À 17% chez les francophones, et après ne pas avoir su, ou pu, capitaliser sur le cadeau du ciel qui lui est tombé dessus l'an dernier lorsque ce parti est devenu l'Opposition officielle, l'ADQ est en sérieux danger de ballottage et à terme, fait face à une possible mort clinique.
Mario Dumont se cherche une nouvelle étincelle pour allumer les électeurs tout comme l'avaient fait les accommodements raisonnables. Mais même ses discours enflammés sur l'éducation n'y font rien. Ça ne lève tout simplement pas pour l'ADQ. Du moins, pour le moment. Mais la tendance semble être lourde.
Aujourd'hui, le message de Mario Dumont va aux travailleurs d'une scierie de la région de Québec, leur disant qu'ils ont été «abandonnés» par Jean Charest. Surtout, le chef de l'ADQ implore les électeurs de punir les Libéraux en allant voter ADQ.
Mais parce qu'il a été détrôné par la PQ dans la perception populaire comme étant la véritable opposition officielle, la question de la pertinence de l'ADQ risque de se faire entendre encore plus clairement et plus durement que par le passé.
Pendant ce temps, Jean Charest multiplie les mamours et promet de gros sous pour la ville de Québec, question de la reconquérir et la sortir des mains de l'ADQ.
Pauline Marois, de son côté, semble se concentrer plutôt sur la grande région du 450, question de tenter de récupérer plusieurs comtés pris par l'ADQ l'an dernier. Son but est évident: soit reprendre l'Opposition officielle, soit remporter un gouvernement minoritaire, soit au moins empêcher le PLQ de reprendre leur statut majoritaire.
Pauvre Mario Dumont, son parti semble être devenu un immense buffet dans lequel le PQ et le PLQ entendent bien se servir allègrement…
*******************************************************
Et nous, à Montréal, on commence à se sentir sérieusement abandonnés… Sniff… sniff… Si ça continue, on va finir par s'ennuyer de Michael Fortier…
*******************************************************
Oh, la, la. Bonne nouvelle! Le Père Noël – mieux connu pendant la campagne sous le nom de Jean Charest – passera aussi à Montréal ce jeudi. On verra donc ce qu'il réserve comme «promesses» à nous, pauvres petits vermisseaux montréalais habituellement pris pour acquis par le gouvernement en place, quel qu'il soit…
M. Dumont a fait la preuve de sa vacuité. Il a tous les talents pour faire un monologuiste, seul en scène. Mais sur la scène électorale, il manque de matériel. Il a raté sa vocation : amuseur publique.
Adieu! Mario. On t’aimait bien tu sais.
Suivant!
Bravo Super Mario, tu as réussi a baillonné toute ta formation politique, les seuls qui se sont exprimé depuis que tu es chef de l’opposition sont Gilles Taillon et les 2 transfuges qui ont quitté le bateau avant que tu ne sombres, avec les autres, tu as appliqué la même méthode que ton gourou Stephen Harper,
Tu as suggéré de privatiser une partie d’Hydro-Québec, j’imagine ce que ce serait si tu étais premier ministre, abolition des syndicats, du B.S. privatisation de Loto-Québec, de la S.A.Q, de la RAAQ, des hôpitaux, des écoles. J’en veux pour preuve que tu t’es octroyer toi-même un bonus de 50,000$ des coffres de l’ADQ a titre de chef de l’opposition, a mes yeux, c’est la même approche que Vincent Lacroix et tout les PDG Américains qui se font des parachutes dorés avant que leurs entreprises ne fassent faillite, Au cas où tu ne l’aurais pas encore réalisé complètement, les Américains viennent de donner un solide coup de pied au cul à sa droite Républicaine qui en bout de ligne ressemble étrangement a ta ligne de pensée, a mon avis, c’est toi qui reçoit le plus gros chéque de BS au Québec avec ton salaire de député et de chef de l’opposition et la pension qui suivra, tu n’as jamais travaillé de 9 a 5, alors ne prétends surtout pas de représenter la classe moyenne.
Bonne traversé du désert qui je l’espère sera permanente
Où iront les votes de l’ADQ ?
Si Mario continue à faire de sérieux efforts – pour ne pas se faire élire – ses électeurs vont avoir à faire un choix.
Il s’agit d’un groupe d’électeurs «mutables». Et dont l’importance numérique est assez importante pour accorder la majorité à l’un des deux autres partis.
Lors de l’élection précédentes, ils sont venus des autres partis pour protester. Maintenant ils devront revenir à l’un ou l’autre, au PQ ou PLQ. (Si Mario maintient son cap vers la gaffe et la bouffonnerie).
Ces électeurs ont une sympathie pour la droite, c’est certain. Or, autant le PQ que le PLQ se situent vers le centre.
