Difficile d'ajouter à la justesse de vos commentaires au billet «Séraphin Harper»…
Je me permettrai tout de même une ou deux observations.
Pendant que la plupart des gouvernements occidentaux tentent, tant bien que mal, de trouver des manières d'alléger l'impact de la crise financière-économique mondiale, Stephen Harper, lui, en a plutôt profité pour jouer ses petits jeux stratégico-idéologico-obsessionnels avec les partis d'opposition.
Mais, surprise, surprise, ces derniers donnent suffisamment de signes de vie pour poser la question suivante: la gourmandise exagérée de Stephen Harper pour le contrôle absolu du Parlement, le tout dans le but d'imposer son «agenda» ultraconservateur, qu'il soit minoritaire ou non, s'avérera-t-il être son «Waterloo»?
C'est ce qu'on saura une fois que les libéraux, néo-démocrates et bloquistes auront arrêté leur position finale: vote de non-confiance (?); gouvernement de coalition libéral-NDP (?); gouvernement libéral, mais avec l'appui garanti du NPD & du Bloc (?), etc…
Ce qui est le plus fascinant dans tout cela est que même avec un chef avec un pied dans la sortie de secours, le PLC semble, tout à coup, tenté de saisir l'occasion qui se présente à lui…
Évidemment, Harper fera TOUT pour ne pas perdre le pouvoir. Et il réussira peut-être. Qui sait?
Mais entre vous et moi, vous ne trouvez pas ça un peu particulier de voir Jean Chrétien et Ed Broadbent prendre, pour ainsi dire, le contrôle de l'opération? C'est comme s'ils disaient aux Stéphane Dion, Michael Ignatieff, Bob Rae ou Jack Layton que, dans des moments comme ceux-là, seuls les «vieux» bonzes étaient capables de s'occuper des vraies affaires…
Et ça en dit long sur les mêmes Dion, Iggy, Rae et Layton, qui semblent incapables de faire ce qu'ils ont à faire sans eux…
Mais ne boudons pas le plaisir de voir le premier ministre le plus contrôlant de l'histoire moderne du Canada, perdre un tant soit peu le contrôle des choses…
Les prochains jours nous diront si Harper saura le reprendre ou non.
En attendant, il a l'air pas mal fou de jouer ses petits jeux de politicailleux pendant que la situation économique, elle, ne s'améliore pas…
Vie et mort de Stephen Harper, la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf. Non mais, ça va faire les conneries, c’est mes taxes dont on parle, palsambleu.
Virez-moi ça c’te grenouille de l’ouest… Si son gouvernement n’est pas renversé, C’EST TOUT LE SYSTÈME POLITIQUE CANADIEN QUI PERD TOUTE CRÉDIBILITÉ.
Rien à ajouter.
Depuis de nombreuses années (que ce soit sous la gouverne des Libéraux ou des Conservateurs), tout le système politique canadien est remis en question.
Depuis l’existence du Bloc Québécois à Ottawa, en fait, que le fédéralisme ne fonctionne plus dans l’intérêt de la majorité de la population.
Curieusement, il n’y a que depuis le moment où les gouvernements minoritaires (donc, instables) se succèdent que la majeur partie des canadiens s’en rendent compte.
À moins que ce soit seulement depuis que l’épicentre du pouvoir se trouve en Alberta, province qui mélangent si bien les Flames de Calgary aux Oilers d’Edmonton, que le pouvoir politique fédéral est devenu une bombe à retardement dans le Canada Central.
Où est Louise Teasdale quand on a besoin de se faire expliquer le fédéralisme catastrophique des 10 dernières années, au Canada ?
—
Non, je le répète et je signe, pour préserver l’unité du Canada, les partis d’opposition devraient nommer Gilles Duceppe premier ministre du Canada.
Pour trois raisons :
1) tenir jusqu’au printemps prochaint (afin de donner un peu de temps aux Libéraux de se nommer un autre chef d’une manière moins ridicule que la dernière fois) ;
2) pour démontrer au canadien si, OUI ou NON, le Bloc Québécois a véritablement sauvé les valeurs fondamentales des canadiens en bloquant la majorité de Stephen Harper au dernier scrutin ;
3) mettre en échec la montée irrésistible de l’INDÉPENDANTISME québécois au Québec.
—
Surréaliste ?
