Hier soir, un voisin au resto vient me jaser et me rappelle une chronique que j'avais faite en 2005 sur la vision qu'avait Michael Ignatieff du Québec, avant, bien sûr, de devenir candidat à la chefferie du PLC.
Bien sûr, il dit avoir changé d'avis depuis. Mais vous verrez que le virage n'est pas petit…
Pour ceux que ce squelette dans son placard politique intéresserait, voici la chronique en question:
Star Liberal candidate is wrong on Quebec nationalism
Josée Legault
The Gazette December 2, 2005
Whether Paul Martin wins the election or not, federal Liberals are prepping his potential successor. Michael Ignatieff, a Harvard professor who has been called the "sexiest brain" in Canada, is seen by many Liberals as their new Pierre Trudeau.
To get him into Parliament, Martin's people parachuted Ignatieff into the Toronto riding of Etobicoke-Lakeshore. A nasty controversy ensued with local Liberals of Ukrainian origin.
They accused Ignatieff, the son of a Russian-born Canadian diplomat, of expressing "disdain" for Ukrainians in his 1993 book Blood and Belonging. But there's another chapter that could get him in trouble. That one is on Quebec.
Ignatieff's essay was a study of ethnic nationalism in which he lumped Quebec in with Serbia, Croatia, Kurdistan, Germany, Ukraine and Northern Ireland.
In his book, Ignatieff fancies himself "cosmopolitan" with a "post-nationalist spirit." He's so cosmopolitan that he has actually lived outside of Canada for the past 30 years. Though he says Quebec nationalism is the one he knows best, he also admits he had never ventured into "francophone Quebec" before he wrote the book.
This must explain why he writes that Quebec's "national day" is on June 28. Or that he says he speaks "French-French" as opposed to the "heavily accented Quebecois" spoken by someone he interviews. How reassuring is that for someone who wants to lead this country?
One of his research grounds was what he calls the "Two Clowns Cafe" in Old Montreal – yes, that's the "Deux Pierrots." He chatted with some "nationalists" he refers to as "the Other," with a capital O.
After they explain what Quebec nationalism is to them, Ignatieff writes with amazing condescension: "What can you say to such a deep myth? It is a feeling, and notoriously, feelings cannot be argued with."
Equally condescending is what he writes about a francophone he met in Trois Rivieres: "Nationalism gives him hope, and in Trois Rivieres, you need all the hope you can get."
On Bill 101, Ignatieff paints a sovereign Quebec as a place where rights would be trampled and courts neutered. Without the protection of Trudeau's Charter of Rights and the Supreme Court, he writes, "individuals would lose this right of appeal, and the way would be open to majoritarian ethnic nationalism."
Hence, this gem of a picture: "The language police are dispatched to happily bilingual towns in the Eastern Townships to photograph tiny English cardboard signs in corner stores."
For the crowning touch, he asks, as if sovereignists were a bunch of cretins: Since "it must be true that separation would be costly and traumatic, why do some Quebecois nationalists continue to insist upon it?"
In conclusion, the great cosmopolitan writes this final note: "It is much more a question of language and old resentments and a history of bitterness, real and invented, which seems more robust and full of life than any of our understandings."
The section on Quebec is shoddily researched. The Harvard professor offers no scholarly bibliography, only a list of six "further readings," including Mordecai Richler's O Canada, O Quebec and one francophone entry from 1967 by, of course, Pierre Trudeau.
In 1994, adding insult to injury, Blood and Belonging won the Gordon Montador Award and the $50,000 Lionel Gelber Prize for the best writing in English on international relations.
The essay also was made into a six-hour mini-series broadcasted on the CBC, in the United States, and on the BBC. This means millions of viewers were treated to Ignatieff's uninformed and prejudiced views on Quebec.
The final image of the section on Quebec closed in on the faces of worried anglophones, aboriginals and children of visible minorities with Ignatieff's voice asking ominously: If a state only protects its majority, will its minorities be safe?" This was a gross misrepresentation of Quebec society.
Since then, the ambitious Ignatieff has revised his views on Quebec somewhat, now saying that Bill 101 is an acceptable law. But last March, at the Liberal Party's convention, he still showed a profound misunderstanding of modern Quebec nationalism and of its language policies.
He said: "Canadian federalism has been the institutional condition for the transformation of Quebec," which, among other things, protected the French language. Most political scientists in Quebec, whether federalists or not, would beg to differ.
In 2003, Ignatieff also wrote in the New York Times he supported the U.S. invasion of Iraq, calling it the last hope for democracy and stability. In 2004, perhaps seeing most Canadians opposed it, he revised that opinion.
Posing as a great intellectual, Ignatieff has displayed an uncanny ability to speak of things he knows little about, then retracting when necessary.
When one looks at the current vacuum in the quality of leadership at so many levels of politics, that should make him a perfect candidate for prime minister.
Comme vous l’avez si bien rappelé dans votre article, il faudra se méfier d’un homme qui a justifié l’invasion de l’Irak. Je crois que si le Parti Libéral a choisi M. Ignatieff comme chef, plutôt que M. Ray, c’est que M. Ignatieff sera plus maléable par les vrais détenteurs du pouvoir. M. Rae, ayant déjà été victime de ces vautours, serait d’avantage enclin à leur résister et à les combattre. M. Ignatieff est une valeur plus sure pour ces messieurs.
On est pas sorti de l’auberge.
« In 2003, Ignatieff also wrote in the New York Times he supported the U.S. invasion of Iraq, calling it the last hope for democracy and stability. In 2004, perhaps seeing most Canadians opposed it, he revised that opinion. »
Ce qui est bien avec le New York Times, c’est que toutes les archives sont disponibles gratuitement. Il suffit de taper « Ignatieff » sur la ligne Search pour voir toutes les collaborations de ce dernier au New York Times.
http://www.nytimes.com/
Michael Ignatieff me fait penser à Trudeau…
Pas dans l’approche, ni dans la philosophie, mais plutôt dans le charisme dangereux du français cassé d’un érudit. Dans le charisme de celui qui sait ce que veulent les francophones, un peu comme un interprète deviendrait un espion.
@Mr. Desmeules.
Iggy Dracula est charismatique???
Gimme a #%^&*(*&^%$ break….
» He said: « Canadian federalism has been the institutional condition for the transformation of Quebec, » which, among other things, protected the French language. »
La belle vieille condescendance british … qui frise le mépris raciste !
Bien sûr, tous les efforts séculaires de ce peuple francophone n’y seraient pour rien dans la « protection du français » … Ben non !
Bien sûr, tous les efforts du mouvement indépendantiste n’y sont pour rien dans la transformation du Canada … avec l’arrivée de PET et du French Power en 1965-68 « pour remettre à sa place » la belle ti-province rebelle !
Et nos ti-fédés de se taire devant l’Iggy … M. Perrier, un mot ? M. Pratte ?
Il y a des illusions et des dénis qu’on va s’employer à détruire les uns après les autres, coûte que coûte…
Coup donc, les défenseurs du Canada connaissent-ils bien leur « plussse meilleur pays » ? À croire que les indépendantistes québécois le connaissent mieux qu’eux !!!
La nuit porte conseil. J’ai passé mes minutes d’insomnie à réfléchir sur ce que Mme Legault nous a à nouveau révélé sur ce Monsieur. Quel danger public que cette coquille vide qui brille de mille feux factices.
Cet homme est un arriviste prêt à dire tout ce qui plaît pour accéder au pouvoir et à faire, peut-être, tout ce qu’il faut pour y rester.
Nous sommes pris entre deux maux forts menaçants : un ultra conservateur ami des puissants et, un ultra arriviste ami des puissants. Le quel est le moins pire? (sourire)
John Menard Keynes revient à la mode et nous avons deux chefs qui n’aiment pas sa pĥilosophie. Quel bordel! Un parti Libéral pas fiable et un parti Conservateur dangereux. Les Libéraux de Chrétien-Martin avaient remis la fiscalité dans le noir, nous avions des surplus, nous remboursions la dette et M. Harper a mis la hache la dedans par philosophie antisociale.
A qui devons nous dire merci pour ce merdier? Le 11 septembre était un pétard mouillé face à ce supervolcan économique qui va pulvériser toute la planète.
M. Ignatieff saura-t-il jouer un rôle utile pour le Canada ou bien songerat-il à sa petite personne et à comment en profiter pour faire avancer sa carrière?
@ M. Dubé
Dans un sondage de Mclean, il y a de cela de nombreuses années (90?), on y apprenait que c’était au Québec que l’on trouvait le plus haut pourcentage de gens prêts à prendre les armes pour défendre l’intégrité territorial du Canada. De là à mieux connaître l’histoire du Canada, il n’y a qu’un pas. Evidemment, sur ce forum, il y a fort à parier que la plupart d’entre nous connaissons mieux l’histoire du Canada que la majorité des canadiens, francophones ou anglophones. M. Ignatieff ne connait pas l’histoire du Canada français. Il y a fort à parier que ses deux interlocuteurs à Trois-Rivières n’étaient ni Pierre Bourgault, ni Jacques Pariseau. Si je devais me fier à mes conversations avec mes collègues anglophones pour comprendre le Canada anglais je serais très mal renseigné.
Et si le Québec devenait un pays ? Ça ne serait pas plus simple ?
Peut-être que oui, peut-être que non… Mais moi, je ne fais pas plus confiance à Pauline Marois qu’à Jean Charest pour diriger le Québec de demain !!!
Michael Ignatieff ne désire pas diriger le Québec, il veut être Premier ministre du Canada et protéger les intérêts des Canadiens et Canadiennes… Il ne veut pas protéger les droits des indépendantistes Québecois, pourquoi en faire toute une histoire ???
Le Québec est une partie importante du Canada ? Oui, bien sûr… Sauf que ce n’est pas aux politiciens fédéralistes de se montrer favorables aux indépendantistes Québecois !!!
Il y a deux visions différentes qui s’affrontent et c’est à chacun de démontrer que sa vision est la meilleure… Ces deux visions ne s’affrontent pas qu’à Ottawa, mais à Québec aussi !!!
Michael Ignatieff fait son travail et il le fait bien, voilà ce que je pense ! On n’a pas trop d’intellectuel au pays, on en manque !!!
@ Monsieur Gingras
« La nuit porte conseil », dites-vous ?
La nuit des longs couteaux aussi porte conseil encore aujourd’hui…. surtout quand Stephen H., drogué prostitué au pouvoir, s’amusent à donner des sièges parlementaire à NoWell à Dalton McGuinty pour faire chier Michael Inactif et, du même coup, redécouper la carte électorale haut-canadienne à SON goût, et ainsi éviter d’avoir à courtiser trop de soeurs en même temps au sein des châteaux forts libéral qui votent toujours rouge et blanc quand la couleur de leurs peaux ou de leurs mots n’est pas assez speak white à son goût, tsé.
Ah oui, j’oubliais, savez comment un Con-versateur appelle ça un habitant de Vancouver ?
