Au lendemain du débat des chefs, il ne reste plus que douze journées pleines de campagne – moins de deux semaines. Tout ça passera vite. Très vite.
Selon les sondages, les tendances sont lourdes, très lourdes, et semblent annoncer un gouvernement libéral probablement majoritaire, le PQ à l'opposition officielle et l'évaporation à peu près totale de l'ADQ.
Hier soir, plus de 2 millions de Québécois ont regardé le débat des chefs. Aurait-il un impact sur les intentions de vote? On le saura évidemment le 8 décembre.
Mais «le débat sur le débat» dans les médias, comme on dit, donne à peu près ceci: Pauline Marois a bien performé; Mario Dumont est ressuscité d'entre les morts – pas tuable, comme le lapin Eveready. Et Jean Charest, supposé être un formidable débatteur, paraissait éteint et presqu'aussi désintéressé du débat que les électeurs l'ont été jusqu'ici face à cette campagne sans enjeux.
Jouissant d'une avance solide dans les sondages, on peut s'attendre à ce que le premier ministre termine cette campagne sans controverse, ni coup d'éclat. La grosse sécurité, quoi.
L'inconnue, c'est comment la couverture positive qu'ont reçue Mme Marois et M. Dumont influencera leur propre détermination et leurs plans de match pour les 12 prochains jours. Parfois, l'attitude, ça compte.
C'est à suivre…
Le lapin Evereday, si c’est un lapsus, madame Legault… c’est un lapsus vraiment drôle, en tous cas !
p.s. : il s’agit du lapin Energizer, made in Australia
😉
Ce qui me frappe, surtout, c’est à quel point le débat provincial ressemble au débat fédéral :
– deux gouvernements minoritaires déclenchent des élections pour des motifs partisans (parce que l’opposition n’est pas prête à aller en élection sans manquer d’argent ou d’organisation) ;
– deux PM sortant qui affiche une attitude complètement dépressive (à l’image de la tempête économique qui s’en vient ?) ;
– deux débats francophones où les joueurs en présence défendent des positions suprenantes et même contradictoires
les Verts qui font dans l’achat d’uniforme militaire made in Canada et la justice sociale
le Bloc Québécois qui devient le champion de l’achat local et de la défense de la culture canadienne
le parti Libéral qui joue la carte de l’environnement au détriment de tout le reste
et les Conservateurs qui se présentent comme une valeur refuge en prévision d’une tempête économique qui n’ébranleront pas les fondements de l’économie et de l’équilibre budgétaire canadien (alors qu’ils ont orchestrés un ensemble faramineux de dépenses tous azimuts coordonnées à des coupures incohérentes afin d’acheter une majorité allant à l’encontre de la sacro-sainte unité canadienne !
Et d’autre part, au provincial, on voit un Jean Charest qui organise une excursion dans le grand Nord comme s’il était la réincarnation de Lomer Gouin et de Robert Bourassa en même temps.
Pauline Marois avance avec un slogan gagnant avec une attitude qui sent le « je veux finir bon 2e et former l’opposition officielle comme dans le temps ».
Et Mario Dumont défend une position indéfendable puisqu’elle repose sur des bases de négociations constitutionnelles (le rapport Allaire) encore moins présentable au gouvernement Harper !
Bref, la pièce de théâtre politique qui se joue en ce moment ressemble de plus en plus à du Marivaux filmé à la manière de l’Esquive… les Verts jouent les vertueux, les Bloquistent jouent les nationalistes canadiens progressistes, les Libéraux jouent les métropolitains écologistes et les Conservateurs jouent les bons gestionnaires de l’économie… alors que leur idéologie repose entièrement sur le laissez-faire !
De leur côté, les provinciaux, eux, essaient de séduire la population en jouant le même genre de chaise musicale en empruntant les habits de l’adversaire :
Jean Charest se déguise en nationaliste économique visionnaire.
Pauline Marois joue la valse-hésitation, en faisant tourner sa plate-forme politique sur le pick up cheap de l’ADQ (travail-famille-patrie) avec son objectif prioritiaire (« judicieusement » placé à la page 33 de son programme…) en manquant de temps pour refaire la fédération des différents mouvements souverainistes (il y en a tellement, qu’on se croirait revenu à l’éposque du RIN – le parti Rhinocéros en plus, et le sérieux politique en moins !).
Et Mario Dumont, que fait-il ? Il joue le rôle de politicien usé et dépassé de l’Union Nationale qui n’a même pas le temps de se trouver une aile gauche, gouverner avant de tout de suite disparaître à force de n’avoir qu’UN seul talent : celui de pointer les problèmes où dénoncer les collègues délinquants sans être en mesure de présenter une solution convaincante et réaliste aux yeux du plus grand nombre.
C’est du pâté chinois politique, de la poutine rhétorique et du crastillon bien dégorgé même pas comique, cette affaire-là !
De quoi décourager à jamais de la politique conventionnelle.
De quoi faire triompher les anarchistes au prochain scrutin provincial puisqu’ils ont déjà remporté une majorité d’abstentioniste aux dernières élections fédérales.
