En voyant Gilles Duceppe, Stéphane Dion et Jack Layton, côte à côte, en conférence de presse, annoncer leur entente historique en vue de permettre au PLC et au NPD de former un gouvernement de coalition avec l'appui du Bloc, force était de conclure que les poules ont maintenant des dents! Et ouch…. Une poule nous a bel et bien mordus aujourd'hui!
Que cette coalition en vienne ou non à gouverner, beaucoup d'encre coulera dans les prochains jours – y compris la mienne! – sur cette alliance en apparence «contre nature» entre le chef du Bloc et le géniteur de la Loi sur la clarté.
Pourtant, elle est tout à fait compréhensible, logique, voire nécessaire lorsqu'on prend en considération les DEUX raisons principales ayant mené à sa conception:
1- L'aspect idéologique, soit le choix irresponsable de Stephen Harper de prendre prétexte de la situation économique pour imposer un agenda de droite refusant toute intervention étatique et laissant, par conséquent, le champ libre aux forces du marché;
2- Son offensive anti-démocratique, hargneuse et carrément revancharde contre les partis d'opposition en tentant de les priver de leur financement public.
Bref, si le Bloc, le PLC et le NPD s'étaient laissés bulldozer sans mot dire, ils auraient en fait donné carte blanche à ce double assaut contre le bien-être économique ET démocratique du Canada.
Quant au Bloc, comment pouvait-il ne pas comprendre que sur ces deux aspects, assez fondamentaux, merci beaucoup, les intérêts du Québec et du Canada, pour la première fois depuis des lunes, se rencontraient plutôt que de s'opposer. Et cela n'a rien de «romantique». Ça tient plutôt de la realpolitik et d'un certain sens de l'État et du bien commun.
Oui, Stéphane Dion est le père de la Loi sur la clarté. Mais dans la mesure où en plus, le PQ a largué tout engagement pour un référendum en échange d'une promesse de gouvernance autonomiste à l'intérieur du Canada, la conjoncture actuelle était faite sur mesure pour une rencontre d'intérêts – en partie de nature partisane, mais pas seulement -, entre Dion et Duceppe. Appelons-ça une reprise encore plus déterminée du Anybody But Conservatives.
Politics makes strange bedfellows….
Pour Pauline Marois, tout cela doit tout de même faire un peu bizarre. Avec Gilles Duceppe devenu un allié conjoncturel de Stéphane Dion, le PQ vient de perdre son Bonhomme sept-heures, constitutionnellement parlant. C'est Jean Chrétien qui doit la trouver pas mal drôle.
Oui, Stéphane Dion est le père de la Loi sur la clarté. Mais il est aussi, sur les questions socio-économiques, un homme de centre-gauche…
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Sur ce, on dirait bien que l'intervention de Jean Chrétien dans ce processus explique pourquoi le caucus libéral a fini par accepter, même à contre coeur, le choix de Dion.
C'est que non seulement, si jamais cette coalition formait le gouvernement d'ici quelques jours ou semaines – ce qui n'est PAS encore fait -, Dion n'y serait que pour cinq mois.
C'est également qu'il était impossible de nommer Michael Ignatieff – le candidat à la chefferie ayant le plus d'appuis au caucus. Et c'était impossible de le nommer parce que cela aurait constitué, dans les faits, un couronnement. Ce qui, de par sa nature même, mettrait fin à la course au leadership.
Et Jean Chrétien dans tout cela? Considérant que Bob Rae est, dans les faits, le candidat de Chrétien, ce dernier n'allait pas surtout pas laissé qui que ce soit au PLC couronner Iggy!
Avec Dion comme premier ministre très temporaire – si cela devait être le cas, bien sûr -, Rae aurait au moins sa chance de combattre Iggy dans une course à la chefferie…
Cela étant dit, Harper est certes sonné, mais il est encore premier ministre. Et il n'a pas encore dit son dernier mot.
Les prochains jours seront fascinants – un euphémisme dans la situation actuelle…
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Deux courses pour le prix d'une?
En P.S. de mon billet précédent (Stephen Harper: 2006-2008), le premier ministre devrait commencer à se protéger le dos.