Non, pas si je me réfère à l’entrevue du chef du BQ avec le Hour, à cette adresse web :
http://www.hour.ca/news/news.aspx?iIDArticle=16111
interesting quote about Duceppe :
« Son of revered Quebec actor Jean Duceppe (who founded Place des Arts’ Théâtre Jean-Duceppe in 1973) and Hélène Rowley – whose father, John James Rowley, was British by birth and a pivotal figure in his grandson Gilles’ life – Duceppe spent much of his life searching for answers, beginning with the time he complained to
his English-speaking Grade 6 teacher that French students unfairly had to stand in the aisle in their school bus. »
interesting quote from Duceppe :
« We don’t want blind partisan attitude. It’ll depend on the issues. If it’s good for Quebec, we’ll support it. All [the other parties] want to be in bed with us, but no one wants to marry us. »
Et si la meilleure chose pour le Québec, en ce moment, c’était un gouvernement de coalition canadien dirigé par un NATIONALISTE québécois ?
Absurde, dites-vous ?
Le BQ de Lucien Bouchard a pourtant été l’oppostion officielle de tout le Canada, non ?
À médider si vous voulez plus qu’un autre gouvernement minoritaire pour Nowell, la destruction à moyen terme du fédéralisme canadien ou le retour en élection de la population canadienne cet hiver afin de donner une autre chance aux conservateurs de former une nouvelle Unité canadienne sur des bases ne respectant en rien le principe fondateur des père de la Confédération canadienne en 1867…
Merci beaucoup, M. Boudrias pour ce lien avec Gilles Duceppe. Très intéressant, très révélateur. Ainsi, dès l’école primaire, M. Ducepe savait bousculer l’autorité lorsqu’elle le méritait.
Pour revenir à MM Chrétien et Broadbent, je ne suis pas défrisé par leur retour sur la scène. Ces deux personnages ont beaucoup d’expérience et leur rôle est celui de facilitateurs\médiateurs. Ils n’en retireront aucun avantage personnel, à part la satisfaction du devoir civique accompli.
Verrons-nous un gouvernement de coalition? Les chances sont minces, mais elles n’ont jamais été aussi bonnes. Je désirerais voir quelques membres du Bloc à certains ministères, pour lancer le mesage que le Bloc n’est pas anti canadien mais bien pro Québécois. Et puisque nous contribuons au fardeau fiscale, nous avons droit de siéger à la table du pouvoir de dépenser. C’est dans la logique pure du mouvement lancé par Lucien Bouchard.
Le parti séparatiste est à Québec; le parti nationaliste québécois est à Ottawa. Restons logique.
Si M. Harper fait machine arrière avec son plan d’apauvrir les partis d’opposition, l’incitatif à le renverser risque de s’effondrer. S’il persiste et signe, alors là… Tout est possible.
M. Harper est vindicatif, dominateur et mauvais coucheur. Est-il suicidaire? Je ne le crois pas.
En toute honnêteté, j’aimerais vivre cette expérience de gouvernement de coalition. J’aimerais voir si ces messieurs\dames sont assez évolués pour travailler ensemble pour le bien commun, au moins le temps nécessaire à remplir les coffres du parti. Dix-huit mois devraient faire l’affaire. Il y aura une crise à gérée, et les canadiens apprécieraient que l’on s’occupe des affaires du pays avant celles du parti. Avons-nous les hommes d’Etats pour cette tâche? Si on se base sur les expériences des pays européens, il n’y a aucun espoir : Homme = hommerie, avec tout ce qui s’en suit.
Nez en moins (sourire) j’aimerais voir, pour voir jusqu’où nos partis politiques sont évolués, ou pas. Si ça marche, si les partis de la coalition peuvent s’élever au-dessus de la mêlée, travailler pour le bien commun, ils pourraient rester au pouvoir pendant trois ans, si la crise dure aussi longtemps.
Quel épisode fascinant de notre histoire.
A suivre avec grand intérêt.