Dans cette perspective, Mme Marois fait bien de dissimuler la souveraineté. Cela tirerait son parti vers la gauche. Pour attirer les électeurs de l’ADQ le PQ doit démonter qu’il est pas trop à gauche.
Toutefois, cela risque d’avoir pour effet que les Adéquistes en fuite se dirigeront en parts égales vers le PQ et l’ADQ. Avec comme résultat un gouvernement minoritaire.
Or, ces électeurs de l’ADQ ne semblent pas carburer à -qui investira dans quel projet-. L’ADQ propose des idées de société depuis sa création. Des idées de droite mais des idées.
Pendant ce temps les deux autres se contentent d’aligner des promesses à saveur plus ou moins économiques, sans idéologie de société. Sauf des généralités sans saveur.
Seul le PQ pourrait revenir à des idées de société en remettant la souveraineté sur la table et en expliquant -quelle société sera le québec souverain, quelles seront ses valeurs, ses institutions et son mode de fonctionnement-. Qu’est-ce qui sera mieux lorsque nous serons souverain? Voilà l’espoir que doit entretenir le PQ.
Si ce projet est sérieux il devrait être continuellement ravivé et expliqué.
Or, le PQ n’en fait rien. Il se comporte comme une photocopie des autres parties. Ce qui laisse de plus en plus de doute sur son intégrité…
… le PQ ira-t-il rejoindre Mario au musée des bouffons ?…
Au buffet « all you can eat » offert par le bon chef Dumont et son bon gros crastillon politique bien dégorgé, je crois que ce sera Pauline Marois qui sera la plus gourmande, lorsque viendra le temps de SE servir, le 8 décembre prochain.
Mais ça ne peut pas être pire qu’un chef comme Charest qui sort de la cuisine quand il sent monter la température…
Eh oui, comme dirait mes amis les anglais :
« If you can’t stand the heat, get out of the kitchen ! »
Et le PLQ n’est déjà plus en mesure de « prendre la chaleur » dans le dossier de la santé… une priorité québécoise qui supplante celle du chef de ce parti.
Eh ben, comme dirait l’Autre : « It’s the economy, stupid ! » Le problème, c’est que l’Autre en question vit aux États-Unis…
La suite au « Prochain épisode », comme dirait Hubert Aquin…
Puisqu’on parle de santé maintenant, parlons en donc.
La campagne électorale ne lève pas bien davantage encore que l’A.D.Q.
C »est une campagne électorale sous anesthésie clinique. La perception qui va dominer chez les gens c’est que libéraux et péquistes n’ont qu’un seul but: endormir toute la population.
La tradition péquiste a été de manifester une inspiration politique. En la refusant cette inspiration, Marois joue avec le feu. Quant à Dumont, son imprégnation créditiste lui est devenue fatale.
Le taux de participation faible favoriserait le P.L.Q selon cette fois la coutume électorale.
C’est qu’il ne faudrait pas oublier l’existence de la dépression en politique.
» La suite au « Prochain épisode », comme dirait Hubert Aquin… »
Ne le dites pas trop fort M. Boudrias ! Vous pourriez déranger certaines âmes confortablement assises sur leur unifolié.
Pourquoi ? Parce qu’Aquin disait aussi que » le prochain épisode c’est la révolution à faire » et la révolution à faire (ou à terminer ?), dans une optique aquinienne, c’est l’Indépendance du Québec.
Or, nos amis américans, puisque vous en parlez, aiment bien l’American Revolution de leur Histoire mais il serait surprenant qu’ils aiment, francophobes latents sont-ils, une Révolution Québécoise se déroulant in french please, surtout si celle-ci ne leur gonfle pas les poches d’une manière ou d’une autre, encore plus si celle-ci engendre une reconfiguration géo-politique nord-américaine leur étant défavorable. Il est bon de rappeler que le Gouvernement du Québec est situé à quelques 10 heures de l’Organisation des Nations Unies (New York, USA) et qu’au moins deux Géants, la Chine et la Russie (si ce n’étaient qu’eux), pourraient être tentés d’affaiblir un certain pouvoir hégémonique en jouant la carte québécoise anti-américaine. Devant cette situation internationale singulière, il sera bon de rappeler également que le Québec est d’abord américain, géographiquement et culturellement, donc aussi un ami des États-Unis d’Amérique.
Prudence donc mais rapidité d’action s’il le faut
Cordialement
Avec l’Ukraine et la Georgie que les É.U veulent faire entrer dans l’Otan. La Russie pourrait jouer son petit jeu en faisant la promotion du pays québécois contre les É.U. C’est exact, monsieur Dubé ce que vous avez dit à la condition qu’Obama ne revienne pas sur les projets de Bush et que le PQ revienne un jour avec un référendum.
