Des fois, je me demande, très sérieusement, comment il se fait que certains chefs politiques nourissent eux-mêmes à ce point le «pouvoir» des médias en se plaçant constamment en réaction vis-à-vis eux, parfois pour de véritables vétilles. Et ce, en même temps qu'ils pestent systématiquement en privé contre ce même «pouvoir»…
Prenez la marche rapide matinale de Pauline Marois. Pour AUCUNE autre raison que La Presse, après avoir fait état de son «snobisme» présumé, titrait cette semaine que la chef du PQ était peut-être rendue au bout de son rouleau (référence directe à son état de santé supposément fragile), la voilà qui convie les journalistes à la suivre au pied du Mont-Royal pendant qu'elle fait une marche rapide à 5h30 du matin!
Bon. Vous me direz qu'elle les punissait peut-être aussi un peu en même temps!
Quant à eux, pour ne pas passer pour des «vieux», Bernard Landry faisait la même chose pendant la campagne de 2003, alors que Jean Chrétien grimpait toujours à la course les marches de la Chambre des communes.
Mais franchement, nonobstant La Presse, les citoyens demandent à ces gens d'être des leaders politiques, pas des athlètes!
Il me semble que Michel David a soulevé la question de la santé de Mme Marois également.
Pourquoi donc Madame Marois prête-t-elle ainsi, à nouveau, flanc à la critique?
Après avoir dit qu’elle comptait abolir l’enseignement de l’anglais au début du primaire, pour par la suite que l’histoire, la géographie, les mathématiques et la littérature soient pour leur part enseignées en anglais à la fin de ce même cours primaire, voilà qu’elle rapplique avec la gymnastique matinale…
Si j’étais souverainiste, je serais bien découragé – et bien incapable de comprendre où elle veut en venir avec tout ça.
Malheureusement La Presse a un poids médiatique incontournable dans le paysage politique québécois. La seule façon d’alléger ce poids c’est de répondre à leurs attaques chaque fois que l’occasion se présente. On ne peut pas se contenter d’ignorer La Presse.
Je suis désolé mais je trouve que vous ne faites pas une oeuvre plus utile en vous faisant l’écho de ces vétilles.
Je préfère vous voir commenter des choses plus pertinentes. Il me semble que dans un média comme Voir il serait plus approprié de se pencher sur des éléments pertinents comme cette fameuse abolition de la taxe sur les produits culturels annoncée par Jean Charest. Les artistes semblent applaudir trop facilement cette annonce. Les 7.5% de taxe abolie iront directement dans la poche du consommateur. Cette économie sera dépensée indifféremment entre toute la gamme des autres produits disponibles sur le marché, y compris bien entendu sur les produits culturels québécois et ÉTRANGERS. L’industrie verra ses ventes augmenter dans des proportions infinitésimales. Les artistes, eux, récolteront une nano particule de ces revenus supplémentaires. Le dollar épargné par le consommateur sur un CD sera investi en presque totalité sur des vêtements, de l’épicerie, des articles de consommation courante, des pneus d’hiver et autres. Une proportion égale aux proportions actuelles sera dépensée pour des produits culturels québécois et ÉTRANGERS.
Je comprendrais les consommateurs d’applaudir à l’abolition de cette taxe mais ce ne sont pas les consommateurs qui applaudissent mais plutôt les artistes, complètement mystifiés par cette annonce tordue de Jean Charest. Si quelqu’un désire réellement aider l’industrie culturelle québécoise, il ne doit pas abolir une taxe qui sera dépensée de toutes sortes de façons. En pleine récession cette économie de taxe ne sera pas dépensée en produits culturels québécois. La meilleure façon d’aider l’industrie culturelle québécoise consisterait à laisser cette taxe en place et en prendre le fruit (50,000,000$ sur 5 ans) et le distribuer en aide et en subventions aux artistes et à l’industrie culturelle. Une tranche de 7.5% du produit des ventes serait ainsi revenue à la culture québécoise alors qu’avec la formule Charest la culture québécoise pourrait ne récolter rien de plus ou, au mieux, quelques miettes insignifiantes, probablement pas plus de 100,000$ sur les 50,000,000$ sacrifiés par le gouvernement Charest, sur une période de 5 ans.