Ciboire, ce ne sont plus des analystes politiques qu’il nous faut au Canada, c’est carrément des Indian Jones du déchiffrement linguistique car ces politiciens ne parlent ni l’anglais ni le français courament, ils parlent un langage politique directement importé du patrimoine mondial de la littérature absurde : Eugène Ionseco ou Claude Gauvreau pourrait aisément aujourd’hui se présenter aux plus hautes fonctions politiques du Québec et avoir des chances d’être élus avec une majorité écrasante grâce à la pertinence de leur discours théorique…
Enfin, l’attitude (ou plutôt la campagne d’image) finira par achever la population québécoise tout comme elle a désservi ROYALEMENT la population canadienne.
à quand le retour du statut de colonie pour le grâcieux Canada ainsi que sa ribambelle de provinces anarchistes ?
Ne me dites pas, surtout, car c’est probablement déjà le cas… Le chaos fait office d’indicateur électoral et la tempête économique transforme notre Assemblée Nationale au complet en salon de thé pour girouettes politiques aguerris…
Ouin, dommage qu’il n’y ait pas de pillule contre la dépression économique et socio-politique… ça ferait la fortune de notre industrie pharmacologique !
Je me ravise et, contrairement à mon attitude de départ, j’irai voter, même si je pense toujours que cette élection est inutile. C’est le débat télévisé du 25 novembre qui m’a incité à changer mon fusil d’épaule. En écoutant attentivement les propos de Mario Dumont, j’ai réalisé que ce serait une perte au plan de la démocratie si son parti était rayé du paysage politique le 8 décembre prochain. Je pense que les électeurs et les électrices de la grande région de Québec doivent se mobiliser pour que l’ADQ aille chercher au moins 20% du vote populaire ou 12 députés à l’échelle provinciale, afin de maintenir son statut de parti reconnu à l’Assemblée nationale et ainsi garder un droit de parole et d’intervention pour continuer à faire valoir ses idées. Oui, c’est à nous, gens de Québec, qu’il revient de résister au balayage libéral, en gardant en vie le parti de Mario Dumont, privant du même coup Jean Charest de sa majorité tant souhaitée. Ce serait une gifle bien méritée à son endroit, en lui faisant regretter amèrement le déclenchement d’une élection générale précipitée, motivée uniquement par des intérêts partisans, un cynisme éhonté et un opportunisme à l’avenant. Oui, c’est maintenant que cette élection prend du poil de la bête. Et je presse tous les gens de Québec à monter dans le bandwagon qui vient de se mettre en marche pour bloquer la majorité de Jean Charest, en accordant la balance du pouvoir à l’ADQ, le PQ se contentant amplement de l’Opposition officielle dans un gouvernement minoritaire qui empêchera Jean Charest de faire cavalier seul en cette période de crise économique qui exige que toutes les bonnes idées, d’où qu’elles viennent, soient mises à contribution pour aider les familles et les entreprises à s’en tirer avec le moins de conséquences négatives. Ce serait une magnifique façon de clore le 400e de Québec, en clouant le bec à l’arrogance des Libéraux de Jean Charest.
«Le lapin Evereday, si c’est un lapsus, madame Legault… c’est un lapsus vraiment drôle, en tous cas ! p.s. : il s’agit du lapin Energizer, made in Australia».
Merci!
Mais, à moins que je ne me trompe, les publicités en anglais parlent du Energizer bunny, mais en français, c’est le «lapin Eveready».
Mais si j’erre à nouveau, n’hésitez pas à me corriger!
Disons que Mario Dumont est un résilient…
Le lapin « toujours prèt »… ça tiens…
Enfin, je tenais a dire, Mario m’a vraiment surpris dans ce débat, c’est le seul qui avait des idées, en fait c’est le seul qui a dit qu’il allait faire quelque chose! Pendant que PQ et PLQ s’engueulaint sur chaque sujet, que chacun essayait de faire porter la faute sur l’autre.
Personnellement, je tiens Charest pour responsable de ces enfantillages, depuis le temps qu’il est au pouvoir, il n’a pas a accuser le PQ de quoi que ce soit. A moins bien sur qu’il aie fait un réel effort pour régler les problème du Québec, mais ce ne semble pas être le cas.
Je trouve réellement désolant pour Mme Marois d’avoir a se défendre continuellement de 1) les possibles erreurs du gouvernement Bouchard et de 2) l’incompétence et l’immobilisme de Mr. Charest.
Elle aurait pu par contre s’élever contre ces accusations en nous disant en quoi elle allait règler ces problèmes, ensuite qu’elle et le gouvernement Bouchard soient responsables de ces problèmes, que ce soit vrai ou pas, n’importe peu.
Parce que qu’il n’est pas une mauvaise chose de trouver les coupables, mais si la totalité de la vie politique revient a trouver le coupable et de l’accuser, y’a rien qui va se faire.
D’ailleurs je ne détesterait pas voir certaines personnes assumer leurs erreurs, quand ils en font. Je me demande a quel point ils point un aveu d’une erreur d’un chef, mème assorti d’un plan pour réparer ladite erreur, serait dommageable a une campagne électorale.