Un hong-kouvérois
Au Québec, on appelle ça un crazy canucks, mais ça c’est de l’histoire ancienne… tsé, du genre du temps de trudeau… avec un petit T, comme dans tété le Québec par la bande sans même l’exciter ou le détourner du Hockey.
Attaka, si j’étais dramaturge, moé, j’écrirais une pièce de théâtre en pastichant Samuel Becottemoé et j’intitulerais ça :
En attendant Trudeau
ça serait un vrai four
y’a pas un chat qui irait VOIR.ca
mais au moins ça ferait plaisir à Denis Coderre
et la gang de sans-génies
qui pensent comme lui
que le Québec
a encore sa place
sa JUSTE place
au sein du Canada
tout écartillé
de Stephen H.
premier pimp officiel de l’histoire du Canada
à suivre les conseils d’un homme
qui cherche comment coucher
avec ses soeurs
afin de conserver ou
récupérer tout le pouvoir nécessaire
afin de diriger le Canada
dans un trou noir
A star is born
Stephen H.
l’homme qui écrit l’histoire avec du gros hash
vendu à l’université privée de Calgary.
Joyeux NoWelle, Louise TeaseDale (Axworthy ?) !
@ monsieur Gingras
je voulais faire un jeu de mot populaire avec votre nom de famille mais je vais me retenir, je ne tiens pas à ce point-là à jouer le bouffon en public…
😉
» Attaka, si j’étais dramaturge, moé, j’écrirais une pièce de théâtre en pastichant Samuel Becottemoé et j’intitulerais ça :
En attendant Trudeau »
Cela a déjà été fait Agent Boubou 76 ! VLB s’en est chargé … » En attendant Trudot » que cela s’appelle …
Et ces pleutres qui se morfondent sur le « sénile » VLB …
@ M. Gingras
» Dans un sondage de Mclean, il y a de cela de nombreuses années (90?), on y apprenait que c’était au Québec que l’on trouvait le plus haut pourcentage de gens prêts à prendre les armes pour défendre l’intégrité territorial du Canada. »
Vous savez comme moi qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux sondages ! Dans d’autres sondages, on fera dire que les Québécois sont les plus pacifistes des Occidentaux, pas vrai ? Personnellement, je juge que les véritables Casques Bleus sont d’abord québécois avant d’être canadians/canadiens …
En continuité avec votre commentaire, je pense que la question à poser est la suivante : l’intégrité territorial du Canada ou du Québec ? L’État du Canada possède une armée officielle, pas l’État du Québec.
» L’État a le monopole de la violence légitime. » – Max Weber, sociologue allemand
@ M. Gingras
» M. Ignatieff saura-t-il jouer un rôle utile pour le Canada ou bien songerat-il à sa petite personne et à comment en profiter pour faire avancer sa carrière? »
Si vous permettez ce commentaire, cet intellectuel professeur de Harvard n’a pas besoin d’autre chose pour sa « carrière », Harvard est amplement suffisant pour une carte de visite ! Son saut en politique est un power trip et/ou un désir de faire « avancer » la société …
» Un rôle utile pour le Canada » ? Qu’il transforme donc cette fédération asymétrique en véritable Confédération avec reconnaissance de l’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC. Ce serait déjà un rôle très utile dans l’Histoire …
@ JP Dubé
mes excuses officielles à VLB
ce gars-là porte bien mon nom de famille non-officiel et partage bien ma future langue officielle du Québec… contrairement à Michael Inactif.
Pour moi, Iggy, c’est le célèbre rockeur qui bat tous les records de show sur scène. A Osheaga notamment l’été 2008.
@ M. Boudrias
Je ne m’adressais pas à vous. Désolé de l’avoir insinué. Je m’adressais indirectement aux nombreux ti-casques que j’ai trop souvent entendu déblatérer sur le « sénile ».
On a le droit de ne pas être en parfait accord avec la pensée du polémiste VLB tout comme on a le droit de ne pas aimer la littérature mais j’ose croire qu’on aura le droit de donner une taloche ou deux à quiconque juge nos grands lettrés québécois plus « tarlas » que d’autres …
Et si après ça, on me qualifie de « nationaliste » parce j’aime bien nos VLB, Aquin et compagnie (ce qui ne devrait pas empêcher d’aimer des grands romanciers étrangers) … ben j’assénerai d’autres taloches !
Désolé d’avance pour ceux qui les recevront !
@Mme Teasdale
Calmez-vous Mme Teasdale, il n’y a rien à prendre personnel! Vous savez les blogues ne sont peut-être pas les meilleurs moyens de communication, quand on est »hypercalorique », désolé »hypercolérique », de toute façon vous êtes sûrement les deux.
Ce n’était qu’une opinion sur Ignatieff et je ne suis pas le premier à le comparer. Voud devriez faire attention à la rage au clavier, surtout avec des inconnus!!!
@ Michel Desmeules
» Michael Ignatieff me fait penser à Trudeau… »
Il y a un autre Trudeau au sein du PLC qui lui rappellera qu’il ne peut jouer au Trudeau …
Anyway, le PET a dit des choses valables dangereuses pour l’Unité du Canada qu’Iggy ne voudra sûrement pas reprendre non ?
» Nous devons nous rendre à l’évidence que le Canada n’est pas immortel, mais s’il doit disparaître, que ce soit avec éclat, non en douce. » – PET, sur l’Accord du Lac Meech, 1990
@ Louise Teasdale
Vous qui aviez peur des 30 milliards de la coalition,
nous aurons droit (en plus du déficit déjà anticipé de 6 milliards)
à 20 à 30 milliards de déficit supplémentaire pour
2009 seulement.
Dion n’était pas le meilleur chef, mais maintenant
que votre charmant Harper a peur à ses fesses, il
se dépêche de dépenser et fort probablement que
la plupart de ses dépenses ressembleront à celles
que la coalition aurait faites.
Le plus ironique dans tout ça, c’est que c’est
Ignatieff, un Néoconservateur, un de ceux qui
a enseigné aux inspirateurs de Bush, qui fait
peur à Harper.
Et vous ne l’aimez pas. Plutôt curieux.
Vous semblez primitivement anti-libérale…!?
Ou est-ce autre chose?
Depuis son entrée sur la scène politique fédérale, Michael Ignatieff ne m’a jamais réellement inspiré confiance. Beaucoup moins que Bob Rae et quelques autres étoiles libérales. Pour des raisons au début nébuleuses, ce type ne me semblait pas être bien bien rassurant. Après avoir lu votre article Michael Ignatieff me semble être encore moins rassurant, presque réellement inquiétant. On entend dire depuis toujours qu’il a beaucoup de Trudeau dans le nez. Physiquement d’abord. Est-ce dans le ton, dans l’attitude intello trop au-dessus de ses affaires, dans l’apparente assurance calme dans sa façon de débiter ses propos? Trudeau avait cette image de Zorro Don Juan délinquant alors qu’Ignatieff me fait davantage penser à une genre de James Bond endormi ou qui utiliserait sciemment son calme pour hypnotiser ses victimes. Dans les deux cas les personnages sont surfaits.
Trudeau était un homme intelligent à n’en pas douter. Ignatieff l’est peut-être aussi. On ne sait pas encore. J’avoue que j’aimerais mieux ne jamais le savoir. Le fait d’être intelligent ne vous rend pas nécessairement attachant ou très fréquentable. Je détestais viscéralement Trudeau parce qu’il utilisait très mal son intelligence. Évidemment c’est un sentiment largement partagé par les souverainistes. Les fédéralistes, eux, l’adoraient.
Je comprends pourquoi les libéraux fédéraux sont attirés par Ignatieff. C’est probablement parce que c’est ce qui se rapproche le plus de Trudeau. Pour eux c’est évidemment un must. Alors pour les souverainistes ce sera un autre cauchemar sauf qu’il mettra peut-être beaucoup de temps à être perçu comme tel. Je doute que ce type puisse rapprocher les deux solitudes. Au moins Trudeau savait très bien à qui il avait affaire quand il pensait aux québécois. Il fallait d’ailleurs qu’il le sache très bien pour pouvoir réussir avec autant d’aisance à nous contrarier, à susciter une réaction épidermique aussi virulente de notre part (les souverainistes j’entends).
Je ne crois pas que Michael Ignatieff va réussir à rapprocher les deux solitudes tout comme il ne réussira pas à soulever l’ire des souverainistes. On n’attend rien de ce bonhomme sur ce plan. Il a beau reconnaître l’existence de la nation québécoise, il ne connaît visiblement pas grand chose de cette nation. Avant de reconnaître il faut d’abord connaître. En cela il se rapproche davantage de Stephen Harper que de Trudeau. Et la connaissance nécessaire de la nation québécoise quand on aspire au poste de premier ministre du Canada et qu’on espère faire la paix avec cette nation est une chose qui ne s’apprend pas dans les livres ou en jasant entre fédéralistes. Michael Ignatieff est visiblement tellement loin de cette connaissance qu’il lui est impossible de l’acquérir en un, deux ou trois mandats. Il n’y arriverait même pas en quatre, cinq, six ou sept mandats. Les rares cas où un membre d’une nation réussit à saisir la personnalité profonde d’une autre nation, assez pour établir un dialogue constructif avec elle, sont généralement des cas où des éléments étrangers vivent en immersion complète dans une autre nation pendant une très longue période de vie. Michael Ignatieff ne connaît presque rien des québécois et il porte déjà en lui trop de nationalités pour qu’il puisse parvenir de son vivant à connaître réellement les québécois. Et pour y parvenir il faudrait qu’il ne se consacre qu’à cela, comme un ethnologue ou un anthropologue et non pas comme un premier ministre.
Nous n’avons rien à attendre de Michael Ignatieff, du moins pas dans le domaine qui m’intéresse ici. Pour le reste peu m’importe. Il pourrait être un bon premier ministre, sans plus, pour les canadiens, ce que je ne suis pas car dans mon esprit à moi on ne peut à la fois être québécois et canadien, le but de ce dernier étant incompatible avec le but du premier. Combien de temps mettrons-nous encore à saisir cette évidence? Le temps qu’il nous faudra pour disparaître?
Michael Ignatieff réussira, au mieux, à nous faire croire momentanément qu’il y a une place pour le Québec dans le Canada, jusqu’à ce qu’il nous déçoive pour ne pas se mettre à dos le ROC. Et le moment où il aura réussi à nous faire croire que cela est possible, se révèlera finalement qu’être encore du précieux temps perdu.
Tant que certains croiront que le problème québécois est le résultat d’un conflit non résolu, le Québec n’avancera plus. La question de la souveraineté du Québec n’en est pas une de conflit non résolu. Une nation ne peut continuellement remettre son sort entre les mains d’une autre nation très différente. Ce n’est une question de conflit non résolu. C’est plutôt une simple question de survie et de maturité de cette nation. Fiston ne peut pas demeurer continuellement chez pôpa, à moins d’accepter de s’empêcher de vivre pleinement sa vie.
