Vous connaissez mon intérêt pour les écrits de Tom Flanagan.
Deux raisons pour cela: 1) c'est le penseur numéro un du premier ministre actuel du Canada; 2) fait exceptionnel: il fait part régulièrement et ouvertement des stratégies de Stephen Harper dans le Globe & Mail.
Ce matin, c'est la perle des perles. Jamais, de mémoire d'analyste, je n'ai lu un exposé aussi direct et cru sur ce que j'appelle le clientélisme chirurgical et l'instrumentalisation du vote dit «ethnique» par un parti politique – dans ce cas-ci, bien sûr, le Parti conservateur de Harper.
On sait que les coffrets du PC débordent déjà d'argent. À cela s'ajoute maintenant son message: le PC doit continuer à vampiriser les appuis libéraux traditionnels chez les électeurs «ethniques» – des électeurs qui, selon lui, seraient beaucoup plus faciles à courtiser que les Québécois parce que eux, seraient, selon Flanagan, moins «difficiles» politiquement, parce que peu attirés par les «causes à la mode de la gauche», tels le marriage gai, l'environnement, etc… Et avec le vote «ethnique» écrit-il, Harper pourra obtenir enfin sa majorité sans le Québec…
Comme catégorisation unilatérale, condescendance et préjugés, avouez que c'est dur à battre.
Pour vous en faire votre propre idée:
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/LAC.20081114.COFLANAGAN14/TPStory/?query=Flanagan
Mme Legault, je ne suis pas allé lire l’article du Globe & Mail, je vous fais confiance. De plus, je vous ai entendu ce matin à la radio.
Il est rafraîchissant d’apprendre qu’un politicien est tellement certain de son électorat qu’il peut se pemettre d’insulter toute une province dont il n’a que faire. Le pire, c’est qu’il a raison. On peut prendre le pouvoir sans le Québec. Cela c’est déjà fait, une fois,
Si un parti fédéral peut prendre le pouvoir sans le Québec, que avons-nous à nous inscruster dans cette fédération de provinces qui peut très bien vivre sans nous? Tirons les conclusions qui s’imposent et tirons notre révérence. Par ici la sortie.
Tout à fait d’accord avec la conclusion tirée par monsieur Gingras basée sur le constat suivant : la Confédération canadienne fonctionne mieux sans le Québec qu’en prenant en considération ses revendications traditionnelles (remember Meech and Charlottetown ?).
D’autre part, ce qui est intéressant avec le titre de madame Legault, c’est à quel point elle souligne à gros traits les calculs politiques (qui ont toujours eu cours, malheureusement) afin de prendre le pouvoir, au Canada.
Hier encore, avant la venue de Jean Chrétien, on avait encore au Québec l’illusion qu’un « american white nigger » (VOIR « Les nègres blancs d’amérique ou écouter le monologue de Deschamps intitulé « le bon boss ») ou un « french chinese » (VOIR l’histoire des canadiens français à l’époque de la tentation américaine manufacturée par les « tisserands du pouvoir ») pouvait dirigé le Canada et réussir à la fois à sauvegarder le fait français en Amérique, dans le ROC et au Québec.
On a même (soi-disant) placer des « sièges en jeu » pour nous convaincre que les Rocheuses nous appartenaient en propre, au Québec.
Peine perdue. Le taux d’assimilation à l’anglais hors du Québec fait autant de progrès qu’il en fait à Montréal sous une admistration provinciale libérale.
