Voilà ce que j'écrivais avant les discours de mercredi soir:
Nous verrons ce soir ce qu'auront à dire Stephen Harper à 19h00, Stéphane Dion et Gilles Duceppe tout de suite après.
Et on saura bien éventuellement ce que fera la Gouverneure générale.
Une chose cependant est claire: l'objectif de Harper est de continuer à affaiblir les partis d'opposition, surtout le PLC, quelle que soit la manière.
Alors, si la GG devait ne pas se tourner vers la coalition PLC-NPD et accorder plutôt au PM une prorogation sans qu'il ait à subir un vote de confiance – tout un précédent -, M. Harper ira soit vers une élection après son budget du 27 janvier 2009, soit que les partis d'opposition seront tellement pauvres qu'ils n'oseront même plus tenter de le faire tomber pour aller en élection. C'est une chose de remplacer le gouvernement, comme coalition, avec la «permission» de la GG. Mais ça en serait une autre pour le PLC de retourner en élection plus pauvre que pauvre!
Bref, quoiqu'il arrive, le PM semble toujours aussi déterminé à étouffer financièrement les partis d'opposition. S'il n'a pas pu le faire par loi, tel que contenu dans son énoncé économique de la semaine dernière, il le fera soit en les traînant dans une autre élection d'ici 2 mois, soit en les laissant croupir et en les faisant taire s'ils sont même incapables d'aller en élection.
Tout cela est maintenant entre les mains de la GG…
**********************************************************************
Voici ce que j'en écris après:
Primo: je signe ce que j'en disais précédemment.
Secundo: quelques observations supplémentaires:
– Sur le fond: Stephen Harper n'a, de toute évidence, aucune intention de reculer. (Voir ci-haut.)
– Sur la «forme»: se pourrait-il que la qualité et le cadrage exécrables de la vidéo de Stéphane Dion ne reflètent pas une quelconque bisbille à l'intérieur de la «coalition» PLC-NPD, mais qu'elles reflètent plutôt les divisions internes et les ambitions au PLC même? Par chez-nous, cette vidéo, on appellerait ça du sabotage. Car on aura beau tenter d'expliquer celle-là de toutes les manières possibles, comment penser qu'en 2008, même le plus crétin des technotwitts ne puisse pas cadrer mieux que ça… à moins de faire exprès…
– Sur la couverture: oui, plusieurs jupons partisans de spin doctors dépassaient sur les réseaux francophones. Mais cela semble être la nouvelle mode. Alors, qui de très fraîchement anciennes et annciens libéraux, mais toujours autant anti-Dion (ou pro-Martin et/ou pro- Ignatieff(1)) ; qui de deux fraîchement anciens conservateurs prêts à avaler toutes les couleuvres lancées par le PM; et surtout, à l'exception d'un constitutionnaliste, cette belle quasi-unanimité, à savoir qu'une prorogation du parlement, même si, dans les faits, cela équivaudrait à se sauver d'un vote crucial de confiance, «calmerait les esprits» et «donnerait du temps» pour réfléchir à tout cela pendant la période de Noël; ou que la GG, même si les constitutionnalistes à travers le pays ne s'entendent même pas entre eux sur cette question, tout à coup, n'aurait «pas d'autre choix que d'accorder au PM une prorogation», etc..
(1) Dans ce département, même s'il n'est pas le seul, et ce, tous réseaux confondus, la palme ce soir revenait tout de même à Jean Lapierre, qui a trouvé le moyen de glisser le sobriquet «tata» en parlant de Dion. Faut dire que la veille, il s'était même permis cette belle métaphore de chambre à coucher, comparant le rôle de Gilles Duceppe dans cette coalition à celui d'un gars débarquant dans un ménage à trois, mais dont on n'est pas trop certain s'il finira vraiment ou non par baisser ses culottes…Et de beaux, gros rires gras de suivre (2)…Bravo! On attend le prix Pullitzer! Nonobstant les sacro-saintes cotes d'écoute, que l'on continue à faire passer cela pour de l'«analyse», ça dépasse l'entendement. (Cette observation ne concerne absolument pas les journalistes, artisans ou recherchistes de LCN, lesquels font un aussi bon travail que leurs collègues d'autres réseaux. D'ailleurs, Jean Lapierre n'est pas un journaliste – ce qu'il reconnait amplement lui-même, quoiqu'on s'en serait drôlement douté.)