Présentement au Salvador, j avais décidé de m éloigner un moment de la politique froide et enneigée du Canada, mais voici qu elle me rattrappe sous le soleil du Salvador. Peut-être va-t-elle se réchauffer un peu ? Peut-être que Duceppe sera le Sauveur du Canada, mais cela me surprendrait beaucoup. Je laisserais ce rôle à Dion, il l aime tellement son Canada! Cependant, je pense qu une coalition serait bienvenue : elle permettrait de mettre en place une nouvelle orientation politique pluraliste et, avec l habileté de Duceppe, ca ne me surprendrait pas que cela aide à faire avancer concrètement la notion de Nation québécoise, déjà reconnue unanimement. Faudrait juste qu on donne plus de pouvoirs réels à cette Nation, pour qu elle puisse s épanouir en Francais chez nous.
Stephen Harper est un très habile joueur d’échecs. Il place ses pions en anticipant les cinq ou six coups 😉 prochains de ses adversaires.
Sérieusement, pensez-vous qu’il n’avait pas prévu cette situation ?
Voyez comment il réagit ce soir. Il teste les forces en face de lui. Il finira par gagner. Peut-être pas maintenant, mais les partis d’opposition ne vont pas toujours pouvoir menacer de défaire le gouvernement. Des heures plus sombres se profilent à l’horizon. Il le sait.
Les tractations en coulisses sont intenses.
On n’a jamais vécu ça.
Chrétien et Broadbent…encore plus épeurant.
À suivre.
La Colline du Parlement est située sur la rue Wellington à Ottawa. N’est-ce pas le nom de celui qui a vaincu Napoléon à Waterloo ? Par un concours de circonstances et par stratégie.
Bof…juste pour sourire.
Bof…pas tant que ça.
@ Mme Bourgon
La Colline du Parlement est peut-être trop « haute » pour nos parlementaires canadians/canadiens ! Peut-être faudrait-il aplanir un peu cette colline pour ramener ces politiciens sur terre !
« Haute » comme dans « Haut-Canada » regardant de haut une autre province, un « Bas-Canada » … Pour les ti-fédérates : oui oui oui je sais, on n’aime pas ça le rappeler c’te passé-là, vous avez raison ! C’est pour ça qu’on veut en sortir de cette pseudo-(con)fédération dont la Capitale est à l’extérieur du territoire québécois … après un incendie d’un Parlement du Canada à Montréal ! Vous vous en souvenez ?! Pour les ti-fédérates : oui oui oui je sais, c’est plate le rappeler, c’est vrai !
Le Bloc devra se tenir fermement dans ses négociations avec les néodémocrates et les libéraux. Pas de coups fourrés contre les intérêts québécois. Autrement dit, si ce gouvernement de coalition avance des politiques centralisatrices, Le BQ ne pourra qu’abandonner son soutien envers cette coalition qui ne lui est pas naturelle. Et c’est peut être sur cet aspect des choses sur lequel Harper pourrait parier. Le maillon le plus rebelle d’une éventuelle coalition PLC-NPD c’est le Bloc. Au bout de 10 ou 11 mois quelle sera l’avenir de cette coalition? À ce moment en octobre 2009, le Bloc pourrait rejoindre le PC afin de faire chuter la dite coalition.
Plus de 24 heures plus tard, ce qui ressort avant tout de cette crise c’est la division politique canadienne régionale, culturelle et partisane. Aucune convergence naturelle entre Québec et Canada. Division régionale entre l’Ontario et l’Ouest. Division canadienne que l’on retrouve exprimé un peu différemment au Québec par le vote à sens unique que l’on retrouve dans le West Island déterminé radicalement dans sa contribution partielle mais majeure à empêcher un vote victorieux pour la souveraineté et secondairement dans l’intention obstinée de bloquer autant que ce peut un succès électoral du PQ ou s’il n’existait plus l’émergence d’un parti unifié Solidaire-Verts.
Les deux solitudes: contribution majeure à la crise gouvernementale. N’oublions pas, pas de BQ au fédéral, pas de gouvernement minoritaire et pas de coalition possible alternative aux conservateurs-alliancistes.
Il est parfaitement légitime que le Bloc fasse partie du gouvernement de coalition.
Tous ceux qui ont voté Bloc paient des taxes à Ottawa et ont le droit de participer directement aux décisions sur la façon de dépenser cet argent.
Heureusement qu’on a le Bloc!
Le Bloc a réussi à bloquer le Harpeur, il a harponné le Harpeur.
Les impertinents grands penseurs de la Grosse Presse Épaisse et autres analystes experts auto-proclamés vont-ils encore avoir dans l’avenir le culot de s’interroger sur la pertinence du Bloc?
