Le matin du 1er décembre, Hélène Pedneault est décédée.
L'expression consacrée veut qu'elle ait «perdu» son courageux combat contre le cancer. Mais Hélène n'a pas «perdu». Comme tous ceux et celles qui font face à cette maladie, nonobstant son dénouement, Hélène a vécu et combattu avec dignité, amour et détermination. Mais partir à 56 ans, c'est trop tôt. Beaucoup trop tôt.
Hélène était une écrivaine, une plume fine et terriblement intelligente.
Mais elle a aussi fait plein de choses, dont militer, avec ouverture et clareté, pour l'indépendance et ce, sans jamais chercher le «pouvoir», ses «coulisses» ou ses généreuses récompenses.
Bref, autant dans son art, son féminisme, que dans sa pensée politique, Hélène était une artiste, une créatrice, une vraie.
(Pour une toute petite idée d'une partie de ce qu'elle aura créé au cours de sa vie, et pour voir son beau sourire, allez sur www.vigile.net).
Nous n'étions pas des «amies», mais j'ai croisé Hélène dans des événements et ai eu le plaisir de partager quelques tribunes de débat avec elle.
Je sais par contre qu'elle était une amie formidable, exceptionnelle, terriblement vivante et donc, qu'elle fut aussi entourée d'amies formidables, exceptionnelles et terriblement vivantes. Que ses amies l'ont aimée, appuyée, aidée et enveloppée de leur amour – cet amour profond et inconditionnel qu'on appelle l''amitié, cet amour capable de transcender la vie et la mort. Et qu'elles l'ont fait tout au long des beaux jours, comme elles l'ont fait tout au long de sa maladie.
À sa famille et à ses amies, tout le courage de la porter dorénavant dans vos coeurs, et non plus dans vos bras…
« Imaginez une belle grande toile humaine qui s’étend sur tout le territoire du Québec. Imaginez des milliers d’hommes et de femmes, dans chacune des villes dans le moindre petit village du Québec, formant un réseau d’antennes, branchées en permanence sur la souveraineté. » – Hélène Pedneault, Conseil de la souveraineté du Québec
Merci Mme Pedneault pour le combat, pour la solidarité. Votre petite phrase fut de celles qui ont allumé un volcan endormi …
Lorsque j’ ai appris le décès d’ Hélène Pedneault je ressenti la perte d’ une amie,
Pourtant je ne lui ai jamais parlé et encore moins rencontré ni même lu mais je l’ ai entendu.
Ce matin là, j’ ai ressenti un sentiment comme celui qui m’ avait envahi lors du décès de Pierre Bourgault.
Ces gens de passion, entier et engagé devienne » des miens » lorsqu’ il m’ apprivoise et Hélène Pedneault l’ a fait.
Qu’ elle puisse maintenant naviguer, sur les eaux de l’ éternité ; mais elle restera toujours présente dans les causes qu’ elle a choisi de défendre .
Pour ma part je chantonnerai parfois, pour tuer la nostalgie de la savoir déjà parti : » Du Pain et des roses;
Pour changer les choses …
Allez je t’ embrasse Hélène et prend soin de toi maintenant.