J’aurais aimé également connaître votre opinion sur la position de Mario Dumont face aux assistés sociaux. Est-ce que je divague en croyant que Mario Dumont puise son inspiration auprès de Stephen Harper? C’est sûr que Mario Dumont serait très satisfait s’il pouvait récolter le vote conservateur du 14 octobre dernier (21,7%). Cela marquerait cependant un net recul sur le vote adéquiste de 2007 (30,8%). Ce n’est pas en ralentissant le recul qu’on avance. Quand on recule on finit inévitablement par se retrouver au point de départ (0,00%).
Les adversaires de Mario Dumont pourraient marquer des point en se contentant de condamner Mario Dumont et en annonçant simplement qu’ils n’iront jamais dans le même sens que lui. De toute évidence Mario Dumont ne sait pas de quoi il parle.
La Presse n’a pas cessé d’insister sur son âge et sur sa santé. Il y a là quelque chose d’inacceptable. On veut montrer que Pauline Marois est trop vieille et qu’elle n’est pas assez en santé pour devenir Premier ministre. Patrice Bergeron, depuis trois jours, termine toujours ses articles par la même phrase: Ägée de 59 ans, Pauline Marois a été opérée en août pour une apendicite… Faux d’ailleurs, puisque c’est en septembre qu’elle a été opérée.
En plus d’avoir les Libéraux comme adversaires, elle a aussi La Presse.
Je la comprends de tenter de vouloir mettre fin à cela.
Avez-vous fait l’analyse des articles de ce journal?
Les titres des articles laissent aussi large part à l’interprétation.
Ce matin: Pauline Marois fait marcher les journalistes. …
On a placé la vidéo présentée sur le site de l’ADQ dans quatre articles différents. Pour être certain qu’on ne la manquerait pas et que le snobisme lui collerait dessus.
On a présenté des photos désespérantes qu’on a par ailleur ensuite enlevées. En plus de la comparer à la Castafiore…
Des vétilles ??? Je suis loin de le croire.
Que dire de plus ? Y’est temps qu’on se réveille.
Je suis d’accord avec vous Mme Bourgon. Mme Marois n’est âgée que de 59 ans. C’est jeune !
André Boisclair avait 39 ans et on le trouvait jeune !
Bref, ce qu’on dit est qu’il faut avoir entre 45 ans et 55 ans pour être Premier Ministre. Un faux critère …
M. Perrier : » Si j’étais souverainiste, je serais bien découragé – et bien incapable de comprendre où elle veut en venir avec tout ça. »
On va s’arranger pour que vous le deveniez alors cher M. Perrier. Vous verrez, ça fera pas mal …
Une fois votre « conversion » opérée, vous ressentirez du courage et un encouragement à vous dépassez …
La conversion est en cours …
Je ne suis pas du tout d’accord avec cette vision des choses – tout comme je suis loin d’être d’accord avec votre chronique de ce vendredi dans The Gazette, en passant – madame Legault.
L’information véhiculée par La Presse était claire et simple : elle discréditait subtilement l’une des faiblesses de Pauline Marois.
Ainsi, contrairement à ce que vous affirmez dans « votre » journal, en anglais, le fait que le PQ ressemble de plus en plus au PLQ d’après son programme (expurgé temporairement de son objectif souverainiste et dépouillé de son impératif de référendum immédiat), il est difficile pour les spin doctors (officiels ou officieux) du PLQ de trouver comment remettre en question le leadership du chef du PQ.
Alors, on continue dans la lâcheté et le manque de respect et on laisse croire à la population que la dame en question en suggérant qu’elle n’a pas la « constitution » physique nécessaire pour être une vraie femme d’État.
Mais pourquoi on prétend une connerie pareille et pourquoi est-ce important de lutter activement et rapidement contre cette insinuation mesquine ?
Tout simplement parce qu’on a peur que le fait que la dame ait passé à travers une opération récemment la rende sympathique aux yeux du public, lorsque celui-ci comprendra qu’elle a lancé sa campagne sans même laisser VOIR qu’elle revenait d’une appendicectomie.
Ce qui pourrait montrer qu’elle a du courage et le sens de l’abnégation, non ? Pas trop pratique lorsqu’on essaie de la faire passer pour une snob pathétique…
Ensuite, comme il est très souvent le cas en politique, on essaie de retourner l’une des forces du chef d’un autre parti à son désavantage afin de désamorcer l’impact positif de l’une de ses qualités indéniables : la persévérance.