Une coalition efficace qui permettrait au PLC de se refaire une virginité, avec Ignatief, signifierait l’érosion fatale du Bloc. M. Duceppe va vite en affaires en se peinturant dans le coin. Il lui aurait fallu plutôt travailler à faire suffisamment reculer Harper pour en retirer le crédit et valider la pertinence du Bloc à Ottawa.
@ Serge Bouchard
Vous lisez trop la Gazette, monsieur, ou vous reproduisez une théorie d’un de ces columnists qui a le culot et la stupidité de présenter « Brutus » comme le sauveur de l’empire Romain… parce qu’il serait, selon lui, la carte cachée « québécoise » du Parti Libéral canadien !!
Allo ? Ignatief a de la diffuculté a demeurer toute sa vie canadien (en allant se cacher aux États-Unis sans avoir la tête à Papineau) pour maintenant être l’atout majeur du Québec au sein d’un parlement canadien dirigé par des libéraux en déroute et sans le sou, après demain ??!!
Non, Bob Rae a de beaux jours néo-démocrates devant lui si on se fie aux prochains gains substantiels que Jack in the box sortira de son alliance ponctuelle prochaine avec Stephen Harpon, le Capitaine Achab du roman feuilleton canadien du XXIe siècle…
Je vous laisse deviner qui est la baleine dans cette histoire peinte en bleu, cher monsieur …
» Les deux solitudes: contribution majeure à la crise gouvernementale. N’oublions pas, pas de BQ au fédéral, pas de gouvernement minoritaire et pas de coalition possible alternative aux conservateurs-alliancistes. »
Les « deux solitudes » n’existent pas ! Le ROC ne se sent pas seul à côté des USA non M. JP Bouchard ! Les « deux solitudes » sont un concept issu d’un anglo-Montréalais qui se sentait un peu seul devant la majorité « canadienne française » de l’époque, c’est tout ! Des ti-smattes l’ont étendu coast to coast pour une UNITÉ DU CANADA. Mais rassurons-nous, la GG agente double Jean, l’a détruit pour de bon à son entrée majestueuse : » Il n’y a plus de solitudes. » Faut la croire sur parole …
Trouvons un meilleur concept pour parler des relations internationales entre le QUébec et le ROC s’il vous plaît …
@ Steve Boudrias
Où est Louise Teasdale, demandez-vous? Ailleurs, apparemment. Et je ne vais pas m’en plaindre.
Cela fait depuis le 17 octobre dernier qu’elle nous boude…
Moi, j’ai frappé mon Waterloo dernièrement et j’ai compris le message (même s’il n’y avait peut-être rien à comprendre)…
Quand le train passe, il est préférable de ne pas le laisser passer (on ne sait jamais si l’occasion se représentera un jour) et plus important encore, il faut éviter d’être sur le chemin d’un train. Parce que si un train te percute, il y a de bonne chance que ce soit toi la première victime (et probablement la seule) !!!
Tout au long de la dernière élection fédérale, je vous ai partagé mon point de vue au sujet du NPD… Je vous ai mentionné que j’allais voter NPD et c’est ce que j’ai fais !!!
Aujourd’hui, il me semble évident que les Conservateurs « manquent de jugement » et que Stephen Harper, bien qu’ayant certaines des qualités requises pour être un bon Premier ministre, n’est pas en mesure de protéger les droits de tous et chacun… Et en mon sens, ce qui est encore plus important, il n’est pas en mesure de protéger nos foyers…
Il est vrai que son bras semble savoir porter l’épée, mais le problème c’est qu’il veut faire porter la croix à une minorité de personnes au profit d’une autre minorité…
Maintenant que Harper a été élu et réélu, ici au Québec on doit se demander une fois de plus si c’est ça que l’on veut pour le Canada et pour le Québec… Est-ce que c’est vraiment ce que l’on veut ???
Layton n’a pas obtenu la confiance des électeurs et franchement je me l’explique très mal, vu la force de son programme et des ses idées… Dion n’a pas obtenu la confiance des électeurs, à juste raison… Duceppe a obtenu la confiance des électeurs, mais au Québec seulement, puisque son parti n’est actif qu’au Québec pour des raisons évidentes… Reste Harper qui a obtenu la confiance des électeurs (même s’il dirige un gouvernement minoritaire) et qui ne fait pas ce qu’il devrait faire pour conserver à la fois le pouvoir et la confiance des citoyens !!!