(2) Mais c'est pas parce qu'on rit que c'est drôle…
Embarquer tous les partis dans une campagne électorale (même officieuse), c’est un moyen de les obliger à dépenser; ne croirait-on pas actuellement que la campagne électorale a lieu à Ottawa plutôt qu’au Québec?
Mais bonyeu, qu’est-ce que le Bloc attend pour faire une levée de fond?
Il n’y a que des elections pour mettre un terme a cette folie.
Peu importe Ottawa.
Peu importe ce discours adressé à une entité politique qui n’existe pas sans le Québec (la nation canadienne).
Peu importe ce que dira Stephen Harper, il ne pourra pas effacer une chose de la mémoire de tous les Québécois le 8 décembre prochain : les Québécois vivent dans une monarchie constitutionnelle qui a refusé pendant plus de 15 ans de se renouveler parce que ça faisait l’affaire ou les bons jours des affairistes du pouvoir de ne pas réouvrir la Constitution canadienne afin d’y faire pénétrer le Québec et quelques modifications salutaires au mode de scrutin – plus représentatif de la dynamique multi-culturelle du Canada du XXIe siècle et des intérêts plus récents de la population à travers le pays.
Ainsi, quand tout le monde se rend compte, stupéfait ou non, que la gouverneure-générale du pays, une fonction qui est restée symbolique et muette devant tous nos déboires nationaux et nos crises fédéral/provincial depuis des décennies, force nous est de constater que ce coup de force cynique et purement stratégique de la part d’un homme politique plus déconnecté de la réalité canadienne que n’importe quel chef politique avant lui aura au moins permis ceci : un rappel historique important, la Constitution d’un pays est sacrée (comme aux États-Unis) et ne peut pas être bafouée impunément ou ne pas être amendé par les pouvoirs législatif et exécutifs lorsque les descendants d’un peuple fondateur de cette union britannique n’est pas respecté à plus d’une reprise en moins de 40 ans.
Le mépris n’aura qu’un temps, disait-on, dans les années 1970.
Le mépris c’est transformé en méprise aujourd’hui.
Et il créera la surprise dès demain matin.
Et ce sera alors au tour de Capitaine Perroquet ou Capitaine Canada de paniquer et de VOIR si le lieutenant gouverneur ne pourrait pas l’aider à rester au pouvoir après le 8 décembre prochain.
Pauvre, pauvre Canada.
On s’est trompé dans le ROC en confiant le conservatisme à un homme borné qui a oublié les vertus du progressisme dans la tradition politique de ce pays.
On s’est trompé aussi en nommant un chef peu charismatique et inexpérimenté à la tête des libéraux.
On s’est trompé en croyant le Bloc Québécois au bout de son rouleau de parchemin.
Et quelle sera la prochaine erreur ?
C’est simple.
Ne pas aller voter aux élections provinciales sous prétextes qu’on y donne pas un aussi « bon » show qu’au niveau fédéral.
Au-delà des conditions partisanes, ce cirque totalement ubuesque souligne à gros traits à quel point voter est important lorsqu’on nous en donne l’occasion, peu importe sous quel régime on se trouve.
De plus, cette situation d’après-élection relègue à l’arrière-plan toute pertinence du vote « stratégique » puisque le lendemain du scrutin… Jean Charest sera le dernier fédéraliste à croire que tout va bien dans le meilleur des mondes fédéralistes possibles au Québec… et dans le ROC.
Québec gagnat, dites-vous ?
OUI, en répondant NON, nous vaincrons enfin démocratiquement parlant !
@ Louise Teasdale
Oui, vous avez raison.
Il n’y a que des elections pour mettre un terme a cette folie.
L’élection d’un parti Québécois majoritaire au Québec le 8 décembre prochain.
La date de cette élection est vraiment fixe… parce qu’elle était prévue bien avant la connerie de Stephen Harper le 28 novembre dernier, madame.
Nous pourrons parler avec plus d’intelligence après 20:00h ce soir. Le Sphynx aura parlé.
