Eh oui. C'est fait. Brutus est devenu César. Et le bon peuple du PLC en semble bien heureux… Michael Ignatieff est maintenant le chef du Parti libéral du Canada.
Mais comme je l'écrivais il y a deux jours, cela veut dire, je crois, entre autres choses :«R.I.P., la coalition» PLC-NPD». Son arrêt de mort vient d'être bel et bien signé.
Pourquoi?
1- Parce que M. Ignatieff, dont les idées ont toujours été de centre-droite, ne voudrait JAMAIS gouverner avec 6 ministres néo-démocrates. Avec lui, la grande entreprise de Bay Street, du Québec ou de l'Ouest canadien peut dormir sur ses deux oreilles. De fait, Ignatieff sait aussi que s'il partageait un jour le pouvoir avec le NPD, JAMAIS il ne pourrait renflouer les coffres dégarnis de son parti.
2- Parce que sa formule – «une coalition, si nécessaire, mais pas nécessairement une coalition», n'est qu'une tactique visant surtout à convaincre Stephen Harper de filer doux pour le budget. En plus de ne pas vouloir du NPD dans les faits, Iggy veut du temps. Bref, j'en suis persuadée, il n'a AUCUNE intention de faire tomber le gouvernement sur le budget. Il négociera bien ce qu'il faut pour l'éviter….
2- Ce qui tombe bien, parce que le PM semble justement enfin prêt à filer doux, du moins en apparence, pour survivre au vote de confiance devant suivre son budget du 27 janvier. Ce mardi, sur CBC, avec Peter Mansbridge, Harper a laissé tomber, comme ça, qu'il pourrait fort bien gouverner un autre «deux ans», sans trop de problèmes. De toute évidence, chacun pour ses propres raisons, ces deux hommes veulent du temps. Et ils s'arrangeront bien pour l'avoir.
Mercredi soir, avec Bernard Derome, qui lui demandait s'il ne serait pas plus raisonnable, pour éviter une autre élection, qu'il y ait une entente sur le budget, Iggy en a sorti une bonne:
«Bernard, c'est le choix du Gouverneur général /sic/. C'est ça, notre constitution, c'est pas à moi de dire s'il doit y avoir des élections, ou non. C'est le choix du Gouverneur général /sic/. Et comme homme politique responsable, je suis sous ses ordres. Et tout le pays est sous ses ordres. Et nous, comme responsables /sic/, hommes et femmes politiques, nous cherchons des solutions afin d'éviter le pire.»
Tout comme les citoyens qui se donnent la peine de voter pour élire leur parlement, c'est Michaëlle Jean, une non-élue, qui n'en reviendra sûrement pas d'entendre ça! «Sous ses ordres»? Misère…
Et Bernard Derome de lui renvoyer la déduction logique suivante: «Si je comprends bien, vous êtes un chef docile, alors? C'est ça, le leadership, ou quoi?»
Et Iggy de répondre, dans son langage codé, qu'il n'y aurait pas de psychodrame lors du budget: «Le leadership, c'est de faire des choix responsables pour les Canadiens, c'est d'être à l'écoute des Canadiens et de dire pas /sic/ que je vais voter contre un budget sans même le lire. C'est pas responsable, ça.»
Je ne sais pas si ces dernières paroles vous rappellent quelque chose, mais elles ressemblent drôlement à celles que Stéphane Dion prononçaient avant chaque fois qu'il s'apprêtait à trouver un moyen pour ne PAS faire tomber le gouvernement…
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Pour ce qui est de l'autre Stéphane – pas Dion, mais Gendron -, je reprendrai ici la réponse que je faisais ce soir à une de nos membres sur mon blogue, laquelle me demandait ce que je pensais de la possibilité que le maire de Huntingdon se présente à la chefferie de l'ADQ:
L'offre de Stéphane Gendron? Comment le dire poliment?
Si vous voulez le fond de ma pensée, je crois que lorsqu'il sort maintenant pour «raconter» que la «panique» aurait été prise à l'ADQ depuis deux mois et qu'Éric Caire aurait demandé la démission de Mario Dumont, (que ce soit vrai ou non, le fait que Caire serait peut-être intéressé lui aussi au leadership n'a sûrement rien à voir avec ce Gendron lançait là, n'est-ce pas?), eh bien, ne serait-ce que pour cela – et je laisserai l'ensemble de son «oeuvre» de côté pour le moment – il mériterait au mieux, l'indifférence, au pire, un beau, gros NON, bien senti. Franchement, on aurait dit le Iznogoud de Goscinny… Bref, bonjour la zizanie.
Pendant la campagne fédérale, il est allé broutter dans les pâturages bloquistes – ce qui a sérieusement incommodé des membres du Bloc, qui se demandaient bien ce qu'il faisait là? Depuis un bon bout de temps, il goûte du foin adéquiste… Bon, prochain appel. Avec ce genre de «party hopping», après, on se demandera pourquoi le taux de participation au Québec ne cesse de chuter…
Il reste donc à espérer que lorsque Mario Dumont, dans son point de presse d'adieu, aujourd'hui, n'a pas fermé la porte à une candidature à la direction de son parti venant de l'«extérieur», il ne parlait pas de Gendron… Car si oui, l'ADQ n'a pas fini de souffrir.
Mario n’a jamais compris que les Québécois se sont faits à l’idée, depuis longtemps, qu’ils acceptent la social démocratie. Les idées de droite de l’ADQ allaient à contre courant.
On se rappelera que beaucoup de commentateurs voyaient beaucoup de similitudes entre les programmes du PQ et des Libéraux. Tous deux naviguent pas mal au centre gauche. La seule chose qui les distingue c’est la question identitaire.
En fin de campagne Mme Marois a bien fait de sortir la souveraineté du sac. Si elle ne l’avait pas fait le PQ aurait pu en souffrir beaucoup.
Au final, voter pour l’un ou l’autre devient une question émotive. On aime un chef pour son style, et pas l’autre. Voilà qui fait la différence.
C’est d’ailleurs ce qui explique les attaques directes aux chefs. On l’a vu dans les deux campagnes récentes. Les programmes sont trop semblables, ou trop délavés et abstraits, il ne reste qu’à démoniser le chef pour faire avancer son parti. C’est la mode dans les campagnes actuelles.
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J’ai vu l’entrevue de Iggy. Il donne en effet l’impression de s’esquiver. Son histoire d’être subordonné à la gouverneure générale est vraiment «cheap». Qu’est-ce que sera pour la suite ? Va-t-on tout-à-coup regretter Dion ?
J’étais convaincu, comme vous, que Michael Ignatieff saborderait rapidement la coalition. Et j’étais tout aussi convaincu que ce serait là une très grave erreur stratégique. Or, après l’avoir entendu en entrevue avec Patrice Roy, Anne-Marie Dussault et Bernard Derome, j’ai plutôt compris que Michael Ignatieff serait beaucoup plus prudent que je ne le pensais, en préservant l’existence possible de cette coalition. C’est à mons sens à moi la seule porte de sortie qui lui restera à la fin du mois de janvier, suite au dépôt du prochain budget conservateur.
Je ne crois pas que Stephen Harper puisse se contenter d’un gouvernement minoritaire. Il a des visées idéologiques à imposer et il va tenter le tout pour le tout pour y parvenir. Je ne crois surtout pas que Stephen Harper soit assez idiot pour laisser à Michael Ignatieff le temps de bien réorganiser son parti et le préparer adéquatement pour la prochaine bataille électorale. C’est pourquoi je suis convaincu que le budget de janvier sera « bonbon » pour les électeurs mais parfaitement innacceptable pour le PLC, le NPD et le Bloc Québécois. Je pense que Stephen Harper va forcer l’opposition à le renverser dès janvier. Il ne restera alors que deux alternatives possibles; des élections ou la coalition. La coalition me semble alors la solution la plus probable. Et sur ce point Michael Ignatieff n’a pas tort d’affirmer ce qu’il affirme. Même si la coalition est maintenue ce sera à la gouverneure générale que reviendra la décision de confier ou pas le pouvoir à cette coalition.
Mon idée tient cependant moins bien la route maintenant que Michael Ignatieff ne semble pas disposé à saborder dès maintenant la coalition. Il a peut-être compris la même chose que moi. S’il avait sabordé la coalition, Stephen Harper aurait certainement servi un budget empoisonné à l’opposition pour forcer son reversement et ainsi n’offrir qu’une seule porte de sortie possible; des élections qui pourraient encore procurer un mandat majoritaire à Stephen Harper. Autrement c’est l’opposition qui choisira le bon moment pour renverser Stephen Harper, quand tous seront prêts à le faire, y compris surtout Michael Ignatieff. Et c’est certainement le dernier scénario désiré par Stephen Harper.
André Pratte a écrit un billet au sujet de Stéphane Gendron sur le blogue de l’édito de Cyberpresse. Il y trace un très bref portrait de la personnalité un peu particulière du maire Gendron. Je crois que c’est la première fois de ma vie que je suis parfaitement d’accord, ou d’accord tout court, avec André Pratte. Une fois n’est pas coutume. Et André Pratte est capable de pondre un texte sensé quand il n’est pas en mission commandée par Popaul pour vendre l’invendable point de vue de ce dernier.
André Pratte écrit:
« Pour ma part, je ne sais trop si l’on doit prendre M. Gendron au sérieux. L’homme est intelligent, excellent communicateur et près des gens. En même temps, il me semble trop radical et trop impulsif pour diriger un parti politique, et surtout pour faire de ce parti une formation crédible. »
Intelligent, excellent communicateur, près des gens, trop radical, trop impulsif; voilà qui décrit parfaitement bien le maire Gendron. On aurait deviné de qui il s’agissait sans que Pratte n’ait à le nommer. Seuls Michel Chartrand et Léo-Paul Lauzon correspondaient au même profil mais on devine que ni l’un ni l’autre n’ont envie de diriger l’ADQ.
Il faut un Daniel Johnson a ce parti (l’ADQ) afin de reformer un esprit de centre-droit (moral et economic) et beaucoup plus revendicateur d’un point de vue constitutionnel ET la base de ce parti doit se mettre de nouveau debout en passant par un chef originaire de Montreal sinon cette formation demeurera marginale et « creditist ».
Avec un bon lieutenant dans le coin de la vieille capitale et un poste de surveillance dans la Beauce et en Outaouais afin de connecter avec les Conservateurs de Harper (afin d’offrir un 3e axe de pouvoir Quebec/Ottawa), l’ADQ pourrait avoir un bel avenir sans perdre les convictions de ses co-fondateurs.
C’est a VOIR…
Téphane Gendron intelligent et excellent communicateur ?
Quand tu te torche avec un rapport en pleine Tivi ce n’est certainement pas un geste d’intelligence !
Le problème a Gendron est pourtant simple :
Quand l’intelligence est complétement soumise a une obsession gallopante d’ ÊTRE et de PARAÎTRE elle n’est pas très utile .
Le narcicissme fait homme !
Merci encore pour le billet madame Legault.
Oui, en effet, M. Iggy, les ordres du Gouverneur Général !
La Question Constitutionnelle, sous une autre variante : être ou non sous les ordres du Gouverneur Général du Canada ?
On se souvient que quelques écrivains et intellectuels québécois ont par le passé refusé le Prix du Gouverneur Général ? Pourquoi déjà ?
On a besoin d’un nouvel ordre …
André Pratte écrit: « Pour ma part, je ne sais trop si l’on doit prendre M. Gendron au sérieux. L’homme est intelligent, excellent communicateur et près des gens. En même temps, il me semble trop radical et trop impulsif pour diriger un parti politique, et surtout pour faire de ce parti une formation crédible. »
Oui, bien d’accord. Surtout quand le Téphane a l’audace de reprocher à Dumont d’avoir « coulé le bateau » … quand tout le monde dit que l’ADQ est le parti d’un seul homme !!! Pousse même pousse égal …
A ce stade, il est impossible de savoir si nous assistons à une partie d’échecs ou de Poker. Les deux se jouent tout à fait différemment. Dans les deux cas, il y a un gagnant et un perdant. Parfois, aux échecs, il y a partie nulle.
Je ne connais pas suffisamment M. Ignatieff pour présumer de sa tactique. M. Harper, lui, est un tueur. Il va lui sauter à la gorge à la première occasion.
S’il y a des élections cet hiver, M. Harper aura le vent dans les voiles, comme pour M. Charest, et pour les mêmes raisons. Il gagnerait donc sa majorité.
Si les élections ont lieu au beau temps, je favorise les Libéraux, aussi abjects soient-ils. Entre deux maux…
Quand à la coalition, j’aimerais assez, oui. Il n’y a pas que M. Ignatieff dans ce parti. Que cela lui plaise ou non, il se verra obligé, par les instances du parti, à coucher avec des gens qu’il n’apprécie pas. N’oublions pas que M. Ignatieff est beaucoup plus près de George Bush et son entourage, dont il faisait parti, que des Néo-démocrtates. Cette alliance va lui faire mal au coeur. S’aura-t-il être Zen?
La politique crée de bien bizares alliés. Il y a aussi : » Nécessité fait loi « . Ce ne sera pas boire la cigüe, mais un calice de fiel pour, le moins. Il voulait être chef, eh! bien voilà ce qu’il en coûte. Avale Michael!
Sourire
S’il n’y avait de GG, il y aurait un Président, avec de pareilles fonctions protocolaires.
Ne tirez pas sur le messager, ça ne change en rien la nature du message.
Soyons Zen.