Ce qui me pousse à poser mes trois dernières questions…
Est-ce que le Bloc Québecois est en train de réussir à diviser le Canada de façon à le faire éclater en plusieurs pays (les autres provinces devenant des États Américains) ???
Est-ce que le Bloc Québecois va sauver le Canada, en appuyant soit les Conservateurs (qui ne veulent pas perdre le pouvoir) ou l’ennemi Libéral au sein d’une coalition tripartite ???
Est-ce qu’une coalition tripartite peut aider les Libéraux à renaître plus rapidement ou est-ce que ça permettra aux Conservateurs de revenir en force à la prochaine élection ???
À mon avis, si les Conservateurs gardent le pouvoir, il y aura quand même de nouvelles élections fédérales en 2009 ou d’ici un an et demi au plus tard !!! J’aurais tellement aimé voir un gouvernement NPD majoritaire à Ottawa… Tant pis !!!
Je suis au courant de tout cela monsieur Dubé. Les mots et les expressions sont réutilisables selon des significations différentes. La réalité linguistique de Montréal, elle ressemble à quoi selon vous? Sur la crise, un article de la Cyber presse de Gesca aujourd’hui résume tous les différends existants entre les trois partis de cette étrange coalition.
Des ministres du Bloc dans la coalition c’est un non sens et idée force: les stratèges du Bloc doivent réfléchir et savoir ce qu’ils font avant de s’engager comme balance du pouvoir avec l’ennemi naturel des souverainistes, le PLC.
Je ne boude pas..on m avait barré,
Federalists need not appy !!!!
Certains n ‘aimaient pas ma façon de voir les choses surtout en politique canadienne.
Le québécois se retrouveront avec l ennemi public No 1
de votre nation…et vous en etes heureux
Go Figure!!!!
yééééééééé !
Louise est de retour !
Alors, Louise, moi qui vous aime d’un amour qui ne veut pas mourrir, comme dirait Willie Lamothe, que pensez-vous du grand stratège Stephen Harper ?
On veut tout savoir ! On veut le VOIR !
Et pour finir sur une note de musique COUNTRY (elle est à double sens, celle-là ;-), n’est-ce pas Garth Brooks qui chantait :
« Ain’t going down till the SUN comes up ! »
Le SUN, encore une autre joke que vous allez, tout comme moi, je l’espère appréciée à sa juste valeur…
—
Y’a un PM qui ne peut plus sourire
Et c’est pourquoi je rêve à MON pays
Depuis le jour où il n’a rien compris
J’ai un BQ qui ne veut pas mourir
Y’a un PM qui ne peut pas jaser
Et qui méprise la voix de toute opposition
C’est pour toi qu’il chante sa chanson
Ce grand PC qui a grand peur-e de tomber
Nous étions fiers quand on nous a conquis
Puis on a tant tordu le cou
Frocer la main, les ouies et tout ce qui s’ensuit
Pour vivre, aimer, et fredonner la vie
Stephen Harper, il ne veut pas s’ouvrir
Et c’est ma raison d’aimer l’avis
Qui dit qu’un jour, prendra fin ce beau mépris
Car voyez-vous… J’ai une mémoire qui ne veut pas mourir !
Tou dou
Tou dou
Tou dou tout dou dou dou
solo !
Y’a un PM qui ne peut plus sourire
Et c’est pourquoi je rêve à MON pays
Depuis le jour où il n’a rien compris
J’ai un BQ qui ne veut pas mourir
J’ai une fierté qui ne veut pas mourir
Et c’est pourquoi, le 8 décembre prochain
Je voterai PQ avè-que le sourire
Car je saurai voter d’une main dans deux scrutins !
Excusez-là
awingna hiinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
Willie Lamothe qui est il ?? il a fait cette chanson vous dites???
Si c est de la musique Country, je n y connais rien.
Il y quelques années David Emerson s est fait traité de tous les noms et c a duré pendants des mois par les libéraux, les NDP et le Bloc quand il a traversée la chambre des communes et voici maintenant ques des partis complets sont prets a faire la meme chose….cherchez ou sont les vrais hypocrites.