M. Charest se tait car il n’est que le bras armé des financiers et des hommes d’affaires du Québec. Lui, c’est l’économie, comme on a pu le constater lors de son premier mandat où il était majoritaire.
S’il ne reçoit pas d’ordres de marche de ses commanditaires, il est sans voix. Une marionette dont on ne tire pas les ficelles.
Il attend les mots d’ordres.
J’irai voter quand même, mais pas pour lui. Nous avons une excellente candidate pour Québec solidaire. Je vais solidariser avec elle. Si le PQ avait une chance, je voterais pour lui, mais ici, dans l’Outaouais, c’est fortement Libéral.
JE ME SOUVIENS
« Une élection est un trouble civil. »
Réponse du Conservateur John Alexander Macdonald, architecte né en Écosse et ayant tracé les contours de l’actuelle Amérique du Nord Britannique, lorsqu’on lui proposait de faire approuver par la population les Résolutions des pères de la Confédération ou lorsqu’on lui proposait de faire voter le Bas-Canada par voie référendaire afin d’adhérer à l’Union ou lorsqu’on lui demandait la grâce de Riel.
—
Perception de John A. Macdonald concernant la Constitution toujours en vigueur aujourd’hui, dans notre merveilleuse monarchie constitutionnelle britannique :
« Ceux qui n’aiment pas le lien colonial en parle comme d’une chaîne, mais sachez, messieurs. qu’il s’agit d’une chaîne en or. »
—
Opinion de Macdonald concernant la « faiblesse » du système politique de la république constituée par les États-Unis d’Amérique par rapport au système canadien :
« En adhérant au principe monarchique, nous évitons une faiblesse inhérente à la Constitution des États-Unis. Le président étant élu pour une courte période, il ne peut jamais être regardé comme le souverain de la nation ; il est seulement le chef heureux d’un parti politique. Cette anomalie (sic) s’aggrave encore davantage par le principe de la réélection ; pendant la durée de ses fonctions, il travaille pour lui et son parti à se maintenair au pouvoir pendant une autre période ; mais en adhérant au principe monarchique nous obvions à tout cela. Je crois qu’il est de la plus grande sagesse que ce principe soit reconnu afin quenous ayons un monarque vers qui pourront se tourner tous les regards, un monarque qui n’appartiendra à aucun parti, en un mot, qui sera le chef et la protection commune de tous. »
—
Une définition utile à tous ceux qui ne comprennent pas pourquoi Jack Layton, Stéphane Dion et Gilles Duceppe – tous né au Québec, en passant – peuvent s’unir pour affronter un homme qui méprise les fondement même du pays qu’il cherche en vain à gouverner comme une vulgaire dictature.
Today’s word : « deadlock ».
Le « deadlock » est ce BLOCage politique qui provoqua la formation de la Grande Coallition, le véhicule de la genèse de l’Amérique du Nord britannique.
Cela remonte à une époque pré-canadienne. Autrement dit, à l’époque où le Bas-Canada était plus peuplé et plus puissant que ne le sera jamais le Québec au sein du Canada d’aujourd’hui… lorsqu’il est vulgairement considéré comme « une province comme les autres ».
Chère Josée,
croyez-vous toujours à l’inutilité du Bloc Québécois?
Le vidéo de ce soir de la coalition fait rire le reste du Canada. Et dire que le Québec se pense les maitres de la culture, cinéma , vidéo, IT… etc etc etc.
Une nouvelle élection fédérale donnerait sensiblement le même résultat.
Une 3ieme fois en deux ans.
En plus de couter 300 Millions. Sans compter le temps perdu à ne pas s’occuper de l’économie.
Ce serait vraiment une connerie monumentale.
@M Laflamme…300 millions contre 30 milliards de la coalition .
Give me an election a/s/a/p
et une majorité conservatrice parce que les 3 autres doodoos sont morts et leurs partis aussi.
Dans son allocution, Harper a dit tout en douceur les ignominies qu’il véhicule depuis lundi. L’opposition a pris son droit de réplique.
MAIS.