Michael est enfin couronné… normal qu’il soit aux ordres du représentant de la couronne britannique en Amérique du Nord britannique…
tsé, on peut reprocher ce qu’on veut à Iggy, mais pas d’être honnête et irrespecteux de la Constitution de plus merveilleux pays du monde dans le plus merveilleux des mondes fédéraliste possible
Ziggy, il s’appelle Ziggy
Je suis fol de lui
C’est un garçon pas comme les autres
Mais moi je l’aime, c’est pas d’ma faute
Même si je sais
Qu’il ne m’aimera jamais
Ziggy, his name is Ziggy
I’m crazy about him
He’s a boy like no others
But I love him, it’s not my fault
Even if I know
That he will never love me
Iggy, il s’appelle Iggy
Je suis fol de lui
La première fois que je l’ai vu
Je m’suis jetée sur lui dans la rue
J’lui ai seulement dit
Que j’avais envie de lui
Iggy, his name is Iggy
I’m crazy about him
The first time I saw him
I jumped on him on the street
I simply told him
That I wanted him
Il était quatre minuit moins UNE
On était seul et on ‘avait besoin (on excluant la personne qui parodie Plamondon)
De compter sur quelqu’un
Il m’a dit: envoie moi un courriel
Et on va chatté sur facebook en franglais
On va rire, on va pleurer (sur le Canada mon pays mon profit)
It was five o’clock PM for the future MP
We were alone and we needed
To talk to someone
He told us: come take a toffee
And we told each other lies
We laughed, and we cried
Iggy, il s’appelle Iggy
C’est mon seul ami
Dans sa tête y’a que d’la musique
Il vend des disques dans une boutique
On dirait qu’il vit dans une lointaine Russie…
Iggy, his name Iggy
He’s my only friend
In his head there’s only music
He sells discs in a boutique
We could say he’s living in another « democracy »
(…)
Iggy, il s’appelle Iggy
Je suis fol de lui
C’est un garçon pas comme les autres
Et moi je l’aime, c’est pas d’ma faute
Même si je sais
Qu’il ne m’aimera jamais.
Iggy, his name is Iggy
I’m crazy about him
He’s a boy like no others
But I love him, it’s not my fault
Even if I know
That he will never love me
– your very best ami,
le franglais Justin Timberlake Waterhole
La coalition survivra si M. Ignatieff tient parole. Il aurait intérêt à ne pas changer d’idée et à s’en tenir à la déclaration faite à son caucus de diriger un gouvernement de coalition avec ses partenaires. «Je n’ai pas l’intention de revoir, réviser ou chercher à réviser l’entente de coalition qui a été conclue a-t-il déclaré.» Il détient un rapport de force qui lui permettra de faire des choix, s’il poursuit à jouer le politicien avisé. Il ne condamne pas à l’avance un budget qu’il ne connaît pas. Mais se déclare également prêt à voter contre le gouvernement le temps venu.
En système parlementaire, la GG est le chef de l’État et les chefs des partis politiques, ses conseillers. Après un vote de confiance perdu par Stephen Harper, soit, elle est consultée par les partis de la coalition pour qu’ils forment le nouveau gouvernement ou soit elle accorde à Stephen Harper le ok pour aller en élection. Je préfère la première alternative. J’envoie toujours mes taxes et mes impôts à Ottawa. En système parlementaire, le vote des électeurs n’est pas non plus le seul test pour qu’un gouvernement soit légitime, il lui faut aussi la confiance de la Chambre qu’il a perdue, encore plus s’il est minoritaire.
Stephen Harper sait exactement ce que souhaitent les partis d’opposition après leur avoir demandé, et il a fait exactement le contraire. S’imaginant les tasser en leur enlevant leur financement public, c’est lui qui s’est fait tasser. Qu’il présente un budget acceptable en janvier parce qu’il est coincé, son renversement ne sera que partie remise. Il tient trop à ses idées à son plan économique «secret».
La balle est maintenant dans le camp de Stephen Harper. Il a fermé le parlement après 13 jours de session pour fuir un vote de confiance qu’il perdait, et soulevé le pays sans raison pour justifier sa lâcheté en faisant appel de façon irresponsable à la division naturelle des deux nations.
Pour l’instant, je suis satisfaite M. Ignatieff ne rejette pas l’appui du Bloc. Il réaffirme son accord à l’entente malgré l’insatisfaction des électeurs conservateurs et les débordements hargneux des tribunes téléphoniques. Mais c’est surtout de Bay Street qu’il recevra ses instructions. Pour ceux et celles qui croient toujours au débat démocratique :
http://www.coalitionprogressiste.ca/
Votre commentaire, madame Legault, concernant votre honte du faible taux de participation aux élections provinciales est justifié. J’ai commencé à voter alors que le l’âge légal pour exercer ce droit était 21 ans. Imaginez si ça fait un bail. Je n’ai jamais, depuis, manqué une seule élection à tous les paliers. Froid, chaleur, maladie, grossesses, fatigue, enfants, travail, j’ai toujours exercé ce droit que dans certains pays les gens meurent pour acquérir. Si ceux qui s’abstiennent croient que s’abstenir exprime un mécontentement, ils font un mauvais choix. Un vote annulé a plus de valeur. Si la politique ne représente plus un enjeu important dans la vie des citoyens, c’est sans doute que le civisme ne leur a jamais été enseigné. Toutefois, je me permets de blâmer directement Jean Charest d’avoir imposé son agenda politique personnel à l’ensemble de la population québécoise. L’insolence n’est pas trop rassembleuse.
@ Serge Gingras
» S’il n’y avait de GG, il y aurait un Président, avec de pareilles fonctions protocolaires. Ne tirez pas sur le messager, ça ne change en rien la nature du message. Soyons Zen. »
Étrange commentaire ! Sauf mon respect pour vous M. Gingras, je ne le comprends pas …
Je parle du poste de GG et non de Michaëlle Jean ici. De quel message voulez-vous parler ? De Michaëlle Jean ou du poste de GG, messager de la Reine d’Angleterre ? Pas clair …
Oui, un « Président » occuperait une fonction similaire à celui de Gouverneur Général ! Peut-être faut-il justement remplacer ce poste de GG représentant d’une Monarque étrangère, vous avez raison.
Sinon, j’aime bien le zen moi aussi … le taoïsme aussi. Cela dit, je vous invite à méditer un peu mieux la pertinence du poste de GG comme le fait le Bloc Québécois. Cela dit, vous posez une bonne question : faut-il mêler ou non la « spiritualité » à la politique ? Car il s’agit de politique ici …
« je me permets de blâmer directement Jean Charest d’avoir imposé son agenda politique personnel à l’ensemble de la population québécoise. L’insolence n’est pas trop rassembleuse. »
Moi, je trouve que Jean Charest et Stephen Harper ont rassemblé un bon paquet de monde qui n’aurait jamais cru aller se coucher dans le même lit avant minuit, le 31 décembre 2008…
En passant, madame Proulx, félicitation pour votre pouvoir de persuasion dans Mercier.
Je vous le dis même si Amir vous a probablement remercié lui-même j’imagine… sinon, la démocratie représentative est bien mal faite et demande :
1) une amélioration participative ;
2) une date fixe pour les élections ;
3) un nouveau mode de scrutin ;
4.0) une nouvelle constitution ;
4.1) les pleins pouvoirs en matière de Culture ;
5) un nouveau pays ;
6) un nouveau gouvernement solidaire de la majorité des Québécois.
7) un nouveau membre à la tête de QS afin de former un triumvirat, parce que c’est ce que ça prend pour faire une révolution.
Ah oui, j’oubliais, comme dirait Talleyrand, un peu de beau temps, ce serait bien.
Alors, des élections en juin 2012, ce serait super monsieur Charest !
@ Steve Boudras
Je ne m’attribue aucun mérite mais je me réjouis. Les gens ont vu le potentiel. Mercier, c’est le comté qui peut faire élire un Robert Bourrassa aussi bien qu’un Gérald Godin. La «gauche-caviar» comme certains dénigreurs se plaisent à décrire ce comté ne fait pas que se pavaner ; elle milite aussi.
La coalition des partis d’opposition est en effet contre-nature dans la mesure où elle réunit des partis avec des programmes politiques et des agendas divergents. La politique peut s’accomoder de ces alliances. Sans alliances, la politique n’existerait pas. Ni la démocratie.
Je suis d’accord avec vos souhaits. Mais en attendant, il ne faut pas laisser de vacuum. Qui ou quoi donc, déjà, a horreur du vide ? Le Bloc joue bien son rôle de rempart et de chien de garde des intérêts du Québec. Négocier seul avec Harper était le piège dans lequel il ne fallait pas tomber. Sans rapport de force, rien n’est négociable surtout avec Harper.
Contre l’idéologie néo-conservatrice, une union TEMPORAIRE des partis d’opposition pourrait changer le paysage politique. Duceppe devrait tirer quelques avantages de ce compromis pour le Québec. L’important, c’est de ne pas laisser de vide et que le Bloc soit partie prenante des échanges qui ont lieu et des plans qui sont tirés. Mais c’est une partie de poker. Les jeux changent rapidement.
Minute du Patrimoine !
» Le Bloc joue bien son rôle de rempart et de chien de garde des intérêts du Québec. »
Je suis bien d’accord avec vous madame Andrée Proulx mais il faudra leur demander de ne pas aboyer trop fort pour ne pas provoquer de l’animosité pour rien … si l’Histoire a quelques leçons à donner !
» Les chiens du Québec peuvent aboyer, Louis Riel sera pendu. » – un certain Père conservateur en 1885
Madame Proulx : » Contre l’idéologie néo-conservatrice, une union TEMPORAIRE des partis d’opposition pourrait changer le paysage politique. Duceppe devrait tirer quelques avantages de ce compromis pour le Québec. L’important, c’est de ne pas laisser de vide et que le Bloc soit partie prenante des échanges qui ont lieu et des plans qui sont tirés. Mais c’est une partie de poker. Les jeux changent rapidement. »
Le vide est là oui, vous avez raison. Ottawa est affaibli et Washington n’est pas loin. Jouons et jouons vite… contre le vide. Le Québec a tout avantage à s’allier le ROC … au-delà de tout le Bashing mutuel. Les USA sont sous nos pieds. Ils manquent d’Énergie et d’Eau, ne l’oubliont pas … et le Canada est un vaste pays peu peuplé.
Plusieurs indices militent vers une reconfiguration du Canada coast to coast … Un Canada à 5 ? à 6 ? Maritimes-Québec-Ontario-Prairies-BC-Territoires du NO ?
Y a-t-il quelqu’un dans le secret des Dieux ? Madame Legault ?
Si les jeux changent vite, jouons vite …
Des canadiens d’orgine étrangère mon déjà appelé :
– Steve Borduas (grâcieuseté de la Suède et du mouvement automatiste ?)
– Steve Boudreau (grâcieuseté de la France et du manque d’écoute active)
– Steve Boudria (grâcieuseté de l’Angleterre et de Don Boudria ?)
En fait, à l’école, au secondaire, on m’appelait Bourassa.
Pas Steve Bourassa. Pas Robert Bourassa. Bourassa tout court.
Et j’aimais pas ça.
Ah, combien de lettres ouvertes ai-je envoyé à ce politicien libéral afin qu’il déclare le Québec indépendant après l’accord du Lac Meech ?
Euh, trois.
Une au Journal de Montréal de feu Pierre Péladeau intitulée « VIVRE le Québec libre ».
Une publiée dans la Presse de Paul Desmarais, placée dans la mauvaise rubrique et qui (curieusement) suite à une coupure dans mon texte m’a fait changer d’allégeance par rapport à Charlottetown !
J’étais tellement en calvert d’avoir été placé dans le OUI de cette entente là que j’ai répliqué dès le lendemain (après avoir cassé les pieds de tout le monde au travail tellement j’étais en colère pour rien) en envoyant une autre lettre ouverte au Devoir de Lise Bissonnette.
Cette dernière, je l’ai envoyé alors que j’avais 19 ans.
Il y a de cela 16 ans déjà.
Et j’en suis encore fier parce qu’elle fait partie de l’Histoire et des archives du Québec et du Canada sous la rubrique Idées et Événements de ce temps là.
Et le titre de mon brûlot ultramontain canadien-français en colère s’intitulait :
« AU ROYAUME DES SANS DESSEINS »
Et ça disait quoi, en gros ?
La même affaire que je répète aujourd’hui : diviser pour régner n’a JAMAIS porté fruit au Canada… et encore moins au Québec !
À ce moment-là, j’étais jeune et fou (aujourd’hui je ne suis plus très jeune, à 36 ans), et je me qualifiais moi-même, avant le temps, encore une fois, d’écrivain et de philosophe clandestin.
Les temps changent, les hommes, jamais.
Et comme dirait un de mes amis togolais :
« Chassez le naturel, il revient au galop /
Chassez le surnaturel, il t’attend au carrefour »
Nous arrivons à un carrefour historique… au moment même où le berceau de la civilisation occidentale prend feu en ce moment : la Grèce.
N’est-ce pas Wilfrild Laurier qui faisait un jour l’éloge de la rébellion, dans un journal appelé « le canadien », un peu après 1867 ?
S’il voyait ce qui se passe aujourd’hui dans le pays qu’il a dirigé magistralement pendant 15 ans – sans interruption – il dirait tout comme moi : pas de Cartier, surtout, que des têtes à Papineau à chacune de nos croix de chemins !
« De défaite en défaite, jusqu’à la victoire »
Gaston Miron
» Ah, combien de lettres ouvertes ai-je envoyé à ce politicien libéral afin qu’il déclare le Québec indépendant après l’accord du Lac Meech ? »
Si le Rest Of Canada est identitairement dépendant du Québec alors L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC est effective dès aujourd’hui. Au ROC de se libérer de l’emprise du Québec au sein du Canada …
De la part de quelqu’un quelque part, je vous félicite M. Boudrias pour votre bon travail …
» Le Canada anglais doit comprendre de façon très claire que, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. »
– Robert Bourassa, 22 juin 1990
Libre … La Liberté étant une Drogue forte, on doit maintenant veiller à ne pas en abuser inutilement et à la partager comme un Calumet de Paix.
vive la paix
c’est pourquoi j’ai toujours milité avec un livre blanc dans la poche de mon veston vert :
la déclaration des Droits de la personne éditée au éditions du Seuil, si je ne me trompe pas…
Une très belle édition, très bien illustrée (si mon souvenir est encore bon) et qui fête son soixantième anniversaire cette année).
Mais ce n’est pas seulement avec des livres qu’on se protègent de la disparition complète.