Je ne vous corrige pas, madame Legault, je suis déjà trop occupé à me corriger moi-même en ce moment tellement je suis déboussolé par le manque de repères politiques de nos représentants politiques…
Le gravol politique, ça existe : et ça s’appelle l’Art, madame.
Je crois que j’ai grand besoin d’une bonne pièce de théâtre pour recharger mes propres « batteries »…
Juste une petite réaction en passant. Suite au débat des chef, il semble qu’à l’échelle du « jarsomètre », pour employer une image facile à comprendre, le « jars » Dumont a eu le dessus sur le « jars » Charest. Mais à l’échelle de la compréhension des enjeux de cette élection, c’est Mme Marois qui remporte la palme, Le spectateur, faisant fi des cassettes des spin doctors, en arrive à la conclusion qu’il n’est plus possible d’accorder sa confiance au gouvernement Charest et qu’il ne peut pas vraiment accorder la sienne à un gouvernement « néotrad » que formerait Mario Dumont.
Monsieur Boudrias: Vraiment, non seulement ça ne me dérange pas du tout lorsqu’on me corrige sur une erreur factuelle ou de nom, je l’apprécie! Et ça sert aussi tous les lecteurs!
Nul n’est infaillible, vous savez! Surtout pas un lendemain de débats des chefs avec le peu de sommeil que ça suppose…
Monsieur Baribeau: quel que soit le choix de candidat ou de parti, un électeur de plus, c’est toujours une bonne nouvelle. Pour tout le monde!
Je vous félicite monsieur Baribeau. Je me suis ravisé moi aussi sur l’ADQ il y a 5 semaines que je souhaitais voir disparaître. Le probable électeur péquiste que je suis a compris que le PQ ne pouvait rassembler comme auparavant. Qu’il y ait un troisième choix au parlement est plus sain pour la démocratie.
L’adoption d’un système proportionnel mixte territorial qui combine le système uninominal régionaliste actuel avec la voie proportionnelle qui attribue les sièges selon le pourcentage strict des suffrages obtenus par les partis politiques permettrait probablement de sortir de la tentation du cynisme politique. Avec un seuil minimal de 8% de suffrages, les nouveaux partis convaincants seraient assurés de se retrouver au parlement avec quelques députés. C’est seulement avec un tel changement pensé correctement que nous pourrons éviter l’élection régulière de gouvernements libéraux majoritaires dont la base est celle d’un électorat captif à Montréal.
Que l’ADQ ainsi puisse se maintenir avec 8 ou 12 sièges nous garantirait effectivement d’une majorité libérale qui ne pourrait qu’être toxique pour les 4 à 5 prochaines années. En attendant espérons que..
Voici le bulletin non chiffré que j’accorde aux trois chefs pour leur performance lors du débat du 25 novembre:
Mario Dumont: A –
Pauline Marois: B +
Jean Charest: D –
Je ne veux pas de Mario Dumont comme premier ministre, à cause de ses idées de droite, toujours trop simplistes, de la faiblesse de son équipe et de son manque d’expérience dans des fonctions gouvernementales. Ce n’est certainement pas le moment de tester une équipe d’amateurs pour gouverner le Québec dans la tempête.
Je ne veux plus de Jean Charest comme premier ministre, à cause de son faible bilan, de ses cachoteries et de son irresponsabilité chronique. On n’abandonne pas un navire avec ses passagers en pleine tempête pour en réclamer un plus gros. Je n’ai pas envie de l’entendre blâmer le PQ pendant encore 4 ans, pour son incompétence et son impuissance.
J’opte pour Pauline Marois en raison de son expérience, de son aplomb et de sa solidité. Elle sait naviguer en pleine tempête et elle connaît le navire québécois dans ses moindres détails. Elle a démontré pendant le débat qu’elle avait le profil recherché et la stature essentielle pour gouverner l’État Québécois. Elle ne semble pas s’en laisser imposer par qui que ce soit. Elle a fort bien dissipé les doutes qui pouvaient encore subsister dans mon esprit. Elle a passé le test que Bernard Landry et André Boisclair ont échoué.
Mario Dumont est un débateur, un orateur et un tribun hors de l’ordinaire. Performer sans notes comme il l’a fait lors de ce débat est un exploit. Mais là s’arrête mon admiration pour cet homme qui, comme vous le dites, est ressuscité d’entre les morts. Être maître dans l’art oratoire ne vous confère pas pour autant toutes les aptitudes requises pour diriger un État. Mario Dumont a des idées différentes du PQ et du PLQ mais ses idées ne sont pas meilleures parce qu’elles sont différentes. En fait je les ai toujours trouvées simplistes, populistes, issues de préjugés tenaces, trop conservatrices, bornées même, trop collées sur la classe moyenne et sur la famille. Je n’ai pas de famille et je me situe plusieurs coches en bas de la classe moyenne. Nous sommes très nombreux au Québec à ne pas cadrer dans le champ de vision de Mario Dumont. Tous les grands dirigeants d’État doivent avoir une conception de la nation infiniment plus large que celle de Mario Dumont. Le Québec est déjà le paradis de la famille et la classe moyenne n’est pas du tout à plaindre. Il serait temps que quelqu’un s’attaque férocement à la pauvreté et non aux pauvres. Des trois chefs de partis présents à l’Assemblée Nationale, Mario Dumont est certainement le moins apte à combattre le fléau de la pauvreté. Je n’attends rien non plus du côté de Québec Solidaire face à la résolution de ce problème. Il y a une énorme différence entre gouverner un État avec des ressources limitées et pelleter des nuages.