Ô blogue souverainiste ! Déchirons-nous collectivement notre chemise en scrutant le passé fédéraliste du…chef du parti libéral du… attendons du .. Canada, me dites vous !
Quel scandale, un candidat au poste de premier ministre du Canada qui est partisan du… Canada. Non mais de quoi se mêle-t-il celui là ? Ne sait-il pas que pour avoir la cote sur ce blogue il faut faire acte de foi au nationalisme québécois dans toutes formes?
Maintenant que le diable incarné, Stéphane clarté Dion, n’est plus là pour nous tourmenter, ça nous prend quand-même quelqu’un de bien visible pour blâmer pour tous nos malheurs.
Chers amis souverainistes, vous démontrez encore une fois que votre mouvement a perdu tout lien avec le mouvement de libération nationale que créa René Lévesque pour devenir un ramassis de carriéristes chialeux dont le seul mérite est de critiquer le fédéraleux omni présents.
Qu’arriverait-it à l’industrie de la souveraineté québécoise le lendemain du Grand Soir? Faudrait recycler tous ces gens qui n’ont rien connu d’autre que la critique facile. En quoi votre cause se trouve bonifiée par la diabolisation à répétition de tout politicien fédéraliste canadien ? Vos analystes byzantines sur le passé de vos adversaires ne servent dans le fond qu’à vous convaincre entre vous de la justesse de vos croyances.
Si les méchants fédéralistes incultes n’existaient pas, il vous faudrait vite inventer d’autres cibles faciles pour les remplacer afin de camoufler votre manque d’action concret par des arguments spécieux qui ne convaiquent plus qu’une minorité vieilissante.
Vous avez développé un réflexe de « victoire morale » qui semble vous protéger de la triste réalité que votre mouvement fait du surplace depuis 20 ans et que l’avènement du Grand Soir s’éloigne au lieu de se rapprocher. C’est triste à constater, un mouvement qui a déjà été si porteur d’un avenir rempli d’espoir qui sombre dans l’immobilisme et dont les principaux porte- parole se contentent d’une belle carrière de chialeux professionnels sans pour autant faire progresser la cause d’un iota.
Maxime Lalanne a dit : bien des choses vraies et extrêmement pertinentes qui auraient dû sortir de la bouche du chef du PLC aussitôt qu’il en avait ou pouvait en créer l’occasion pour le dire.
Mais, non, c’est le temps des fêtes, c’est la psychose de la crise, les trois grands de l’automobile nous montent un bateau et nos politiciens embarquent tous dedans… et le parlement est marqué par la loi du cadenas de Maurice Harper ou de Stehen Duplessis.
La prorogation, mon ami, c’est comme la fusillade au hockey, peu importe ce que tu fais, il y a toujours un point assuré qui va à la fiche de ton adversaire sur la glace.
C’est le réglement, y’a rien à faire… sinon déclencher une autre ronde éliminatoire au printemps et te faire sortir des playoffs en été.
@ David Lépine
Le seul mot qui sort de votre discours qui s’accorde à tous les temps de notre réalité collective : byzantin.
C’est le cas de le dire, c’est le mot-clef des prochaines élections.
Cherchez dans une encyclopédie près de chez vous pour de plus amples explications.
@ David Lépine
Des blogues fédéralistes il y en a tout plein dans la blogosphère. Vous n’avez, entre autres, qu’à aller faire un petit tour sur l’un des trop nombreux sites qui sont la propriété de Power Corporation et de Gesca Limitée, l’une de ses trop nombreuses filiales. Vous vous y sentirez en pays de connaissance et vous y trouverez tout plein de nouveaux amis qui pensent clairement comme vous ou qui, comme vous, ne pensent pas clairement. D’ailleurs je me demande bien ce que vous venez faire sur un blogue que vous percevez comme trop souverainiste alors que pour certains il ne l’est pas assez. Si on pouvait en faire facilement le décompte vous constateriez qu’il y a sur ce blogue de très nombreux fédéralistes que vous ne semblez pas reconnaître simplement parce qu’ils ne s’expriment pas avec la même hargne que vous. Je vous soupçonne de vous complaire sur le présent blogue parce que vous y retrouvez un niveau de discussion élevé que vous ne retrouvez malheureusement presque pas ailleurs. Vous savez très bien qu’ici personne ne vous traitera d’imbécile profondément borné qui dit n’importe quoi simplement dans le but de provoquer les souverainistes dans l’espoir de les détourner momentanément d’une oeuvre plus utile.
Ça prend bien un fédéraliste pure race pour croire que les souverainistes seraient assez stupides pour espérer avoir autre chose qu’un fédéraliste pur et dur à la direction du Parti Libéral du Canada. Personne ne s’attend à autre chose de la part d’un parti politique canadien. Par contre nous savons qu’il existe toute une gamme de fédéralistes allant du fédéraliste blindé d’acier au fédéraliste mou, à un pas de devenir souverainiste, en autant que le fédéraliste en question soit québécois. Dans le cas de Michael Ignatieff la question est encore moins pertinente. Il n’y a pas un chat qui doute du fédéralisme radical de Monsieur Ignatieff. En réalité il fait tout pour dissiper les doutes qui pourraient émerger dans l’esprit des fédéralistes et dans son propre esprit. Il n’y a pas un souverainiste qui ignore que Monsieur Ignatieff est un fédéraliste mur à mur, du plancher de la cave jusqu’au plafond du grenier. Mais il doit dissiper les doutes dans l’esprit des fédéralistes, c’est pourquoi dans chaque entrevue qu’il accorde il se sent obligé de répéter, chaque fois à au moins 3 reprises qu’il est un ardent fédéraliste, renouvelant plus que nécessaire sa profession de foi chaque fois qu’on l’interroge au sujet de la coalition si nécessaire mais pas nécessairement la coalition. Comme s’il avait encore quelqu’un à convaincre de sa fédéréalité, comme s’il devait encore se convaincre lui-même. Avez-vous vu Gilles Duceppe une seule fois se sentir obligé de rappeler qu’il était toujours aussi souverainiste lorsqu’on lui parle de coalition? Moi pas. Alors tout le monde sait, particulièrement les souverainistes, que Michael Ignatieff est fédéraliste jusqu’à la moelle mais vous nous reconnaîtrez, je l’espère, au moins le droit de jauger son ouverture d’esprit possible à l’endroit d’une option que personne ne lui demande, par ailleurs, de faire sienne. On a le droit de se poser ce genre de question il me semble.
En ce qui concerne la diabolisation des fédéralistes par les souverainistes je vous répondrai simplement que nous n’avons pas de leçon à recevoir de vous. En matière de diabolisation de l’adversaire les fédéralistes dépassent largement les capacités des souverainistes et dépassent même carrément les bornes. Le vocabulaire des fédéralistes verse continuellement dans l’excès lorsque vous nous accusez de vouloir briser ou carrément détruire le Canada. Je ne veux rien détruire moi Monsieur Lépine. Je veux simplement me construire un toit bien à moi. Fiston n’a jamais besoin de détruire la maison de Pôpa pour construire la sienne quand il est assez grand pour quitter le toit qui n’est plus le sien et qui ne l’a jamais réellement été depuis l’arrivée du conquérant.
Si les fédéralistes n’existaient pas nous n’aurions pas besoin d’inventer un sous-produit du même genre. Si les fédéralistes n’existaient pas il y a belle lurette que nous serions souverains et que la question ne se poserait même plus.
Vous dites que le mouvement souverainiste fait du surplace depuis 20 ans. Moi pour ce que j’en sais le mouvement souverainiste est passé en 15 ans de 40% d’appuis à la souveraineté-association à près de 50% d’appuis à la souveraineté tout court, et cela en dépit des sommes collossales d’argent déversées illégalement sur la campagne référendaire québécoise, en dépit d’incroyables manisfestations d’amour hypocrite et possessif et, qu’on le veuille ou non, de votes ethniques. Alors pour ce qui est de la conclusion du prochain référendum mon optimisme assuré vaut bien votre optimisme craintif.
Comme tous les fédéralistes de votre acabit vous vous plaisez à nous rappeler sans cesse nos deux échecs référendaires. Vous oubliez un peu trop facilement vos propres échecs fédéralistes, ceux du Lac Meech et ceux des Accords de Charlottetown. Pour rendre possibles nos deux premiers échecs les autorités fédéralistes ont fait miroiter des promesses de changements profonds aux yeux des souverainistes mais également aux yeux des fédéralistes mous. Ces derniers attendent toujours les changements promis il y a 28 ans. Les souverainistes, eux, n’attendent plus rien du Canada.
@ David Lépine
» Vous avez développé un réflexe de « victoire morale » qui semble vous protéger de la triste réalité que votre mouvement fait du surplace depuis 20 ans et que l’avènement du Grand Soir s’éloigne au lieu de se rapprocher. C’est triste à constater, un mouvement qui a déjà été si porteur d’un avenir rempli d’espoir qui sombre dans l’immobilisme et dont les principaux porte- parole se contentent d’une belle carrière de chialeux professionnels sans pour autant faire progresser la cause d’un iota. »
Comme je vous l’ai dit maintes fois : venez avec moi déboulonner une statue au centre-ville de Montréal POUR ENTÉRINER CETTE VICTOIRE MORALE.
Votre absence de réponse vous rend aussi « immobile » que les autres …
Vous avez raison d’avoir peur M. Lépine oui ! Vaut mieux continuer à chiâler que frapper des statues. Those gentlemen could get afraid … Cessez de chiâler contre ces chiâleux M. Lépine s’il vous plaît !
M. Mitriou,
Merci de vos commentaires polis et raisonnés. Je sais qu’il existe toutes sortes de blogues et je n’en veux pas à Voir d’être trop souverainiste, ce n’était pas le sens voulu de mes propos.
Ce que je tentais de souligner c’est le besoin presque morbide qu’ont beaucoup de souverainistes à dépeindre les politiciens fédéralistes en « ennemi héréditaire » comme s’ils étaient issus directement de la lignée Wolfe, Durham, Clarence Campbell etc.
On cherche toujours la faille dans l’autre qui nous justifie dans notre certitude d’avoir raison. Impossible pour un non-souverainiste d’avoir raison que le Canada, avec toutes ses faiblesses et son histoire pas toujours généreuse envers nous, impossible que cette entité soit la meilleure solution pour l’avenir du Québec. Et sur cela, la vaste majorité des porte-parole souverainistes sont unanimes. Pas de débat sur le pourquoi, discutons du comment.
