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Puisque c’est mon nom…

 

Puisqu'on continue à se servir de mon nom:

http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-provinciales/200811/23/01-803469-prise-de-bec-prise-deux.php

Je rappellerais seulement ce que j'en disais déjà ce printemps sur ce même site:

«J'aurais préféré ne pas intervenir sur cet aspect de la question, mais comme c'est mon nom et celui de mon ancien collègue que l'on évoque depuis quelques semaines (précision: à la période de questions de l'Assemblée nationale), je me résigne à le faire.

Lorsqu'elle est critiquée par l'opposition, la ministre responsable de la Loi 101, Christine St-Pierre, aime rappeler ce que le gouvernement Bouchard a fait en 1996 du rapport «Plourde-Legault» sur la situation du français (précision: c'est de cette manière que les médias l'avait rebaptisé à l'époque) – un rapport commandé par Jacques Parizeau en 1995. Ayant fait une maîtrise sur le sujet, j'en étais la directrice de recherche. Michel Plourde, un expert renommé, en était le rédacteur officiel.

Comme le répète la Ministre, le gouvernement Bouchard a fait réécrire la version préliminaire du rapport par des fonctionnaires en mettant moins l'accent sur certains reculs du français que nous avions documentés. Le message de la Ministre au PQ est clair: vous avez politisé le dossier linguistique, alors laissez-nous tranquilles.

La Ministre est certes libre de se servir de cet épisode pour détourner la critique. Le jeu de tout ministre est partisan par définition et sa liberté d'expression est entière. Il reste toutefois un principe immuable, du moins en analyse politique: la turpitude des uns ne saurait justifier la turpitude des autres.»

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Et puisque nous sommes maintenant en campagne électorale, ceux et celles cherchant à se faire élire ou réélire, pourraient-ils tout simplement faire l'honneur aux électeurs de débattre plutôt du FOND de la question?