Ce qui me met en colère ce sera toujours ce ton pro gouvernemental des animateurs d’émissions spéciales (Patrice Roy) d’affaires publiques, la présence quasi unanime de commentateurs qui ne dérangent pas -l’ordre public- même en ce qui regarde la possibilité d’une coalition gouvernementale. Qu’on fait les Daniel Lessard, Michel C.Auger, V.Marrissal, Jean Lapierre, Luc Lavoie sinon que simultanèment à TVA et Radio Canada nous chanter tous en choeur les vertus du real politik, de la stabilité politique quoi. Pire scandale encore d’une façon que celui des gestes de gouvernance de Harper, cette espèce de pensée formatée et pré digérée qui attaque le pluralisme sur les ondes télévisées
Michel David, Josée Legault, Bernard Descoteaux, J.F.Lisée, Joseph Facal, deux de ceux là au moins présents sur les ondes pour la sauvegarde du pluralisme.
J’écoute de moins en moins l’information télévisée, elle est profondément viciée.
Miss Teasdale,
Une nouvelle élection donnerait un résultat très semblable.
Le seul partis en difficulté est le parti libéral et il reviendra un jour ou l’autre.
Harper ne vaut pas mieux que les autres chefs.
Que fait-il?
Il réduit les droits et libertés, il détruit la réputation internationale du Canada et ne pense qu’à son profit plutôt que diriger le pays.
Une majorité pour Harper? Très drôle!
Et d’où vous viens ce 30 milliards?
30 milliards que la coalition des 3 stooges veut investir .
Ne regardez vous pas les infos ecrites et parlées???
Une élection serait la mort des libranos, NDP et
le Bloc Who Cares…
La prorogation risque d’être donnée à Harper par la Gouverneure…
Seule réaction possible pour les Québécois, élire un gouvernement du Parti Québécois afin de créer un mur provincial supplémentaire contre un gouvernement Harper autoritaire, sournois et dangereux.
M. Boudrias : » Perception de John A. Macdonald concernant la Constitution toujours en vigueur aujourd’hui, dans notre merveilleuse monarchie constitutionnelle britannique : « Ceux qui n’aiment pas le lien colonial en parle comme d’une chaîne, mais sachez, messieurs. qu’il s’agit d’une chaîne en or. » »
Hmmm… intéressante citation ! Cela me rappelle une autre » les chiens du Québec peuvent aboyer … ». Saviez-vous sieur Boudrias qu’on a remplacé l’ancienne affiche de John A. Macdonald sur laquelle il était question d’un certain Métis Louis Riel … par une autre « silencieuse » à cet égard ! Étrange n’est-ce pas ? Qui étaient présents déjà à la Place du Canada en novembre 1995 pour un « love-in » ? Vous vous souvenez d’un Jean Charest sur une estrade ?
Oui oui oui, je sais, de la vieille histoire. Passons à autre chose justement …
Sur votre deuxième texte sur les jupons qui dépassent c’est tellement évident. Daniel Lessard s’est lancé dans une telle profession de foi envers la prorogation qu’on ne peut plus croire du tout que Radio Canada est contrôlé par des separatists comme dirait l’incendiaire Harper. Qu’un Jean Lapierre joue à l’analyste sur la scène fédérale comme québécoise prouve que Québécor n’échappe pas aux liens occultes propre à la gérance des affaires. C’est insensé que ce type pollue à la fois les ondes de Corus radio et de TVA-LCN. C’est vous Josée Legault qui devriez être l’analyste politique attitré de TVA mais dans notre monde qui n’a jamais su faire de la presse et des médias un véritable milieu démocratique rien de nouveau sous le soleil. En principe, TVA devrait être davantage pluraliste mais pour un Claude Charron qui est un intermittent nous avons droit à un Lavoie et à un Lapierre à peu près réguliers.
La palme de la duplicité: Coderre opposé à la coalition mais malgré tout en faveur. Quel triste clown!
Québécois vous le savez mais pas suffisamment encore. Vos médias jouent avec vos cerveaux comme si c’était de la gélatine. Le plus drôle présentement c’est que la statistique des poids médias les trahit. Charest par exemple domine la couverture électorale en ordre d’apparition et en temps de reportage.
Ne soyons donc pas dupes!