Alors il s’en suit que si l’indépendance du Québec n’est pas discutable, alors tous ceux qui prône le maintien du lien fédéral sont par définition des hérétiques. Vous essayez de démontrer que l’inverse est aussi vrai. Que certains fédéralistes sont doctrinaires et vocifèrent autant sinon plus que vous, j’en conviendrai facilement. Mon dictionnaire définit le souverainisme comme étant la façon de dire séparatisme au Canada ! Mais vous voulez essentiellement que vos adversaires politiques acceptent que tout ce que vous prônez n’a que de conséquences positives. Pour reprendre vos paroles, vous nous reconnaîtrez, je l’espère, au moins le droit de jauger nous-mêmes des conséquences sans toujours nous accuser d’alarmisme morbide. Il nous serait défendu de défendre le Canada sous prétexte que vous voulez quitter tout simplement la maison de pôpa sans causer de dégats. Pour chaque exemple de la Slovaquie et existe celui de la Yougoslavie, évoquer la realpolitik n’est pas de l’alarmisme mais de la prudence essentielle lorsque nous évaluons un projet de cette importance, non?
Quant au excès de langage, Mme Marois, pas n’importe quel bloggueur anonyme, mais la principale porte-parole du mouvement, répétait sans cesse durant la campagne électorale que « M. Charest était en train de mettre le Québec à feu et à sang ». Difficile d’en remettre, même pour un fédéraliste enragé.
Si la souveraineté était si populaire que vous le croyez, vos politiciens en parlerait plus pour se faire élire. Avec 38% au Bloc en octobre, suivi de 35% au PQ en décembre, le Grand Soir me semble plus loin que jamais, mas détrompez-vous, pour moi ce n’est qu’un constat et non une réjouissance, quoique vous pouvez penser. Vous avez eu vos échecs référendaires et vous continuez à croire en votre projet. Pourquoi nous ne pouvons pas continuer à croire au Canada malgré nos échecs de Meech et Charlottetown ?
Les souverainistes n’attendent plus rien du Canada, vous dites. Il y a dans cette phrase un mot de trop, c’est le mot plus, car avouez-le donc, vous n’avez jamais rien attendu du Canada. Et c’est correct comme ça, mais de grâce, cessez de pleurnicher sur les sommes colossales et la duperie, ça sonne faux. Arrêtez de pleurer le manque de votes ethniques et trouvez donc moyen de les séduire au lieu de les éloigner avec un discours revanchard ( ici je parle de Gérald Larose et cie.).
Réveillez-vous, le projet tel que véhiculé est la solution aux problèmes de années 70. Trouvez-vous des vrais leaders et non des petits carriéristes. Pour reprendre une illustration du hockey, quand un joueur marque continuellement dans son propre but, l’entraîneur finit par le remplacer. Ce ne sont pas les fédéralistes qui vous empêchent d’avancer, nous sommes que votre faible excuse, c’est d’abord et avant tout le projet et son leadership qui ont un sérieux besoin de modernisation.
@ David L�pine a dit :
des choses pertinentes qui ne sont malheureusement pas vraies.
Raison de plus pour y repondre correctement sans accents dans lac bonne langue : celle de l’occupant british :
fool us once : shame on US
fool us twice : shame on them
TRY to fool US another time : shame on both me US
is that clear enough for Dion’s (even if the brilliant fool has been betrayed by his own political partner, man !
and now you come before US AND your doing the cheerleader for a man that buried the Green plan as fast as he is betraying the coalition and this is the kind of man who will do mistakes at all regarding the future mea country he does not understand ?
on top of that,you are telling US that the federalist can be wrong three times in row but WE are crazy to hope for a third referendum ?!
give me a break !!
oh, wait, sorry, just give me a proposition to rebuild this fake nation called Canada !
that’s the end of the story because WE are not history
they are because WE do mistakes Ou have any common goals so WE cannot share any hope or any artificial glory !
We wrote and composed the national anthem of this country that denies US the right to live in French without being ashame of our culture and language but NO hell NO
we are stupid mother lovers to them
they give us nothing to be proud about and we should be heaven be treated like soggy bags ?!
come on !
get real
the story is on the reel
and whoever stands out before US will be sorry to be put on a grill
vous voyez ce que je dis ?
je ne parle pas comme un bouillonnement d’Anglais
je parle RepubliCAN en bon Democrat, mon vieux …
😉
@ David Lépine
Je ne m’éterniserai pas en répondant à votre dernière intervention. Elle est déjà beaucoup plus nuancée et beaucoup moins acrimonieuse que la précédente et son ton me plaît davantage. Il n’est ni nécessaire ni même souhaitable que tout le monde soit d’accord sur tout. Les bonnes idées naissent souvent du choc d’idées opposées. Encore faut-il utiliser dans nos échanges le ton qui permet justement de bons et vigoureux échanges. S’insulter mutuellement n’est certainement pas la voie la plus prometteuse vers de meilleurs lendemains.
« Avec 38% au Bloc en octobre, suivi de 35% au PQ en décembre, le Grand Soir me semble plus loin que jamais, mais détrompez-vous, pour moi ce n’est qu’un constat et non une réjouissance, quoique vous pouvez penser. Vous avez eu vos échecs référendaires et vous continuez à croire en votre projet. Pourquoi nous ne pouvons pas continuer à croire au Canada malgré nos échecs de Meech et Charlottetown? »
D’abord je ne nie à personne le droit de croire encore au Canada et au Père Noël. Cependant il est beaucoup plus facile, je crois, d’amener les québécois vers la souveraineté que d’amener le reste des canadiens à s’entendre sur ce qu’ils sont prêts à concéder aux québécois pour les garder dans le Canada, dans l’honneur et l’enthousiasme. Dans ce dernier cas c’est pratiquement impossible d’élaborer une entente qui soit acceptable pour tout le monde. On l’a vu avec Meech. Il a suffit que Terre-Neuve et un seul député du Manitoba votent contre cet accord pour qu’il sombre dans le néant. On a vu une fin semblable avec Charlottetown. Entre le moment où ce type d’accord très complexe est élaboré, ficellé et proposé aux canadiens ou à leurs représentants, il se trouve que les joueurs du début ne sont plus les mêmes quand arrive le moment d’accepter une entente finale. Alors il y a et il y aura toujours quelqu’un quelque part, sorti de nulle part, qui viendra torpiller toute nouvelle entente. C’est tellement évident que plus personne n’ose sérieusement proposer de nouveaux pourparlers constitutionnels, voués à l’échec. Alors on invente toutes sortes de formules pour dire que le temps n’est pas propice à de tels changements. Le fruit n’est pas mûr, la mûre n’est pas mûre, le mur est trop dur, l’armure n’est pas sûre, la mûre était mûre mais le lémur l’a mangée, le fruit était mûr mais il est tombé derrière le mur protégé par des hommes en armures et il a roulé jusqu’au lémur qui l’a mangé, on murmure que le fruit serait mûr mais qu’il aurait tombé dans la saumure… Et quoi encore?
Maintenant vos 38% et vos 35% n’ont pas grande valeur. Tout le monde sait que plein de souverainistes ne vont pas voter aux élections fédérales parce que ces souverainistes croient que les souverainistes n’ont rien à faire au fédéral. Au niveau provincial tout le monde sait qu’il y a plus d’un parti souverainiste et qu’il faut donc additionner tous les souverainistes. De plus, dans un référendum où on doit voter pour ou contre la souveraineté et donc implicitement pour ou contre le fédéralisme tel qu’il est au moment du référendum, personne ne peut dire avec précision de quel côté se rangera la majorité des adéquistes qui sont autonomistes et donc plus près de la souveraineté que du statu quo. D’ailleurs de nombreux fédéralistes mous rejettent fortement le statu quo et si le camp fédéraliste n’est pas en mesure de présenter autre chose que le statu quo, ces fédéralistes mous pourraient bien, en bonne partie, se ranger du côté de la souveraineté, si toutefois on cesse de leur faire peur en leur faisant croire qu’avec la souveraineté viendra le début de la fin du monde. Si la souveraineté n’est pas cataclysmique pour le Canada et tous les autres pays souverains, pourquoi le serait-elle pour le Québec?
Il faudra bien qu’un jour on cesse de jouer sur la peur des gens, qu’on cesse de leur promettre des changements radicaux de dernière minute avant le vote référendaire et qu’on demande aux québécois de choisir entre la souveraineté, avec ses avantages et ses inconvénients ou le fédéralisme tel qu’il est, avec ses avantages et ses inconvénients, sans chèque en blanc sur des promesses de changements purement virtuelles.
Au Québec les troupes les plus dégarnies sont celles des fédéralistes inconditionnels. Il me semble qu’à la suite de l’échec de Meech environ 90% des québécois se prononçaient en faveur de la souveraineté du Québec si le statu quo était la seule autre alternative possible. Or, depuis le premier référendum (celui de 1980), rien de réellement significatif n’a changé dans le statut du Québec dans le Canada. Je serais curieux de savoir quelle proportion des québécois s’oppose toujours au statu quo fédéraliste près de 30 ans plus tard. Même nos très fédéralistes libéraux du PLQ ne sont pas du tout des ardents défenseurs du statu quo. C’est ce qui les poussent à revendiquer (inutilement de mon point de vue) des changements profonds au fédéralisme canadien. C’est ce qui les poussent également à flirter avec le nationalisme québécois et à tenter un rapprochement avec les souverainistes québécois, au point d’en devenir risibles. Peut-être ont-ils simplement compris que loin des souverainistes un parti politique québécois n’est pas viable, à long ou à moyen terme.
D’ailleurs je me rappellerai toujours les éclairantes paroles de Monique Gagnon-Tremblay, le 8 décembre dernier, qui assurait un journaliste lui posant la question de savoir si le fait que Jean Charest avait déclenché des élections que les québécois ne voulaient pas ne lui avait pas nui dans sa marche vers sa réélection serrée. Pas du tout, dit-elle le plus sérieusement du monde, puisque de toute façon elle avait réussi à FAIRE SORTIR TOUT SON VOTE. Sachant que le PLQ au grand complet n’a jamais eu la moindre difficulté à FAIRE SORTIR TOUT SON VOTE, ça en dit drôlement long sur le profil des 42% des électeurs inscrits qui ne sont pas sortis pour aller voter. Bien qu’on ne sache pas exactement de quel côté ils logent on peut croire, sur la foi des propos de Madame Gagnon-Tremblay, que la vaste majorité n’était toutefois pas des libéraux.