Donc, on prend son état de santé et on fait semblant de s’en inquiéter en public afin de sous-entendre que ce qui donne du lustre à sa candidature au moment-clé de cette campagne (orientée dans le sens de la Santé au lieu de l’Économie, contrairement à ce que voulait les stratèges du PLQ) n’est en fait que le signal « évident » d’un premier signe de faiblesse dans le camp adverse.
Et Mario Dumont, le « boxer loser » d’en rajouter concernant les horaires de travail de la « supposée » Castafiore des indépendantistes…
Pas brillant, ça. Toujours aussi bas de gamme, comme le programme arriéré et emprunté de l’ADQ.
Bref, ce que bien des observateurs politiques percoivent en ce moment comme des désavantages du PQ ne sont, en fait, que des perceptions erronnées qui vont commencer à poindre dans les sondages avant et après le débat des chefs.
D’ailleurs, comme pour la campagne fédérale, la question référendaire est : est-ce que Jean Charest a un meilleur leadership que Pauline Marois ?
Moi, je dis NON…encore une fois.
Ce qui me fait penser : l’astuce de confondre l’intérêt économique avec les intérêts libéraux de l’équipe de Jean Charest ne fera pas long feu non plus dans les deux dernières semaines de cette campagne électorale…
Yes OUI can ! lol
http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-provinciales/200811/21/01-802889-pauline-marois-fait-marcher-les-journalistes.php
http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-provinciales/200811/20/01-802770-marois-lance-un-defi-aux-journalistes-qui-la-questionnent-sur-sa-sante.php
http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-provinciales/200811/19/01-802373-la-fatigue-de-marois-a-monopolise-lattention-mediatique.php
Trois articles qui se terminent tous par la même phrase…
Bonne lecture
Lorsque qu’ils ne peuvent démolir les arguments de l’adversaire, les gens petits attaquent l’adversaire. De leur côté, les gens intelligents s’en apperçoivent et réfléchisent sur la valeur des adversaires.
J’aimerais profiter de l’occasion pour féliciter M. Mitriou pour ses savants calculs de démographe. Belle démonstration.
Pauvre M. Dumont, il ressort encore les victimes du BS. On l’attendait celle-là. Le niveau de chomage des gens qualifiés est insuportable et M. Dumont voudrait faire passer du BS au chomage des centaines de milliers de victimes du Bien-être social. Peut-être que M. Mitriou pourrait lui faire des calculs personnels pour éclairer sa lanterne. Pauvre Mario.
Si Mme Marois est fatiguée, que ne sert-elle de son équipe. Il ne faut pas confondre Mme Marois et Mario Dumont. M. Dumont est seul de sa gagne; Mme Marois est entourée de gens que l’on dit compétents et expérientés. Allez! tous au charbon.
M. Lessage avait une Equipe du tonnerre, en 1960 et en 1962. Son parti a pris le pouvoir grâce à cette équipe. C’est un exemple à suivre. Si au PQ il n’y a que Mme Marois, alors il n’y a pas grand chose. L’enfant se présente mal…
A suivre!
M. Boudrias : » Ainsi, contrairement à ce que vous affirmez dans « votre » journal, en anglais, le fait que le PQ ressemble de plus en plus au PLQ d’après son programme (expurgé temporairement de son objectif souverainiste et dépouillé de son impératif de référendum immédiat), il est difficile pour les spin doctors (officiels ou officieux) du PLQ de trouver comment remettre en question le leadership du chef du PQ. »
Heu … n’avons-nous pas entendu Marois et le PQ parler de rapatriement de pouvoirs d’Ottawa à Québec, notamment en ce qui concerne LA CULTURE (chose tout à fait appropriée politiquement) … sinon RÉFÉRENDUM !?! La stratégie semble bonne. La CULTURE est un point névralgique de notre pays. Si Ottawa refuse, on sait ce qu’il reste à faire. Ce sera aux fédéraux québécois de jouer les PIONS d’Ottawa pour empêcher un tel rapatriement.