Enfin, pour solutionner une de vos interrogations existentielles et pour comprendre comment Mario Dumont sait parfaitement bien s’entourer quand vient le temps de s’énergizer, à la veille d’un débat crucial pour lui, lui qui jusque là ne semblait plus être « ever ready », je vous invite à aller voir ceci: hyperlien
Alors, dis-je…
Enfin, pour solutionner une de vos interrogations existentielles et pour comprendre comment Mario Dumont sait parfaitement bien s’entourer quand vient le temps de s’énergizer, à la veille d’un débat crucial pour lui, lui qui jusque là ne semblait plus être « ever ready », je vous invite à aller voir ceci:
http://www.voir.ca/photos/paolomitriou/images/378920/original.aspx
Je me fais tranquillement à l’idée de passer 4 autres années avec Jean Charest, ses mensonges sont presques maintenant devenus rassurants… Le PQ, pu capable et l’ADQ, à oublier totalement.
Certes, Pauline Marois m’a surpris lors du débat, mais c’est trop peu trop tard. Mario Dumont, quant à lui, m’a paru égal à lui même. Dans le fond, notre opposition à le même problème : elle n’a pas de projet de concret à offrir à la société et mise trop fort sur le mécontentement (qui est visiblement moins important qu’ils ne le pensent) envers le gouvernement de Jean Charest.
Pour ce qui est du PQ, étant un « pur et dur » concernant la souveraineté du Québec et je suis convaincu qu’on gagnera un prochain référendum lorsqu’il pourra rallier la majorité de la population francophone sans l’aide des purs et durs. En effet, pourquoi mettre le PQ au pouvoir, en sachant d’avance qu’il ne se satisfa jamais d’aucun nouveau pouvoir qu’Ottawa pourrait hypothétiquement accorder et donc, qu’il se servira de ce refus pour tenir un autre rédérendum qui s’avérera perdant? Pourquoi, je contribuerais à ça, moi? C’est non… Retournez à vos planches à dessin, c’est re-fu-sé.
Donc, dans un contexte ou les deux partis d’oppositions ont très peu de concret à offrir à la population, la porte est toute grande ouverte à Jean Charest. Et c’est un peu dommage qu’il soit le politicien de peu d’envergure que l’on connaisse, mais ça pourrait être pire…
Enfin, Mme Marois a mis ses gants de boxe et est passée à l’attaque!
Quant au premier sinistre est bourré de cassettes… et de cachettes …
Il ne mérite aucunement notre confiance.
Moins d’attente en psychiatrie
Mathieu Perreault
La Presse
Les d�lais d’attente en psychiatrie ont fondu au Qu�bec, selon un haut dirigeant du minist�re de la Sant�
Normal quand trois personnages politiques dirigent la Nation comme un asile de fous…
L’image que projettent les candidats politiques en dit long sur leur personnalité mais pas davantage sur leur capacité à gérer un pays. Marguerite Tatcher aurait pu passer pour Ilsa la louve des SS; Ronald Reagan, pour un personnage de comédie sentimentale. Pourtant ils ont tous les deux appliqués les mêmes politiques néolibérales qui nous ont menés où nous sommes rendus : au bord de la faillite. Sous prétexte de redresser une économie vacillante, ils ont redressé les syndicats et privatisé l’économie. Les seuls acteurs économiques étant devenus les entreprises et les gouvernements, le capitalisme sauvage était né, basé sur les accords de Bretton Woods dont l’application se resserrait.
Alors, si on s’en tient à l’image des chefs, inutile de parler de Québec Solidaire dont Françoise David représente un faible pourcentage de la couverture médiatique mais qui a tout de même réussi à réunir 3000 internautes sur son site le soir du débat. Malgré les idées qui circulent dans ce parti et les débats qui ont cours afin de trouver des solutions alternatives à la gestion politique, et malgré le capital de sympathie qu’il se mérite, ce parti ne parvient malheureusement pas à se démarquer politiquement. Des solutions basées sur le principe que l’économie ne doit pas gérer le politique comme c’est devenu le cas ne semblent pas avoir la faveur populaire. Un parti qui prône des politiques axées sur l’évidence que l’économie est aussi une science sociale et se doit d’être productive de façon éthique, que l’économie est une architecture qui ne relève pas fatalement de lois naturelles, comme on tente de nous le faire croire, se heurte à l’ignorance des véritables enjeux : environnement, précarité de l’emploi, pauvreté, exclusion, qualité de vie, partage de la richesse, etc.