Vous dites que le projet souverainiste du Parti Québécois est une solution aux problèmes des années 70 et que ce projet a besoin d’être modernisé. De toute évidence vous ne connaissez pas vraiment le projet souverainiste péquiste pour parler ainsi. Sans entrer dans tous les détails de ce projet je vous le résumerai en trois mots simples, clairs et précis; SOUVERAINETÉ et SOCIAL-DÉMOCRATIE. La social-démocratie dont je parle ici est celle du type pratiquée dans les pays Scandinaves et autres petits pays du Nord de l’Europe Occidentale. C’est le modèle souverainiste péquiste. Ces petits pays se classent depuis longtemps presque tous dans la liste des « plusses meilleurs pays au monde », une liste sur laquelle le Canada n’a pas cessé de reculer après avoir atteint le sommet pendant une très courte période. Les pays sociaux-démocrates de cette région du monde se maintiennent en tête de liste depuis fort longtemps et y sont toujours. Les gens y sont plus heureux qu’ailleurs et ils ont solutionné la plupart des grands problèmes sociaux qui nous assaillent encore. Le modèle n’a pas à être modernisé car il se modernise continuellement sur place. Ainsi si en 1980 le modèle social-démocrate préconisé par le Parti Québécois s’inspirait des modèles scandinaves de cette époque, le modèle péquiste actuellement préconisé s’apparente aux modèles scandinaves actuels et si le souveraineté du Québec arrive dans cinq ans le modèle préconisé par le PQ sera celui en vigueur dans ces pays à ce moment-là. Le PQ n’a donc pas à réinventer continuellement un nouveau modèle à présenter d’élections en référendums. Le modèle péquiste existe déjà ailleurs dans le monde et il évolue sans que nous ayons nécessairement à y participer. Alors, le moment venu, nous n’aurons qu’à nous inspirer de ces modèles pour créer le nôtre, sur mesures. Si vous tenez à savoir de quoi aurait l’air le Québec souverain aujourd’hui vous n’avez qu’à aller voir ce qui se fait dans les Social-Démocraties Nordiques, en Suède, en Norvège, en Finlande et au Danemark.
Au moment où la planète sombre dans une crise économique qui pourrait être très grave, il semble que nos dirigeants soient à la recherche de nouveaux modèles économiques qui épurerait le capitalisme de tous ses aspects sauvages et qui le soumettra à un contrôle législatif permettant d’éviter que ne se reproduisent les faux pas ayant mené à la crise. Je ne serais pas étonné que nos leaders occidentaux accouchent alors d’un modèle qui ressemblera étrangement aux modèles Social-Démocrates Nordiques. Après tout, de tous les modèles qui existent déjà il semble que ce soient ceux qui donnent les meilleurs résultats, si on n’est pas trop allergique à un peu de socialisme léger mais démocratique. Et on ne peut pas continuellement réinventer la roue.
Le modèle social-démocrate est probablement l’aboutissement logique de tous les autres modèles une fois qu’on les a mélangés, qu’on a conservé le meilleur de tous ces modèles et qu’on a évacué les aspects négatifs. Le problème qui restera, et il est de taille, sera de nous vendre « ça » sans avoir à nous dire que finalement Karl Marx avait en partie raison.
Je ne m’éterniserai pas, disais-je… Une autre résolution non tenue.
Joyeux Noël à vous et à toute la petite communauté qui alimente ou qui lit ce blogue!
@ David Lépine
Merci pour ces commentaires éclairants.
Mon opinion : on n’évitera pas la confrontation ! Il convient de limiter au maximum l’hostilité et la haine bien sûr mais on n’évitera pas la confrontation. Pourquoi ? Parce que si on veut faire l’Indépendance du Québec pour de bon, il faudra la faire avec notre « Canada », celui de la Nouvelle-France et du Bas-Canada de notre histoire. Sans victimisation ni ressentiment, je suis d’accord avec vous !
Cela implique aussi de rapatrier notre « Canada », déposséder un autre « Canada » du nôtre. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas le choix avec les USA à notre porte : il faut être le plus fort possible. Comprenons donc que le Rest Of Canada, comme l’appellation de cette entité politique de 25 millions d’habitants, a un méchant problème identitaire COLLECTIF, pas individuel MAIS COLLECTIF ! Le ROC est coincé entre les USA et le Québec. À nous de manoeuvrer habilement afin de ne pas recevoir en pleine face les contre-coups d’une Indépendance du Québec engendrant la rage dans le ROC à la langue identique que celle des USA, Hégémonie du Monde.
» Les Canadiens élaboreront, de 1763 à 1837, toute une théorie de la « nation canadienne », de ses droits et de ses rapports avec la Grande-Bretagne, les États-Unis et les colonies anglaises. La nation canadienne devient chez eux une expression courante. »
– L’idée d’indépendance au Québec – genèse et historique, Maurice Séguin, p.17
M. Mitriou,
Heureusement que vous ne vous êtes pas éternisé ! Vous passez deux très longs paragraphes à justifier l’essor du mouvement souverainiste par une analyse des sondages et des habitudes électorales. Je n’ai pas de réplique, chacun ayant droit à son opinion. Je me limiterai aux derniers sondages qui demandent aux Québécois si ils croient que la souveraineté se réalisera de leur vivant. La vaste majorité , incluant les péquistes avoués, répondent non.
Est-ce que les Suédois ou les Norvégiens sont plus heureux que nous, je n’en sais rien, aucune statistique peut le confirmer .
En ce qui a trait au projet, si moi, qui suis de près la politique, ne semble pas au courant du contenu du projet souverainiste, j’ai bien peur que des millions d’autres en connaissent encore moins.
Ce que je me souviens très bien c’est qu’en 1995 on m’offrait un projet qui me garantissait l’armée, la devise et le passeport canadien avec une petite possibilité de quelques turbulences. J’ai opté pour l’armée, la devise et le passeport canadien sans turbulences en votant Non merci. Je n’ai pas encore vu de programme officiel qui prône l’indépendance sans ces conditions disons le « électoralistes ». Peut-être que les souverainistes m’ont perdu quelque part entre les 1000 jours avant la souveraineté de Landry et la conversation nationale de Marois.
Je crois qu’en alliant indépendance avec sociale-démocratie, le mouvement fait fausse route. L’indépendance doit être d’abord une réponse à un mouvement de libération nationale et doit réunir tous les éléments du spectre politique. Beaucoup de Québécois qui ne s’identifent pas avec le mouvement syndical qui occupe une large place au sein du PQ et du Bloc vont préférer rester au Canada si le choix est entre un régime politique nettement à gauche et un du centre. L’aboutissement logique des modèles doit se faire après l’indépendance et non avant.
Croire que le statu quo constitutionnel soulève les foules est une autre grosse erreur stratégique des souverainistes. Il y a une vingtaine d’années, on étaient prêts à envoyer nos enfants au front pour défendre les pouvoirs du Québec en matière de main d’oeuvre, ce fut fait on a Emploi Québec maintenant, et puis…
Je ne dois pas m’éterniser à mon tour, Joyeux Noël à tous.
@ David Lépine
» Ce que je tentais de souligner c’est le besoin presque morbide qu’ont beaucoup de souverainistes à dépeindre les politiciens fédéralistes en « ennemi héréditaire » comme s’ils étaient issus directement de la lignée Wolfe, Durham, Clarence Campbell etc. »
Il fut un temps ou certains intellectuels très sérieux comparaient le nationalisme québécois à du NAZISME ! Ignatieff, par ses propos équivoques (Blood and Belonging), ne faisait rien pour améliorer les choses. Le savez-vous M. Lépine ?
Ne demandez pas de nous excuser d’avoir mal compris ce que le « philosophe » avait mal compris de la « tribu » …
Ne demandez pas de le remercier maintenant d’avoir mieux compris la « tribu » …
Ignatieff is not the only scholar who has studied nationalism ! Comprenez-le bien M. Lépine ! Vous voyez ce que vous voulez bien voir dans les répliques à Ignatieff …
M.Dubé,
Trouvez-moi une seule phrase dans laquelle je tentais de défendre Ignatieff. Je ne faisais que commenter sur la réaction face à son accession au leadership du PLC. Je ne vous demande pas de vous excuser, je ne fais que constater que les souverainistes ont une tendance à diaboliser chaque personnage fédéraliste en fouillant dans son passé afin de trouver la phrase démontrant son inaptitude à acceuillir à bras ouvert l’indépendance du Québec. C’est tellement prévisible, on ditrait que vous cherchez toujours à justifier votre foi souverainste. Vous cherchez les poux…
Ce qui est plaisant avec vous, monsieur Lépine, c’est que vous avez de bons arguments mais que l’histoire ne vous donnera pas raison.
Peu importe, me direz-vous, parce que j’imagine que vous entrez dans un débat pour mieux en sortir par une pirouette en prétendant que c’est NoWell et il faut ouvrir ses cadeaux et chanter minuit Chrétien, c’est l’heure de monter au ciel en ti-train du nord fédéraliste néo-libéral conservateur ou néo-démocrate.
Ce qui me fait penser : en marketing, il est interdit par la loi d’aposer le terme nouveau à un produit après une certaine période.
Si ma mémoire est bonne : 12 mois.
En politique, par contre, et parce que ça ne repose sur aucune LOGIQUE et que la perception l’emporte sur la réalité, le néo-libéralisme peut se targuer d’être Conservateur et les orangiste jovialiste de Smiling Jack peuvent prétendre nous vendre une réforme démocratique qui ne viendra jamais, bien entendu.
Pour ce qui est d’Elizabeth May et son parti Vert, c’est encore plus hilarant et lamentable, la bonne dame s’affiche comme étant écologiste et lorsqu’elle fait campagne, elle est tout sauf logique, surtout durant le débat en anglais, où elle ne sert que de ventriloque à un Stéphane Dion dure de la feuille d’érable canadienne, nationaliste de la dernière heure et incapable de s’exprimer clairement en anglais.
Il aura suffit a l’équipe de Stephen H. de lui accoler une belle étiquette de mangeux de taxes et le voilà gagnant en Colombie-Brittanique, dans les Prairies, dans les banlieues cossues du Haut-Canada, dans le Grand-Nord où il essaie d’imiter Wilfrid Laurier, etc.
Mais le plus beau dans tout ça, c’Est que les insulaires de Terre-Neuve, toujours aussi indépendant de la Reine, envoie chier le bon monsieur en chantant ABC et il y a des super analystes pour venir nous dire que le Bloc a sauver le Canada des Conservateurs !
Trouvez l’erreur ! lol
@ Monsieur Lépine
Puisque vous cherchez un modèle sur lequel calqué l’expérience québécoise, je vous propose celui de la Finlande de Saku Koivu, celui de la slovakie de Jaroslav Halak.
Pour ce qui est du Canada, ben, je vous proposerais celui de la Russie de Alexei Kovalev, qui joue un soir sur quatres (et parfois moins) pour Montréal.
Vous avez le CH collé où, vous, lorsque Latendresse score ?
Et je ne vous parle même pas du pays d’origine des deux Koztytsyn pour ne pas que vous ayez l’air trop fou devant le public en délire dans ce forum.
Mais, c’est vrai, c’est NoWell.
C’est NoWell aussi en Grèce et il s’en câlice pas mal du gouvernement qui leur sort des sapins pour les amadouer afin de leur faire passer la pilule néo-libéraliste conservatrice.
La preuve ? Il sortent dehors et déposent leur vidange sous le sapin de la place publique placé au coeur d’Athène…
Vous en vouliez un nouveau discours indépendantiste qui ne soit pas indépendantriste ?
voilà
@ monsieur Dubé
Il faut vous souvenir ce que René Lévesque disait à propos des statues et des noms de rues d’origine brittanique :
ils sont là comme pense-bête, pas comme défouloir collectif.