Comme je l'écrivais, quoi qu'il arrive, la carrière politique de Harper est profondément minée. Et la politique étant ce qu'elle est, au PC, on semble déjà penser à l'avenir…
Comme quoi, le PLC ne sera peut-être pas le seul parti fédéral à se tapper une course au leadership en 2009…
« L’�conomie d’abord, OUI »
en regard des th�mes abord�s durant cette campagne provinciale (la derni�re ?), il s’agit certainement du slogan le plus mal con�u de toute l’histoire du Qu�bec…
Bref, quand capitaine Canada se transforme en nationaliste, au PLQ, pas si �tonnant de VOIR le scribe de la loi sur la clart� se transformer en nationaliste d’un soir lui aussi afin de lui donner le change.
Capitaine perroquet cherche son GPS f�d�raliste avant le 8 d�cembre.
Ainsi, le fossoyeur du PPC va assister � la d�rive du pays qu’il n’a pas pu d�truire lui-m�me .
La loi de Murphy s’appliquerait-elle aussi au Canada de Stephen Harper ?
Rien d’étonnant, je pense tous ses hommes ensemble vont voir mieux Stephen H.
Ça fait déjà un bon moment que la droite règne sur la politique mondiale…Avec Barack Obama, on peut observer un certain renversement de la tendance. Et sans toutefois, vouloir paraître trop enthousiaste vis à vis ce qui se passe présentement à Ottawa, je sui tout de même heureux de l’alliance et je souhaite de tout mon coeur le renversement des conservateurs…Maintenant, plus près de nous, nous n’aurons toutefois pas la chance de nous débarasser du clown frisé, à moins que, coup de théâtre, le pourcentage de jeunes qui votent explose !!! Ou que Marois et Dumont s’allient…ahahah!!!
Toute cette situation est passablement excitante et n’est pas simplement le résultat d’une conjoncture électorale ponctuelle; c’est une conjoncture qui perdure depuis l’arrivée du Bloc dans la politique canadienne et probablement depuis 1976 avec l’élection du PQ au Québec. La politique canadienne est peut-être en train de s’adapter à cette situation. Qui sait, on assiste peut-être à la naissance d’une nouvelle formation politique qui tiendra davantage compte de la représentation régionale.
Par ailleurs, je trouve inacceptable le mépris que certains politiciens conservateurs expriment envers 38% des québécois qui ont voté pour le Bloc. D’affirmer que le PLC et le NPD font un pacte avec le diable en s’alliant au BQ est une manière méprisante de nous démoniser en utilisant le qualificatif réducteur de « séparatisses » (ne trouvez-vous pas que ça sonne « communisses » à la Duplessis). Ils ne considérent pas que ces québécois sont encore des canadiens à part entière et qu’à ce titre, ils ont les mêmes droits que tous les autres canadians incluant le droit (très théorique on s’entend) d’être nommés juge à la Cour suprême et, pour les députés du Bloc, de toucher leur pension de retraite fédérale; ce qui les fait « suer » profondément. C’est une atteinte à la liberté de pensée et d’expression que de nier à cette portion de l’électorat canadien le droit d’exercer une certaine influence et de concevoir autrement ce pays. Quel statut ces gens nous accordent-ils? Celui de travailleurs immigrés ou de citoyens de seconde zone? Il est peut-être temps que le Canada anglais se repose la question : « What does Québec want? » Il me semble, par exemple, que d’accepter l’application de la loi 101 pour les services gouvernementaux fédéraux au Québec serait un début minimal de manifestation de bonne volonté de leur part. Du côté québécois, c’est le « to be or not to be » qu’il faudrait mettre à la page. Il est vrai qu’il est plus facile de se mettre la tête dans le sable que de se tenir debout et de se faire respecter; surtout si on est sur la liste de cadeaux de nos petits amis fédéralisses.
Comment expliquez vous qu un parti et des membres qui ne pensent pas que le Canada est assé bon pour eux,
s unissent maintenant a leurs ennemis pour le sauver.
Ignatieff pourrait etre celui qui brise la coalition. Il veut etre élu aux prochaines élections et si il peut convaincre assé de back benchers de ne pas voter il va mettre le kybosh dans le triumvirat, parce que apres le débacle les liberaux vont etre toast.
Excusez les anglicismes…
Le BQ ne represente que des qui croient que le Canada est un pays qui parle d’Union depuis si longtemps que le terme a perdu tout sens pratique dans les lois fondamentales sur lesquelles reposent le pays.
La Nation reconnue par les Conservateurs du statu quo manquait tout simplement d’esprit reformist reellement rassembleur.
Une alliance ne fait pas un parti politique tout comme une federation asymetrique n’est pas le gage d’une nation coast to qui se respecte en respectant le pouvoir �lectif et souverain de ses membres.