Comme tout le monde a oublié ces principes au nom de la liberté individuelle, il s’avère que seuls quelques individus ont su profiter de façon virtuelle de la liberté que procure un marché déréglementé par des gouvernements qui voulaient sauver «l’économie». Et que la classe moyenne qui se croyait sauvée doit ramer.
Alors pour l’image de nos chefs de partis lors du débat, Mario Dumont, le seul à débattre sans notes, est le plus talentueux, mais il est toujours dans l’ère Tatcher-Reagan. Pour un exploit de roublardise, Jean Charest a réussi à mettre ses intérêts au premier plan. Il reste Pauline Marois, la courageuse. Assassinée par les faiseurs d’images, elle a su établir les priorités de son parti. Elle a surtout été à la hauteur d’un débat. C’est ça qui compte dans un débat, non ? Être capable de débattre ! Donner un bon show !
Pour les électeurs qui se fient à cet événement médiatique pour choisir leur candidat, soit ils sont naïfs ou nés de la dernière pluie, d’éternels incertains, soit ils ne connaissent pas la signification d’un débat : tout à voir avec l’image et rien avec le fond.
En ce qui me concerne, pour le fond, c’est à Québec Solidaire que je fais confiance. Les électeurs de Montréal où les candidats de QS ont obtenu un deuxième rang aux dernières élections provinciales devraient voter pour un candidat de ce parti. Surtout les indépendantistes déçus. Si 4 des ces candidats se retrouvaient à l’Assemblée nationale, ont entendraient parler d’autres enjeux et d’alternatives qui reflètent davantage les intérêts de la population et non seulement du monde de la finance. Le PQ a bien commencé en 1976 avec seulement 6 députés élus à changer la marche du Québec.
Avec un Jean Charest qui obtient l’appui d’une population endormie ,sans mode de scrutin proportionnel, on est dû pour entendre la même cassette longtemps. Pauline Marois comme cheffe de l’opposition devrait brasser la cage. Sa connaissance parfaite des dossiers et des besoins de la population la rendent parfaitement efficace et crédible.
@ André Proulx
Ayant moi-même rencontré l’ancienne présidente de la Fédération des Femmes du Québec lors d’une émission « Droit de parole » à Télé-Québec, je comprends très bien que vous puissiez succomber aux charmes de la dame en question.
J’ai, moi-même, beaucoup d’admiration pour cette femme qui a su à de nombreuses occasions dans le passé réussit à mettre en scène (ou en oeuvre ?) une action « spectaculaire » afin de mobiliser des gens et provoquer des réactions salutaires de la part du gouvernement.
Par contre, je dois vous dire le fond de ma pensée car je crois sincèrement qu’un vote pour Québec Solidaire est loin d’être l’équivalent du vote pour le PQ en 1972 (moment exact où le tout neuf et tout flamboyant véhicule politique piloté par René Lévesque commençait à défiler dans les rues et sur les routes du Québec).
(VOIR l’excellent documentaire de Denys Arcand intitulé « 1972, Duplessis, et puis après… » pour avoir une idée plus précise du climat de cette élection. Je me rappelle d’ailleurs, bien assis à la ciné-robothèque de l’ONF, avoir été fasciné par le talent oratoire d’un jeune Claude Charron ayant encore tous ces cheveux et faisant un speech mémorable dans un gymnase … les deux pieds sur une table – à moins que j’exagère ?)
– fin de la parenthèse à la Lysianne Gagnon –
Je disais donc : voter pour Québec Solidaire, même si c’est faire preuve d’un beau geste honorable d’avant-garde politique, ça reste tout de même un geste foncièrement différent que ce vote pour le PQ en 1972, qui allait aboutir à l’élection-surprise de 4 députés du Parti Québécois, dont faisait partie Robert Burns, René Lévesque et Claude Charron, si je ne m’abuse…
La raison pour laquelle je crois humblement que voter pour Québec Solidaire est une erreur (politique) et un mauvais calcul (stratégique), c’est que, présentement, ce serait un vote suicidaire, un vote de solidarité involontaire envers un pouvoir libéral majoritaire dirigé par Jean Charest.
et INÉQUITABLE envers le PQ dirigé par Pauline Marois.
Il faut, pour bien comprendre ce que j’avance, se remettre dans le contexte du début des années 1970. Il faut se rappeler l’élection du plus jeune premier ministre du Québec, Robert Bourassa – suite à une élection basée sur un slogan un peu trop audacieux pour les capacités de réalisation concrète du PLQ de cette époque.
Il faut, également, pour bien saisir que voter pour Québec Solidaire en ce moment – ailleurs que dans Gouin ou Crémazie ou peut-être aussi dans le comté où se présente Laure Varidel – serait un vote d’indépendance envers le seul véritable parti indépendantiste du Québec : le PQ, un parti capable effectivement d’accomplir, non pas la souveraineté-association, mais bien l’association de souverainistes ou de véritables nationalistes québécois aux prochaines élections.
Vouloir VOIR autre chose, dans le système politique actuel (dans une monarchie constitutionnelle possédant un mode de scrutin uninominal à un tour), c’est vraiment se voiler la face et faire le pari risqué suivant :
croire qu’un gouvernement majoritaire dirigé par Jean Charest peut répondre aussi efficacement aux attentes ou aux demandes du programme de Québec Solidaire que le PQ pourrait le faire… dans l’opposition !