Et personne ne croira que 3 partis aussi disparates aient conclu un tel marché en 36 heures, absolument impossible, certains se détestent trop.
Que faut-il retenir de cet imbroglio de la politique fédérale où chacun essaie de se doubler à qui mieux mieux…? Il y a d’abord le fait un peu troublant que ce sont des ex de la politique des grands partis en cause qui semblent être appelés aux premières loges des discussions pour tenter de dénouer ce qui s’avère être une impasse, en tout cas pour le gouvernement minoritaire conservateur et in extenso, pour le gouvernement minoritaire fédéraliste… En y réfléchissant un peu plus, il se pourrait que cela soit le signe que ces partis en principe unis ne le soient pas du tout en fait. Cela, nous le savions déjà du parti conservateur-allianciste, mais beaucoup moins de ses vis-à-vis libéral et néodémocrate. Ces bonzes seraient donc appeler en renfort pour gommer ces différences. Les Brutus et les César toujours bien actifs n’auraient plus qu’à se le tenir pour dit.
Mais encore, un autre aspect nous est révélé par ce recours aux anciens, soit le fait que les jeux partisans des vedettes partisanes de l’heure, même étoffées de l’appui de leurs conseillers en communication respectifs ne soient pas les seules réalités avec lesquelles il leur faille compter. Se pourrait-il que la base solide de ces partis, celle qui possède en dernière instance l’arme de guerre ultime, le nerf de la guerre comme on se plaît à le nommer sans qu’il soit nécessaire de le désigner autrement pour se faire comprendre, ait décidé que seuls seraient accrédités pour mener ces négociations des personnes qui campent sur des positions qu’elle reconnaît pour les seules valables en l’occurrence, soit les intérêts financiers et leur marché dans un cas et celui des travailleurs des grandes industries dans l’autre. Dans un camp comme dans l’autre, on veut se porter à la défense de l’économie, mais chacun ne voit pas forcément le même côté de cette économie comme étant prioritaire, selon qu’il l’aborde du côté des investisseurs ou de celui des travailleurs.
Par ailleurs, le troisième partenaire à ces négociations, le Bloc québécois est dans une situation originale par rapport aux deux autres joueurs. Il peut à la fois revendiquer pour les investisseurs et les travailleurs pour autant qu’il se place du côté des intérêts du Québec. Il peut par exemple faire valoir les nécessités d’une aide aux secteurs forestier et manufacturier du Québec tout en exigeant que les travailleurs des régions ne soient pas laissés pour compte. Il peut aussi exiger de ses partenaires en négociation qu’ils reconnaissent le Québec comme étant une nation. Il se pourrait donc devant toutes ces difficultés pour faire accoucher la politique fédérale d’un nouveau gouvernement que la ^plaine de Waterloo o finisse par ressembler à une très vaste plaine…
Merci beaucoup, Madame Teasdale, d’être revenue nous éclairer relativement à la politique canadienne.
Selon vous, que se passera-t-il à Ottawa d’ici Noël?
Stephen Harper parviendra-t-il à calmer tout le monde et à se maintenir en poste? Ou, plutôt, y aura-t-il une coalition PLC-NPD avec un appui ponctuel du BQ? Ou serons-nous à nouveau en élection au Canada fin 2008 ou début 2009?
À votre avis, Madame Teasdale, à quoi devrait-on s’attendre?
Ouille, ouile, ouille, regardez-le bien aller! Déjà, il a jeté en pature aux journalistes les bandes enregistrées du NPD qui, nonobstant ce qui se passera, projette avec d’autres partis de défaire le gouvernement.
Je ne le sais plas plus que Vous, les partis, les journalistes le savent encore moins puisque ils ne rapportent pas les faits mais analisent la question d apres leurs biais. (biaisé ??)
Chose certaine donner un Visa sans limites a Dion et Layton est tout a fait suicidaire pour notre pays.
Je ne veux pas avoir a faire avec Duceppe, il ne représente pas mon pays le Canada.
En 2008 l Alberta et le BC ont une plus grande population que le Québec et nous grandissons a vue d oeil.
Le pouvoir is shifting et vous ne pourrez pas le controler
encore bien longtemps.
Il faut que nous westerners deviennent aussi ratoureux que vous et demander et exiger r et demander et exiger
c est ce qui s en vient.