Bref, tout ça pour dire qu’il est très important, dans la province dont la devise est JE ME SOUVIENS, de ne pas oublier quelques « cauchemars » qui reviennent hanter aujourd’hui les piètres chantres du fédéralisme canadien :
1) la piasse à Lévesque – elle devait valoir à peu près ce que vaut le huard canadien en ce moment ;
2) le prix du pétrole – celui-ci devait exploser advenant un Québec souverain (aujourd’hui, le Québec, en tant que pays, pourrait encore plus jouer la carte de la puissance énergétique en s’alliant au projet d’indépendance des États-Unis envers l’or noir ou le charbon) ;
3) les accords d’échanges économiques devaient être renégociées à la pièce dans le chaos et l’incertitude totale advenant l’indépendance politique du Québec – aujourd’hui, Barack Obama cherche à renégocier l’ALÉNA, quelle meilleure occasion aurions-nous de nous assurer une entente privilégiée avec nos Voisins du Sud en échange d’une éventuelle reconnaissance internationale après un déclaration politique d’indépendance ? ;
4) le scandale des Yvette – une patente organisée de toute pièce par les amis du PLQ de Claude Ryan afin de faire dérailler le vote des femmes en faveur d’un fédéralisme patriarcal à la Trudeau (VOIR la biographie de Lise Payette, « Le pouvoir, connais pas ») ;
5) la résolution du déséquilibre fiscal – un autre truc « asymétrique » qui ne fonctionne qu’à court terme et qui n’est, au fond, qu’une manière détournée de renflouer les coffres d’un gouvernement libéral immobiliste qui croit qu’on peut négocier des ententes à la pièce afin de réparer un dommage constitutionnel irréparable à long terme (tout simplement parce qu’il est plus aisé de bâtir un pays avec des politiciens drabes du PQ qu’avec des imbéciles heureux fédéralistes qui ne réclament jamais rien (mais qui récolte le fruit du travail des Bloquistes à Ottawa qui défendent les intérêts du Québec – souverain ou pas) et qui ne seront jamais capable de réformer la Confédération (les conditions pour y arriver étant tellement exigeantes que deux politiciens peuvent simplement en se levant dans deux parlements différents faire capoter une entente qui a mis des années à se concoctée) ;
6) la campagne de peur – outil indispensable pour les fédéralistes de toutes les époques afin de créer les conditions gagnates de chacune de leur campagne électorale (en ce moment, le père Noël Jean Charest – qui porte très bien le rouge et blanc Coca-Colonisé – profite abusivement d’un contexte économique chaotique afin de prétendre stupidement qu’il a un plan pour gouverner avec ses deux seules mains sur le volant du Québec – le problème du père Noël, c’est que la fée des étoiles d’Ottawa et tous les lutins qui l’aiment bien ont aussi leur mot à dire lorsque vient le temps de négocier un plan d’action vraiment efficace pour les Québécois avec le G20, les 20 pays les plus industrialisés ;
7) l’argent et le vote ethnique, pour finir – une autre belle connerie qu’on a associée au PQ parce que Jacques Parizeau a eu le malheur de dire ce qui fait la différence entre un province et un pays qui se respecte dans le cadre d’une société libre et démocratique qui cherche à demeurer juste et équitable envers tous les membres de sa population (en d’autres mots, le truc le plus astucieux en politique – lorsqu’on cherche à éviter de se faire accoler une étiquette de « raciste » ou de vulgaire esprit calculateur – c’est de dépeindre son adversaire comme étant le vecteur et le porteur du virus qui envahit votre propre parti :
par exemple : « Not worth the risk », vous lancez une campagne de dénigrement du parti Libéral en passant par son point le plus faible – qui se trouve bizarement être son chef – et vous lui collé une notion de risque qui vous va à merveille compte tenu de votre bilan en matière de Droits de la personne, de transparence parlementaire et de gestion de l’environnement – fin de la parenthèse)
Bref, ce qui est bien avec l’Histoire, c’est qu’elle se répète.
Ce qui est bien avec les gens qui connaissent leur Histoire, c’est qu’ils font en sorte que l’histoire des autres s’arrêtent… afin que la leur commencent enfin !
« Il faut savoir d’où l’on vient si on veut savoir on l’on va. »
Ce que je suis en train de vous dire, c’est : votez massivement pour la première femme à pouvoir devenir premier ministre du Québec, et la verrez survenir la fameuse « prochaine fois »…
la suite au prochain épisode, intitulée « un Simple soldat »
p.s. : il n’y en a pas de « fatigue culturel » et le soleil se lève tranquillement sur le lac Léman pour mieux se coucher sur le Lac Meech.
M. Steve Boudrias écrit : «la Confédération canadienne fonctionne mieux sans le Québec qu’en prenant en considération ses revendications traditionnelles (remember Meech and Charlottetown ?).»
Non monsieur, on n’a jamais eu de confédération au Canada. Ce qui a été nommé confédération en 1867 était une simple union, fédérale « une fédération » de provinces « territoires conquis sous l’autorité d’un pouvoir central ».
Voyez votre dictionnaire au mot CONFÉDÉRATION : Association d’États SOUVERAINS qui ont délégué certaines compétences à des organismes communs.