Bien des fumeurs de calumets de paix vous le diront… ou ne pourront plus vous le dire là où ils sont.
En l’honneur de Sitting Bull, je vous remercie, monsieur Dubé.
la démocratie est en marche et mon idole en matière de pensée politique restera toujours la même : Tracy Chapman
pour sa chanson : Don’t you know, talking about a revolution will sound
like a whisper.
C’est ce que je vois venir au Québec : un chuchotement libérateur édifiant qui fera l’admiration du monde, en plus de servir des exemple pour tous ceux qui nous croyaient incapable de nous libérer comme les tchèques et les slovaques se sont libérés : avec un poète du nom de Vaclav Havel comme président, et une révolution de velours entre les mains et le sourire aux lèvres pour mieux montrer les dents.
@ Dubé
Je vois, M. Dubé, en vous lisant jusqu’à la dernière ligne, que vous avez parfaitement compris où je voulais en venir. La Reine est un symbole insignifiant, mais utile pour faire fonctionner la machine.
Que le Chef de l’Etat soit un monarque virtuel, ou un Président élu démocratiquement, ne change en rien sa fonction. Il représente une autorité morale au-dessus de la mêlée. Pour dénouer une crise, ce personnage a le pouvoir de trancher, mais à l’intérieur de certaines règles préalabrement établies.
Aujourd’hui, nous faisons face à une situation inhabituelle, inouïe. Alors, il faut improviser. La Reine d’Angleterre ne tranche plus aucun débat canadien depuis des lustres. Tout se fait maison, cousu main.
Peu importe la décision qu’aurait prise Michaëlle la Jolie, elle aurait mécontenté une partie importante de l’électorat. La décision qu’elle a prise d’ajourner les travaux de la Chambre, permet à toutes les parties de fourbir leurs armes et de préparer un plan de bataille. Résultat, soit nous allons revivre les deux dernières années, et pour les mêmes raisons; soit nous allons faire l’Histoire et aller en élections en espérant que M. Harper mange une volée. Ça lui fera les pieds. Cependant, il peut très bien gagner son pari, surtout si les élection ont lieu en hiver, brrrr! et s’en sortir vainqueur, comme son homologue au Québec.
Je souhaite ardemment une coalition, le temps de passer à travers la crise financière et économique, et après, subir une autre épreuve électorale. Volà qui me plairait, façon de parler.
Pour ce qui est de la spiritualité, la perfection boudhiste se satisfait de huit articles. Je ne crois pas qu’un politicien puisse être Zen. Il ne verrait pas les problèmes. (sourire) Quand on a atteint la béatitude, on a rien en commun avec le commun des mortels. Ce n’est pas pour rien que l’on parle de l’évitation. Elle est toute spirituelle, évidemment, mais c’est très incompatible avec le terre-à-terre nécessaire en politique.
En terminant, j’ai observé M. Ignatieff, aujourd’hui. J’ai eu des frissons dans le dos. On aurait dit Trudeau dans toute sa superbe. Hummm! J’aime pas ça.
Cordialement.
@ Serge Gingras
Content de voir qu’on se comprend. Je crois aux symboles, à la valeur des symboles, comme vous. C’est pourquoi je propose depuis un moment déjà de remplacer un symbole par un autre, de remplacer une statue d’un Père d’une Confédération par un Père du Québec.
Pour ce qui est du Pouvoir et de la Politique, difficile d’être vraiment zen, j’en conviens … Le pouvoir corrompt, c’est bien connu. Être Philosophe-Roi est tâche quasi-impossible. Le risque est toujours d’être trop dur ou trop mou, dictateur ou pantin …
Pour ce qui est de la coalition, je ne sais trop quoi en penser.
Pour ce qui est de l’Ignatieff, il ressemble au Trudeau c’est vrai … mais doutons qu’il ne soit comme lui. Pourquoi ? Parce que le » traître » a trahi une dernière fois avant de mourir … et cette fois-ci pour le Québec !
Au plaisir
@ Steve Boudrias
» C’est ce que je vois venir au Québec : un chuchotement libérateur édifiant qui fera l’admiration du monde … »
La Révolution peut aussi être chuchotement, vous avez bien raison.
En 1948, il n’y a pas eu qu’une révolutionnaire Déclaration des Droits de l’Homme … mais aussi un révolutionnaire Refus Global !
Rappelons les mots enivrants de poésie …
» Là, le succès éclate!
Hier, nous étions seuls et indécis.
Aujourd’hui un groupe existe aux ramifications profondes et courageuses; déjà elles débordent les frontières.
Un magnifique devoir nous incombe aussi: conserver le précieux trésor qui nous échoit. Lui aussi est dans la lignée de l’histoire.
Objets tangibles, ils requièrent une relation constamment renouvelée, confrontée, remise en question. Relation impalpable, exigeante qui demande les forces vives de l’action.
Ce trésor est la réserve poétique, le renouvellement émotif où puiseront les siècles à venir. Il ne peut être transmis que TRANSFORME, sans quoi c’est le gauchissement.
Que ceux tentés par l’aventure se joignent à nous.
Au terme imaginable, nous entrevoyons l’homme libéré de ses chaînes inutiles, réalisé dans l’ordre imprévu, nécessaire de la spontanéité, dans l’anarchie resplandissante, la plénitude de ses dons individuels.
D’ici là, sans repos ni halte, en communauté de sentiment avec les assoiffés d’un mieux-être, sans crainte des longues échéances, dans l’encouragement ou la persécution, nous poursuivrons dans la joie notre sauvage besoin de libération. »
Libres …
Me semblait que 1948 était une grande année importante !
Merci beaucoup, il faut que j’aille écrire un billet pour demain !
😀
Et de rien pour la lettre ouverte concernant le Lac Meech dans mon petit coin de pays d’adoption…
» Parce que le » traître » a trahi une dernière fois avant de mourir … et cette fois-ci pour le Québec . »
Faites-vous allusion à sa phrase dans le dernier numéro de Cité libre où il reconnaît que si la langue est un aspect fondametale de la culture, les Séparatistes auraient sans doute raison. Je paraphrase.
Si ce n’est cette allusion, je dois admettre que je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Ce qui arrive rarement dans ma vie de lecteur.
1948, en effet, grande année à l’échelle de la planète, et au Québec, où on a donné un grand coup de pied dans la fourmillière. Cela s’imposait. Comme nous revenons de loin.
Je m’interroge parfois sur notre destin si la France ne nous avait pas abandonné. Il y aurait eu une guerre de libération contre la Métropole, c’est certain. Mais je crois que la France aurait été contrainte de gorge rendre à cause de la réaction américaine qui aurait été en notre faveur. Mais je spécule.
La France a ruiné pour la vie Haïtie en la saignant à blanc sous prétexte de compensation pour toutes les richesses potentielles qu’elle perdait en donnant la liberté à ces gens. Quels criminels ces colonisateurs.
Il n’y a rien de plus irritant que de voir son texte saboté par des salauds. Surtout s’ils parviennent à faire dire le contraire de ce qu’on avait écrit. Je sympathise.
Cordialement.
@ Serge Gingras
Quoi ?
C’est une nouvelle parade anti-séparatiste, ça ?
On rappelle au bon peuple que la France, ça ne vaut pas mieux que l’Angleterre ou, pire encore, que l’Angleterre entretient mieux l’idéal de la civilisation que la France impériale et c’est pour ça que les indépendantistes québécois ont tort ?
Je catche pas, moi non plus, monsieur Gingras votre intervention.
Et pourtant, Cité Libre, je n’ai pas arrête le le lire dans les années 1970…
Bref, que ce soit de l’Angleterre, de la France ou des États-Unis, le Québec doit se libérer de toutes formes de liens – même internet – qui se voudraient être des chaînes – même en or.
Si vous comprenez la cause des souverainistes Québécois comme étant un idéal révolutionnaire essayant de recréer des liens illusoires avec la mère patrie en chantant la Marseillaise ou éditant Marianne Québec en Amérique – comme on édite Elle Québec ou Paris Match (version québécoise ou autres magazines Times (version canadienne) – vous vous trompez de décennie ou de combat à finir, monsieur Gingras.
Cela étant dit, également, très cordialement et avec un égal souci d’élégance dans le ton, le choix de termes et la voix (que vous n’entendez guère mais qui vous plaira beaucoup quand vous l’entendrez un jour).
et pourquoi pas maintenant ?
http://www.voir.ca/blogs/steve_boudrias/archive/2008/12/11/silver-tongue.aspx
🙂
Je partage entièrement ton point de vue concernant Ignitief. La coalition va se volatiliser comme un nuage et le soleil brillera pour Harper et sa nouvelle recrue de Harvard. Ignitief derrière sa toge libéral dissimule bien sa pensée conservatrice. Alors, adieu veaux, vaches, cochons et bienvenue dans le club des conservateurs libéraux.
Personnellement, je ne fais pas confiance à monsieur Ignatief, il m’apparaît être un fin renard. Un de plus dans le poulailler qui s’agitera le 27 janvier. Machiavel est toujours à la mode.
@ Serge Gingras
» Parce que le » traître » a trahi une dernière fois avant de mourir … et cette fois-ci pour le Québec . »
Faites-vous allusion à sa phrase dans le dernier numéro de Cité libre où il reconnaît que si la langue est un aspect fondametale de la culture, les Séparatistes auraient sans doute raison. Je paraphrase.
Si ce n’est cette allusion, je dois admettre que je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Ce qui arrive rarement dans ma vie de lecteur. »
Non. Pas cette allusion, une autre …
En fait, M. Gingras, quand on lit bien Trudeau tout au long de sa carrière, on se rend compte qu’il a fait PLUSIEURS ALLUSIONS PRO-INDÉPENDANTISTES !
Comme celle-ci : il a déjà dit qu’il aurait très bien pu se retrouver à la place de René Lévesque !
@ Serge Gingras
» Je m’interroge parfois sur notre destin si la France ne nous avait pas abandonné. »
Je partage la perplexité de Steve Boudrias devant votre commentaire nostalgique …
La France vous a-t-elle personnellement « abandonné » M. Gingras ? Je ne pense pas. Elle ne fut pas intéressée à renforcer militairement LES 65 000 CANADIENS en Amérique lors d’une Guerre de Sept Ans pas plus qu’elle ne fut alors intéressée à conserver la PROVINCE DE CANADA dans un troc international ok ! Et alors ? Ces CANADIENS avaient-ils vraiment besoin de la France pour « survivre » ? Je ne pense pas. Les autochtones leur avaient appris à « survivre » à l’hiver depuis un bon boutte. La preuve ?
Si on est capable de parler de tout ça en français en 2008 après plusieurs métamorphoses identitaires c’est que les CANADIENS DE LA NOUVELLE-FRANCE n’avaient pas besoin de la France pour continuer à vivre … Il n’y a pas de rejeton de Nouvelle-Suède ni de Nouvelle-Hollande, faut-il le rappeler …
De toutes façons, un Roi Gaullois ayant emprunté le Chemin du Roy a racheté une faute si faute il y a eu …
» Vive le Québec libre ! » – De Gaulle, 1967
Bonjour à tous,
Iggy se voit le Messie, le Sauveur du plus beau et plus merveilleux pays du monde.
Il gonfle d’orgueil, il gonfle, il gonfle…
Et Stephen va le provoquer, le piquer pour démontrer à tous qu’il n’est que du vent.
Va-t-il éclater? Non
Comme il en impose, M. le professeur va donner quelques petites leçons constitutionnelles à la belle Mickaëlle pour lui faire accepter ses futurs projets. D’ailleurs il a déja commencé à la séduire.
À la première bravade de Stephen il rappliquera chez la belle Michaëlle et la convainquera du haut de sa prestence qu’il a ce qu’il faut pour remplacer les Harper et sa bande de téteux québécois.
Après toutes les péripéties des dernières semaines il n’aura pas de mal à convaincre la vice-reine que le bon peuple en a assez et qu’il serait temps de passer le pouvoir à quelqu’un qui pense être ce que la Nature a créé de mieux.
ET VOILA LA COALITION QUI REPART !
Vas-y Ti-Gilles !
Ça va bien, ça va bien…
@ Steve Boudrias
« Il faut un Daniel Johnson a ce parti (l’ADQ) afin de reformer un esprit de centre-droit (moral et economic) et beaucoup plus revendicateur d’un point de vue constitutionnel ET la base de ce parti doit se mettre de nouveau debout en passant par un chef originaire de Montreal sinon cette formation demeurera marginale et « creditist ». »
Vous êtes nostalgique ou mélancolique Monsieur Boudrias? Avez-vous connu un tant soit peu Daniel Johnson et son époque? Peut-être que je me trompe mais je ne connais pas de Steve « québécois » qui ait plus de 40 ans. Daniel Johnson était un homme qui possédait de belles qualités, certes, mais vu de 2008 l’homme se rapprocherait davantage du dinosaure que d’un futur premier ministre. Il y a des modèles plus récents qui sont tout aussi inspirants.
Vous utilisez certains termes qui me font dresser le poil sur les bras. Centre-droit? J’ai pourtant la nette impression que la société québécoise est très majoritairement de centre-gauche ou sociale-démocrate « genre ». Et le résultat des dernières élections semble plutôt confirmer mon impression. Ce n’est pas par hasard que l’ADQ n’a fait élire que 7 députés dans des comtés très conservateurs et ce, malgré la présence d’un chef assez charismatique et généralement plutôt bien perçu par les québécois. Le hasard s’est plutôt produit en 2007 et il y a peu de chance qu’il se reproduise. L’électorat avait alors à choisir entre Jean Charest, André Boisclair et Mario Dumont. Puisque Jean Charest terminait un premier mandat que tous voulait oublier (y compris plusieurs libéraux) et que le chef péquiste était marqué au fer rouge, les résultats gonflés de l’ADQ étaient un peu prévisibles. Il y a peu de chance que le PLQ et le PQ aillent à nouveau en élections avec des chefs aussi peu populaires. Il y a donc peu de chance que l’ADQ se retrouve encore dans une conjoncture électorale semblable. Peu importe qui sera le prochain chef de l’ADQ je doute des capacités de ce parti à dépasser à nouveau la « score » obtenu aux élections du 8 décembre dernier. C’est probablement son plafond normal.