Que ceux qui accusent le PQ de lâcher la souveraineté fassent un peu plus dans le Realpolitik …
Que le Parti Indépendantiste et les autres tiers partis souverainistes continuent de faire leur boulot conformément à leurs stratégies respectives mais commune …
Sinon, souvenons-nous toujours qu’il y a un Empire sous nos pieds et que Wall Street peut très bien davantage et plus facilement bloquer l’Indépendance du Québec qu’Ottawa et Bay Street.
Parler des vrais enjeux c’est parler de l’avenir d’Hydro-Québec, de l’aide sociale, de l’emploi, de la santé, de l’hôpital Ste-Justine, de la caisse de dépôt, de l’environement, des commissions scolaires, de l’autonomie du Québec, de la place du Québec dans le monde et j’en passe…
L’aide sociale au Québec…
Vu que personne en parle et que je ne suis pas convaincu que l’ADQ en parle de la bonne façon (au moins ils en parlent)… Je me permet ce petit texte avant de poursuivre ma période de repos forcé.
Avant de poursuivre, je tiens à dire un gros merci à madame Legault pour ces quelques mots qui m’ont fait du bien : «Monsieur Bellemare, j’espère que vous irez mieux..».
Être en meilleure santé, avoir le maximum d’énergie possible, c’est exactement ce que je me souhaite pour les prochaines semaines et les prochains mois, j’en fais même à l’avance ma première résolution pour 2009 !
La meilleure façon de tuer une personne, c’est de la payer à ne rien faire.
Est-il possible d’abolir l’aide sociale telle qu’on la connaît actuellement au Québec ? Est-il possible d’aider ces personnes autrement (coupons pour l’épicerie ou le transport en commun s’il y a lieu, formation payée, plus de HLM, aide à la recherche d’emploi, aide spécifique pour les personnes «inaptes au travail») ?
Comment augmenter le salaire minimum d’une façon viable pour les employeurs ? Comment augmenter l’aide financière offerte aux étudiants ?
Bref, ma vraie question est la suivante : comment continuer à aider les gens qui ont besoin d’aide sans que la société québecoise finisse par faire faillite ? Et quand je parle des personnes ayant besoin d’aide, je ne parle pas uniquement des gens sans emplois… Je pense aux ambulances, aux hôpitaux, à la police, aux médicaments… Je pense aux gens qui achètent une maison (des partis ont promis d’aider à payer l’hypothèque)… Je pense aux places en garderie pour pas cher… Je pense aux élèves (embauche d’enseignants et de professionnels à l’école pour réduire le nombre d’élèves par classe au primaire et surtout au secondaire).
Ce ne sont pas les promesses qui manquent, c’est l’argent qui manque !!!
Je me suis toujours demandé ce que ça coûte au gouvernement de réussir à sortir un itinérant de la rue (quand c’est possible)… Et en même temps, je me suis souvent demandé combien ça coûtait au gouvernement de laisser quelqu’un dans la rue ou encore dans le merveilleux monde de l’aide sociale (sans que cette personne ne soit en mesure de contribuer aux efforts collectifs en payant de l’impôt comme la majorité des travailleurs) ???
P.S. Vous aurez compris que c’est de l’ironie… Il n’y a pas grand chose de merveilleux dans le monde de l’aide sociale, sauf peut-être pour les fraudeurs et les tricheurs (je m’excuse auprès des gens honnêtes, mais il y a encore des fraudeurs et des tricheurs).
À mon avis, c’est quand même plus facile de frauder ou de tricher (de détourner des fonds ou autre) quand tu es le «boss» de Norbourg !!! Des histoires de fraudes, on en découvre à la tonne dans les journaux, de semaine en semaine. Sans oublier les histoires, qui sans être des fraudes «nous font dresser les cheveux sur la tête»… À titre d’abonné de la très pertinente revue «Protégez-vous», je peux vous dire que c’est toujours plus drôle quand ça arrive aux autres !!!
Quand je pense au scandale des commandites et à l’argent qui manque pour sauver le GP du Canada… à l’argent qui manquait pour construire un nouveau stade de baseball à Montréal (pour sauver les Expos)… Je pense à la ville de Montréal qui se meurt et je pense aux emplois perdus… Il est temps d’arrêter de perdre et de commencer à gagner !!!