M. Bousquet a raison.
Trudeau père et le French Power ont carrément fait de cette pseudo-confédération une FÉDÉRATION, aussi asymétrique soit-elle aujourd’hui.
Pas pour rien que le Jour de la Confédération, un certain 1er juillet, est devenu le Jour du Canada/Canada Day !
Mme Legault : » Et avec le vote «ethnique» écrit-il, Harper pourra obtenir enfin sa majorité sans le Québec… »
N’est-ce pas ce qu’on veut un peu ? Un ROC uni à côté d’un Québec indépendant … dans un semblant de confédération comme le dit M. Bousquet !?!
Il n’est pas interdit pour un souverainiste de saluer le geste de M. Flanagan.
Je ne sais pas pourquoi mais les premiers ministres ont une curieuse tendance à croire qu’une fois qu’ils sont en poste c’est pour toujours, du moins jusqu’au moment où ils décident eux-mêmes de se retirer ou de mourir. Or, obtenir trois mandats consécutifs n’est pas une règle mais une exception généralement attribuable non pas à sa propre force mais à la faiblesse de l’adversaire.
Stephen Harper peut bien rêver de gouverner jusqu’à ce qu’il rende l’âme, je doute de ses capacités de séduire les électeurs « ethniques » et des probabilités qu’il gouverne majoritairement sans des appuis solides au Québec.
De toute façon sa première victoire il la doit en grande partie au ressac contre le PLQ suite au scandale des commandites et suite à un trop long séjour du PLQ au pouvoir. C’était inévitable que les électeurs finissent par chasser le PLQ du pouvoir, ne serait-ce que parce que personne ne tenait à les voir s’encroûter davantage, devenir encore plus arrogants ou coller aux meubles. C’était écrit gros comme ça dans le ciel que le règne libéral ne pouvait plus se prolonger davantage. C’était écrit gros comme ça dans le ciel que les conservateurs étaient les seuls capables de remplacer les libéraux affaiblis. Et pourtant, deux fois de suite, les conservateurs ont été élus minoritairement, beaucoup plus faiblement que le rejet vigoureux du PLQ et l’union de la droite nous auraient permis de le croire. Alors la bête conservatrice n’est pas aussi forte qu’elle aurait pu l’être et ses magouilles ne lui procureront pas plus de force. Stephen Harper doit sa deuxième élection quasi exclusivement à la faiblesse du PLQ qui a tenté de vendre un chef qu’on savait invendable depuis toujours. Avec un chef ayant la stature d’un chef et l’équipe forte qui entourera ce nouveau chef, le PLQ devrait facilement reconquérir le pouvoir qui lui revient bien plus naturellement qu’à la très droite (pour ne pas dire extrême) ou qu’à la gauche plus (pour ne pas dire extrême). Que ce soit avec Ignatieff, Rae ou même LeBlanc ou un autre, le PLQ est un parti d’extrême centre qui ratisse donc très large puisque, contrairement à ses adversaires, il ratisse au centre et des deux côtés à la fois. Le PLQ devrait retourner assez facilement et assez rapidement Stephen Harper dans l’opposition, là d’où il n’aurait jamais dû sortir, si le libéraux n’avaient pas enchaîné les faux pas et si les conservateurs avaient d’autres adversaires sérieux.
Ce n’est pas les complots foireux, les stratégies abracadabrantes et les manigances grossières qui augmenteront la popularité du gouvernement Harper pour qui la très grande majorité des canadiens n’ont pas voté.
C’est du moins ce que je crois et le souverainiste que je suis n’est pourtant pas du tout libéral. De toute façon je n’ai rien à gagner à prophétiser la fin prochaine de la carrière politique de Stephen Harper. En fait je souhaiterais presque même qu’il soit à la tête d’un gouvernement majoritaire très fort et très à son image car je crois que Stephen Harper est le meilleur allié objectif de la cause souverainiste québécoise.
M. Flanagan peut rêver. C’est permis. Il oublie une chose. L’autre parti qui peut aspirer à prendre le pouvoir fédéral avec une bonne représentation du Québec c’est le PLC. Sans doute à une prochaine élection.
Un jour les canadiens se fatigueront des conservateurs et changeront pour un autre parti.