En précisant que j’appuis toujours par ailleurs le PQ tout en gardant mon sens critique envers celui ci. Que P.Marois s’abstienne de parler de la question nationale m’apparaît aberrant. Le PQ a tellement peur de donner des munitions aux libéraux qu’il ne parle plus de la francisation raisonnable et au moins incitative des immigrants non francophones. Radio Canada aura réussi par sa propagande savamment calculée à exercer la dictature du politiquement correct sur les partis souverainistes? Cela ressemble à cela. Souvenons nous des analystes de RDI lors des séances de la commission Bouchard Taylor comment ceux ci s’excitaient les nerfs à chaque fois que moins que 15% des participants se laissaient aller à un penchant pour l’intolérance.
Ceci dit, il est vrai que la disparition brutale de 39 des 41 sièges adéquistes en plein centre du Québec francophone ouvre la porte peut être à un gouvernement péquiste. Tout dépendant toutefois d’une capacité plus forte de Pauline Marois de convaincre les Québécois qu’elle est compétente pour être premier ministre du Québec. Parce que cela demande non seulement un sens de la prudence mais aussi une capacité de leadership qui passe par un minimum d’audace. Toute la région de Québec est rebelle au PQ suite au mouvement régionaliste de la radio poubelle. Alors, il en faut des efforts pour rendre possible un gouvernement péquiste et la chute des ineptes libéraux.
» Que P.Marois s’abstienne de parler de la question nationale m’apparaît aberrant. »
Non. C’est pas mon avis. Les déboires électoraux du PQ des dernières élections alors que Boisclair parlait plutôt souvent de souveraineté sont amplement suffisants pour expliquer un petit réajustement dans la stratégie politique.
Sinon, ne nous trompons pas, nous avons besoin d’un 60% de OUI. On doit convaincre, c’est à dire « vaincre avec ». Le troisième référendum sera gagnant, de façon décisive et sans appel. On peut comprendre l’obsession référendaire de plusieurs oui mais cela ne change rien au travail à faire.
Concernant la Question Nationale, l’existence même du Parti Québécois POSE LA QUESTION NATIONALE à quiconque s’intéresse à la politique québécoise ET canadian/canadienne.
Mais encore davantage, il n’appartient qu’aux militants souverainistes de la poser cette Question Nationale, surtout à ceux qui ne veulent rien savoir d’elle ! La Question Nationale est simple : le Québec est-il une province ou un pays ? Rappelons-le : le Québec a tous les attributs d’un pays, sauf le statut géo-politique reconnu internationalement.
Sinon, je dirais M. Bouchard, que la stratégie demeure simple. Que les militants souverainistes se fassent souverains miliciens, qu’ils imitent les miliciens canadiens d’antan ! Que chaque homme compte pour dix et nous avons notre pays en moins de dix ans ! Dix ans c’est la période qui va de la fondation de l’Alliance laurentienne en 1957 au cri du général de Gaulle en 1967.
Les grandes ères élisabéthaine et victorienne du puissant Empire d’Angleterre furent celles de femmes à la tête d’un pays … Personnellement, je vois bien Dame Marois, au nom royal, à la tête de cette nation qui, cachée sous des allures provinciales, a quelque chose de la stature impératrice. OUI, demandons un Empire, nous aurons une République. Business as usual : de la banale négociation. Cela dit, on s’en formalisera pas trop si la Belle Province continue de l’être pour un certain temps encore… Nous avons tout notre Temps.
J.P.Dubé, je ne ferais pas un essai ici. En quelques mots, je dirais que de ne pas parler de la souveraineté à part deux fois c’est une chose mais de s’abstenir complètement de parler de l’intégrité future de la nation québécoise là plusieurs ne reconnaissent plus le PQ du tout. Duceppe en tant que chef du Bloc a traité de la culture de la nation québécoise en remportant à ce que je sache un succès appréciable. Alors pourquoi cette stratégie douteuse de la part des conseillers péquistes qui réussira peut être à démobiliser des souverainistes de moyenne conviction. Je ne parle même pas des radicaux, ici!
Bref, ne pas parler à ce point de la question nationale cela finit par ressembler à du déni. On verra d’ici deux semaines si cette savante stratégie aboutira à un rappel de l’identité nationaliste du PQ. Tout ne repose pas sur les citoyens pour le rappel de la question du Québec, il faut également une direction politique.
La reconnaissance de la nation québécoise en 2006 par une capitale voisine, Ottawa, signe une victoire … dont on ne semble pas encore saisir toute l’ampleur ! Cela expliquerait peut-être la confiance tranquille du PQ. Va savoir …
Mais ok d’accord avec vous M. Bouchard, parlons-en davantage de la Question Nationale, demandons aux dirigeants péquistes d’en parler davantage.
Et M. Bouchard, mon avis : ratissons large, le plus large possible. Posons la Question Humaine :
» Être ou ne pas être telle est la question » – Shakespeare
» Je pense donc je suis » – Descartes
Que la Révolution Québécoise se fasse universelle !