’est ni fédéraliste, ni souverainiste même s’il peut avoir une opinion sur la question. Son opinion c’est qu’il est contre la souveraineté du Québec. Je sais que tout cela est assez nébuleux mais je trouve que ça revient au même de se demander si on est pour ou contre Barack Obama. Le fait d’avoir une opinion même très claire et très tranchée sur ce sujet ne fait pas de nous des Américains.
Moi, par exemple, je me dis que pour diminuer le nombre de divisions apparemment inutiles et nuisibles à l’économie mondiale, Nicolas Sarkozy devrait renoncer à la souveraineté de la France et recommander à tous les pays de l’Union Européenne d’en faire autant. Les européens n’ont que faire de mes opinions alors pourquoi moi je devrais accorder de l’importance à l’opinion des étrangers, qu’ils soient Européens, Indonésiens ou Ontariens?
@ Michèle Bourgon
Vous avez raison sur toute la ligne.
Vous pouvez ajouter à votre collection le curieux texte publié dans le Blogue de l’Édito du Lundi 10 Novembre. Ce texte s’intitule « Riche et impliquée, c’est possible? » Sous un aspect louangeur à l’endroit de Madame Marois, l’auteure ne manque toutefois pas de rappeler tous les préjugés entretenus à l’égard de cette grande politicienne, comme si La Presse avait peur que l’électorat les oublie. Les aspects tordus de ces billets ne sont même pas exprimés subtilement.
Vous trouverez ce texte ici: http://blogues.cyberpresse.ca/edito/?p=836
Et mon commentaire ici:
« Vraiment, la richesse de Mme Marois est un faux débat dans cette campagne. »
Vous avez entièrement raison. Alors, pourquoi La Presse a tant insisté sur cet aspect depuis le début de cette campagne électorale? Pourquoi dans le présent billet insister autant sur tous les petits détails qui nourrissent les perceptions négatives d’une tranche de la population à l’égard de Mme Marois? Pourquoi rappeler pas du tout subtilement « que Mme Marois aime bien les grandes écharpes, les colliers de perle et les toilettes silencieuses »? Vous voulez vous assurer que personne ne l’oublie?
Vous dites « Au Québec, on pardonne difficilement aux riches ». J’ajouterais « surtout quand c’est une femme ». À ce que je sache les québécois pardonnent très facilement à tous nos grands milliardaires (ils sont même amplement admirés), y compris à votre ultime patron, dans la mesure où ces milliardaires ne sont pas des femmes. Qui se permet de commenter la tenue vestimentaire de Paul Desmarais? Qui se demande si ses toilettes sont silencieuses? Vous allez me répondre que la vie de votre ultime patron n’a pas à être scrutée à la loupe car ce n’est pas un homme public ou un homme politique. Rien n’empêche pourtant Paul Desmarais d’exercer directement ou à travers les employés de son vaste empire, plus de pouvoir politique que Pauline Marois ou Mario Dumont. Ce n’est ni Pauline ni Mario qui pourraient s’exprimer à travers la bouche de Nicolas Sarkozy, pour ne citer qu’un exemple.
Il faut lire La Presse et continuer à dénoncer ses pratiques manipulatrices douteuses.
Monsieur Claude Perrier
‘Il est effectivement intéressant de pouvoir débattre ici-même de nos idées. Quoiqu’il s’agisse souvent, et pour plusieurs, d’un défouloir. Et, au mieux (sauf quelques exceptions), d’un échange de monologues. En conséquence de quoi il m’appert douteux qu’il s’en trouve beaucoup, ou même très peu, que la lecture d’arguments allant à l’encontre de leurs opinions bien établies les amène à en changer… »
La diversité de la flore idéologique d’un territoire intellectuel comme le Québec en quelque sorte, monsieur Perrier.
» Dans le cas de Paul Desmarais la question est moins claire. Paul Desmarais a beau posséder un domaine au Québec il se définit comme étant Canadien Franco-Ontarien. C’est son choix et je le respecte. Ce n’est toujours bien pas de ma faute si Paul Desmarais choisit de ne pas s’identifier comme étant Québécois. »
Oui M. Mitriou.
En fait, s’il faut absolument faire dans l’Elvis Gratton, faisons-le jusqu’au bout, encore une fois.