Je sais que les québécois n’ont pas tous la même réaction épidermique que moi lorsque je vois ou entend le mot « moral ». Je crois cependant que la vaste majorité ne voit pas d’un bon oeil un retour du duo « morale et politique ». Je me méfie de tout ce qui s’affiche comme moral. En général quand on s’appose soi même une étiquette c’est pour cacher le fait qu’on est tout sauf ce qui est annoncé sur l’étiquette.
Vous souhaitez que l’ADQ devienne un parti plus revendicateur d’un point de vue constitutionnel? Pourquoi? L’ADQ est un parti fédéraliste. Je souhaite alors qu’il affiche davantage son côté fédéraliste. Pour le reste, qu’il revendique mollement, adéquatement, fortement, très fortement ou rageusement cela ne changera pas grand chose puisque l’autonomisme est une danse qui se danse à deux, comme le tango. Alors, même si l’ADQ revendique plus fortement ça ne signifie pas qu’Ottawa va écouter plus attentivement. Et puis je ne vois pas l’intérêt d’un autre parti dégageant un agréable fumet nationaliste mais goûtant intensément la vieille soupe fédéraliste indigeste. Il y a déjà un peu trop de partis nationalistes ou souverainistes qui se divisent le vote non fédéraliste. Il serait temps qu’un ou deux autres partis participent à la division du vote fédéraliste.
Vous dites enfin: « la base de ce parti doit se mettre de nouveau debout en passant par un chef originaire de Montreal sinon cette formation demeurera marginale et « creditist ».
Que dire, sinon que ce dernier commentaire est pour le moins fort méprisant pour les gens des régions, comme moi. Et les gens originaires de l’extérieur de Montréal sont loin d’être tous des « marginaux » et des « créditistes » comme vous semblez le croire. Dans ma région, en Estrie, il y a plein de marginaux « créditistes genre » dans le fond de nos rangs désertés par nos ruraux. Assez curieusement la grande majorité de ces marginaux hirsutes et hébétés qui viennent occupés les taudis qui tombent en ruines dans nos rangs abandonnés sont des Montrrrrrrréalais. C’est à se demander si les « crétinistes » marginaux ne sont pas fabriqués en série à Montréal et, d’une certaine façon « PAR » Montréal. Seuls les fous ne peuvent pas devenir fous dans un environnement aussi désincarné. La meilleure façon de retrouver un environnement sain dans une ville comme Montréal consiste à en sortir, comme le font les marginaux qui viennent se réfugier dans tous les petits coins de paradis terrestres qui nous entourent.
Nom et lieu d’origine de TOUS les premiers ministres du Québec, du dernier au premier:
Jean Charest: Sherbrooke
Bernard Landry: St-Jacques-de-Montcalm
Lucien Bouchard: St-Coeur-de-Marie
Jacques Parizeau: Montréal
Daniel Johnson (fils): Montréal
Robert Bourassa: Montréal
Pierre-Marc Johnson: Montréal
René Lévesque: New Carlisle
Jean-Jacques Bertrand: Ste-Agathe-des-Monts
Daniel Johnson (père): Danville
Jean Lesage: Montréal
Antonio Barrette: Joliette
Paul Sauvé: St-Benoît
Maurice Duplessis: Trois-Rivières
Adélard Godbout: St-Éloi
Louis-Alexandre Taschereau: Québec
Lomer Gouin: Grondines
Simon-Napoléon Parent: Beauport
Félix-Gabriel Marchand: St-Jean-sur-Richelieu
Edmund James Flynn: Percé
Louis-Olivier Taillon: Terrebonne
Charles-Eugène Boucher: Montréal
Honoré Mercier: St-Athanase
John Jones Ross: Ste-Anne-de-la-Pérade
Joseph-Alfred Mousseau: Ste-Geneviève-de-Berthier
Joseph-Adolphe Chapleau: Ste-Thérèse
Henri-Gustave Joly de Lotbinière: Épernay (en France)
Gédéon Ouimet: Ste-Rose
Pierre-Joseph-Olivier Chauveau: Québec
Comme vous pouvez le constater il n’est pas nécessaire d’être Montrrrrrrrrréalais pour être premier ministre du Québec. Il n’est pas nécessaire non plus d’être Montrrrrrrrrréalais pour être un bon premier ministre.
Ce qui m’étonne de vous Monsieur Boudrias c’est qu’à lire vos textes il semble que vous êtes souverainiste. Non?
À vous lire vous semblez croire que les Montrrrrrrrrréalais sont supérieurs aux autres québécois. Pourtant, à ce que je sache, la plupart de nos gouvernements libéraux nous les devont aux électeurs Montrrrrrrrrréalais. Ce sont eux qui « donnent » toujours une vingtaine de députés libéraux à l’Assemblée Nationale avant même que le PQ fasse « élire » son premier député. C’est le Québec anglophone, principalement de Montréal, qui empêche le Québec francophone de se donner le gouvernement désiré. Et c’est également le Québec anglophone de Montréal qui a fait que le Québec est demeuré une minable « province » du Canada en 1995 et peut-être même en 1980.
Vu des régions Montréal est une grosse ville sale et polluée qui est un boulet pour le Québec francophone. C’est à Montréal que le Québec recule, s’estompe, se dissous, s’enlise, s’évanouit et disparaît lentement mais peut-être sûrement.
C’est à se demander parfois si Montréal fait encore partie du Québec et si tel est le cas, si ce n’est pas grâce à tout ce qui se trouve à l’extérieur de Montréal si Montréal a encore un visage québécois. Abandonnée à elle seule la ville de Montréal finirait rapidement par être « Montreal » (sans accent sur le « e » comme vous l’écrivez), un petit clone de Toronto. Je me demandais si l’absence d’accent sur certains « é » serait attribuable au fait que votre clavier pouvait être anglais mais vos textes ont plein de « é », sauf sur Montreal et Quebec. Vous êtes en train de perdre votre culture Monsieur Boudrias. Ou bien vous êtes en train de vous en bâtir une semblable à celle de Mister Waterhole.
Montreal est votre ville, alors vous pouvez bien écrire son nom comme vous voulez mais de grâce rendez-nous notre accent sur le premier « e » de Québec. Au fait, êtes-vous francophone, anglophone, les deux ou ni l’un, ni l’autre? Ce n’est pas clair.
Iggy se voit le Messie, le Sauveur du plus beau et plus merveilleux pays du monde. Il gonfle d’orgueil, il gonfle, il gonfle… »
Oui en quelque sorte. Iggy fera, suite à son travail de reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa, dans l' »État multinational » plussse meilleur que les autres … Mais la question qu’on peut se poser : avons-nous le choix à côté d’un autre plusssse meilleur pays du monde, LE plussse-que-plussse meilleur pays du monde, les Unites States of America ?
Oui, Iggy fera dans l' »État multinational » pancanadien « espoir de l’humanité », leg de Pierre E. Trudeau mais nous répliquerons avec l' »État multinational » québécois de Pierre E. Trudeau.
» Le Québec n’est pas une nation. C’est une entité multinational. » – PET
L’un n’est pas incompatible avec l’autre, bien sûr … Iggy-le-philosophe n’est pas aussi dangereux qu’on veut bien le croire. Ses adversaires le sont peut-être plus … Passons le mot.
@ Paolo Mitriou
» Vu des régions Montréal est une grosse ville sale et polluée qui est un boulet pour le Québec francophone. C’est à Montréal que le Québec recule, s’estompe, se dissous, s’enlise, s’évanouit et disparaît lentement mais peut-être sûrement.
C’est à se demander parfois si Montréal fait encore partie du Québec et si tel est le cas, si ce n’est pas grâce à tout ce qui se trouve à l’extérieur de Montréal si Montréal a encore un visage québécois. »
Vous m’arrêtez ça là tu-suite …
Don’t let those ones who think Montreal IS A CANADIAN CITY speak that loud. Don’t give credit to those who think that please ! Vous
Montréal est LA MÉTROPOLE QUÉBÉCOISE. Sale et polluée ? Pas vraiment plus que d’autres métropoles du monde …
Très intéressant que tout ça, Monsieur Mitriou!
Et c’est avec grande hâte que j’attends les réponses à vos questions. Parce qu’il serait effectivement temps que certaines choses soient clarifées en ce qui concerne certains intervenants depuis toujours nappés de flou, ni ceci pour sûr, ni même vraiment cela.
Et à ce contour trouble, indécis, la multiplication de propos errant du vague à l’imprécis n’a jamais rien fait pour favoriser la compréhension. Quelques prolifiques – mais surtout prolixes – membres de ce site pourraient nous faire le plaisir de saisir la perche ainsi tendue, de manière à ce que l’on sache au moins minimalement de quoi ils parlent, le plus souvent.
À moins qu’ils ne soient tout simplement satisfaits de taper des tas de mots d’agencements peu compréhensibles aux autres, l’important pour eux n’étant que d’en taper et d’en taper toujours davantage.
@ Paolo Mitirou
Belle démonstration, mon ami ! L’été, je quitte vers le Bas-du-Fleuve, passer trois ou quatre mois dans un chalet bleu au bord de notre majestueux fleuve. Je m’y ressource, m’y inspire. Je vis donc, pendant ces quelques mois, et cela depuis des années, la vie quotidienne des gens de là-bas. Leur vie culturelle aussi. Très organisée. De qualité. Des érudits, des créateurs, des gens intéressants, informés, fiers, j’en rencontre et possiblement plus par habitant qu’à Montréal.
Non que je déteste Montréal, j’y suis demeurée pendant dix années pendant mes études universitaires. Cependant, je n’y retournerais plus vivre. La qualité de vie étant incomparable dans une petite ville ou à la campagne. Mais cette foutue mentalité de se croire supérieur parce qu’on habite dans le 514 et non dans ce méprisant 450 ou 819 ou autre me laisse un goût amer. Pourquoi toujours ces divisions entre Québécois ? Ce mépris pour ce que l’on croit ne pas être à l’image de…
« C’est à Montréal que le Québec recule, s’estompe, se dissous, s’enlise, s’évanouit et disparaît lentement mais peut-être sûrement.»
Un constat, un simple constat, un malheureux constat. Il n’est pas loin le temps où les francophones à Montréal seront une minorité. Nous y arrivons. Il faudra de plus en plus compter sur les régions pour conserver nos acquis et affirmer qui nous sommes !
Bonjour à tous.
Clarification. C’est fou ce que l’on peut lire\comprendre dans ce qui n’a jamais été dit. Je voulais dire que si nous étions demeurés une colonie Française, après 1763, nous aurions dû nous révolter, éventuellement, contre la Métropole, pour obtenir notre affranchissement, comme Haïti l’a fait, ou l’Algérie, le Viet-Nam ou toute autre colonie assoiffée de liberté.
Nous aurions formé un pays, tout comme Haïti en est un, et les Américains nous auraient aidés à nous débarrasser de la Mère-Patrie afin d’éliminer la France comme influence indue en Amérique, chasse gardée des Américains.
Je n’ai jamais comparé les deux systèmes coloniaux. Mais si je devais choisir un système parlementaire, je choisirais le britannique parce que je le connais mieux. Il y a beaucoup plus de stabilité de toute sorte avec le système parlementaire britannique. Je le préfère à l’américain où la démocratie, à l’échelle nationale, est pour le moins risible. Aux niveaux inférieurs, il y a d’avantage de participation directe. Il y en a d’ailleurs trop. Je préfère notre façon de faire.
Mais revenons à l’actualité. Hier soir, j’ai entendu ce nouveau Prince, Ignatieff, interviewé à la radio Chorus. L’annimateur lui a posé une question bien simple. » M. Ignatieff, pour vous, est-ce un sapin de Noël ou un arbre du temps des fêtes? » On a jamais su la réponse. Un vrai patineur artistique. Faut dire que c’est la saison.
Bien que je n’ai aucunne sympathie pour M. Charest, je dois lui dire chapeau! pour sa prise de position nette sur le sujet : » Un arbre de Noël c’est un arbre de Noël. Qu’on se le tienne pour dit. » Voilà qui est claire.
Il est à remarquer que ce sont des francophones catholiques, au Québec, qui ont les premiers, et uniquement eux, qui ont soulevé la question de l’appellation de la chose. Aucun Néo-canadien n’en avait réclamé le changement d’appellation. Quand on est con…, chantait Brassens.
Au revoir!
Autres clarification.
On nous sommes de nous identifier. Et bien voici.
Je suis un démocrate avant tout. Je respecte le droit à la différence, et je respecte les droits de la majorité, celui de gouverner entre autre.
J’ai remarqué, comme nous tous, l’attachement de la majorité des Québécois au Canada. Pas au statut quo, mais à un Canada où le Québec aurait un statut particulier. Je m’en accomoderais volontier si nous y parvenions. Nous somme venus bien près de ce statut avec Meach première mouture, pas après le rapport Charest qui émasculait la première version, d’où la création du Bloc.
Si on nous refuse ce statut particulier, que Joe Clatk était bien décidé à nous accorder, je tiens à le rappeler, je dois soutenir la césession, qui est la réponse logique au refus de la première approche.
Ce qui me fait le plus peur, dans un Québec souverain, c’est cette colusion entre la classe dirigeante et les criminels : cols bleus ou blancs.
Deux exemples.
Premier exemple. L’attitude de la SAAQ et les réseaux de voleurs d’automobiles. Cette société d’Etat a combattue la méthode simple et efficace de nuire à ces criminels par l’usage d’un simple programme informatique d’appariement. Avec ce programme enfantin, on bloquait tout le commerce des pièces détachées provenant de véhicules volés. On a vu l’histoire à la Facture. Je ne m’étendrai pas là-dessus.
Deuxième exemple. Sinart. La régie qui contrôle les affaires financières. Cette régie a joué le jeu du Fédéral qui a laissé tomber les poursuites parce que les premiers intéressés étaient des amis du parti au pouvoir, à Ottawa. A Québec, le parti au pouvoir était bien le PQ, il me semble. Les actionaires de Sinart ont été floués; les contribuables canadiens ont été floués.