Stephen a mal lu le parcours constitutionnel du pays par aveuglement et opportunisme centralisateur dans son « propre » parti.
too bad for him
not for US
Le BQ ne represente que des qui croient que le Canada est un pays qui parle d’Union depuis si longtemps que le terme a perdu tout sens pratique dans les lois fondamentales sur lesquelles reposent le pays.
La Nation reconnue par les Conservateurs du statu quo manquait tout simplement d’esprit reformist reellement rassembleur.
Une alliance ne fait pas un parti politique tout comme une federation asymetrique n’est pas le gage d’une nation coast to qui se respecte en respectant le pouvoir �lectif et souverain de ses membres.
Stephen a mal lu le parcours constitutionnel du pays par aveuglement et opportunisme centralisateur dans son « propre » parti.
too bad for him
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Selon Mario Dumont, la d�cision du Bloc qu�b�cois d’appuyer un gouvernement de coalition rouge orange dirig� par St�phane Dion ne donnera rien de bon pour le Qu�bec. �Gilles Duceppe et Pauline Marois ont plac� le Qu�bec devant deux sc�narios mauvais pour le Qu�bec: St�phane Dion comme premier ministre du Canada ou un retour en �lections, dit – il. Je ne comprends pas le geste de Gilles Duceppe, qui a �t� approuv� par Pauline Marois. »
Avec tout ce que Super Mario ne comprend pas a Ottawa, on pourrait remplir le stade olympique en se servant de tous ses cliqs path�tiques et d�magogiques…
Vivement le 8 decembre…
Suite à la formation de cette coalition. Je suis fasciné par la colère de l’Ouest actuelle et à venir. Si le Bloc sème le doute chez des souverainistes en s’associant avec Dion et ses collègues comment ne pas penser que les libéraux et les néodémocrates jouent avec le feu en aliénant particulièrement les Albertains à ce point. On voit que les libéraux à force de considérer leur parti comme le (le parti naturel du Canada) n’hésitent pas à allumer des foyers d’incendies du côté de l’unité nationale apparemment pourtant la cause qui leur tient le plus à coeur.
Les conditions objectives de réaction de l’opposition dont parle Josée Legault face aux coups de force de Harper c’est une chose, l’opportunité du Parti Libéral du Canada en est une autre, on le voit par exemple avec le stratagème par exemple de maintenir Dion comme chef afin d’assurer la poursuite de la course à la chefferie. Pour un parti qui n’a plus beaucoup d’argent, il y a en a suffisamment pour une course considéré comme ruineuse.
Encore une fois, une excellente analyse Mme Legault. Que dire de plus? l’essentiel a été dit. Cependant, j’aimerais tout de même cracher quelques boulets rouges sur la bête. Bien que blessé dans son orgueil, M. Harper fait encore feu des quatre fers, et il est toujours en mesure de nous faire un coup de vache en bas de la ceinture. Je me méfie de ce triste sir vindicatif, vicieux et inventif.
J’aimerais rappeler à Mme Teasdale que lorsque Lucien Bouchard a créé le Mouvement du Bloc Québécois, ce n’était pas pour démolir le Canada, mais bien pour renforcir le Québec. Que le Mouvement se soit transformé en Parti ne change en rien la philosophie de départ : défendre les intérêts du Québec à Ottawa. Pour la cécession du Québec, voir le Parti Québécois et son siège social à Québec.
Il est tout à fait dans l’intérêt du Bloc, et des Québécois, que le Bloc se soit associé, passivement, à cette surprenante et étrange coalition. Pendant les élections, il manquait un ingrédient à la potion magique. Après les élections, cet élément est apparu, comme par magie en effet, et la potion est maintenant offerte.
Voyons si M. Harper sera suffisamment habile pour contrer ces effets.
Comme vous dites en anglais, » The ball is in his court « . En français, à lui de jouer. Je fais confiance à M. Harper pour retarder l’échéance le temps qui lui conviendra.
La partie n’est pas terminée. C’est égalité, avantage Stephen Harper.
Play ball!
M. Harper a coupé sa propre branche quand il a tenté d’affamer ses opposants en proposant de leur couper le financement. Il voulait être seul à la prochaine élection ? Ou montrer aux anglos qu’il coupait les fonds au parti séparatiste « le Bloc » ?
Maintenant, M. Harper est bien pris qui croyait prendre. Il tente de se racheter en décrivant les Bloquistes comme le diable. Les Québécois qui ont voté pour le Bloc seraient des diables aussi par extension ?