Desmarais se dit « Canadien franco-ontarien » ok ! Donc, il ne se dit pas Canadian/Canadien. Donc, il ne se dit pas Canadien français. Il est un Canadien de l’Ontario francophone malgré qu’il ait établi ses quartiers généraux en Charlevoix, près de Québec, près DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Il aurait très bien pu s’établir au CHÂTEAU MONTEBELLO, près d’Ottawa, près du GOUVERNEMENT DU CANADA. Bon ok. Desmarais se dit Canadien mais vit au Québec, près de la capitale nationale du Québec. Pourquoi un tel paradoxe ?
Les souverainistes doivent comprendre que le Desmarais n’est pas un imbécile, pas un « colonisé » mais bien plus UN COLONIALISTE. Il n’est pas amnésique mais bien plus HYPERMNÉSIQUE. Il est bien plus « nationaliste ethnique » en quelque sorte que ne le sont les nationalistes québécois. Il se rappelle mieux que les autres qu’il fut un temps, au moment de la Nouvelle-France, ou l’Ontario et le Québec constituaient à peu près LE CANADA. C’était avant un Bas-Canada/Haut-Canada, avant une Province of Québec.
Desmarais connaît peut-être mieux que les autres, que plusieurs souverainistes, une certaine Histoire en cette contrée d’Amérique.
» Ton histoire est une épopée
Des plus brillants exploits »
– Ô Canada, 1880, composé pour la Saint-Jean-Baptiste
Oui, il connaît peut-être aussi mieux que certains souveranistes certains épisodes de notre histoire.
» Le Canada n’est à quelque chose près qu’une forêt confuse. » – Relation des Jésuites
La crise identitaire, c’est le Canada qui l’a, depuis toujours. Le Québec est en bonne forme identitaire et démocratique.
Il y a une question qui demeure nébuleuse pour moi. Est-ce qu’il y a des fédéralistes hors du Québec ou hors des provinces où il y a des mouvements souverainistes? Parce que je crois que le concept de « fédéraliste » n’existe en fait qu’en opposition à celui de « souverainiste ». Je me pose cette question car je me dis que si quelqu’un n’est pas québécois il ne peut être ni souverainiste ni fédéraliste face à la question québécoise. Dans ce cas Paul Desmarais n’est ni fédéraliste, ni souverainiste même s’il peut avoir une opinion sur la question. Son opinion c’est qu’il est contre la souveraineté du Québec. »
Desmarais rules over Canada, selon un point de vue. Desmarais travaille aussi au Québec et pour le Québec, ne l’oublions jamais. En bon homme d’affaires, il n’est pas « contre » la souveraineté du Québec mais « pour » la meilleure santé économique, la sienne, celle de sa famille, celle d’une collectivité … Selon un point de vue, le ROC est dans la marde politique et identitaire depuis un bon boutte, BECAUSE THE AMERICANS et leur EMPIRE CULTURE ! Pourquoi ne pas jouer au colonialiste dans le ROC, pourrait-il se dire !
Selon moi, Desmarais ne s’opposera pas à l’Indépendance du Québec si la volonté populaire va dans ce sens. Pourquoi le ferait-il ? Business as usual. Si par contre on nage dans le 50 + 1 ou le 50 – 1, il n’est pas impossible qu’il choisisse encore le Canada, moins pire des maux … jusqu’à nouvel ordre.
Vous posez de bonnes questions M. Mitriou. Essentielles, je dirais.
@ M. Mitriou,
Je ne faisais que dégonfler votre thèse que Desmarais ne pouvait être souverainiste parce que Ontarien. Vous me répondez avec une thèse de maitrise en sciences po sur la « question identitaire » québécoise que j’ai un peu de difficulté à suivre.
Puisque vous dites: »seuls les Québécois peuvent être souverainistes ou fédéralistes » Est-ce que M. Desmarais, résident québécois depuis 35 ans, aurait droit de voter ici, même s’il se considère canadien ? Ça commence à faire dans le très compliqué tout cela. Moi j’aime mieux la définition de René Lévesque: » Est Québécois celui qui paye de l’impôt au Québec » C’est plus facile à comprendre et ö plus juste.
M. Lépine : » Moi j’aime mieux la définition de René Lévesque: » Est Québécois celui qui paye de l’impôt au Québec » C’est plus facile à comprendre et ö plus juste. »
Plus simple en effet. Elle contourne la délicate question ethnique.
Personnellement, la question qui me trotte dans la tête : que faire de l’appellation « quebecer » ? J’ai déjà lu une opinion citoyenne écrite en cette langue de Shakespeare qui faisait dans le Québec bashing tout en s’appropriant le terme « quebecer » !%?$!
» Balayons les Canadiens de la surface de la terre. » – Adam Thom, chef du Doric Club