Les québécois sont des Political Animals et je ne le dis pas péjorativement, nous devrons suivre votre exemple.
Je vois que certains libranos ontariens n iront pas avec Dion comme chef…et que certains pourraient devenir indépendants.
Après plus mure réflexion.
Cette coalition possible a du bon ni plus ni moins que de mettre l’Ouest particulièrement l’Alberta dans l’opposition de manière brutale.
L’Alberta dans l’opposition c’est faire renaître la flamme du Reform Party. L’Alberta dans l’opposition suite à ce qui ressemble à un coup d’État parlementaire c’est alimenter un courant unioniste aux É.U ou un mouvement séparatiste albertain.
Encourager une fracture entre l’Alberta et Ottawa c’est par l’effet de fissure géopolitique continentale maintenir et renforcer la fracture entre le Québec et le Canada. Par avidité pour le pouvoir et bons sentiments empuntés, libéraux et néodémocrates pourtant centralisateurs ne feraient que jouer le jeu du Bloc Québécois en contribuant plus que jamais à faire apparaître le Canada pour ce qu’il est, un pays artificiel fondé pour les intérêts mercantiles de capitalistes et des colonisateurs britanniques.
Ah! Si les libéraux ne se dégonflent pas à cause du choix difficile du chef pour être désigné premier ministre, la colère albertaine en vue sera impressionnante. Cela Marrissal de La Presse l’a vu par contre il sous estime avec mépris le Bloc en prétendant que c’est un serpent qui se mord la queue. Tacticien sur estimé?
Extrait d’une revue de presse de la presse albertaine sur les mesures conservatrices qui ont amené à la crise. Le Devoir.
Ils sont réactionnaires ces Albertains ou gens de l’Ouest!
(…)
-Une bonne affaire
Il y a quand même quelques journaux et commentateurs pour applaudir le retrait des subventions aux partis politiques. C’est le cas de Roy Clancy, du Calgary Sun, et de Lorne Gunter, du Edmonton Journal. Gunter attribue l’indignation de l’opposition au fait que tous ces partis dépendent de ces subventions, ce qui en fait des «assistés sociaux politiques». Gunter voit mal ce qu’il y a d’antidémocratique dans le fait de forcer les partis à collecter des fonds auprès de leurs supporteurs.
Le Winnipeg Free Press note que la plus grosse part des revenus de tous les partis, sauf le PC, vient du financement public, ce qui a l’effet pervers de permettre la survie artificielle de certains. Quant au reste de l’énoncé économique, il trouve grâce aux yeux du Free Press. Il énumère les mesures déjà prises. Il serait possible d’en faire davantage, mais ce n’est pas nécessaire maintenant, dit-il.
Le Calgary Herald est du même avis. «Les conservateurs ont annoncé ce qui peut être décrit comme un ensemble de mesures utiles et prudentes, mais épicées d’une surdose de vinaigre pour l’opposition.» Le retrait de la subvention aux partis plaît au Herald qui n’en a jamais compris la vertu.-
Le plus incroyable dans cette affaire, ou devrais-je dire le plus infâme, le plus inqualifiable, le plus scandaleux, le plus intolérable et le plus odieux ce sont ces conservateurs qui défilent sur notre écran pour venir nous dire que le NPD et les autres partis de l’opposition complotaient, avant même le dépôt de la mise à jour économique, dans le dos des conservateurs pour les renverser. Je suis désolé mais on s’en kâlis..-tu vous pensez! Le fait est qu’au moins 62,4% des canadiens ont voté contre ce gouvernement et qu’aujourd’hui il y a fort probablement très au moins 62,4% des canadiens qui se réjouissent de voir que certains politiciens se secouent un peu pour nous tirer de l’enfer. Le plus révoltant ce sont ces conservateurs qui viennent nous dire sans broncher, sans rire et sans rougir qu’ils sont au courant du complot parce qu’ils ESPIONNAIENT le caucus du NPD et qu’ils ont enregistré des discussions secrètes.
Non mais c’est quoi ça! Me suis-je endormi dans une démocratie pour me réveiller, sans qu’on m’en ait prévenu, dans une RÉPUBLIQUE DE BANANES? Que les partis politiques s’espionnent les uns les autres c’est dans la normalité des choses. Mais qu’on pousse la bêtise jusqu’à dévoiler publiquement ses basses activités cela ne mérite rien de moins qu’un bannissement du parti fautif du parlement d’Ottawa. On est où là? Le Canada est-il devenu une colonie Birmane?