Je crains beaucoup de vivre en une république de bananes, avec une classe dirigeante corrompue jusqu’à la moëlle. Au Québec, les criminels en mènent trop large. Et tout ça dépend d’une classe au pouvoir complice.
Les criminels à cols blancs sont les plus dispendieux pour toute société. Les criminels à cols blancs sont toujours près du pouvoir, peu importe le parti.
Un Québec indépendant pourraît-il faire le ménage plus facilement. La classe dirigeante ne changera pas pour autant. Nous aurions toujours le mêmes fruits pourris dans le panier. Rabasca… Le PQ va-t-il mettre la hache là-dedans? Il est permis d’en douter. Rentrée d’argent…
Je désire avant tout la justice sociale pour tous : les criminels châtiés, les gens honnêtes rassurés.
Je suis un grand naïf sexagénaire. On ne se refait pas.
Cordialement.
Mon prénom est d’origine américaine.
Mon NON et mon nom, est Québécois par mes pairs.
Mon identité est trouble, comme l’époque.
Mes valeurs, démocratiques.
L’homme qui m’a mis au monde, disparus comme les grands hommes qui faisaient la politique au Québec et au Canada, lorsque j’avais 15 ans, autrement dit, il y a plus de 10 ans de ça.
La femme qui m’a mis au monde venanti de Mont-Joli, au-delà de la Gaspésie légèrement bilingue, non ?
Ma mère adoptive, comme ma mère patrie, provient d’une ville de l’Acadie.
Mon père adoptif, comme la plupart des pairs de mon père : un concierge de son État dans son propre pays.
Et moi, dans tout ça ? Je vis en Montérégie et j’aime ça… jaser avec les héritiers des seigneuries de la région où je vis.
@ Steve Boudrias
Quel personnage théâtral vous êtes! Je vous lis et je n’arrive pas à m’empêcher de voir toutes sortes d’images défiler dans ma tête. Tantôt des passages de Shakespeare, tantôt du Molière déclamé avec verve et emphase par Fabrice Luchini ou Arielle Dombasle. Le problème c’est que si la verve y est, la clarté en est complètement absente. J’ai toujours été un farouche adversaire de la fameuse loi sur la clarté « raboudinée » par l’hier chef du PLC. Je commence cependant à me demander si cette loi ne devrait pas finalement s’appliquer implicitement à tout ce qui est écrit et publié.
Vous avez au moins le mérite d’être amusant, bien que ce soit davantage ce qu’on ne comprend pas que ce qu’on comprend de vos propos qui nous amuse (ou en tout cas qui m’amuse moi).
Je ne vous demanderai pas de clarifier tout ce que vous pondez. Ce serait sans doute impossible et ça saperait le côté divertissant de ce que vous écrivez. J’aimerais cependant savoir ce que vous fumez. Du flou, de l’opaque ou de l’hermétique? Ou ce que vous sniffez. Un savant mélange de brumeux, de vague et d’incertain? Ou ce que vous vous injectez. De l’imprécis, du confus ou de l’insondable? À moins bien sûr que consommiez tout ça et bien autre chose tout à la fois et en même temps. Mais peut-être n’est-ce simplement que l’air de Montréal que vous respirez qui obombre (un joli mot que je viens de découvrir) votre esprit.
@ Serge Gingras
« Ce qui me fait le plus peur, dans un Québec souverain, c’est cette colusion entre la classe dirigeante et les criminels : cols bleus ou blancs. »
C’est quoi ça? Après qu’on eût tenté de nous faire croire que les « ruraux » étaient des marginaux et des créditistes incapables de diriger un parti politique crédible, voilà qu’on tente maintenant de nous faire croire que les québécois seraient plus malhonnêtes que les autres canadiens ou que les autres nations du monde, qu’il y aurait plus de bandits au mètre carré au Québec que n’importe où ailleurs sur la planète et que les québécois seraient moins habiles pour dépister et épingler les petits et les grands truands. C’est quoi ça? Voulez-vous bien me dire alors à quoi peuvent bien servir les policiers, les enquêteurs, les tribunaux, les prisons et les menottes à l’extérieur du Québec?
Et s’il était démontré que les québécois étaient effectivement plus croches que les autres nations, comment pourrait-on sérieusement soutenir qu’ils le seraient encore davantage dans un Québec souverain? Est-ce ce que l’on appelle les « vertus » canadiennes qui nous protègeraient contre une propension naturelle que nous aurions à verser trop facilement dans le banditisme si nous n’étions pas encadrés par de si honnêtes canadians?
Je pensais avoir tout entendu (ou tout lu) en ce qui concerne les mille et une insipides raisons de ne pas succomber à nos vilaines tentations souverainistes.
Qui est le prochain qui tentera de nous faire croire que notre détergent à lessive lavera moins blanc dans un Québec souverain?
M’enfin!
@ Paolo Mitriou
Monsieur, ce n’est pas parce que j’ai été candidat du Bloc Pot dans Bourget et candidat du parti Marijuana dans Mercier que je suis automatiquement à classer parmi les gens qui sont aussi stupéfiants que les matières interdites (ou tolérées par la loi) qu’ils consomment.
Vous ne me comprenez pas ?
Grand bien me fasse.
Je préfère être compris par Andrée Proulx, Serge Gingras et Jean Pierre Dubé ou, pourquoi pas, Claude Perrier.
C’est dommage mais c’est comme ça.
On ne peut pas plaire à tous et à son père.
Alors, ne jouez pas à mon père en essayant de me faire passer pour un intoxiqué de quoique ce soit.
Si jamais je suis ivre de quelque chose, allez relire Beaudelaire et biffez le mot alcool de son vocabulaire et « Enivrez-vous ».
Pour ce qui est de l’ADQ, j’en ai été militant dans le passé et, pour le bénéfice de tous, je vais vous racontez une histoire à coucher dehors en donnant des noms, des dates et des références, si vous voulez…
À moins que vous ne préfériez une bonne anecdote du temps où je militais pour le Parti Libéral du Canada, peut-être ?
Eh oui, je pourrais vous raconter comment, après avoir été trois fois plutôt qu’une sur l’aide-sociale (ou le BS, si vous voulez), je me suis retrouvé avec les jeunes loups de la jeune chambre de commerce de Montréal à manger des muffins à 35 $ le couvert au Marriot, en écoutant un discours du très honorable et mémorable Jean Chrétien.
Je vous laisse choisir l’anecdote politque, vous qui servez les étiquette comme d’autres garçons de café ne servent même pas l’eau potable…
Alors,
a) l’anecdote du Réformiste torontois en ambassade au Lion d’or au début de l’aventure adéquiste ;
b) l’anecdote oú je me suis retrouvé pogné à donner la main à Stéphane Dion dans la salle Samuel de Champlain du Marriot.
Je vous laisse choisir… c’est le fun, c’est comme un référendum et tout le monde peut participer.
Ça vous tente ou ça vous gratte ?
« Un constat, un simple constat, un malheureux constat. Il n’est pas loin le temps où les francophones à Montréal seront une minorité. » Marie-Andrée Gauthier
Saviez vous que Montréal a déjà été pendant de nombreuses années majoritairement anglophone. À la même époque, Québec avait une forte minorité anglophone qui aujourd’hui ne représente que 2 % de la population.
Je trouve tous ces commentaires sur la disparition de la « race » un peu incendiaires et imbus de négativisme.
A-t-on déjà oublié qu’il n’y a pas très longtemps les anglophones dominaient notre vie économique et sociale à Montréal, aujourd’hui ils ne sont que des vestiges du passé et ne représentent plus qu’à peine 11 % de la population de Montréal.
Si depuis 20 ans, les langues maternelles française quittent l’île pour les banlieues et sont remplacés par des immigrants, c’est beaucoup plus un problème d’étalement urbain et de manque de vision de nos élus qu’un problème politique. La souveraineté est une solution politique à un problème qui n’est pas du tout politique et donc ça ne changera rien au problème montréalais si on n’attaque pas les véritables causes.
Qui défend l’île, qui veut stopper l’étalement urbain, qui veut faire payer aux banlieusards les vrais coûts qu’ils imposent à la société?
Au contraire, tous les partis politiques veulent les votes du 450 et sont à la solde des lobbys du bungalow pas cher, des autoroutes et de méga centres commerciaux. Je n’entends jamais les souverainistes défendre Montréal, ils croient que, comme une baguette magique, la souveraineté règlera tous ses problèmes. Faux, fausse piste. On a déjà tous les pouvoirs d’agir et nous ne faisons rien en réclamant plus de pouvoirs d’Ottawa. Qui à Ottawa décide de construire le pont de l’autoroute 25 ? Quel fonctionnaire fédéral décide d’ajouter une nouvelle ligne de métro? On juge nos politiciens à Québec sur leur niveau de réclamer plus d’Ottawa et non sur les réalisations concrètes.
@ M. Mitriou.
Non, le Canada ne lave pas plus blanc. La famille Simard, chargée de creuser le chenail entre Trois-Rivières et Montréal a mal fait une partie du parcours. On le sait à Ottawa, on le sait à Québec et poutant, Ottawa s’est bien gardé de mettre la Famille Simard au pas. Tout comme Sinart, les amis du parti sont intouchables.
L’avantage d’Ottawa, c’est qu’Il est un palier supplémentaire pour espérer obtenir justice. Pas une garantie que Ottawa lave plus blanc systématiquement. Il peut laver plus blanc si les astres sont bien allignés.
La Loi du cadenas, qui faisait l’affaire des gens bien pensants du Québec, a été déclarée inadmissible par Ottawa.
Les Libéraux sont d’une malhonnêteté consommée. Que l’on pense à tous les coups fourés tentés par M. Charest. Le PQ ne vaut pas mieux. Après le premier mandat, exemplaire, du PQ, 1976-1981, ce parti s’est tranquillement corrompu, lui aussi. Que dire du gel des pensions des fonctionnaires pour les punir de n’avoir pas soutenu le référendum de 1981? Que dire de la décision du PQ de donner à l’entreprise privée la propriété des éoliennes? C’est ce genre de criminalité qui me défrise.
Quels recours aurons-nous contre deux partis qui mangent aux mêmes rateliers? Nous devrons soutenir un nouveau parti, socialiste et honnête. Honnête, oui, mais pour combien de temps? Aurons-nous un parti qui mettra en place toutes les lois nécessaires pour nous protéger contre ces sangsues?
Les gouvernements du Québec aiment l’argent, peu importe les partis. Ils sont prêts à toutes les bassesses pour remplir les coffres de l’Etat. Pour le moment c’est Rabasca, sans parler d’une pléiade de projets de barages hydro-électriques. Il n’y a aucune fibre morale chez ces gens-là.
Nous ne sommes peut-être pas plus malhonnêtes que les autres Canadiens, mais je crains beaucoup le confort que nos politiciens éprouvent dans la malhonnêteté à col blanc. Et je crains surtout de ne pouvoir combattre ces gens, car ils seront au pouvoir d’avantage qu’ils ne le sont actuellement. Je n’ai rien dit de la farce monumentale de la défusion. Je ne tiens pas à m’étirer.
Comme vous pouvez le constater, mes craintes sont essentiellement politiques, intellectuelles, morales. Je ne crains pas les criminels de droit commun. Je crois que nous en avons moins que ailleurs, c’est la nature de notre société.
Pour le moment, notre soupape de sécurité est à Ottawa, que cela plaise ou non. Ce n’est pas une soupape à 100 % fiable, j’en conviens, mais elle existe.
Je suis de nature pessimiste. Tant mieux si vous êtes optimiste. Je ne ferai pas obstacle à votre dessein.
Sans rancunes.
Effectivement, Monsieur Lépine.
L’étalement urbain, l’exode des francophones vers la banlieue. Voilà l’explication la plus sensée à cette décroissance du français qu’il y aurait à Montréal que j’aie lue ou entendue.
Il y a probablement autre chose en sus, mais ce déplacement à l’extérieur de l’île y est à coup sûr pour beaucoup.
Comme quoi les choses les plus anodines peuvent parfois avoir les conséquences les plus déterminantes.
Ne soyez pas pessimiste, Monsieur Gingras!
Autrement, comment devrais-je me sentir, moi, à qui la grande crainte des Gaulois que le ciel ne leur tombe un jour sur la tête s’est dans mon cas réalisée voilà quelques années…
Et pourtant, suis-je pour autant pessimiste? Pas du tout. Bien embêté par moment, contrarié à l’occasion, ça c’est sûr. Mais pessimiste? Non. Même qu’il paraîtrait que je sois zen… Ce qui m’amuse beaucoup, d’ailleurs.
Et puis, comme vous l’écriviez il n’y a pas longtemps, et il me semble que c’est la deuxième fois que je vous le rappelle (je radote, apparemment, mais par chance je suis zen…) bon, qu’est-ce que je vous racontais avant que je ne sois interrompu par cette idée de radotage… hum, ah oui: vous écriviez en citant le bon calife Haroun El-Poussah:
« Nous sommes bons. »
Alors, pas de quoi être pessimiste.
(En passant, après mon allusion aux Gaulois et le ciel qui tombe, et la vôtre initialement avec le calife de Iznogoud, cette affaire de laver plus blanc dont il est question ci-dessus nous ramène curieusement, à son tour, à Astérix et ses douze travaux puisqu’un de ces travaux était justement de deviner quelle pile de serviettes avait été lavée avec le savon des dieux, celui qui justement lave plus blanc. Enfin, si ma mémoire ne me joue pas de tour.)
Pour ma part, j’ai toujours trouvé terriblement difficile d’être déprimé ou pessimiste quand je m’amuse. Et même quand rien ne semble particulièrement amusant, il suffit généralement d’y regarder d’un peu plus près.
» À moins qu’ils ne soient tout simplement satisfaits de taper des tas de mots d’agencements peu compréhensibles aux autres, l’important pour eux n’étant que d’en taper et d’en taper toujours davantage. »
Oui, je tape … bien à ce que je vois …
Je mets le chapeau et en suis satisfait merci. Il est mieux de taper sur un clavier que sur des gens M. Lépine. J’ose croire que vous acquiescer.