Rappelez-vous, madame Proulx, que lorsque madame David a organisé la marche « Du pain et des roses » afin d’envoyer un message clair au gouvernement du Québec, c’est le mari d’une femme qui se présente aujourd’hui dans cette même élection (très serrée dans sa circonscription) qui avait répondu positivement à son invitation.
Croyez-vous sincèrement qu’un gouvernement dirigé par le PLQ ou une opposition de l’ADQ pourrait répondre à ce type de propositions progressistes et alter-mondialistes ?
Voter pour Québec Solidaire – peu importe où EN CE MOMENT – au moment où Pauline Marois pourrait réaliser une partie du rêve contenu au coeur même du combat de la fédération (dirigée autrefois par la co-fondatrice de Québec Solidaire), cela reviendrait à dire que Françoise David est prête à remettre en question :
1) l’accession du Québec à la souveraineté ou (à tout le moins) au processus d’accès à une plus grande indépendance culturelle ;
2) l’élection au poste de première ministre Pauline Marois – une femme qui a milité des années, à son époque, pour réaliser quantité de changements positifs dont tout le Québec profite sans même s’en rendre compte ou s’en rappeler simplement.
Si vous n’êtes pas convaincu par mon argumentation ou ma démarche auprès de vous, je vous dirai simplement CECI (un acronyme qui vous dit certainement quelque chose en passant, tout comme si je vous parlait d’Alternatives, j’imagine…) :
à la sortie de mon apparition dans le débat public, alors que Bernard Landry et le PQ orchestrait une offensive sans précédent envers les assistés sociaux en se servant des employés travaillant au salaire minimum, une recherchiste de Radio-Québec m’a invité à participer à un débat (en me plaçant par erreur du côté de la droite du studio) … alors que je venais d’un HLM de l’Est de Montréal, ayant attiré l’attention du public sur ma situation dans la rubrique Idées et Événements du Devoir – lorsqu’il était dirigé par une autre femme que j’ai eu le plaisir de rencontrer plus tard lors d’un salon du livre : Lise Bissonette, bref, tout ce long détour nécessaire pour vous dire que je ne veux pas encore prendre le BEAU RISQUE solidaire qui NOUS ferait emprunter un très long détour pour aboutir finalement « au pied d’un escalier » roulant libéral NOUS interdisant de reVOIR à jamais le rêve de René Lévesque de renaître de ses cendres…
et si ça ne vous convainc toujours pas, ce que je vous dis, madame Proulx, je peux ajouter que c’est moi le crétin qui a :
1) fait le voyage jusqu’à Jonquière pour aller rencontrer Michel Chartrand, déguisé en adéquiste afin de lui parler du « revenu minimum garati » également présent dans le programme adéquiste de l’époque afin de savoir ce qu’il en pensait – on m’a accueilli en me disant que si monsieur Chartrand était dans le local du comté – où monsieur se présentait en croyant détrôné Lucien Bouchard du royaume du Saguenay – il me « casserait la gueule – dixit une belle bande d’excités qui n’ont jamais su que lors de ses 80 ans, je fêtais la fête de monsieur Chartrand avec ses proches partisans, lors d’un événement organisé par Alternatives ;
2) lorsque j’ai eu finit de parler avec Françoise David, hors studio – malgré les trop nombreuses interruption de de l’animatrice de Droit de Parole à l’époque (la très inquiète Anne-Marie Dussault qui avait raison d’avoir peur parce qu’on parlait de fermer Télé-Québec pour mettre le Québec en ligne en première page de La Presse, grâcieuseté de notre bon ami Mario Dumont) – j’ai entendu l’actuelle héritière de la défunte Union des Forces Progressistes (dont j’ai planté le candidat dans Bourget alors que je militais tout fin seul dans Bourget pour le Bloc Pot (au moment où Pierre Bourque avait le saut vide stupide de l’ADQ)) me dire candidement – alors que j’avais, quoi ?, dans la jeune vingtaine : « On aurait besoin de gens comme vous en politique, monsieur Boudrias. »
Si vous ne me croyez toujours pas, madame Proulx, allez demander à madame David, dans « sa » circonscription, si elle se souvient d’un jeune con(servateur) progressiste qui lui avait dit candidement que sa génération vivait le même combat que les féministes des années 1970 :
– lutte pour la reconnaissance des compétences acquises sur le marché du travail ou dans un autre pays ;
– lutte pour l’équité salariale à travers l’abolition des clauses orphelins instutionnalisées par les différents syndicats du Québec ;
– lutte d’indépendance (ou d’autonomie) individuelle face au pouvoir de dépenser de l’État au détriment de l’émancipation effective des jeunes de l’époque.
voilà qui je suis et ce que j’avais à vous dire madame Proulx
et moi aussi j’ai ramassé des éditions de Vie Ouvrière et de Recto-Verso dans le passé… tout en regrettant la disparition de cet ouvrage commencé jadis par des hommes et des femmes n’ayant pourtant AUCUNE conviction gauchiste ou gauchisante. Seulement de profondes convictions humanistes.