Pour l’instant le Bloc barre la route au Québec. Mais lui aussi fera son temps… comme tout le reste…
… ce jour là les québécois en auront marre de s’amuser à «jouer à la souveraineté» avec le Bloc et ils voteront là où ça se passera pour le vrai, c’est à dire à une élection au Québec…
… et s’ils ne le font pas c’est qu’ils auront fait une croix définitive sur cette option… et c’est ici que M. Flanagan aura raison. En effet, ce jour là le Québec aura modifié considérablement sa composition ethnique (comme ça arrive de plus en plus à Montréal) et ses citoyens ne vibreront plus aux chansons de Gilles Vigneault et tous ces semblables.
…cela n’aura plus aucun sens pour eux…
Tout à l’heure j’écoutais à la radio une entrevue avec l’auteur du livre récent qui démontre que le Québec est le paradis des familles, grâce à toutes sortes de programmes et déductions fiscales.
Or, cela devrait encourager la natalité. Pourtant elle reste assez faible. Pourquoi ?
à suivre…
M. St-Onge : » Pour l’instant le Bloc barre la route au Québec. Mais lui aussi fera son temps… comme tout le reste… ce jour là les québécois en auront marre de s’amuser à «jouer à la souveraineté» avec le Bloc et ils voteront là où ça se passera pour le vrai, c’est à dire à une élection au Québec… »
Bien sûr ! Le Bloc barre la route d’un Québec qui voudrait sa place dans le Canada ! Vous avez raison M. St-Onge. Selon une autre perspective, le Bloc a barré le PC du Québec ! Prendre sa place au sein du Canada ou dans le Monde : là est la question M. St-Onge.
Vous êtes tanné de voir ces imbéciles « jouer avec la souveraineté » M. St-Onge ? Vous avez raison ! Car entre vous et moi, comme on en parle depuis 50 ans et qu’il y a maintenant trois générations de souverainistes aguerris, il y a plus de chances qu’on la fasse qu’il y a de chances qu’on cesse de « jouer avec la souveraineté ».
Il semble qu’on ne prenne pas au sérieux certains Québécois. Soit, qu’il en soit ainsi, JOUONS en effet M. St-Onge, JOUONS…
M. St-Onge : » une bonne représentation du Québec c’est le PLC »
À votre place, je ne ferais pas confiance à ce « nationaliste québécois » et ex-souverainiste Dion et sa clique québécoise au sein du PLC ! Ils pourraient foutre le bordel dans la patente constitutionnelle pancanadienne …
Il n’y a rien de plus facile pour un indépendantiste pur-et-dur de jouer au fédéraliste pur-et-dur. Rien de plus facile ! C’est facile de dire » Vive l’Unité du Canada » M. St-Onge, très facile …
C’est plus difficile de faire l’inverse pour un fédéraliste : » Vive l’Unité du Québec » ! Enfin, peut-être me que je me trompe …
M. St-Onge : » une bonne représentation du Québec c’est le PLC »
Le PLC est en reconstruction, pour utiliser un terme habituellement réservée au domaine du Hockey.
Et si vous croyez que le PC de Stephen Harper va perdre des appuis dans le ROC et reculer au Québec à l’avenir parce que Bob Rae, Michael Ignatief ou un jeune loup bilingue du Nouveau Brunswick va renverser la vapeur au niveau fédéral EN FAVEUR des intérêts du Québec, vous rêver en couleurs, et en format IMAX, cher monsieur !
Le PC de Stephen Harper fonctionne en se basant sur la réalité des forces en présence et non pas en fonction d’une idéologie fédéraliste rassembleuse ou centralisatrice.
Raison pour laquelle nous avons obtenu une chaise pliante à l’UNESCO, la motion reconnaissant l’évidence, et un rééquilibrage partiel du déséquilibre fiscal.
Le PLC, DANS TOUS CES DOSSIERS, n’y sont pour RIEN. Le Bloc Québécois, par contre…
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Ce qui est amusant avec les idéalistes du PLC qui ne se rendent pas compte que le « french power » est bel et bien terminée, c’est qu’ils refusent de VOIR l’évidence : leurs appuis s’érodent de jour en jour alors que le nationalisme Québécois et la gouvernance décentralisée s’installe plus profondément dans l’esprit des canadiens, un gouvernement minoritaire après l’autre.