LE PLAN MACHIAVÉLIQUE DE STEPHEN HARPER
Je crois et j’espère fortement que la crise politique actuelle à Ottawa profitera au Parti Québécois et au mouvement souverainiste. Le Canada n’est visiblement plus un pays pour les Québécois.
Pourquoi Stephen Harper a-t-il proposé un train de mesures absolument inacceptables pour l’opposition ? Il est loin d’être aussi imbécile qu’on pourrait le croire à prime abord. Il a pensé qu’il gagnerait sur les deux tableaux. Il voulait d’abord affaiblir l’opposition en vue d’élections futures. Il a pensé que l’opposition ne serait pas prête à le renverser et qu’une entente entre le PLC et le Bloc Québécois était absolument impossible. Au pire, ou au mieux selon son plan, l’opposition le renverserait dès maintenant en votant contre sa mise à jour économique. Le Parti Conservateur est de loin le seul à avoir un trésor de guerre assez bien garni pour aller immédiatement en élections. Stephen Harper a alors secrètement espéré être renversé et faire facilement porter par l’opposition l’odieux de nouvelles élections. Une nouvelle campagne électorale aurait été particulièrement agaçante au Québec et le Bloc Québécois en aurait certainement payé un certain prix. De plus, Stephen Harper aurait facilement marqué beaucoup de points, particulièrement dans l’Ouest canadien. Stephen Harper a misé sur ce plan diabolique en croyant ainsi obtenir finalement son fameux mandat majoritaire tant souhaité.
Pourquoi alors Stephen Harper a-t-il proposé une mise à jour économique aussi inadmissible pour l’opposition ? Parce que si ça passait il réussissait à affaiblir considérablement l’opposition en vue des prochaines élections. Parce que si ça ne passait pas le Canada se retrouvait en élections, l’opposition en portait l’odieux et le riche Parti Conservateur se retrouvait face à des adversaires très affaiblis, surtout le Parti Libéral sans chef solidement établi. C’est de l’opportunisme extrême. Il n’est pas nécessaire d’être devin pour comprendre que Stephen Harper cherchait à être battu en espérant revenir en force avec un gouvernement majoritaire. Il a de bien gros défauts le bonhomme Harper mais il n’est pas complètement cave.
Vous croyez que je fabule ? Un gouvernement capable de couper les vivres à l’opposition (et donc à la démocratie) et d’espionner ses adversaires (et surtout de s’en vanter ouvertement) est capable de tout.
Jean Charest aurait-il contribué à l’élaboration de ce plan diabolique ? Cela expliquerait peut-être son très curieux silence actuel. La crise à Ottawa et les élections québécoises semblent être drôlement bien coordonnées. Et je crois que Stephen Harper et Jean Charest feraient tout pour affaiblir le mouvement souverainiste québécois.
Vous croyez que je « surfabule » ? Peut-être. Néanmoins si ma première hypothèse est valide (et je le crois) je ne vois pas pourquoi la seconde ne le serait pas également.
Il faudrait au moins se poser certaines de ces questions.
Le fin stratège qu’est Stephen Harper n’est certainement pas devenu idiot du jour au lendemain. Ou bien il l’est depuis toujours.
Pensez bien à votre affaire en allant voter lundi. Il faut absolument renforcer le Parti Québécois. C’est notre seul rempart contre Stephen Harper et ses politiques anti-démocratiques et d’extrême droite. C’est notre seul rempart contre Stephen Harper et tous ses émules qui suivront.
Il faut que tous les souverainistes votent lundi prochain. C’est la survie de notre option qui est menacée.
J’vous l’ai-tu dis?
Jean-Pierre Charbonneau à RDI disait mercredi soir que Harper (C’est son hypothèse) se rendrait chez la Gouverneure Générale lui annoncer qu’il se soumettrait au vote de confiance de lundi prochain, qu’il le perdrait et qu’il reviendrait la voir pour lui demander de dissoudre la Chambre et d’autoriser des élections générales. Pour Harper-Flanagan qui veulent supprimer le Parti Libéral de toutes les manières possible afin de devenir le seul parti national au Canada, ce serait une manière d’y arriver.