Mon invitation tient toujours pour aller taper sur quelques statues au centre-ville de Montréal. Votre non-réponse est lâcheté éloquente et satisfaction bienfaisante. Devant votre non-réponse, je continue à taper sur le clavier.
Vous avez le droit de chiâler bien sûr.
Au plaisir
@ Marie-Andrée Gauthier
» « C’est à Montréal que le Québec recule, s’estompe, se dissous, s’enlise, s’évanouit et disparaît lentement mais peut-être sûrement.»
Un constat, un simple constat, un malheureux constat. Il n’est pas loin le temps où les francophones à Montréal seront une minorité. Nous y arrivons. Il faudra de plus en plus compter sur les régions pour conserver nos acquis et affirmer qui nous sommes ! »
Faux. Mauvaise perception ! Relisez le message de M. Lépine.
Montréal n’est pas un village d’une dizaine de milliers d’habitants à la quasi-homogénéité mais une Métropole de trois millions d’habitants à l’hétérogénéité évidente.
Montréal étant la Porte de l’Amérique du Nord anglophone, les plus grands défenseurs du Québec sont aussi souvent Montréalais. Tenez-en compte, s’il vous plaît les copains !
@ Serge Gingras
» J’ai remarqué, comme nous tous, l’attachement de la majorité des Québécois au Canada. Pas au statut quo, mais à un Canada où le Québec aurait un statut particulier. »
Comment peut-il en être autrement ?!? Le Canada de la Nouvelle-France est devenu Province of Québec après une « Conquête ». Les Canadiens de la Nouvelle-France sont devenus Québécois.
Il n’est pas question d’un statut particulier, foi de Pierre E. Trudeau ! Se souvient-on de Meech coup donc ? On prend le Canada comme il est … ou on le prend pas.
@ M. Perrier
Oups, je m’adressais bien sûr à M. Perrier et non à M. Lépine (désolé).
» la multiplication de propos errant du vague à l’imprécis n’a jamais rien fait pour favoriser la compréhension. Quelques prolifiques – mais surtout prolixes – membres de ce site pourraient nous faire le plaisir de saisir la perche ainsi tendue, de manière à ce que l’on sache au moins minimalement de quoi ils parlent, le plus souvent. À moins qu’ils ne soient tout simplement satisfaits de taper des tas de mots d’agencements peu compréhensibles aux autres, l’important pour eux n’étant que d’en taper et d’en taper toujours davantage. »
Mais quels propos errants voulez-vous parler M. Perrier ? Je ne vois pas … De quelle errance voulez-vous parler ? Ah ok ! Les miens et la mienne ? Ou peut-être ceux et celle du débile mental et suicidé Hubert Aquin dont je me réclame indirectement ?
« Le Canadien français refuse son centre de gravité, cherche désespérément ailleurs un centre et erre dans tous les labyrinthes qui s’offrent à lui. Ni chassé, ni persécuté, il distance pourtant sans cesse son pays dans un exotisme qui ne le comble jamais. Le mal du pays est à la fois besoin et refus d’une culture-matrice. Tous ces élans de transcendance vers les grands ensembles politiques, religieux ou cosmologiques ne remplaceront jamais l’enracinement ; complémentaires, ils enrichiraient ; seuls, ces élans font du Canadien français une « personne déplacée ». (Hubert Aquin)
Quelques années plus tard …
« Le Québécois errant aura, un jour, terminé son errance intolérable : il n’en peut déjà plus de rejoindre son port d’arrivée, il veut en finir, il se presse en moi et me dicte l’itinéraire incertain de son voyage terminal, de son retour. » (Hubert Aquin)
Désolé pour l’errance M. Perrier … Vous me voyez me venir : ce n’est que le prix à payer pour un no man’s land constitutionnel qui vous concerne aussi comme tout le monde ici ! Vous l’avais-tu dit ? Je le répéterai encore s’il le faut. Oui oui il y a la Crise économique avant l’autre oui oui.
PS. Demandez-moi d’arrêter mon verbiage et j’arrêterai bien sûr.
@ Jean-Pierre Dubé
Vous du « verbiage »? Quelle idée saugrenue!
Surtout que vos propos sont toujours d’une limpidité incontestable…
Bon, on rigole, on se tord les boyaux, on se plie en deux dans un incontrôlable fou-rire… C’est formidable ce qu’on s’amuse, ici…
D’ailleurs, il le faut bien avec cette exécrable température hivernale qui sévit déjà. Comme j’en faisais part à Monsieur Gingras ci-dessus, « même quand rien ne semble particulièrement amusant, il suffit généralement d’y regarder d’un peu plus près ».
Alors continuez à taper sur votre clavier, Monsieur Dubé. On suit vos péripéties d’un commentaire à l’autre! Exprimez-vous, voilà ce qui compte.
P.-S. Si le sens de mon commentaire où il est question de « propos errant du vague à l’imprécis » vous échappe, alors « relisez », comme vous conseillez vous-même aux autres. Avec les yeux fermés, cette fois. Ce sera possiblement plus clair ainsi. Sinon, tant pis…
Oui. Voilà le but : divertir tout en poussant du Renseignement ni vu ni connu. L’opacité masque la limpidité et le Roi qui se fait Fou du Roi passe toujours inaperçu. Héhé…
Errance oblige, je ne relirai pas… Désolé de ne pas avoir saisi votre réplique. L’imprécision est partagée.
Au plaisir et sans rancune … jusqu’à la prochaine taloche. Taper sur du clavier dispense de taper sur autre chose … En vous remerciant de recevoir les taloches.
» Le Canadien français est au sens propre et figuré un agent double. » – Hubert Aquin, 1962
» Le Québécois est au sens propre et figuré un agent double américain. » – Jean Dubé, 2008
@ Steve Boudrias
« Monsieur, ce n’est pas parce que j’ai été candidat du Bloc Pot dans Bourget et candidat du parti Marijuana dans Mercier que je suis automatiquement à classer parmi les gens qui sont aussi stupéfiants que les matières interdites (ou tolérées par la loi) qu’ils consomment. »
Ravi de faire la connaissance d’un authentique candidat du Bloc Pot et du Parti Marijuana…
Je ne vous classe pas automatiquement parmi les gens stupéfiants qui consomment quoi que ce soit d’interdit ou de toléré. Vous avez cependant, semble-t-il, un problème avec la métaphore. À ce que je sache le flou, l’opaque, l’hermétique, le brumeux, le vague, l’incertain, l’imprécis, le confus, l’insondable et l’air de Montréal ne font pas partie de la liste des produits interdits de consommation dans ce pays (je vous laisse choisir lequel, le pays j’entends). Pour le reste vous pouvez bien consommer ou ne pas consommer ce que vous voulez. C’est le dernier de mes soucis.
« Alors, ne jouez pas à mon père en essayant de me faire passer pour un intoxiqué de quoique ce soit. »
Encore là vous faites fausse route. Vous ne distinguez pas entre la métaphore et la méthamphétamine. Avez-vous déjà rencontré un individu « intoxiqué » à l’opaque ou au vague? Est-ce qu’il y a des centres de désintoxication pour les consommateurs d’insondable? L’hermétique produit-il une dépendance plus forte que l’imprécis? Comment détecter le niveau d’intoxication au brumeux? Toutes ces substances, même en surconsommation, peuvent-elles conduire à une intoxication cliniquement détectable? Est-ce que quelqu’un a déjà subi un procès pour répondre à une accusation de possession illégale de confus?
Pour ce qui est de jouer à votre père, j’ai mieux à faire. De toute façon dans le rôle d’un père faisant la morale à un fils « intoxiqué » je n’aurais aucune crédibilité puisque j’ai passé la moitié de ma vie à m’intoxiquer abondamment et l’autre moitié à essayer de m’en remettre. Et je serais aux yeux de plusieurs un « père » indigne puisque je ne regrette aucune de mes expériences et que je ne suis pas du tout naturellement disposé à décourager ceux et celles qui veulent vivent leurs propres « trips » et qui, à mon sens, en ont parfaitement le droit.
Mais encore là je vous soupçonne de me lire et de me juger à travers votre lorgnette de montréalais. Tout ce qui vient de la campagne est nécessairement marginal (dans le sens péjoratif du terme), créditiste et peu crédible. À cela il faudra sans doute dorénavant ajouter conservateur, accusateur, vieux jeu, moralisateur, paternaliste et probablement borné. Sortir davantage de Montréal n’est pas une entreprise dangeureuse, même si dans l’esprit de certains Montréal est le nombril du Québec et que plus on s’éloigne du nombril, plus on s’approche des pieds. C’est du moins ce que vous semblez croire. Moi je crois plutôt que plus on s’éloigne du nombril, plus on s’approche du coeur et de la tête. Mais ça c’est probablement une question de la lorgnette utilisée et vous auriez raison de me le faire remarquer. Même s’il semble que je l’ai déjà remarqué.
Ne me demandez pas, Monsieur Boudrias, de choisir entre une anecdote ou une autre entre toutes celles qui vous sont arrivées. Je vous le dis très sincèrement, toutes vos anecdotes sont susceptibles de m’intéresser. Ne vous retenez surtout pas. Je retiendrai simplement celles qui m’intéresseront davantage. Et n’ayez pas peur d’être filtré par le modérateur de ce blogue. Rien ne semble être censuré ici, contrairement à d’autres blogues qui ne supportent pas trop la vérité ou les derbys de démolition des argumentaires des analystes payés pour analyser dans l’optique imposé par le Big Boss (comme chez Gesca, par exemple). Il est vrai que le présent blogue en est un de grande qualité où on peut réellement s’exprimer librement. En tout cas je n’ai jamais vu quelqu’un sur un autre blogue se plaindre d’avoir été injustement ignoré ici.
Ne vous taisez surtout pas Monsieur Boudrias. Vous êtes brillant, divertissant et intéressant. Mais néanmoins un peu confus, ce qui n’est pas un défaut. Après tout…
« Rien n’est confus, sauf l’esprit. » [René Magritte]
» Sortir davantage de Montréal n’est pas une entreprise dangeureuse, même si dans l’esprit de certains Montréal est le nombril du Québec et que plus on s’éloigne du nombril, plus on s’approche des pieds. »
Il faudra le répéter souvent oui.
Le Fleuve est magnifique de même que les régions des Laurentides, Lanaudière, Cantons-de-l’Est, Charlevoix, Lac-St-Jean, Gaspésie …
Cela dit, Montréal est Québécoise ou toujours en voie de le devenir …
@ M. Perrier et autres camarades de clavier.
Je suis, je le crains, pessimiste de nature, maintenant.
J’envie votre optimisme, cela n’est pas donné à tous.
La nature humaine me déprime souverainement, voilà le mal. Pourquoi Hubert Aquin s’est-il suicidé? Certainement pas par optimisme. Rassurez-vous, ce n’est pas encore au programme. Je suis encore trop révolté pour tirer ma révérence. Dans quelques dizaines d’années…
Certains voient le verre à moitié plein. Je le vois à moitié vide. Les deux optiques sont justes. C’est la suite qui compte.
Ah! misère.
Pour me remonter, j’ai accepté la généreuse invitation d’un ami qui demeure à la campagne. Ma femme et moi sommes invités à souper, pas chez Luculus, mais un parent tout de même. Lui est bon cuisinier, moi bonne fourchette. Combinaison gagnante, n’est-il pas.
Je souscris entièrement à la liberté exercée sur ce forum. C’est tout à l’honneur de notre hôtesse que de nous laisser la bride sur le cou. M. Mitriou, auteur intarissable, pourquoi pas, peut enfin s’en donner à coeur- joie. Moi itou. J’ai, tout comme lui, et bien d’autres sans doute, été frustré par les limtes imposées par Radio-Canada, 1 040 mots. Qui croirait que 1 040 mots soient si vite atteints? Pas moi. Je dois donc, M. Mitriou et probablement tous les autres, suivre les recommendations de Nicolas Boileau et remettre sur le métier, élaguer. Quel douleur. De si tant belles phrases pourtant. Eh! non. Les lecteurs en seront privés. Maudit Batard! dirait Gérard D.
Question politique. Pourquoi M. Charest tient-il à assembler la Chambre des élus. Pour faire passer son poulin à la présidence? Ça va réduire sa majorité à deux voix. Sans doute croit-il pouvoir soudoyer quelques membres insatisfaient de l’ADQ…
Quel coquin ce Charest.
A plus!
Un dernier mot, désolé.
Oui, les régions sont magnifiques. Quel beau pays que le Québec. Je n’ai pas encore vu l’Abitibi-Témiscamingue… Un jour.
L’an dernier, nous avons visité l’Ouest : l’Alberta et la Colombie-Britannique. C’est beau, c’est époustouflant, mais je ne me suis jamais senti chez-moi, même si nous avons recontré des Québécois qui y travaillaient, certains depuis 30 ans. C’est comme visiter l’Europe, un pays étranger.
Si vous allez dans l’Ouest, recommandation de Dominique Michel dans son autobiographie, plus des membres de la famille et des amis, prenez l’autocar à partir de Calgary, voyage organisé. Magnifique. Ne prenez pas le train pour visiter l’Ouest, sauf si vous êtes perclus de rhumatismes. On voit beaucoup plus de pays en autocar.
Tourelou!
@ Paolo Mitriou
Bonjour, c’est moi, monsieur Minou, envoyé spécial de Hubert Aquin, X-13 en personne, pour vous livrer le prochain épisode de mes aventures politiques bien anciennes.
Mais comme dirait l’Autre, le passé revient :
@ Jean-Pierre Dubé, si vous continuez comme ça, vous allez me faire une réputation d’espion québécois, ce qui serait carrément hilarant… en tous cas, j’adore votre imagination fertile. Sérieusement.
Bon, je suis assis sur mon cul au Lion D’or, bien éveillé.
Le party est pogné, comme d’habitude.
