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Une campagne de vétilles?

Des fois, je me demande, très sérieusement, comment il se fait que certains chefs politiques nourissent eux-mêmes à ce point le «pouvoir» des médias en se plaçant constamment en réaction vis-à-vis eux, parfois pour de véritables vétilles. Et ce, en même temps qu'ils pestent systématiquement en privé contre ce même «pouvoir»…

Prenez la marche rapide matinale de Pauline Marois. Pour AUCUNE autre raison que La Presse, après avoir fait état de son «snobisme» présumé, titrait cette semaine que la chef du PQ était peut-être rendue au bout de son rouleau (référence directe à son état de santé supposément fragile), la voilà qui convie les journalistes à la suivre au pied du Mont-Royal pendant qu'elle fait une marche rapide à 5h30 du matin!

Bon. Vous me direz qu'elle les punissait peut-être aussi un peu en même temps!

Quant à eux, pour ne pas passer pour des «vieux», Bernard Landry faisait la même chose pendant la campagne de 2003, alors que Jean Chrétien grimpait toujours à la course les marches de la Chambre des communes.

Mais franchement, nonobstant La Presse, les citoyens demandent à ces gens d'être des leaders politiques, pas des athlètes!