Il est temps de créer de l’emploi pour les gens qui reçoivent de l’aide sociale et qui sont en mesure de travailler (je sais que certaines personnes ne peuvent travailler, mais je sais aussi que certaines personnes pourraient travailler s’il y avait «plus d’emplois adaptés à leur condition»)…
Il est temps de voir et de faire les choses autrement au Québec, il est temps d’améliorer notre société… et de préparer l’avenir !
Merci bien de votre aimable sollicitude, Monsieur Dubé.
Mais, lorsque vous écrivez « Une fois votre « conversion » opérée », cela me braque irrémédiablement. Je suis en effet terriblement allergique au mot « opérée »…
Parce que, à part quelques vétilles côté santé (ayant bien failli m’emporter il y a cinq ans déjà, n’eut été de beaucoup de chimiothérapie et de radiothérapie, et d’une petite opération de quatorze heures), je me porte assez bien pour le moment – même en n’étant pas souverainiste!
Par ailleurs, vous indiquez qu’un « faux critère » voudrait que l’âge idéal pour être premier ministre se situerait entre 45 et 55 ans. Considérant que Mario Dumont a 38 ans (ouf!), que Pauline Marois a 59 ans (dommage…), et que Jean Charest a 50 ans, c’est une chance pour vous qu’il s’agisse d’un « faux critère »!
Pour ma part, je trouve néanmoins que c’est un critère parfaitement valable. Malgré votre désaccord…
Des journaux ont annoncé la mort de Steve Jobs…
On nous apprend que Pauline Marois est fatiguée…sans aucune preuve digne de ce nom.
Mme Marois prouve magistralement le contraire avec sa marche matinale, les journalistes peinaient à la suivre !
Tout ça, c’est des niaiseries des Libéraux, qui ont peur de perdre le pouvoir le 8 décembre prochain.
Ce sont les médias qui en bonne partie créent les campagnes en alimentant populisme, démagogie et partisanerie hypocrite.
À ce titre, La Presse joue un rôle de premier plan. Paolo Mitriou et Michèle Bourgon ont tout à fait raison de relever toutes ses manoeuvres.
Je constate point central de mon propos, Josée Legault que dans cette élection, vous ciblez par vos critiques principalement Pauline Marois et en second lieu Mario Dumont. Selon vos analyses ou interprétations qui ne sont certainement pas dénuées de subjectivité, vous croyez que la réélection d’un gouvernement libéral est sans importance que cela procéderait d’un effet aussi neutre que l’élection d’un gouvernement péquiste. À moins que je me trompe et qu’au contraire, l’élection d’un gouvernement Marois vous apparaisse comme la pire calamité possible!
Vous dites ce que vous voulez bien sûr tout comme les intervenants peuvent bénéficier de leur droit d’expression et de réplique. Mais bon comment ne pas s’empêcher d’être agaçé envers ce manque de sens critique envers J.Charest, il ne s’agit pas ici de vous demander d’être propagandiste du PQ c’est sans intérêt mais tout au moins d’être également capable de garder son sens critique envers les libéraux provinciaux pour qui l’avenir de la langue française ne compte pas pour beaucoup. Il y a de quoi à dire sur l’électoralisme de Charest encore plus grossier qu’en 2003 avec toutes ses promesses hypothétiques devant la crise économique possible.
De quoi à dire sur l’électeur moyen qui dans ses rêves ne demande que d’être acheté par les promesses électorales ce n’est pas pour rien si le PQ effectivement participe aussi à cette loterie électorale. Parce que l’électeur qui a peur de l’indépendance ou qui a peur de la crise économique et qui réussit à faire peur aux chefs du Parti Québécois depuis 40 ans, cet électeur là a aussi sa part de responsabilités dans le choix des gouvernements ou dans sa difficulté à ne pas se faire influencer par des médias comme Gesca au point de voter non à deux reprises contre sa souveraineté nationale. Je sais que vous avez probablement traité ses sujets, madame Legault mais à l’intérieur d’une campagne électorale d’en actualiser les thèmes cela se détermine également comme pertinent.
L’objectivité en bonne et due forme du chroniqueur ou éditorialiste n’existe pas d’autant que ce n’est pas un travail de terrain mais de création de commentaires et d’opinions. Un Vincent Marrissal n’est certainement pas objectif malgré ses prétentions à se positionner sur un point neutre pour définir les enjeux politiques globaux, sa sensibilité fédéraliste de gauche libérale finit toujours par émerger. Il en va de même pour tous qui font ce travail et ce en comptant ceux qui font vraiment de l’excès de zèle comme A.Pratte.