Ce qui me fait rire aussi, chez les idéologues rouge à la Trudeau, c’est ce dogmatisme multiculturel assaisonnée d’individualisme à tous crins. Cette croyance aveugle au retour d’un éventuel sauveur de la cause progressiste au Canada.
Tout comme les péquistes qui croyaient qu’un homme charismatique pourrait à lui seul leur paver la voie vers la souvernaineté et l’indépendance, les fédéralistes centralisateurs – qui aiment bien se faire qualifier de progressistes alors que le renforcment du Parti Vert, du NPD prouve tout à fait le contraire – me font d’autant plus rire lorsqu’ils nient toute forme de reconnaissance et d’appui au nationalisme québécois.
Ce qui est primordial de comprendre dans la démarche politique claire et limpide de Stephen Harper, c’est qu’il réfléchit beaucoup aux fondations du pays dont il cherche à recréer l’unité depuis qu’il a pris les commandes du parti politique qu’il dirige.
Tout comme John A. Macdonald, il se doit d’affronter les Réformistes du pays (car le mouvement réformiste date d’avant 1867), les réticences avouées des provinces atlantiques, l’émergence politique des territoires nordiques sur l’échiquier politique, les turbulences provenant des prairies et les revendications politiques provenant d’un mouvement nationaliste canadien-français (en provenance de l’ancien Bas-Canada).
Aujourd’hui plus que jamais, l’unité mentionnée dans la motion de reconnaissance du caractere national du Québec demeure le principal obstacle d’un gouvernement majoritaire à Ottawa.
Et la crise constitutionnelle inavouée qui secoue les fondements du Canada (désir de distincition des États-Unis, volonté d’unification économique du pays et rassemblement politique d’intérêts régionaux divergents) représentent une redéfinition des rapports de force dans l’ensemble canadien.
Que l’on appelle ce régime politique « fédération » ou « confédération » sans distinction est un indicateur majeur qu’il y a défénitivement incompréhension mutuelle des juridictions de chacun des acteurs de cette pièce de théâtre politique de plus en plus absurde lorsqu’on la regarde de trop près.
Toutefois, avec un peu de recul, on peut VOIR clairement que le « what does Quebec want » a été supplanté par une questions encore plus Shakespearienne :
« WHAT DOES CANADA WANT TO BE OR NOT TO BE ? »
Est-ce que le Canada veut devenir un rassemblement de gouvernements ou de régions souveraines et distinctes ? Ou veut-il simplement demeurer une monarchie constitutionnelles archaïques dont les bases politiques ne reposent plus sur une structure pertinente pour l’époque actuelle ?
Lorsque le centre de gravité du pays se déplace vers Winnipeg, on peut sérieusement se poser des questions sur un pays qui a été fondé en grande partie à l’initiative (et au profit) des provinces centrales…
Bref, de mon point de vue, la convergence des points de vue politique de Robert Bourassa et de Bernard Landry concernant une nouvelle alliance canadienne me semble encore plus d’actualité aujourd’hui… à une époque ou l’Union Européenne prend des forces au coeur de la tourmente économique actuelle.
Sieur Boudrias : » avec un peu de recul, on peut VOIR clairement que le « what does Quebec want » a été supplanté par une questions encore plus Shakespearienne : « WHAT DOES CANADA WANT TO BE OR NOT TO BE ? » »
Hmmm… un peu plus et je vous prends pour un fils spirituel du « fédéraliste » Robert Bourassa !
» Donc, depuis 1985, la question est: What does Canada want? …et on attend encore la réponse du Canada à cet égard. Monsieur le président, le Canada anglais doit comprendre de façon très claire que, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. Merci. »
discours de Bourassa après l’échec de Meech, juin 1990, http://fr.wikisource.org/wiki/Discours_de_Robert_Bourassa_apr%C3%A8s_l%E2%80%99Accord_du_lac_Meech )
Seriez-vous compatriote Boudrias un autre de ces agents doubles de l’Indépendance du Québec qui mettez le ROC au tapis pendant que d’autres enculent des mouchent en mettant le Québec sur le divan (http://www.vigile.net/Le-Quebec-sur-le-divan-etendez) ? Mettre un pays sur le divan ou un pays-qui-n’est-pas-un-pays sur le tapis ?
Bon, quand est-ce qu’on s’attaque aux Requins américains derrière le ROC compatriote ?
Il n'y a pas si longtemps, Steve Proulx lançait une très intéressante discussion sur la place de