@ Mitriou
Ce qu’il y a de bien avec vous, c’est que je n’ai même pas besoin de vous lire en entier pour comprendre où vous voulez en venir.
Mais vous aurez besoin d’aide pour convaincre les indécis de voter à nouveau pour votre parti adoré aux prochaines élections.
Cordialement,
un homme qui était au Medley lorsqu’on envoyait le premier contingent de Québécois à Port Allegre 😉
Peace
Merci beaucoup, M. Dubé, d’avoir cité Maurice Séguin, page 17. Je n’ai jamais lu cet auteur, mais je présume que son usage du mot Canadien fait bien référence à nous, les Canadiens-français. Mon père, né au 19 sciècle, disait toujours nous, les Canadiens, en parlant de nous les Canadiens-Français, plus tard Québécois après sa mort. Mon grand-père paternel est né avant la confédération, donc je présume que l’appellation Canadiens, pour lui comme pour M. Séguin, se limite aux francophones.
Vous m’enlevez les mots de la bouche lorsque vous rappelez, tacitement, que l’humeur nationaliste québécoise date d’avant la Confédération. Ce n’est pas une invention de René lévesque et de son parti. Cela était toujours dans l’air du temps. Nous avons toujours été mal à l’aise dans le carcan fédéraliste. Nous nous y retrouvions d’avantage et graduellement avec Pearson, et nous reprenions espoir avec Joe Clark et Mulroney qui comprenaient le Québec et ne craignaient pas de lui donner du lest. Ils étaient des fédéralistes à l’esprit ouvert. Les autres, des fédéralistes à l’esprit borné.
L’acceptation de Meach, première mouture, avait l’aval de dix premiers ministres provinciaux. l’affaire était Ketchup, comme on dit vulgairement. On connaît la suite. Etre fédéraliste n’est pas une tare, être nationaliste non plus. Des hommes de bonne volonté peuvent s’entendre, comme ils le firent avec Meach. Il n’est pas interdit de croire que cela peut se reproduire, comme l’alignement des planètes se répète de cycle en cycle.
Si M. Ignatieff croie à notre nation distincte, qu’il remette Meach, première mouture sur le tapis et que l’on passe au vote, en espérant, cette fois-ci, que le PQ ne tirera pas dans les pattes comme il l’a fait la première\dernière fois. Le PQ craignait que avec Meach le vent ne gonfle plus les voiles du nationalisme québécois. Il faut tout de même admettre que le Meach, version Charest, avait moins de vertu que la version originale, celle qui plaisait à M. Bouchard.
Suis-je un rêveur? Evidemment. Mais il en faut. Martin Luther King ne rêvait-il pas? Et aujourd’hui, les USA ont élu Barack Obama. Vingt fois sur le métier…
Joyeux Noël à tous, sans exceptions.
Il y a des gens, c’est con comme un manche à balai mais c’est comme ça, et je ne parle pas de personne ICI, sur VOIR, mais ils ne se rendront jamais compte qu’ils provoquent ce qu’ils craignent en voyant chez les autres ce qui n’existe que dans leur tête de paranoiaques.
Meilleur exemple ?
Les armes de destruction massive en Irak.
Y’en avait pas. On voulait pas qu’il y en ait. Mais qu’est-ce qui se passe ?
C’est en Iran qu’il va y en avoir, gracieuseté de Vlad le Terrible et sa bande de Cosaques arriérés mentals qui font des massacres à OK corail dans l’Actuelle Tchétchénie… qui a curieusement disparu de la carte de l’actualité parce que la dernière journaliste à vouloir relancer l’histoire (dans tous les sens du mot) s’est fait assassiner le jour de l’anniversaire de Poutine.
Entéka, moé je préfère la poutine québécoise quand je vois comment des pays civilisé du G8 règle leurs problèmes avec la démocratie qui dérange l’ordre établi…
@ M. Boudrias.
Ai entendu, ce matin, à Radio-Canada, un journaliste qui expliquait pourquoi la Russie ne peut se permettre la démocratie et que la dictature s’impose. 50 % de son économie repose sur l’exportation des ressources naturelles, le gaz et le pétrole essentiellement et les routes pour l’exportation traversent des provinces qui pourraient être » indiciplinées » et causer des ennuis au gouvernement central. La solution de Poutine, qui n’aime pas la contradiction, contrôler les provinces en plaçant ses pions sur l’échiquier provincial. Il fallait y penser.
Avec le Camarade Poutine, on ne plaisante pas, sauf si c’est lui qui fait les farces. W. l’aimait beaucoup Vlad, il portait une croix au cou. Une croix qui lui venait de sa grand-mère, pensez. Ça prend peu de chose pour classer quelqu’un, un détail. Un dossier de 500 pages, c’est trop embêtant. Qui veut lire ça? Un détail révélateur et l’affaire est classée. Sacré George, va!
Et voilà pourquoi votre fille est muette, disait l’autre.
@ monsieur Dubé
» Il faut vous souvenir ce que René Lévesque disait à propos des statues et des noms de rues d’origine brittanique : ils sont là comme pense-bête, pas comme défouloir collectif. »
Il s’agit de MÉMOIRE SYMBOLIQUE M. Boudrias, pas de défouloir collectif. Vous parlez à un universitaire, pas à un « gars de taverne ». Un peu de respect !
Si vous dites juste, vous n’aurez PAS LE DROIT DE PARLER DU PROBLÈME DE MÉMOIRE DU PEUPLE QUÉBÉCOIS, DE CHIÂLER SUR LE DOS DE L’AMNÉSIE QUÉBÉCOISE !
Vous n’aurez pas le droit de chiâler quand un jeune du centre-ville de Montréal connaîtra davantage l’histoire de John A. Macdonald que celle d’un René Lévesque ! Lévesque est encore LE PLUS GRAND QUÉBÉCOIS selon un sondage récent et il a une statue plus petite que celle de l’autre « père » au centre-ville de Montréal, métropole québécoise !
Il faut être conséquent M. Boudrias. Les statues représentent des SYMBOLES PUISSANTS.
Vous êtes en train de me dire qu’on est mieux de tourner en rond pendant encore quelques décennies …
Pas de problème, demeurons provinciaux alors …
@ David Lépine
« Trouvez-moi une seule phrase dans laquelle je tentais de défendre Ignatieff. Je ne faisais que commenter sur la réaction face à son accession au leadership du PLC. Je ne vous demande pas de vous excuser, je ne fais que constater que les souverainistes ont une tendance à diaboliser chaque personnage fédéraliste en fouillant dans son passé afin de trouver la phrase démontrant son inaptitude à acceuillir à bras ouvert l’indépendance du Québec. C’est tellement prévisible, on ditrait que vous cherchez toujours à justifier votre foi souverainste. Vous cherchez les poux… »
Je répond à votre allégation de « diabolisation » souverainiste cher M. Lépine, rien d’autre.
La diabolisation, c’était d’abord celle des souverainistes lors de la période référendaire de 1995 ! Le livre d’Ignatieff de 1993 n’y était pas étranger ! Les poux, on les cherchait chez les souveranistes ! Pourquoi ? Parce que cette moitié de Québécois pouvaient « DÉTRUIRE LE PLUSSSE MEILLEUR PAYS DU MONDE ». Vous ne le comprenez pas et ressassez la même niaiserie de « diabolisation » souverainiste d’un chef fédéraliste !
Je ne demande pas à Ignatieff d’être d’accord avec un projet politique québécois alors que le philosophe fait de la politique canadian/canadienne. On lui demandera plutôt de reconnaître qu’il avait, pour un soi-disant philosophe, des idées mal approfondies sur le nationalisme québécois. Ce qu’il a fait depuis, semble-t-il. Tant mieux ! Mais comprenons aussi qu’un Stéphane « je suis nationaliste québécois » Dion n’est peut-être pas étranger à l’évolution de la pensée d’un Ignatieff !
Pour comprendre le nationalisme québécois, on va préférer le livre d’un Denis Monière : « Pour comprendre le nationalisme au Québec et ailleurs, » Montréal : Presses de l’Université de Montréal, 2001, 148 pages
@ Serge Gingras
» Merci beaucoup, M. Dubé, d’avoir cité Maurice Séguin, page 17. Je n’ai jamais lu cet auteur, mais je présume que son usage du mot Canadien fait bien référence à nous, les Canadiens-français. Mon père, né au 19 sciècle, disait toujours nous, les Canadiens, en parlant de nous les Canadiens-Français, plus tard Québécois après sa mort. Mon grand-père paternel est né avant la confédération, donc je présume que l’appellation Canadiens, pour lui comme pour M. Séguin, se limite aux francophones. »
Oui, le terme « canadien » est entendu ici comme « canadien français ». On oublie toujours, pour l’Unité du Canada of course !, que le « Canadien français » était avant LE CANADIEN … comme dans LE CANADIEN DE MONTRÉAL CLUB DE HOCKEY inc.
En 1760, il y avait des CANADIENS et des FRANÇAIS. On devrait même pas être toujours obligé de le rappeler … Mais s’il faut le faire c’est bien sûr que parce qu’un « autre » parle indistinctement de « french » en 1760 ! L’ethnicisme serait-il d’abord du côté de l' »Anglais » ? Je le crois … Je ne suis pas le seul : » L’obsession ethnique » de Bouthilier en parler aussi.
@ Gingras
» Merci beaucoup, M. Dubé, d’avoir cité Maurice Séguin, page 17. Je n’ai jamais lu cet auteur … »
Encore un peu d’info …
Séguin, Brunet et Frégault ont été de l’École historique de Montréal. Trois historiens prônant un néo-nationalisme civique « québécois » contre un nationalisme ethnique « canadien français ». Ils se réclamaient du chanoine historien Lionel Groulx mais l’ont dépassé …
Ces trois historiens indépendantistes ont écrit des ouvrages admirables qui s’inscrivaient contre l’École historique de Québec, fédéraliste d’allégeance, avec les Trudel, Hamelin et Ouellet.
Leur différend ? Il tient essentiellement sur la cause du « retard » canadien français pré-Révolution tranquille. Montréal disait « c’est à cause de la Conquête » alors que Québec disait « c’est à cause du clergé ». Débat bien intéressant entre deux Écoles historiques plutôt méconnu de l’Histoire du Québec … entre autres choses dira-t-on.