@ Paolo Mitriou
Cette fois, vous m’étonnez beaucoup. Vraiment beaucoup. Même que cela m’inquiète quelque peu, vaguement. Vous vous portez bien, j’espère? Parce que ce n’est pas dans vos habitudes de nous servir du réchauffé, à tout le moins pas dans la forme. Et ce commentaire ci-dessus est passablement réchauffé.
De la part de quelqu’un n’ayant habituellement pas le clavier dans sa poche, pareille répétition textuelle a de quoi surprendre. Surtout que vous avez été plutôt discret ces derniers jours. Bon, de toute façon, ce n’est pas de mes affaires, cela ne me regarde pas. L’important, c’est que vous continuiez à vous exprimer.
Relativement à ce que vous nous resservez, je suis évidemment en désaccord pour toutes les raisons que vous connaissez déjà.
Mais, aussi curieusement que cela puisse paraître pour certains sachant à quel point nos positions sont opposées, je suis très sincèrement content de voir que vous continuer à envoyer des commentaires, même si c’est moins fréquemment, et même si c’est du réchauffé.
Enfin, autant que faire se peut, tâchez de bien vous porter.
@ Claude Perrier
Il faut hélas servir et reservir du réchauffé en notre pays froid. Dire et redire certaines choses … qu’on oublie trop souvent.
Vous avez le droit d’aimer le froid aussi remarquez sieur Perrier …
@ M. Mitriou
Je ne crois pas au « machiavélisme » de Harper. Je crois plutôt à des mesures d’un parti désespéré, d’un ROC désespéré …
@ Jean-Pierre Dubé
Contrairement à vous et à bien d’autres, je crois qu’il n’est plus l’heure de croire en ceci ou en cela.
De croire un tel ou un tel coupable ou innocent (dans tous les sens du terme).
Moi, j’ai décidé d’arrêter de croire.
D’arrêter de voter en fonction d’hier en prévision de demain.
J’ai décidé de me trouver un groupe d’homme et de femmes exprimant le plus fidèlement ce que je suis et ce que je voudrais être dans les prochains jours et décider d’en faire mon parti.
Et mon parti, je l’ai choisi hier en allant voter par anticipation – parce que des gens comme madame Teasdale me convainque mieux que n’importe quel candidat péquiste que mon pays, ce n’est pas le Canada mais bien le Québec… et peut-être aussi les États-Unis et la France par alliance avec ma femme.
Si vous croyez que c’est un discours réchauffer, monsieur Perrier, vous essaierez de le trouver sur le blogue suivant :
http://www.quebecgagnant.org
FIN DE LA TRANSMISSION
eh oui, même les citoyens, dans une société du savoir basée sur la circulation de l’information virtuelle, peut devenir à lui seul une courroie de transmission du contre-pouvoir défensif
Pauvre M. Dion. Tout semble indiquer que son entourage est à la solde de ses adversaires à l’intérieur du parti. Pendant la campagne, on l’a fait mal paraître à plus d’une reprise, et voilà que maintenant, il est victime d’amateurs aux mains pleines de pouces.
Dernière heure, Mme Jean a acquiescé à la requête de M. Harper. Avait-elle vraiment le choix? La rencontre a tout de même durée deux heures… Donc, ça n’était pas simple.
De toute façon, ce n’est que partie remise. En Janvier, M. Harper devra faire face à la musique. Quel chat sortira-t-il du sac?
Entre temps, M. Harper pourra prendre n’importe quelle décision sans être soumis à une rédition de compte au parlement. Du gâteau, quoi.
Quand je vous disais qu’il était intelligent et ratoureux. Espérons qu’il ne fera aucun domage irréparable. Attachez vos ceintures.
Je vien d’entendre M. Harper déverser son fiel sur le Bloc en le traitant de parti séparatiste. Le Bloc est un parti fédéraliste\nationaliste : Québec d’abord. Ce n’est pas le moto d’un parti séparatiste, c’est le moto d’un parti nationaliste qui place les intérêts du Québec avant tout le reste. Ce n’est pas un crime en démocratie. Les Québécois sont encore des Canadiens que je sache. M. Harper ne place-t-il pas les intérêts des Albertains avant tout le reste? Ce qui va pour l’un va pour l’autre.