Alors ces vétilles de madame Marois? N’a t’elle pas le choix de prendre les journalistes à leur propre jeu d’alimentation d’une superficialité imbécile.
Sociologiquement, nous vivons en pleine ère de la technologie de l’information et de la dite communication à ce point tordue que par exemple, un adolescent désespéré se suicide en direct avec une caméra cam sur internet! Les assemblées des partis politiques sont en voie de disparition, c’est la télévision et le web qui transmettent la réalité des campagnes électorales pour ce qui en reste. L’heure de tombée pour les clips des bulletins de nouvelles c’est 21 heures ou 21.30 h. Qui sait demain à quoi les élections ressembleront?
Ce sont les médias qui en bonne partie créent les campagnes en alimentant populisme, démagogie et partisanerie hypocrite.
À ce titre, La Presse joue un rôle de premier plan. Paolo Mitriou et Michèle Bourgon ont tout à fait raison de relever toutes ses manoeuvres.
Je constate point central de mon propos, Josée Legault que dans cette élection, vous ciblez par vos critiques principalement Pauline Marois et en second lieu Mario Dumont. Selon vos analyses ou interprétations qui ne sont certainement pas dénuées de subjectivité, vous croyez que la réélection d’un gouvernement libéral est sans importance que cela procéderait d’un effet aussi neutre que l’élection d’un gouvernement péquiste. À moins que je me trompe et qu’au contraire, l’élection d’un gouvernement Marois vous apparaisse comme la pire calamité possible!
Vous dites ce que vous voulez bien sûr tout comme les intervenants peuvent bénéficier de leur droit d’expression et de réplique. Mais bon comment ne pas s’empêcher d’être agaçé envers ce manque de sens critique envers J.Charest, il ne s’agit pas ici de vous demander d’être propagandiste du PQ c’est sans intérêt mais tout au moins d’être également capable de garder son sens critique envers les libéraux provinciaux pour qui l’avenir de la langue française ne compte pas pour beaucoup. Il y a de quoi à dire sur l’électoralisme de Charest encore plus grossier qu’en 2003 avec toutes ses promesses hypothétiques devant la crise économique possible.
De quoi à dire sur l’électeur moyen qui dans ses rêves ne demande que d’être acheté par les promesses électorales ce n’est pas pour rien si le PQ effectivement participe aussi à cette loterie électorale. Parce que l’électeur qui a peur de l’indépendance ou qui a peur de la crise économique et qui réussit à faire peur aux chefs du Parti Québécois depuis 40 ans, cet électeur là a aussi sa part de responsabilités dans le choix des gouvernements ou dans sa difficulté à ne pas se faire influencer par des médias comme Gesca au point de voter non à deux reprises contre sa souveraineté nationale. Je sais que vous avez probablement traité ses sujets, madame Legault mais à l’intérieur d’une campagne électorale d’en actualiser les thèmes cela se détermine également comme pertinent.
L’objectivité en bonne et due forme du chroniqueur ou éditorialiste n’existe pas d’autant que ce n’est pas un travail de terrain mais de création de commentaires et d’opinions. Un Vincent Marrissal n’est certainement pas objectif malgré ses prétentions à se positionner sur un point neutre pour définir les enjeux politiques globaux, sa sensibilité fédéraliste de gauche libérale finit toujours par émerger. Il en va de même pour tous qui font ce travail et ce en comptant ceux qui font vraiment de l’excès de zèle comme A.Pratte.
Alors ces vétilles de madame Marois? N’a t’elle pas le choix de prendre les journalistes à leur propre jeu d’alimentation d’une superficialité imbécile.
Sociologiquement, nous vivons en pleine ère de la technologie de l’information et de la dite communication à ce point tordue que par exemple, un adolescent désespéré se suicide en direct avec une caméra cam sur internet! Les assemblées des partis politiques sont en voie de disparition, c’est la télévision et le web qui transmettent la réalité des campagnes électorales pour ce qui en reste. L’heure de tombée pour les clips des bulletins de nouvelles c’est 21 heures ou 21.30 h. Qui sait demain à quoi les élections ressembleront?