1942
la Seconde Guerre mondiale arrive rapidement
William Lion McKenzie king dit :
the conscription if necessary but mot necessarily the conscription
Jean Drapeau reply :
je suis le candidat des conscrits
et perd le scrutin
« le peuple du Quebec a besoin d’un roi »
et consultation insulaire donne raison
JE ME SOUVIENS
JE VOUS SOUTIEN
Intéressante cette initiative de nous référer aux textes fondamentaux des auteurs, historiens, sociologues ou politologues, nous expliquant d’où nous venons et du coup, vers quel avenir nous nous dirigeons. Par exemple, quiconque lira les oeuvres de Michel Brunet, ou de ceux qui savent comme lui analyser les grandes structures des sociétés qui modèlent le destin de ceux qui les constituent, sera dans l’impossibilité de ne pas en venir à la conclusion qui s’impose, celle de la nécessaire reconquête de son destin par le peuple québécois s’il veut réparer tous les retards, économique, politique ou culturel, que lui a infligé la conquête. Ce lecteur saura alors quelle valeur il lui faut accorder aux arguments de ceux qui se limitent à rabâcher des idées toutes faites qui traînent aux coins des rues ou sur les tabloïds qui puisent leurs idées aux mêmes sources d’inspiration, le plus souvent pour dédendre le statu quo et le fédéralisme régnant, puisque ces forces conservatrices possèdent presque tous les outils de la publicité et de la propagande pour se diffuser juque dans les replis les plus intimes de la conscience des citoyens.
http://www.enap.uquebec.ca/enap-fra/bibliotheque/pub-personnel/publi-bergeron-gerard.html#4
suggestions de lecture pour l’hiver
surtout : Notre MIROIR à deux faces
abordant le parcours de Drapeau, Lévesque et Trudeau et plusieurs autres comme :
Laurendeau, Marchand, Pelletier, etc.
Joyeux NoWell du Deadlock !
@ Marc Audet
» Intéressante cette initiative de nous référer aux textes fondamentaux des auteurs, historiens, sociologues ou politologues, nous expliquant d’où nous venons et du coup, vers quel avenir nous nous dirigeons. »
C’est plus que nécessaire quand on entend des valeureux indépendantistes prôner un retour au « Canadien français » ou une fuite en avant dans un « Québécois francophone » !!! On revient aux pourquois de la Révolution tranquille, on ne revient pas au « Canadien français », nom aliénant dénoncé de maintes fois ! Revenir au « Canadien français » est également insultant pour les nouveaux Québécois, nés ailleurs, qui ont adopté une identité nationale et un pays ! On va le redire au philosophe Jacques.
L’errance identitaire a assez duré … Ou bien nous sommes en « crise identitaire » depuis 400 ans ou nous ne l’avons jamais été !
» Nous sommes des Québécois … » – René Lévesque, 1968
@ Marc Audet
» Ce lecteur saura alors quelle valeur il lui faut accorder aux arguments de ceux qui se limitent à rabâcher des idées toutes faites qui traînent aux coins des rues ou sur les tabloïds qui puisent leurs idées aux mêmes sources d’inspiration, le plus souvent pour dédendre le statu quo et le fédéralisme régnant, puisque ces forces conservatrices possèdent presque tous les outils de la publicité et de la propagande pour se diffuser juque dans les replis les plus intimes de la conscience des citoyens. »
Voilà ! On s’entend. Pour contrer les niaiseries entendues ô combien de fois, on se munit de l’érudition de « nos grands ».
M. Boudrias, on connaît par coeur « Les Grands Textes Indépendantistes » (tomes 1 et 2, Miron et Ferreti) accumulés depuis 50 ans. N’est-il pas temps de passer à l’action un peu ? Proposer de changer une statue à défaut un statut n’est-il pas bienvenu dans une démarche étapiste ? Je suggère qu’un remplacement de statue de façon politique, institutionnelle, démocratique et pacifique. Rien d’autre.
Michael Ignatieff n’a pas nécessairement besoin de changer, au risque de me répéter, il doit gagner la confiance du « ROC » et la confiance des Ontariens, il peut se passer des indépendantistes du Québec (qui soit dit en passant ne sont toujours pas majoritaire au Québec (du moins en 2008)) !!!
Pour ce qui est de 1942… moi, il y a quelques événements qui retiennent mon attention quand je porte mon attention sur 1942…
5 février, quand on se demande si l’histoire du Québec est bien enseigné dans les écoles primaire et secondaires du Québec, la question suivante doit se poser : Quel étudiant peut dire qu’il en connait un peur au sujet des « Compagnons de Saint-Laurent », fondés par le père Émile Legault ??? Cette troupe de théâtre a joué leur première pièce de théâtre à la salle L’Ermitage à Montréal. Autres questions : C’était quoi ça la salle L’Ermitage, c’était où, quel rôle a joué cette salle sur la scène culturelle, est-ce un autre élément de notre patrimoine dont ignore presque tout lorsque l’on termine des études secondaires ???
Parfois, je me dis que ce sont des études secondaires parce que l’on passe à côté de l’essentiel !!! Sans ajouter des cours d’histoire, n’y aurait-il pas moyer d’enseigner notre histoire dans les cours de français, d’anglais, de mathématique, etc.
24 février, est-ce que l’annonce de l’abolition de tous les péages sur les ponts du Québec était une si bonne chose ??? À l’époque probablement, mais est-ce encore aujourd’hui la voie à suivre ???
1er avril, Ottawa annonce le rationnement de l’essence… Ah bon ? Intéressant !!! Je comprend qu’il faut prendre en considération le contexte (la guerre), mais je prend bonne notre que l’accès à l’essence était déjà un enjeu important en 1942 comme en 2008 !!!
Jusqu’à quel point les choses changent vraiment ???
11 mai, un premier navire est torpillé dans le golfe Saint-Laurent. Semble-t-il qu’on ne s’attendait pas à ce que des sous-marins allemands viennent si près. Aujourd’hui en 2008, certaines autorités affirment avoir été surpris par la tempête de neige… Je dois dire que je suis très impressionné !!! Est-ce que les Québecois ont toujours été aussi facile à surprendre ???
29 mai, une loi créant le conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec est adoptée. En 2008-2009, les retards s’accumulent pour la future salle de l’OSM. J’ai un petit conseil aux gouvernements d’Ottawa et de Québec : arrêtez d’annoncer des trucs et faites-le donc à la place !!!
13 juillet, Ottawa confirme que 3 bâtiments de la marine marchande ont été coulés par des sous-marins allemands dans le golfe Saint-Laurent. Ah ben !!! On apprend vite !!! On se contente d’être surpris ou quoi ??? Une chance que les Allemands n’avaient pas davantage de sous-marins en opération, les choses auraient pu mal tourner pour les Québecois (et pas juste pour nous autres d’ailleurs) !!!
19 août, débarquement de Dieppe…
11 octobre, le Bloc populaire est fondé. Son programme politique comprend le respect de l’autonomie provinciale et la lutte contre le monopole des trusts économiques. Ah ben ça alors !!! Le Bloc n’est pas quelque chose de totalement nouveau dans l’histoire du Canada… Elle est bien bonne celle là, je l’ignorais !!! Bon, je comprend que le Bloc d’aujourd’hui a un impact bien différent et qu’il passera à l’histoire, mais il y a quand même de quoi rigoler !!!
5 novembre, Montréal devient propriétaire du Jardin botanique ainsi que de l’île Sainte-Hélène, cédés par le gouvernement du Québec. Beau cadeau de la part du gouvernement provincial !!! On ne le dit que très rarement mais le Jardin botanique de Montréal se classe parmi les plus importants et les plus beaux jardins botaniques du monde. Il y a de quoi être fier, faites des jardins pas la guerre !!!
Enfin, comment faire la rétrospective de l’année 1942, sans mentionner quelques naissances ?
16 janvier – René Angélil (gérant et producteur)
2 mars – Luc Plamondon (compositeur)
29 mai – Pierre Bourque (ancien maire de Montréal)
25 juin – Michel Tremblay (écrivain)
20 septembre – Gérald Tremblay (maire de Montréal)
8 novembre – Lise Watier (femme d’affaires)
1942, une belle année ? C’est vrai que ça dépend du point de vue !!! C’était quand même une année de guerre et une des années de l’horrible Shoah…
Est-ce que 2008 aura vu la naissance de futures personnalités publiques influentes au Québec ou même dans le monde ? Que sera 2009 ? À suivre !
@ David Bellemare
» 11 octobre, le Bloc populaire est fondé. Son programme politique comprend le respect de l’autonomie provinciale et la lutte contre le monopole des trusts économiques. Ah ben ça alors !!! Le Bloc n’est pas quelque chose de totalement nouveau dans l’histoire du Canada… Elle est bien bonne celle là, je l’ignorais !!! Bon, je comprend que le Bloc d’aujourd’hui a un impact bien différent et qu’il passera à l’histoire, mais il y a quand même de quoi rigoler !!! »
Belle rétrospective !
Une Question du jour maintenant : qui disait la phrase suivante à peine 1 mois et demi plus tard ?
» On demande au peuple le suicide. Citoyens du Québec ne vous contentez pas de chialer. Vive le drapeau de la liberté ! Assez de cataplasmes, passons aux cataclysmes. »
– Le Devoir, 26 novembre 1942
@ David Bellemare
» 13 juillet, Ottawa confirme que 3 bâtiments de la marine marchande ont été coulés par des sous-marins allemands dans le golfe Saint-Laurent. Ah ben !!! On apprend vite !!! On se contente d’être surpris ou quoi ??? Une chance que les Allemands n’avaient pas davantage de sous-marins en opération, les choses auraient pu mal tourner pour les Québecois (et pas juste pour nous autres d’ailleurs) !!! »
Vous oubliez de dire que certains ont fait des rapprochements entre les nationalistes canadiens français « nazistes » et ces véritables nazistes ! Du délire ! Because l’antisémitisme de certains nationalistes d’ici … N’importe quoi bien sûr mais détail non négligeable pour la suite des choses quand on sait comment certains ennemis de l’indépendance du Québec ont capitalisé sur ce rapprochement pernicieux pour discréditer un projet politique …
Afin que le Canada ce plussse meilleur pays du monde ne meure pas, tous les coups sont permis ! C’est de bonne guerre, dira-t-on … De bonne guerre aussi de répliquer !
Monsieur Bellemare, si j’avais eu un professeur comme vous à l’école secondaire de mon quartier défavorisé, j’aurais fait exprès de couler (comme les navires canadiens en 1942) pour pouvoir vous écouter parler à nouveau – car je soupçonne que vous n’étiez pas le genre à vous répéter d’année en année.
lol
Non, moi, tout ce que j’ai eu en secondaire IV, c’est un prof d’histoire du nom de Gérard Chakra (désolé à sa famille si j’épelle tout croche).
C’est qui ça, Gérard Chakra ? C’est un fakir à demi nu qui vient des Indes impériales du Commonwealth Titanic ?
Ben non, le grand, c’est un homme d’origine arabe qui venait de France après avoir fondé les Eaux NAYA avant que le Coke devienne moins chère que le demi-litre de Perrier.
Qu’est-ce qu’ils faisaient à Eulalie-Durocher ? J’en sais rien… mais d’après ce qu’il disait, il avait eu la drôle d’idée de donner en héritage – avant de mourir – la compagnie à ses fils… qui se sont empressés de la vendre à une multinationale française qui fait maintenant des gonzillions de profits comme de l’Eau.
Est-ce que c’est vrai ce que je raconte ?