Sur la rue Ontario, dehors, il fait noir et sombre, comme d’habitude, dans ce drôle de coin de l’Est de la ville.
(Originaire de Hochelaga-Maisonneuve, je connais bien l’Est de Montréal, bref, je suis un Ti-Cul de l’Est comme dirait Falardeau-ré-mi-fa-so-la-si-do, ôte moé la puce que j’ai dans le dos)
Bon, à la radio, à cette époque, on entend à CKAC (toujours vivante à ce moment-là) les deux Jean se chicaner ou se raconter des blagues.
Justement, ce soir-là, le soir où je vais rencontrer au hasard la taupe que Stephen Harper va envoyer chez les libéraux, je suis sur le point d’entrer dans l’histoire canadienne sans le savoir.
Je suis comme Stéphane Dion, tout m’arrive sans que je le cherche… même Stéphane Dion ! Mais ça c’est une autre histoire..
Donc, je suis envoyé par mon local de campagne, situé à Pointe-aux-Troubles (Trembles), par mon équipe adéquiste afin de VOIR
Mario !
Mario !
Mario !
et, accessoirement, jaser avec la terreur de ces dames de coeur : Josephe E. Peschisolido (désolé si je reproduis mal son nom de famille mais entéka).
John E. (que j’appellerai Johnny pour épargner de l’espace et par souci de concision) est en ambassade au Québec, à Montréal-Est pour flairer le terrain adéquiste.
Qui est Mario ?
Quelles-sont ses positions sur telle ou telle affaire.
Etc.
Est-ce que j’ai parlé à Mario Dumon ce soir-là ? non
J’ai parlé à Mario Dumont, lors de sa campagne contre Bernard Landry, par téléphone cellulaire – un Sony Ericsson – si vous voulez tout savoir – en appelant CKAC, durant une ligne ouverte animée par Gilles Proulx. Je me suis tapé 45 minutes d’attente et de nombreuses questions stupides de la part d’une recherchiste qui ne comprenait pas le sens de ma quesiton.
Elle était pourtant simple.
Je la rappelle à ceux qui n’était pas là le jour oú j’ai demandé à notre actuel député démissionnaire :
« Puisque Bernard Landry a fait des études universitaires prestigieuses dans une université prestigieuse de Paris (j’avais trouvé l’info dans le documentaire de Denis Arcand, le confort et l’indifférence), et puisque vous préconisez le paiement de la dette et que le chef péquiste ne le souhaite pas ; QU’EST-CE QUE VOUS SAVEZ QUE LUI NE SAIT PAS ? »
Avant de vous donner la première réponse du non-futur PM du Québec, il faut que vous sachiez que le candidat dans PAT, c’était nul autre que le cousin de Bernard Landry : Daniel Croze, entrepreneur indépendant et (assez bon) magicien dans ses temps libres.
Alors, Dumont part sa cassette sur les enfants, la responsabilité ministérielle, etc.
Et qu’est-ce que je lui répond, lui qui est convaincu d’avoir affaire à une question d’un péquiste qui vient de « planter » un appel dans une tribune téléphonique pour faire mousser la candidature de son parti aux yeux de la population ébahie ?
Ceci : « Alors, comme ça, un vote pour vous et l’ADQ, c’est un vote RESPONSABLE. »
Vous ne me croirez peut-être pas…. mais il y a eu comme un buzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz à l’autre bout du fil.
Même la grand yeule à Gilles Proulx ne s’ouvrait pas pendant quelques secondes…
C’est vous dire à quel point ma réplique l’avait knocké solide.
Mais, à la décharge de ti-Gilles, un autre qui a pris sa retraite, je dois lui dire que j’ai réservé le même traitement à nul autre que le gros cave (même pas drôle, celui-là) qui anime à TQS le midi et qui, dans ces temps libres DE GROS CAVE, s’amuse à être CE QU’IL A TOUJOURS VILIPENDER TOUTE SA CARRIÈRE : un politicien à temps partiel au parlement du Canada.
Faut le faire, quand même. Cet homme-là, qui a insutlé et calomnié tout ce qu’il y avait de classe politique bien élevé à l’Assemblée Nationale occupe maintenant les ondes de TQS (grâce à un autre con, j’imagine) afin de dire AU VRAI MONDE les VRAIES AFFAIRES.
Ben, en fait de VRAIES AFFAIRES, j’en une autre belle à te raconter, ti-coune de Québec :
un moment donné, je t’ai appelé, Arthur, tu te souviens ?
Non, y’a tellement d’auditeurs sur qui se gars là à chier dessus durant ses activités communautaires dans le Grand Québec qui crie « libérté, je CHIE ton nom », qu’il ne doit certainement pas se rappeler de moé, tsé.
Impossible.
Sauf que…
Figurez-vous donc, public en délire, que je l’appelle un moment donné, lorsqu’il était diffusé à Montréal – ce n’est pas d’hier que le GROS CAVE a des entrées dans la métropole – donc, LE GROS CAVE d’André Arthur – qui n’a pas l’excuse d’être humoriste de sa profession, me donne la parole un moment donné.
Eh oui, j’appelle même dans les lignes ouvertes tellement je me fais chier… genre.
Alors, style, je lui dis, pour le crinqué : moé, monsieur Arthur, j’ai Francine Lalonde dans mon comté et je vais pas voté pour elle…
Et lui de partir en live, comme dirait ma blonde qui vient de France : il la traite d’éteigneuse de cierge, de conne, d’épaisse pis toute sorte d’affaire de même.
Le beau GROS CAVE a son meilleur, genre.
Alors, moi, n’écoutant que mon courage innocent, je lui di, un ou deux appels plus tard – parce que je suis un fan, comprenez vous – je lui dis, out of the blue – parce que je suis influent dans les deux langues, tsé – on devrait prendre exemple sur Françoise David et prendre notre avenir en main au lieu de chiâler tout le temps.
Le gros osti DE GROS CAVE de câlice, il me raccroche au nez en m’insultant, chose, moé, monsieur Tranquille en personne !
Je me dis : Ça va pas dans le soulier ?!
Me faire ça, à moé !?
Alors, j’attends.
Un an.
365 jours.
(oui je le sais, vous voulez que je vous parle de la taupe au parti libéral mais va falloir attendre, je ne suis pas Claude Morin, moé)
Donc, un an plus tard, je rappelle mon « idole », le roi Arthur, qui sévit toujours sur les ondes d’une radio privé (de bon sens) de Montréal.
Mais là, le gros sale, je le sais comment y marche.
Je le sais comment il parle.
Je connais TOUTES SES HABITUDES de GROS CAVE pas d’allure.
Alors, je l’appelle À 5 H 30 du MATIN – l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et qui savent que la vengeance est douce au coeur de l’AMERindien, tsé.
Et je passe la douane comme rien.
Les recherchistes dorment au gaz à cette heure-là parce que ce ne sont que « des vieux et des vieilles bourrés de pilules » qui appellent ce chantre de la liberté d’expression, genre.
Et là, je lui pète la gueule en moins de 30 secondes.
Top Chrono.
Un : je le salue et je le vouvoie.
Il se sent en confiance. C’est la marque de l’arrogance.
Deux : je lui dis (faussement) que je vais résumé la campagne « J’ai confiance » en trente seconde.
Il part le chrono et moi aussi. J’ai pratiqué ma cassette depuis 4h00 am alors je l’attends avec une brique pis un fanal, le gros con.
Il me lance un défi, en plus, l’innocent : « Allez-y, monsieur Boudrias, on vous attend ! »
Et je sais qu’il va me flusher dans 30 secondes exactement. J’ai fait de la radio communautaire et je sais que le meilleur ami de l’animateur, son dieu à lui c’est Chronos.
Alors, moi, vite comme Nike, la déesse de la communication, avec l’aide d’Athéna, déesse de la guerre (après tout, je venge l’honneur d’une présidente que j’ai rencontré jadis et qui a défendu le féminisme dans son passé), et je lui résume la campagne EN MOINS DE 20 SECONDES.
Comment ?
C’est simple :
Le PQ demande à la population un chèque en blanc : J’ai confiance !
L’ADQ, par contre, présente à la population un mandat poste avec le montant des dépenses totales du gouvernement inscrit dessus.
Le PLQ (de Jean Charest, je suis pas prêt merci), lui (étant donné que je connaissais leur degré de DÉsorganisation à ce moment-là) ne sait même pas ce que c’est qu’un chèque ET un mandat poste, alors il ne demande rien à la population du Québec car il n’a rien à offir aux Québécois.
Le gros cave réfléchit, cherche sa cassette et redevient désagréable puisqu’il vient de s’apercevoir que je ne parle pas la langue de boisclair, tsé, alors il se lance sur des allusions mesquines sur le caractère efféminée de Mario Dumont et sur ses airs de tapettes.
Alors, là, calmement, je lui répond :
j’étais avec lui dernièrement au Lion D’Or, je l’ai rencontré personnellement (ce qui n’était pas vrai mais qu’importe…) et je peux vous dire que sa FEMME et ses DEUX ENFANTS vont bien, monsieur Arthur.
Et là, il m’a répondu un truc hallucinant :
« Je commence à me faire vieux pour ses affaires-là, monsieur, etc. »
Et puis au moment où il essaie de continuer à s’épancher sur ses problèmes de prostate, je raccroche.
Tiens, mon GROS CAVE !
1) Tu ne me raccrocheras plus jamais la ligne au nez.
2) tu ne me couperas plus jamais la parole en public.
3) tu ne diras plus jamais rien de Françoise David sans que je te frappe, mon gros innocent.
Bon, finalement, le peddler dont je parlais, qui était venu nous rendre visite, Johnny, vous savez le gros big shot qui brûlait des Borden dans les cendriers pour impressionner les adéquistes, eh bien, l’ambassadeur des Réformistes il n’en a pas brûler de billet de 100 piastres canadiennes devant moé, mes amis, parce que j’ai bien fait comprendre que s’il le faisait, j’allais prendre mon téléphone cellulaire, appelé la Gendarmerie Royale du Canada et que j’allais le faire coffrer pour atteinte à la monnaie royale canadienne.
Alors, pendant que Jean Lapierre faisait le jar dans la salle du lion d’OR et que Mario Dumont donnait des poignées de main, moi je discutais calmement avec l’émissaire du parti Réformiste du Canada.
Combien de temps ?
Au moins 30 minutes.
Et le lendement j’ai appelé ti-Jean à sa station de radio privé, devant France, qui était la secrétaire de notre local de comté, et je lui ai dit :
tcheck moé ben allez, France, je vais encore jaser avec Jean Lapierre et Jean Cournoyer.
Comme de fait, je passe encore la douane téléphonique haut la main, je me présente en faisant tombé le nom du bonhomme à qui j’ai parlé la veille (et qui m’a remis sa carte d’affaire d’entrepreneur de Toronto) et j’ai eu le droit de parler en utilisant l’expression préférée d’André Arthur (sur un réseau concurrent): le GBS.
Le
GROS
BON
SENS.
Et on ne m’a pas raccroché au nez, cette fois.
Et c’est pour ça que j’ai encore du respect pour le travail de Cournoyer et Lapierre.
Bonne journée !
X-13 décembre.
M. Gingras 11.37…je vais souvent au Québec et moi aussi je me trouve en pays étranger. C est beau mais quand je vais a Montreal, ou j ai habiter 87 a 90, je me reconnais de moins en moins. Donc j essaie de rester en dehors de Montreal. Nos amis sont surtout a Québec
@ Serge Gingras
« Je souscris entièrement à la liberté exercée sur ce forum. C’est tout à l’honneur de notre hôtesse que de nous laisser la bride sur le cou. M. Mitriou, auteur intarissable, pourquoi pas, peut enfin s’en donner à coeur- joie. Moi itou. J’ai, tout comme lui, et bien d’autres sans doute, été frustré par les limtes imposées par Radio-Canada, 1 040 mots. Qui croirait que 1 040 mots soient si vite atteints? »
C’est tellement trop vrai cette limite ridicule de 1040 « CARACTÈRES » (soit dit en passant « caractères » et non pas 1040 mots, ce qui est encore beaucoup plus limitatif). Pour un intarissable comme moi c’est une torture récurrente. Combien de fois ai-je vu apparaître sur mon écran un avertissement m’indiquant que je devais me limiter à 1040 caractères. Puisque les idées s’enchaînent et déboulent très rapidement, quasi automatiquement dans mon cas, il n’est pas rare que le premier jet dépasse largement ces fameuses limites. Je suis cependant habitué et je sais maintenant que mon commentaire ne doit pas dépasser tant de lignes et quart. J’écris alors le strict nécessaire puis j’élague, je coupe, je modifie le choix des expressions pour faire plus court, je choisi entre 38 mots différents celui qui offre le meilleur rapport possible économie de caractères/précision, j’utilise des abréviations, j’escamote les prénoms, j’utilise les chiffres au lieu de leur équivalent alphabétique quand c’est possible, je soude deux phrases pour économiser un point, j’enlève les je pense que, je crois que, il me semble que et autres formules trop nuancées jusqu’à ce que, à l’oeil, j’en arrive à mon tant de lignes et quart. Je vous jure, c’est aussi précis que ça. Je vois à la fraction de ligne près si ça va entrer dans la caboche du gros ordinateur de la Société Ici Radio-Canada. Puis, lorsque je crois que mes chances sont bonnes, j’appuie enfin sur le bouton « SOUMETTRE » après avoir croisé les doigts et les orteils, retenu mon souffle et avoir réciter une quelconque formule superstitieuse pour conjurer le mauvais sort. J’attends impatiemment la suite des choses. Quand le message passe je reprends mon souffle suspendu, je respire d’aise, je remercie le Saint Hasard et je retrouve mon calme et ma sérénité. Mission accomplie! Par contre, si la malicieuse fenêtre fait son apparition je maudis le Saint Acharnement du Mauvais Sort, je me met à détester Radio-Canada au complet pour sa pingrerie informatique incompréhensible, je prends mon courage à deux mains et je me met à la recherche frénétique du mot nécessaire mais pas absolument indispensable que je peux retourner au néant, après l’avoir pourtant rechercher avec tant de soin. J’appuie alors à nouveau sur le bouton « Soumettre ». Si c’est une bonne journée pour moi l’opération est concluante. Dans le cas contraire, la saprée fenêtre vient me narguer à nouveau et je recherche en maugréant le mot qui fera l’objet du prochain sacrifice. Habituellement deux tentatives sont suffisantes puisque je m’étais auparavant auto-coupé en fonction d’un gabarit visuel assez précis. Chaque jour, ou presque, parce que je n’écris pas quand on parle de cuisine ou de détergent à lessive, j’envoie un commentaire dont je n’ai qu’une seule certitude, soit celle qu’il compte très certainement entre 1035 et 1040 caractères.