La question qu’il faut se poser c’est jusqu’à quel point un parti politique peut t’il rassembler la population autour de son projet. Le PQ quoi qu »on a dise a tenu deux référendums sur la souveraineté et ce même tout en considérant le trait d’union de l’association économique. Peut t’on avoir l’intention de tenir un référendum à chaque élection. Bien sûr que non surtout lorsqu’on sait qu’un troisième référendum perdant ne pourrait être que catastrophique et final pour le Québec. La politique volontariste ne peut pas être systématique sinon elle devient agressante. La politique volontariste en état d’application doit être en mesure de s’adapter aux circonstances.
On peut accuser Pauline Marois d’être une autonomiste, une velléitaire peut être inapte pour prendre des décisions. La question n’est pas là, à ce moment ci probablement que les souverainistes en considération de la situation ne doivent agir qu’en autonomistes. Être velléitaire présentement consiste à ne pas être capable d’agir en tant que souverainiste autonomiste. Parce que entendons nous le Bloc à Ottawa agit comme un parti autonomiste et également oui dans le contexte actuel, le Parti Québécois agit en principe en tant que parti souverainiste autonomiste.
Si un gouvernement péquiste élu se permettait d’agir pour un renforcement de la loi 101 quitte à faire intervenir de nouveau la cour suprême dans l’affaire, je ne vois pas en quoi cela serait négatif pour la souveraineté en terme de reprise de conscientisation pour les Québécois.
Ayant dit maintenant cela, je ne suis probablement pas assez intelligent pour réfléchir mieux sur le sujet et j’en suis désolé. Une chose est sûre, (je spécule) faire l’indépendance d’un peuple par l’insurrection armée en 2009-2014 ou n’importe quelle autre moyen original c’est une tâche très complexe. Ou est t’il l’universitaire brillant, le Obama intellectuel québécois dont l’intelligence fantastique saurait résoudre le problème de l’accession à la souveraineté?
En parlant d’Obama, sa présidence sera active mais en même temps pragmatique. Et puis on peut déjà s’interroger sur la nomination d’une Hillary Clinton en tant que Secrétaire d’État n’est t’elle pas un faucon sur les bords confondant impérialisme et nationalisme? Et en ce qui regarde finalement vos commentaires, Josée Legault concernant votre traitement de l’élection québécoise vous ne m’avez pas convaincu. Jean Charest dort tranquille dans votre chez vous à Voir.
Pourquoi J.Legault, votre texte de réplique a t’il disparu, vous le réécrivez?
@ M. Claude Perrier
Pardonnez ma sollicitude « souverainiste », vraiment. Ce n’est qu’un effet secondaire parmi une multitude d’une Question Nationale d’un demi-siècle et plus … pas réglée.
Désolé M. Perrier. Nous aimerions tous faire autre chose en effet …
Que cela plaise ou non, tout ceux qui ont vu cette émission diffusée à partir de Trois-Rivières savent maintenant que le parti de Mme Marois n’a pas baissé les bras, qu’il va mener une chaude lutte à ses adversaires parce qu’il se distingue suffisamment du parti libéral et de l’adéquiste. Comment comprendrait-on autrement que les supporteurs du parti libéral s’en prennent à lui avec cette acrimonie ? Même chose pour Mario Dumont et ses suivants. Ne venez surtout pas prétendre que c’est pour le salaire de premier ministre que leurs chefs respectifs se battent ainsi, ni pour avoir leur portrait dans les journaux…Mais cela est par trop évident pour quiconque n’aborde pas cette question avec un biais systématique qu’il ne vaut même pas la peine d’élaborer davantage.
Je vote pour le PQ depuis des lustres mais j’avoue que les faiseux d’images de madame Marois sont incompétents et dépassés . Ceux de Mario » Symphorien » Dumont sont aussi très amateurs.
Par contre , avec Charest l’image est peut-être un peu mieux mais ce qui sort de sa bouche est carrément démagogique et a la limite insolent. Menteries par dessus menteries , toujours de la faute des autres et du PQ ..ect……..!
Je vais encore voter pour le PQ car depuis des lustres je vote pour le parti et non pour le chef ou la chef de ce parti . Et si je voterais pour l’homme ou la femme , je voterais encore pour Madame Marois , je la préfère a une menteur compulsif et un Symphorien en herbe !