L’Ouest recommence à menacer de se séparer du Canada. Est-ce qu’il va conserver la monnaie canadienne et le passeport canadien et vont perdre les pensions de leurs vieux et les Appalaches ? Pauvres eux-autres !
M.C.Auger de RDI: P.Marois a parlé de souveraineté aujourd’hui, elle donne des munitions à Charest et Dumont, contribue à alimenter la charge anti séparatiste contre la coalition à la chambre des communes. Surtout ne pas dire que les conservateurs manquent de respect envers les électeurs du Bloc en les traitant quasiment de suppôts du démon.
Messieurs Bousquet et Gingras, lecteurs de Voir, comment ne pas voir que Radio Canada s’enfarge complètement dans sa partialité fédéraste. Il faudrait s’excuser peut être de voter BQ auprès du Canada, un chausson avec ça?
Daneil Lessard, M.C.Auger, V.Marrissal ne sont pas des journalistes mais des collaborateurs. Pour tous ceux qui comprennent l’allusion.
Et si Harper réussi a déclancher des élections avec l’aide de Michaëlle Jean qui sortira gagnant de ce vaudeville a la sauce canayenne ?
J’espère seulement que la coalition tiendra le coup et que la la poupée royale donnera le pouvoir a cette coalition sinon Harper aura gagné son pari et sera élu majoritaire .
Enfin nous constatons ce que le ROC pense vraiment de nous, ça vaut la peine que le Bloc s’associe avec les Libéraux et le N.P.D pour déclencher les polémistes du Canada Anglais qui ne nous on jamais porté dans leurs coeurs, malgré la belle marche de l’amour de 1995, la réalité frappe de plein fouet, et ça sent l’intolérance a plein nez, Harper était si mielleux avec les Québécois durant la dernière campagne fédéral et maintenant nous voyons son vrai visage avec son énoncé économique. Son principale problème c’est que le parti de son meilleur ami Bush s’est fait montrer la porte aux U.S.A,
Le vent de changement se fait déjà sentir de ce côté ci de la frontière avec une crise économique sans précédant comme toile de fond.
Bravo!!! l’échiquier politique est devenu complètement fou et nous assistons a des événements inédits où ce sera a la Gouverneur général du Canada de décider de la suite des choses: la coalition où la prorogation, elle se retrouve dans une position très délicate et elle a été nommé là par Paul Martin. Jamais moi non plus je n’aurais pensé voir cette suite de conséquences dûs aux positions conservatrices de Stephen Harper.
Espérons que les Québécoises et les Québécois réalisent ensemble, ce que ça donne d’élire des conservateurs, à l’heure où la planète au complet s’ajuste a ce qui semble être sur le point de devenir une grande dépression, nous nous payons deux élections et une crise politique par dessus le marché.
Il serait plus que temps que l’Alberta se sépare du Canada ou alors qu’on nous mette à la porte de ce plus beau pays du monde.
Nous ne vous ferons pas la faveur de se séparer, ce serait vous faire trop une grande faveur, et vous ouvrir la porte.
I bleed Maple Leaf Red et je suis canadienne forever.
Michaëlle Jean travaillerait contre ses propres valeurs, R.Asselin. Tout comme Obama, c’est une adepte de la gauche libérale, elle a demandé la libération de Omar Khader prisonnier à Guantanamo. Elle a été nommé par Paul Martin. Plusieurs constitutionnalistes donnent raison à la coalition.
Jean Pierre Bouchard
Il y a longtemps que Michaëlle Jean a mis de côté ses valeurs Monsieur Bouchard . Le chant des sirènes a fait son oeuvre depuis un bon bout de temps.
Harper est trop intelligent ( ce qui ne me plaît pas nécessairement ) pour avoir causé tout ce méli-mélo pour rien. L’objectif , des élections et faire reposer l’odieux de ces élections sur le dos des méchants séparatisssses et des dangereux socialistes ! Le peuple n’y verra que du feu et Harper obtiendra sa majorité .
J’espère être dans l’erreur de tout mon coeur !
La communauté haïtienne de Montréal n’est pas précisément souverainiste mais d’aucune façon elle n’est sympathique aux conservateurs tout comme les communautés culturelles de Toronto majoritairement ne supportent pas Harper. Cette réalité populaire qui concerne la population issu de l’immigration n’est pas une donnée absolue mais elle compte. Même si non élue, madame Jean trouve une partie de sa légitimité du côté de ses communautés.