A suivre…
La prorogation a eu lieu. Madame Jean malgré qu’elle a fait durer le suspense pendant 2.30, on ne saura jamais qu’elles auront été les conditions de ce pouvoir discrétionnaire. Madame Jean selon l’apparence a cautionné la chasse aux séparatistes, la privation du droit de grève des fonctionnaires, les mesures contre l’équité salariale, les intentions anti démocratiques du gouvernement en place et a minimisé la notion de perte de confiance de la chambre.
Difficile de connaître une appréciation positive de sa personne. La prochaine étape, accorder une dissolution de la chambre si la coalition se maintient?
Plus séparatiste que jamais au moins merci pour cela madame Jean.
À CPAC franco. L’éditorialiste du Droit de Gesca pense exactement selon la ligne de La Presse. Pour la prorogation et pour la stabilité du gouvernement Harper. Josée Legault, je m’adresse spécifiquement à vous c’est pathétique de voir cette ligne de parti hautement intéressé. C’est un certain John Tremps de l’université d’Ottawa qui représente le camp démocratique.
@ Jean-Pierre Dubé
Aimable à vous de m’adresser quelques mots…
Je déteste le froid – mais je ne dédaigne pas obligatoirement le « réchauffé ». Surtout de la part d’un membre que j’estime – quoique opposé à mes opinions – tel que Monsieur Paolo Mitriou.
Monsieur Mitriou sait faire valoir ses opinions avec verve, ce que j’apprécie énormément. Sans toutefois les partager le plus souvent, bien sûr.
Il y a 3 DIVAS au parti libéral….
Me, Myself and I.
lequel héritera de ce booooodel ????????
Mme Teasdale, pourquoi vous obstinez-vous à commenter à tort et à travers?
Dites-nous pourquoi Stephen Harper mérite encore d’être Premier ministre, surtout après avoir tenté d’écraser si ignominieusement toute opposition!
Bien sûr, une coalition aussi mal venue que celle réunissant un Stéphane Dion (canard boiteux dans son propre parti), un Jack Layton (affamé de pouvoir enfin être du gouvernement), et un Gilles Duceppe (trop heureux d’avoir en main un droit de veto sur tout) n’a rien de vraiment réjouissant.
Mais, que faire? Quelle serait la meilleure solution? Encore une élection fédérale? Début 2009?
Attendons qu’un nouveau chef soit élu chez les Libéraux. Attendons que tout se calme un peu et qu’on s’occupe enfin prioritairement de l’économie.
Stephen Harper devrait, il me semble (et malgré tout), demeurer en poste, quoique sous haute surveillance, d’ici de nouvelles élections automnales, en 2009.
Cela me semble le « moins pire » des scénarios. Mais, à votre avis, qu’en est-il, Madame Teasdale?
Pour M. Harper, il y a deux classes de députés : ceux de première classe, qui peuvent partager la table du Capitaine, et ceux de troisième classe, qui peuvent regarder les autres manger.
Pourtant, lorsqu’il s’agissait de faire sauter M. Martin, il y a peu, M. Harper n’a pas hésité à s’encoquiner et à descendre en troisième classe, réclamer le secours de ces maudits pauvres.
J’ai hâte de voir le plat d’horreurs que nous mijotte ce Chef de pacotilles. L’Alberta et les banques seront bien servis, et à nos frais, encore.
Quel beau salaud.
@ Claude Perrier
Un « sang froid » qui déteste le froid ? Comment faites-vous pour vivre en ce coin d’Amérique ?
» Mon pays ce n’est pas un pays c’est l’hiver. » – Gilles Vigneault
@ Steve Boudrias :
» Contrairement à vous et à bien d’autres, je crois qu’il n’est plus l’heure de croire en ceci ou en cela. De croire un tel ou un tel coupable ou innocent (dans tous les sens du terme). Moi, j’ai décidé d’arrêter de croire. »
Dans l’imbroglio perpétuel du Canada, je ne vois pas personnellement de coupable ou de victime ! Je suis d’accord avec vous.
Sinon, je dirais que la croyance est humaine plus que religieuse. Moi je crois à un monde meilleur oui. Si on n’y croit pas ben aussi bien dire bye bye à l’Humanité entière … Ce qui risque d’arriver anyway au 21e siècle s’il n’y a pas certains efforts collectifs mis dans une direction …