Finalement, voter pour le PQ en ce moment, c’est prendre un GROS risque. Un risque que je ne prendrai pas simplement pour me vanter plus tard d’avoir voter pour un parti prometteur qui aura eu le mérite de mettre en échec ou en retard un beau plan d’émancipation souverainiste.
mes hommages et mes salutations si vous avez été capable d’allez au bout de ce texte sans avoir peur de ce que je dis ou de croire que j’ai fait face à des fantômes qui n’habitait que mon imagination dans mon parcours politique.
Monsieur Boudrias, lorsque je prends la peine d’émettre une opinion et de prendre parti comme je le fais, soyez assuré que je lis les répliques et respecte les divergences de points de vue. Même si parfois, je semble effrayée, j’assume. lol
Le dilemne est entier. La quadrature du cercle n’a jamais été résolue. Et ne le sera pas le 8 décembre.
Charest sera réélu parce la population croit qu’il travaille dans son intérêt alors qu’il met en place les mesures législatives pour privatiser la santé et des pans de l’économie, cela avec des lois baïllons en 2003. Pauline Marois sera cheffe de l’opposition, même si elle mérite mieux. Et je suis toujours convaincue que 3-4 représentants de Québec Solidaire à l’Assemblée nationale feraient avancer un débat d’idées sur les véritables enjeux auxquels est confrontée la société québécoise.
Je précise qu’appuyer Québec Solidaire dans les comtés où les candidats ont obtenu un score intéressant en 2003 ne ferait pas une si grave compétition au PQ. Dans Gouin et Mercier, en particulier, Françoise David et Amir Khadir ont respectivement occupé le 2e rang lors de la dernière élection. Leur contribution au débat démocratique est autrement, sinon plus enrichissante, que n’importe quel candidat péquiste, libéral ou adéquiste d’arrière-banc. Je crois que nous n’avons pas les moyens de gaspiller de si pertinentes contributions à la vie politique du Québec.
En votant Québec Solidaire dans Mercier, j’annule le vote de mon conjoint…. Près de 40 ans de fidélité au PQ n’ont pas permis la réalisation de l’indépendance du Québec. Je brasse les cartes.
Mme Proulx : » En votant Québec Solidaire dans Mercier, j’annule le vote de mon conjoint…. Près de 40 ans de fidélité au PQ n’ont pas permis la réalisation de l’indépendance du Québec. Je brasse les cartes. »
Heu … selon une perspective, le Québec est déjà indépendant car le ROC est identitairement dépendant du Québec … Mais bon ! comment bien faire la démonstration !? En effet, c’est pas évident au premier coup d’oeil. Ah oui ! C’est vrai, le Québec est toujours « Belle Province » sur une carte géographique … j’avais oublié !
Sinon, le travail du PQ depuis 40 ans est à l’origine de plusieurs petites victoires … au-delà de 1980 et 1995 …
JE DÉCLARE L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC DANS L’HISTOIRE
@ Steve Boudrias
Avez-vous déjà pensé vous lancer en politique ? En faite-vous déjà ? Votre verve éloquente intarissable contagieuse ferait de vous un bon candidat non ?
M. Dubé, au-delà de 1980 et 1995, le Québec n’est défini que symboliquement par le ROC. Le Québec ne s’est jamais positionné politiquement comme pays malgré le consensus de l’Assemblée nationale à l’effet que nous formons une nation. Le rapatriement de la Constitution s’est signé sans l’accord du Québec. Je reconnais que sans le PQ, le Québec francophone n’aurait pas fait long feu. Toutefois, la plupart des gains sont démantelés par le Cour Suprême. Nous n’avons aucun pouvoir de dépenser et de légiférer dans le sens de nos besoins spécifiques.
Je ne me vante pas d’annuler le vote de mon conjoint, ça m’attriste. Je demeure indépendantiste mais je dois faire un choix. Dans Mercier, Amir Khadir, par rapport aux résultats de la dernière élection a une chance. Son engagement pour la justice sociale transcende les partis.
Ça fait changement des «comptables» qui n’ont aucun sens du bien commun et ouvrent la porte à la privatisation de nos ressources et des services à la population. La résistance aux mensonges qu’on nous rentre dans la gorge est nécessaire. Un contre-discours aux arguments des politiciens qui nous disent que plus de privé, c’est plus d’accès à la santé et moins d’attente, alors que c’est plus d’efficience et de profits pour les actionnaires des cliniques médicales privées, sans réduction de coûts pour la population. Ces contre-arguments qui ne passent pas dans la population, faute d’accès aux médias et au débat public, doivent être entendus. Ceux qui innovent par des solutions applicables à des politiques économiques qui ne sont pas immuables, contrairement à ce qu’on nous laisse croire, qui affichent des politiques qui tiennent compte de la population, non pas comme une clientèle à exploiter, mais comme des êtres humains dont on se soucie de la qualité de vie, de leur environnement, de leur conditions de travail et surtout de leur bien-être ont mon appui.