Et voilà que l’autre escogriffe frisé québécois se pointe pour nous quémander un mandat majoritaire pour, dit-il nous éviter le genre de merdier dans lequel baigne Ottawa présentement. Allons donc! Ce que John James désire surtout c’est réussir la mission qu’il s’est autoconfiée, là où son idole est en train d’échouer, i.e., devenir l’empereur égocentrique d’un royaume qu’il conduit à la ruine. En 4 ans longues années John a le temps de nous faire régresser, je dirais pour ne pas exagérer, d’au moins 25 ans minimum, en considérant toutefois la régression déjà accumulée depuis 5 ans et 7 mois, bientôt 8. Imaginez ce que Stephen Harper aurait fait avec un gouvernement majoritaire. Vaudrait mieux être chauve que de s’en arracher les cheveux. Imaginez le mesquin, l’arrogant, l’insupportable Jean Charest à la tête d’un gouvernement majoritaire. Comment pourra-t-il dans 4 ans blâmer le PQ pour les ruines méconnaissables du Québec qu’il laissera derrière lui?
Ça fait 3 gouvernements minoritaires consécutifs qui ne foutent rien d’important à la tête du gouvernement fédéral. Le pays est tellement divisé que nous pourrions encore et encore aligner des gouvernements minoritaires. Ça n’a rien de bien prometteur. Nous avons une chance en or dans une semaine de nous extirper de ce pays de dingues en faisant les premiers pas vers notre souveraineté, en élisant d’abord le Parti Québécois pour former notre prochain gouvernement.
Encore faut-il aller voter… Moi c’est déjà fait.
Pour ce qui est des viles manigances des Conservateurs, Monsieur Mitriou, je suis entièrement d’accord avec vous. C’est inadmissible comme comportement, pareil espionnage, où que ce soit dans le monde – et particulièrement ici.
Les Conservateurs méritent une pénalité de 10 ans pour mauvaise conduite, 10 ans pendant lesquels le parti ne serait plus autorisé à présenter des candidats à une quelconque élection. Bannis de la partie pendant une décennie.
Pour le reste de votre commentaire, par contre…
Si, selon vous, Jean Charest pourrait en quatre ans nous faire régresser de vingt-cinq ans, je dirais pour ma part que Pauline Marois ferait de loin mieux, et beaucoup plus rapidement. En quelques mois à peine, celle-ci nous ramènerait prestement d’au moins cinquante ans en arrière.
Bon, vous n’êtes pas d’accord, je le sais. Et je connais aussi vos raisons, tout comme vous devriez connaître les miennes. Alors, épargnons-nous d’avoir à les décliner à nouveau. Quant aux membres qui ignoreraient encore nos raisons pour nos positions respectives et totalement à l’opposé l’une de l’autre, un peu de furetage dans les billets précédents de Madame Legault satisfera aisément leur curiosité.
Encore une semaine…
Quelques mots encore…
Plus je repense à cette affaire d’espionnage du caucus NPD par les Conservateurs, affaire mentionnée ci-dessus par Monsieur Mitriou avec force indignation, plus je trouve la manoeuvre d’une révoltante bassesse.
D’une part, il y a l’espionnage lui-même et, d’autre part, le fait que les Conservateurs osent ensuite crier sur les toits qu’ils se comportent de la sorte.
Je ne sais pas si un gouvernement de coalition PLQ-NPD, avec l’appui ponctuel du BQ, serait une bonne idée. Trop d’aléatoire pour se prononcer vraiment. Par contre, je suis totalement contre l’idée que les Conservateurs puissent continuer après ce Watergate canadien, ce Harpergate.
Ouste, dehors, farewell, so long! Don’t call us, we’ll call you – dans la semaine des quatre jeudis…
Ignatieff ne prendrait pas la tete d un parti a trois, pas bon pour son image aux prochaines élections générales.
Vous serez pris avec votre grand ami Dion.
Remember
remember
my fellow citizens
the « double shuffle » strategy used before by the ten dollar bill prime minister
beware
stephen is playing poker with very weak and divided opposition
think about the future if you en not want un get them stronger next year