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La punition

 

Bon. Bon, Bon. Le premier ministre Stephen Harper refuse de négocier avec Québec pour 1,9$ milliards d'ententes finales dans divers programmes d'infrastructures because il ne voudrait pas s'immiscer dans la campagne électorale de la belle province… La belle affaire.

Bien sûr, on s'en douterait à moins, Harper semble le faire surtout pour punir Jean Charest de lui avoir carrément nui tout a long de la campagne fédérale. Certains appelleront ça un retour d'ascenseur plutôt prévisible.

Et, campagne électorale obligent, Jean Charest jure que les projets iront quand même de l'avant pendant que Pauline Marois et Mario Dumont en profitent pour accuser M. Charest d'en être responsable parce qu'il a déclenché une élection alors que ce n'était pas nécessaire de le faire. 

Mais le vrai problème est que dans les faits, la réaction de Stephen Harper punit le Québec dans son ensemble en pleine période de ralentissement économique, et non seulement Jean Charest.

On voit ici pourquoi certains l'ont comparé à Maurice Duplessis. 

Lui aussi aimait punir les électeurs qui avaient commis le péché mortel de ne pas avoir voté du bon bord…