Un gouvernement Charest majoritaire, serait une catastrophe parce que ce qu’il s’apprêtait à faire par des lois baîllons en fn de session 2003, et qu’il a été empêché d’adopter par une mobilisation citoyenne, il ne se gênera pas pour foncer s’il obtient une majorité. C’est sûr que dans les comtés où Québec Solidaire n’a aucune chance, les gens devraient voter PQ. Un gouvernement péquiste, qui n’est pas sans faille (mais qui l’est ?), est préférable à un gouvernement libéral majoritaire qui a un agenda caché. Moi, je vote dans Mercier et j’ai fait mon choix par conviction personnelle. Que le reste de la population aille voter au lieu de se terrer pour toutes sorte de raisons valables ou non, et que ceux qui n’approuvent pas notre démocratie, annullent leur vote.
@ Jean-Pierre Dubé
Je suis un retraité de la politique officielle.
Je laisse les candidats de qualité actuels avoir droit à un peu d’encouragement de la part de citoyens éveillés.
Par exemple, j’encourage depuis un certain moment les gens de mon comté (et au-delà) à voter pour un inconnu aux prédispositions prometteuse : un certain monsieur Turcotte, candidat péquiste dans Vaudreuil.
@ madame Proulx
si jamais vous faisiez preuve de la même force de conviction en envoyant une simple lettre au courier des lecteurs de votre journal local, je suis certain qu’il vous offrirait généreusement de l’espace pour convaincre d’autres personnes de voter Québec Solidaire… et ça pourrait me permettre de dire à ma mère qui vit sur le Plateau de vous lire afin de savoir pour qui voter le 8 décembre prochain, puisqu’elle habite le même comté que vous.
Au plaisir !
C’est une idée intéressante que j’utilisais parfois avant internet. J’y donnerai suite si je peux le faire par courriel. Autrement ça n’en vaut pas la peine, il ne reste pas assez de temps. Je doute que le journal local ouvre son espace aux lecteurs pour de l’opinion partisane. Mais je pourrais essayer.
Transmettez plutôt mon commentaire à votre mère. Quant à ma force de conviction… faut pas rêver… Ni vous moquer. Vous en êtes bien capable. lol
@ Andrée Proulx
Voilà, j’ai trouvé votre réponse sur internet.
Dépêchez-vous d’y joindre votre commentaire :
http://www.expressoutremont.com/article-275674-Deux-absents-au-debat-des-chefs.html
Il s’agit d’un article de Steven Guilbeaut d’Équiterre, en plus, qui dénonce l’absence des Verts et de Québec Solidaire au dernier débat.
Vous avez jusqu’à dimanche ou lundi, maximum, pour soumettre votre opinion et la joindre succintement à celle déjà présente sur le site, grâcieuseté d’une autre résidente du quartier.
Amusez-vous bien et n’oubliez pas la règle d’or que m’a apprise la rédactrice en chef de l’Étoile :
– Pas plus de 3000 mots, mon garçons.
– Oui, madame ! lol
Et jusqu’à présent, dans cette campagne, j’ai été publié deux fois de suite dans deux hebdos de Transcontinental en soulignant à GROS traits pour qui j’allais voter dès le début de la campagne… j’attends toujours une réaction de la part des lecteurs de la région où j’habite mais en vain.
Ce qui montre à peu près le degré d’intérê suscité par cette élection qui sera, selon moi, historique malgré sa teneur faussement soporiphique ou trop euphorique.
Best Regards.
Solidairement
un militant péquiste de l’Ouest du l’Ile
Mme Proulx : » M. Dubé, au-delà de 1980 et 1995, le Québec n’est défini que symboliquement par le ROC. Le Québec ne s’est jamais positionné politiquement comme pays malgré le consensus de l’Assemblée nationale à l’effet que nous formons une nation. Le rapatriement de la Constitution s’est signé sans l’accord du Québec. Je reconnais que sans le PQ, le Québec francophone n’aurait pas fait long feu. Toutefois, la plupart des gains sont démantelés par le Cour Suprême. Nous n’avons aucun pouvoir de dépenser et de légiférer dans le sens de nos besoins spécifiques. »
Quand les Canadiens français du début des années 1960 ONT DÉCIDÉ DE DEVENIR QUÉBÉCOIS, ILS SE SONT DÉFINIS EUX-MÊMES SANS L’ACCORD DE PAPA-OTTAWA, UNCLE SAM OU REINE ELIZABETH ! Faudrait s’en souvenir et ne pas tomber dans la victimisation éternelle …
Sinon, ce fut stratégiquement profitable de ne point signer la Constitution du Canada. Qu’on se dote maintenant d’une Constitution du Québec, je suis d’accord avec vous.
» Je suis coupable d’être Québécois et j’en suis fier. » – Paul Rose, 1971
@ M. Boudrias
» Je suis un retraité de la politique officielle. Je laisse les candidats de qualité actuels avoir droit à un peu d’encouragement de la part de citoyens éveillés. »
Merci pour le bon travail « collectif ». Vous valez 10, 100, 1000, peut-être 10 000, concitoyens par votre expérience et répliques … démocratiquement bien sûr !