Bravo Mme Marois!
Il faut hurler avec les loups. Eux ne s’en privent pas.
Enfin Mme Marois enfile ses gants de boxe, même si cela lui répugne.
Mais il semble que c’est la seule façon de faire passer des messages à un électorat nourri de radio-poubelles et de grosses Presses épaisses …
JP Bouchard : « Une chose est sûre, (je spécule) faire l’indépendance d’un peuple par l’insurrection armée en 2009-2014 ou n’importe quelle autre moyen original c’est une tâche très complexe. Ou est t’il l’universitaire brillant, le Obama intellectuel québécois dont l’intelligence fantastique saurait résoudre le problème de l’accession à la souveraineté? »
Les Frères Chasseurs tiennent en joue la tête du Père de la Confédération depuis des décennies. Au signal de Mère-Nature, on tire. C’est aussi simple que ça. L’establishment qui identifie John A. Macdonald comme « that man who made us » le sait bien. Que Bay Street fasse dans le rapatriement pacifique et travaille à l’édification d’une véritable Confédération AVEC L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC. La question est la suivante : combien de temps leur donne-t-on ?
Non M. Bouchard, pas d’insurrection armée ! De l’autodéfense légitime intelligente ok mais pas d’insurrection armée ! Nous avons appris de nos erreurs de 1837-38.
Lisez et relisez cette phrase anodine. Elle est habituellement très mal comprise et située à l’époque historique. » Balayons les Canadiens de la surface de la Terre. » – Adam Thom, Doric Club
JD, Intelligentsia K
Il ne saurait tarder M. JP Bouchard, c’est mon avis. 50 ans de paroles de liberté ça forme la jeunesse. Personnellement, je juge qu’il serait plus convenable d’honorer les « Pères et Mères du Québec » de la Révolution tranquille que de chercher à faire « nouveau » et « révolutionnaire » !
Commençons par édifier une statue de René Lévesque aussi grande (au moins) que celle du Père de la Confédération John A. « who ? » Macdonald (ou John A. « moi j’aime » Macdonald ?) au centre-ville de la métropole québécoise, de la métropole francophone d’Amérique. Sortons les pétitions et les appels médiatiques en ce sens…
Le sexisme n’est pas une vétille. Il est insidieux.Il se travestit de différentes façons: plusieurs photos qui n’ avantagent pas( les photographes sont des pros, oui ou non ?), des critiques sur les bijoux, les vêtements ( doit-on s’habiller au Village des valeurs pour être politicienne?)le snobisme ( c’est quoi précisément le snobisme ?) la maison ( faut-il habiter une mansarde pour devenir PM?) On insiste sur son âge, sur sa mauvaise santé. Tout cela est malveillant. Et à force de le répéter, ça finit par rentrer. On lui a collé l’image de La Castafiore Toujours dans La Presse. Ça fait beaucoup….
Pourquoi ne fait-on pas la même nomenclature à Jean Charest? On pourrait lui recoller le nom de Patapouf Charest, de John James Charest. Est-ce que ça vaut la peine ? Non.
Ces vétilles sont inutiles à l’identification d’un(e) vrai(3e)chef. Ce sont les idées qui font un leader.
Vous avez parfaitement raison, Madame Bourgon. Sur toute la ligne.
Et votre conclusion à l’effet que « Ce sont les idées qui font un leader » dit tout.
Merci pour cette intervention qui permet de ramener un peu de pertinence à un débat qui a trop souvent tendance à déraper dans le futile et le superficiel.
Ce qui n’est pas une vétille, en tous cas c’est ceci :
– la populatin ne voulait pas d’élection le 8 décembre, le PLQ a eu LA BONNE IDÉE d’en déclencher une pour les mauvaises raisons (si on se préoccupe de l’avenir du Québec et non seulement du PLQ) ;
– la population ne veut pas de référendum… et le PLQ se présente avec un slogan qui laisse supposer que les prochaines élections tourneront autour d’une simple question pouvant se répondre sur un bulletin de vote par un OUI libéral ou un NON péquiste !
Pas trop brillant, ça… non, pas trop…
Bon rappel M. Perrier. Merci de le rappeler. Le futile et le superficiel sont à éviter.