Imaginez mon désarroi lorsque mon commentaire est retenu par la censure ou la nétiquette, ce qui arrive quand même assez peu souvent, quoi que. Je fais l’objet d’une censure particulièrement serrée depuis le jour où j’ai osé demander, très poliment par ailleurs, à Pierre Maisonneuve de ne pas abuser du mot « tuerie » lorsqu’il parlait de la mort violente, par meurtre, d’une personne. Ce n’est pas moi qui ait décrété que le meurtre d’une personne ne pouvait en aucun cas être qualifié de tuerie mais bien tous les dictionnaires consultés, quel que soit le caractère horrible ou odieux du drame en question. Pour qu’il y ait une tuerie il faut au moins deux victimes. J’ai appris depuis ce jour que Pierre Maisonneuve n’est pas très tolérant face à certaines remarques.
Je me demande pourquoi en 2008 une boîte aussi gigantesque que Radio-Canada limite les interventions sur ses tribunes écrites à 1040 caractères sur la Tribune en Direct en question et à 2048 caractères (environ 300 mots) sur la plupart de ses autres forums. Pour les appels pris en ondes je peux comprendre qu’on limite le temps de parole mais pour des commentaires écrits, qui n’ont pas à être lus en ondes, je ne comprends pas la pertinence d’une telle limite.
Concernant la coquinerie de Jean Charest la dernière en date met en scène un Jean Charest se portant fermement à la défense du Sapin de Noël. Opportuniste pas à-peu-près, notre John a attendu au lendemain de sa réélection pour demander à son bureau de convier les médias à l’illumination du grand Sapin des Fêtes. Évidemment John se donnait ainsi l’occasion de se porter à la défense de Noël dans l’esprit des québécois. Quelle fermeté! Quelle clairvoyance! Et tout ça en plus au lendemain de sa réélection, alors que le problème traîne dans le décor depuis déjà quelques années. Pensez-vous sérieusement que le nouveau disciple du Sapin de Noël se serait porté à la défense de l’intégrité du nom de l’objet en question avant la tenue du scrutin de lundi dernier, en risquant bien entendu de perdre assez de votes pour voir son gouvernement majoritaire lui filer entre les doigts pour une poignée d’aiguilles de Sapin de Noël? Allons donc! Il est lamentablement opportuniste le John mais quand même pas complètement cave.
Agent Boubou 76 !
Vous conviendrez avec moi que ce n’est pas parce qu’on est agent double qu’on doit s’empêcher de le révéler.
Tout comme ce n’est pas parce que la société québécoise est une société secrète qu’on doit faire semblant qu’elle ne l’est pas.
Continuez votre bon travail agent Boubou 76.
L’infiltration des organisations québécoises et/ou canadiennes va bon train.
Au plaisir
Jean Dubé
Bureau de l’Intelligentsia K
@ Serge Gingras
Il est fort tard, mon ami, et pourtant je voulais malgré tout vous dire quelques mots. Vous les recevrez à leur mérite:
Même quand le verre d’eau est vide, c’est une bonne nouvelle. Parce qu’il y a alors tout un verre prêt à être rempli d’une bonne eau fraîche et vivifiante.
Songez-y.
( Et, à nouveau, « Nous sommes bons ». Ne l’oubliez jamais.)
@ Mme Teasdale.
J’ai beaucoup apprécié notre voyage dans l’Ouest. Je l’aurais apprécié d’avantage si la possibilité de parler français avec les indigènes s’était présentée quotidiennement.
Lorsque vous venez au Québec, vous pouvez parler anglais et français, selon votre fantaisie. En Alberta et en C.-B., je n’ai pas eu ce loisir, sauf exception, et c’était le fait de Québécois en exil pour raisons économiques. Les indigènes étaient courtois, là n’est pas mon propos.
Pauvre Canada et Canadiens, encore un autre chef du Parti Libéral originaire du Québec. Serions-nous victimes d’un sort implacable?
Il faut croire que nous sommes tellement bons que l’on ne peut se passer de nous.Vivement un » Canadian « , bordel de merde! Désolé, c’est sorti tout seul.
Oui, M. Perrrier, nous sommes bons, comme vous le rappellez. C’est notre Karma, sans doute. Nous sommes condamnés à sauvé le Canada, que cela nous plaise ou non. Quelle ironie.
@ M. Mitriou.
Merci de m’avoir corrigé : 1 040 caractères, ça va vite.
Vous avez demandé à M. Boudrias de se racconter. Nous avons été servis. On en a eu pour notre argent.
Un jour, je vous racconterai mes aventures avec les Services secrets de la GRC et du SCRS, si on nous permet encore ces petites gâteries qui nous éloignent légèrement des propos d’origines. Quelle Joie. Pourvu que ça dure.
Bon dimanche à tous.
Articles intéressants à lire:
La trahison
Les forces souverainistes doivent se préparer au pire des scénarios
http://www.vigile.net/La-trahison,16853
Changement de donne
Le Devoir, Manon Cornellier
http://www.vigile.net/Changement-de-donne
@ Serge Gingras
Mon but n’était pas du tout de vous corriger mais plutôt de clarifier ou de préciser.
Concernant Monsieur Boudrias je vous avoue que je n’en attendais pas tant. Il semble qu’il soit préférable de le laisser produire à son rythme, sans le provoquer.
Et moi de mon côté, quand j’en aurai envie et que j’en aurai le temps, je vous raconterai dans les moindres détails comment j’ai sauvé le Parc du Mont Orford (grâce à une recette simple de mon invention pouvant être répétée à l’infini), comment j’ai sauvé une grande partie du mouvement syndical québécois (grâce à une recette simple de mon invention pouvant être répétée à l’infini) et comment je m’apprête à sauver le mouvement souverainiste et le prochain référendum québécois ainsi que notre démocratie en péril. Rien de moins…
Bonne journée à tous!
😉
@ Serge Gingras
» Oui, M. Perrrier, nous sommes bons, comme vous le rappellez. C’est notre Karma, sans doute. Nous sommes condamnés à sauvé le Canada, que cela nous plaise ou non. Quelle ironie. »
Commentaire ironique très bien placé M. Gingras. Touché ! Bravo ! Amenez-en d’autres de la sorte …
En effet, nous ne sommes pas que « bons » mais LE PLUSSSE MEILLEUR PAYS AU MONDE, foi de Jean Chrétien … mais car il y a un mais… THAT CANADIAN NATIONALISM/ NATIONALISME CANADIEN doesn’t exist/ n’existe pas of course/ bien sûr … seulement ce vilain nationalisme québécois !
Le Canada se tue de mentir au Rest Of the World … Le Québec, quant à lui, est libre de vivre comme bon lui semble. Le Canada est mort ! Vive le Canada ! Vive le Canada libre ! Vive le Québec libre !
Bonjour à tous,
On convient tous que la fenêtre du Québec qui s’ouvre sur la planète c’est MONTRÉAL.
À Montréal nous côtoyons le monde, qu’il soit européen, arabe ou asiatique etc.
Nous vivons intimement avec eux dans nos quartiers, dans nos écoles, dans nos déplacements publics etc.
Nous sommes confrontés directement avec leurs moeurs dans nos écoles, nos institutions publiques et même nous devons tenir compte de leurs avis politiques.
La communauté immigrante pèse de plus en plus lourd dans l’organisation de notre société.
Notez bien que je n’ai rien contre l’immigration massive, elle ne peut que nous enrichir à long terme,
Cependant, ce qui me fait carrément chier, c’est que le gouvernement à Québec ne se sent pas concerné par le poids démographique que l’immigration fait peser sur nos institutions.
À cause de cette situation on a de plus en plus de mal à garder un visage français à Montréal. La loi 101 ? Une farce!
Le problème est que nos élus viennent en grande majorité des campagnes ou des régions éloignées. Ils ont décidé depuis des décennies que Montréal est un bloc homogène « liberal federal anglophone ».
Et il est naturel que les communautés immigrantes s’y rattachent, même la communauté italienne!
Etes vous surpris que nos paysans à Québec ou en Beauce votent conservateur au fédéral ou libéral ou ADQ au provincial?
Ce qui les intéresse c’est la grosseur des p’tits pois ou combien de cochons allons nous vendre cette année…
La pression des émigrants? c’est pas chez nous.
Le poids de l’anglais sur l’île de Montréal? Une affaire de séparatiste.
La société québécoise plurielle et accueillante dans le respect de notre culture? ON S’EN CRISSE ! On comprend pas ce que vous dites!
Qui fit échouer le référendum de 1995? Les habitants de Québec et de la Beauce qui parlait de la grosseur des p’tits pois et du prix de la moulée de cochon qui pourrait changer advenant un oui. Pour eux la grande région de Montréal est déjà perdue et ne sera jamais « pure laine » comme nous.
Étant situés à peine à 300 kilomêtres l’un de l’autre, il est désolant de constater que depuis toujours les gens de la grande région de Québec n’ont rien compris à la réalité de ce monde. Ils sont véritablement en vase clos! La preuve! Votons ADQ! Votons bleu!
La cause indépendantiste est essentiellement issue de la grande région de Montréal et du Saguenay-Lac Saint Jean (les raisons sont différentes)
Hélas, nous n’avons pas su convaincre les autres régions de l’URGENCE de la situation montréalaise parce que les p’tits pois et la moulée de cochon ne sont pas nos priorités.
Que nous reste-t-il à faire après 1976 et deux référendums? Peut-être se mettre aux p’tits pois et à la moulée de cochon…
De l’énergie pour continuer? Où la puiser….
Les québécois « » de souche » » » arrivent de plus en plus en Alberta et c a nous cause un problème. Ils veulent des UNIONS
et descendent dans la rue. Nous ne sommes pas habitués a ce genre de démonstrations.
Heureusement quand il ont fait 3 ans ici, ils vont devenir des albertains et les UNIONS..NO WAY !!!! et nous leur offrons des écoles francaises,des paroisses francaises et de meilleures écoles que chez vous, d apres eux..
Nous sommes les gagnants
Bonjour Mme Teasdale.
Ne trouvez-vous ironique que les Albertains donnent aux Québécois qui émigrent chez-vous des écoles françaises, alors que lors du rappatriement de la Constitution, l’Alberta et la Saskatchewan ont obtenu que l’on déclare caduque, nulle et non avenue l’engagement auquelle elles avaient souscrit de respecter le biliguisme à l’Assemblée l’égistlative et dans les intitutions provinciales au moment de se joindre à nous.
En échange, M. Bourassa a obtenu la clause nonobstant. On laisse tomber les franco de l’Ouest, mais on nous donne cette parade, remède contre l’envahisseur Ottawa.
Je vous remercie quand même de votre générosité qui ne risque pas de se trouver inscrite un jour dans la constitution provinciale. Des droits temporaires, c’est mieux qu’une claque en pleine face, tout de même.
Ainsi, lorsque les Québécois reviendront au bercail, ils n’auront pas perdu leur langue. C’est fort apprécié.
Pour ce qui est des syndicats, n’eut été de leur formation, de leur existence, nous vivrions encore dans la barbarie de 19 sciècle. Saviez-vous que ce cher Henry Ford avait ordonné à ses gardiens armés de tirer sur les employés qui désiraient précisément entrer dans le 20 sciècle et former un syndicat. Il y eu des morts. Quel homme admirable cet ami, admirateur de Herr Hitler. Une ordure, oui.
Cordialement.
P. s. : Chantal Hébert est née à Ottawa, y a vécu deux ou trois ans et a vécu à Hull la plus grande partie de son enfance avant de suivre sa famille à Toronto. Mais vous le saviez probablement.
Je n’avais pas le goût de traverser à l’autre forum. Vous me pardonnerez.
@ Jacques Cormier
» Que nous reste-t-il à faire après 1976 et deux référendums? Peut-être se mettre aux p’tits pois et à la moulée de cochon…
De l’énergie pour continuer? Où la puiser…. »
Mais elle est partout cette énergie … Elle est dans le PQ qui revient en force malgré tous les ti-chichis qui diront le contraire. Elle est dans le Pierre E. Trudeau « Monsieur Canada » qui dit avant de mourir en 2000 que « les Québécois seraient capables de faire du Québec un pays respectable ! Elle est dans la reconnaissance officielle de la nation québécoise par Ottawa en 2006 qui tue la canadian nation/ nation canadienne, ou à tout le moins qui la force à se redéfinir …
Non, vraiment j’vois pas de quoi vous voulez parler …
» Le mouvement souverainiste est mort » ? Vraiment ? On disait ça aussi juste avant L’ÉLECTION DU PARTI QUÉBÉCOIS EN NOVEMBRE 1976 !!! Un certain Pierre E. Trudeau disait cela, pour ne nommer que lui …
@ Serge Gingras
Ouin ouin, allez dire ça aux cols bleus de Montréal
@ M. Lépine.
Les cols bleus de Montréal ressemblent d’avantage à une organisation criminelle qu’à un syndicat. Ils sont la honte du mouvement syndical, la FTQ est aussi dans le même bateau. Ces gens ont corrompu un mouvement parfaitement légitime pour le transformer en corporation criminelle. Je n’ai aucun lien avec ces gens. Ils croient protéger leurs intérêts mais ils nous succent le sang.
Ceci est ma dernière intervention sur ce sujet. Je passe maintenant à l’actualité. Rendez-vous plus haut.
Sans rancunes.