Bien sûr, on peut calculer toutes les probabilités selon la question des intérêts personnels. Si Harper dans 18 mois réussit à se faire élire de nouveau et cette fois majoritaire, quelle serait le sort réservé par Harper à Jean? Et ainsi de suite. Quoi qu’il en soit, si il y avait élection et j’en doute 7 semaines plus tard. Le Bloc pourrait faire campagne sur le racisme manifesté par les Canadiens envers le vote démocratique des Québécois.
Par ailleurs. Faut lire avec mépris les éditoriaux de La Presse. Hystérie anti coalition au menu. Directive des Desmarais aux employés vassaux: -pour la stabilité du gouvernement Harper en appui tactique à la stabilité du gouvernement Charest. Contre une coalition dirigée en partie par les socialistes du NPD et les séparatistes du Bloc- Lysiane Gagnon, Yves Boisvert, André Pratte et Vincent Marrissal n’ont plus qu’à suivre les directives.
Quelle transparence Gesca et minable subtilité!
Mme Legault : » Pour Pauline Marois, tout cela doit tout de même faire un peu bizarre. Avec Gilles Duceppe devenu un allié conjoncturel de Stéphane Dion, le PQ vient de perdre son Bonhomme sept-heures, constitutionnellement parlant. C’est Jean Chrétien qui doit la trouver pas mal drôle. Oui, Stéphane Dion est le père de la Loi sur la clarté. Mais il est aussi, sur les questions socio-économiques, un homme de centre-gauche… »
Doit-on rappeler que l'(ex) souverainiste Stéphane Dion qui avait un poster de René Lévesque dans sa chambre a rappellé à tout le Canada pendant la campagne électorale qu’il était un NATIONALISTE QUÉBÉCOIS !!!
La coalition Gilles-Stéphane est naturelle ! L’opposant est le ROC. Harper a du pain sur la planche. Qu’il démonise les séparatissses oui. On fera dans la nouvelle alliance pancanadienne avec l’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC. Le meilleur des deux mondes …
Mme Teasdale : » Comment expliquez vous qu un parti et des membres qui ne pensent pas que le Canada est assé bon pour eux, s unissent maintenant a leurs ennemis pour le sauver. »
Le Canada de la Nouvelle-France est devenu « Province of Québec » après une « Conquête » chère dame Teasdale. Vous vous en rappelez ?!?
Les Canadiens de la Nouvelle-France sont devenus « Canadiens français » après une répression de Patriotes puis Québécois à la Révolution tranquille. Vous vous en souvenez ?!?
Gilles Duceppe et le Bloc Québécois ont choisi leur pays : le Québec. Ça finit là …
Je me souviens …
» Il serait plus que temps que l’Alberta se sépare du Canada ou alors qu’on nous mette à la porte de ce plus beau pays du monde. »
Le QUébec, avec ses 4 siècles d’histoires, peut devenir PAYS. L’Alberta, avec son pétrole à côté des USA, peut moins le devenir.
La Californie a plus de chances et de raisons de devenir un Pays que l’Alberta.
Faisons plus de géo-politique internationale les copains si on aspire à ce que le Québec devienne Pays dans la réalité géo-politique …
Toute cette affaire est inextricable.
Aucune solution n’est vraiment la bonne. Et pourtant, la gouverne du Canada ne saurait être laissée sur le pilote automatique! Encore que…
Permettre à Stephen Harper, ainsi qu’à certains sbires dans la mouvance conservatrice, de continuer malgré tout, comme si de rien n’était, parce que: Oups! s’cusez… On oublie ça, n’est-ce pas? On efface tout et on reprend depuis le début… D’accord?
Eh bien, non. Pas d’accord.
Ou, encore, confier le volant à trois chauffeurs suppléants ayant surtout – et presque exclusivement – comme affinité de ne pas vouloir aller là où comptait se rendre Stephen Harper? Un peu mince. Et trois paires de mains sur le même volant, on sait que ça ne plaît pas nécessairement à tout le monde…
Pas commode, cette situation. À part le pilote automatique, que reste-t-il?
La collégialité, peut-être? Une formule hybride inusitée (au point où nous en sommes…) selon laquelle TOUS formeraient le gouvernement: les Conservateurs ET les partis d’Opposition. Pour une période de temps convenue, par exemple six mois. Période renouvelable au besoin, tant que certains indicateurs externes (tel que le PIB ou autre) ne serait pas à un niveau préalablement déterminé. Enfin, quelque chose du genre. Puis, dissolution et élections.
Mais je ne suis aucunement qualifié pour véritablement arriver avec LA solution. Par contre, l’heure étant apparemment à l’improvisation et au jamais vu…