Je sais pas, je dis ça de même pour faire perdre leur temps à des profs qui me croient tout droit de la dernière pluie acide made in USA ?
Entéka, toujours est-il que je suis une légende dans mon quartier.
Certains m’appellaient Roussel (comme cadet Roussel) quand j’ai commencé à porter des lunettes (tsé, quand tu lis dix livres par semaine depuis l’âge de 12 ans, ça use plus que tes souliers), d’autres m’appellaient Truchon (comme le gars de l’armée qui m’a mis au monde pour aller se cacher dans une tombe ché pas trop où, tsé, probablement dans le Triangles des Bermudes parce que je ne l’ai jamais retrouvé même si j’ai hérité de 4000 $ de sa part sans jamais VOIR la couleur de son Testament), d’autres m’appellent Boudrias – ceux là ont de la misère avec mon nom de famille adoptif, c’est pas des farces, tsé.
Mais le plus intéressant, dans mon histoire du Québec libre, c’est que je suis né sans raison, que je me prolonge par paresse et que je vais mourir par nécessité.
Parce que toute bonne chose à une fin et que je suis, mais oui, un maudit bon gars.
Les bon gars, ça fait pas de politique. Ça fait rien dans’ vie.
Ça reste là à regarder les étoiles filantes de la politique post-moderne passé dans le firmament des enguilarlandées de la parlementeries incorporées.
Bon, à ce qui paraît, y’a des sociétés secretes au Québec qui remonte au temps où le St-Laurent était pas encore frappé comme du monde dans tous les robinets du Québec ?
1942, ça fait un osti de boutte su’es coudes, ça, mon vieux (en passant, bonne fête pour les 70 ans de Lucien Bouchard !)…
1942, j’imagine que dans la Seigneurie où j’écris, y devait pas y avoir autre chose que du foin pis des vaches à lait, tsé.
Anyway, moé, je chus un gars ben ben simple.
Pas de secrets.
Pas de contacts en haut lieu.
Juste des secrets bien gardées par la DPJ qui m’a donné une famille de 10 enfants et un nouveau nom de famille avant de me crisser la paix en me disant que j’avais 120 de QI.
J’imagine que j’ai régressé depuis ce temps-là… Je dois être en pleine phase anale pour être aussi vulgaire aujourd’hui et croire que le premier des ministres aujourd’hui ne vaut pas mieux que la dernières des péripatéticiennes bon marché.
Entéka, moé j’regardais les nouvelles TVA dernièrement et j’ai vu une autre légende du Québec, le genre de gars qui fait de la politique active à l’année, comme moé, mais qui se câlice ben d’être affilié avec qui que ce soit : monsieur Singh.
Je l’ai vu, autrefois, au Cégep du Vieux-Montréal, vous savez l’établissement d’enseignement qui a une longue tradition de grève annuelle.
Si jamais t’es passé par là et que t’as pas été câlicé en grève par des excités qui lisent Karl Marx ou Joseph Proudhon en diagonale, ben tu y’a jamais été !
Entéka, je dis ça de même, moé qui te raconte l’histoire du Québec en marche comme un conte de noWell, j’ai rencontré le gars qui lançait des souliers avec Amir Khadir, dernièrement, devant l’ambassade des États-Unis.
Je l’ai rencontré où ?
Au Cégep.
Qu’est-ce que je faisais dans ce temps-là ?
La même chose qu’aujourd’hui : du journalisme communautaire comme dans communautarisme ou comme dans Pierre Kropotkine qui s’amuse à créer des journaux en Russie (ça, ça date pas d’hier, tsé).
Bon, faque je le rencontre comme « employé » non rémunéré de CIBL (comme dans radio libre dirigé par un « sympathique » capitaine Rock (pas ROC) « rock » comme dans coulée dans le Rock… sans la câlice de Budweiser qui goûte la pisse de ch’val.
Bon, c’est long et pénible, tsé, mais c’est comme ça, c’est à mon tour de parler dans le vide encore une fois.
De parler de la cellule Germinal, par exemple.
De reparler du Sommet de Québec.
De reparler d’un bande de jeunes gars qui se sont faites arnaquer par tout le monde à commencer par leurs profs.
Ensuite, la GRC a terminé le travail en plantant des artifices dans leur valise de char pour les incriminer.
On est où, là, dans les Ordres jouer par un sénateur d’Ottawa libéral ?
Non, on est en l’an 2000 après Jésus-Christ, câlice.
Pas de raison d’être surpris, même René Lévesque était espionné par Trudeau, normal que son ministre des autochtones de son époque crosse à son tour ces jeunes là.
Des jeunes qui avaient des copains d’infortunes en provenance de l’Espagne du gros cave qui se prend pour l’État à la place d’une population baricide qui a des tendances anarchiste, surtout dans le bout de Carthagène ou des Basques.
Anyway, pour faire une histoire simple, comme on dit dans le royaume du Saguenay où un cave du nom de Luigi Napoli croyait que je ne serais jamais journaliste de ma vie, ben, les gars de la Cellule Germinal (admiré la référence à Zola – toujours très actuel en Chine démocratique, style), ben ils étaient accompagné de jeunes hommes (des réfugiés espagnols ayant faites la gaffe de milité pour l’indépendance dans leur propre pays avant de venir se cacher au Canada, le plusse meilleur démocratique pays du monde) avec leurs femmes québécoises qui braillaient avec passion ET raison leur innocence et l’intransigeance du gouvernement libéral ou fédéral de l’époque.
Tsé, entre démocraties pognées avec des séparatisses, on peut s’entre-aider.
Ben oui, comme toujours, scratch my balls, I’ll scratch yours.
Ah, la belle démocratie du Canada, mon pays mon osti de profit à marde.
Toujours aussi beau.
Beau comme une valise de char remplis d’artifices incriminants préventifs afin de protéger le public… qui ne veut pas VOIR des toutous être catapultés par-dessus les ramparts de la démocratie triomphante du Commonwealth britannique.
Ah, comme la marde a mardé, ma windows X^P est un jardin de barbelés
Ah, comme la marde a mardé, qu’est-ce que la politique active à tous l’ennui que j’ai
que j’ai
L’histoire, ce n’est pas ce qui fait notre affaire et ce dont on veut se souvenir… c’est aussi ce que l’on préfère oublier…
L’histoire ce n’est pas qu’un passé lointain, c’est notre histoire qu’on le veuille ou non…
Pourtant et c’est un peu bizarre pour un gars comme moi (qui s’intéresse particulièrement à l’histoire du vingtième siècle, le passé de Michael Ignatieff m’importe peu…
Peut-être parce que certaines personnes changent, certaines choses changent… Je dis peut-être parce que je connais très peu Michael Ignatieff (sa vie d’hier et sa vie d’aujourd’hui)… Je m’informe « tranquillement pas vite » sur le « sujet »… Je ne vois pas encore l’urgence d’en savoir plus… Surtout que j’ai toujours pas l’intention de voter pour les Libéraux aux prochaines élections fédérales…
Surtout que j’ai du mal à croire qu’il y aura encore des élections fédérales en 2009…
Surtout que pour être franc, je m’en fous pas mal !!!
Ignatieff a vécu à l’étranger de nombreuses années ? Quelle importance ??? Cela lui donne une perspective différente, voilà tout !!!
Ignatieff connait mal le Québec ? Est-ce que nous le connaissons si bien que ça le Québec, nous autres (et je m’inclus dans le nous) ?
Ah… mais j’y pense là… euh… me voilà en train de parler du fameux « nous »…
Trois-Rivieres ??? Je connais Trois-Rivières j’y ai habité un an… Je n’oserais pourtant jamais prétendre que je connais très bien Trois-Rivières, j’en connais juste un peu plus que la majorité des Québecois, voilà tout !!! Et pis, elle peut avoir changé depuis le temps, la belle ville de Trois-Rivières… Il y a eu les fusions imposées par le PQ, depuis mon séjour là-bas !!! Mais je peux dire une chose : si j’y avais trouvé du travail, si mes études avaient été une réussite au lieu d’un retentissant revers… j’y serais peut-être encore à Trois-Rivières… la vie y était bien différente que celle que l’on peut vivre à Montréal et dans la grande région de Montréal… Le rythme y est intéressant pour un gars comme moi !!!
« History of bitterness » ??? Encore une fois, il faut comprendre que certaines personnes voient les choses autrement… Est-ce qu’il faut les diaboliser parce qu’ils ont un point de vue différent ??? Il faut en parler j’en conviens, il faut analyser j’en conviens aussi, mais faut-il absolument pointer du doigt et diaboliser ???
Diaboliser Hitler est une chose, diaboliser Stalline c’est bien beau, mais est-ce que Georges W. Bush méritait d’être comparé aux deux autres ???
Et loin de moi l’idée de me porter à la défense de George W. Bush… il ne le mérite pas… sauf qu’Ignatieff ne m’a pas encore montré qu’il mérite toutes les critiques dont il fait l’objet !!!
Harper… avant « de faire le con » depuis sa réélection en octobre et ensuite de proroger le Parlement, ne m’avait pas montré à quel point il méritait autant de critiques !!! Avant cette sombre période de l’histoire du Canada, je trouvais qu’il y avait certaines critiques non méritées à son endroit…
Et je le dis, bien qu’Harper a été réélu à mon plus grand désespoir (je vote NPD depuis un certain temps déjà) !!!
Ignatieff a fait valoir son point de vue dans le passé, ce point de vue risque de plaire au « ROC » et aux Québecois qui ne veulent pas de l’indépendance du Québec… S’il continue à bien faire son travail et a bien présenter ses idées, il sera confirmé chef du parti Libéral et aura ensuite la chance de devenir Premier ministre du Canada…
En conclusion, je me demande si les chose se passerait mieux au Québec si le ROC (en totalité ou en partie) se séparait du Québec au lieu du contraire ???
Non, vraiment je n’ai rien contre Ignatieff… du moment pour le moment !!! Mais je préfère encore voter pour Jack Layton, même si ça prendrait un miracle pour qu’il soit un jour Premier ministre du Canada !!!
Moi je trouve que la vie est belle… est-ce devenu un crime ???
Au risque de me répéter et de faire fâcher des gens…
Joyeux noël à tous et bonne année 2009 !!!
P.S. Si j’étais professeur, je serais un jeune professeur… je n’ai pas fais de longues études, je n’ai pas eu une vie assez confortable pour avoir eu le loisir d’étudier et de réussir ces études… je ne vous raconterai pas ma vie (pas ici en tout cas, pas maintenant, peut-être jamais), mais je peux vous dire une chose… De là où je viens, peu de gens en sont revenus… et je connais des gens qui sont revenus d’encore plus loin… Chacun à son histoire, l’important c’est de profiter pleinement du moment présent autant que faire se peut !!!
Loin d’être convaincu que je serais un professeur aimé des élèves !!!
Il ne suffit pas d’être dans une école pour apprendre quelque chose aux autres, et joyeux noWell.
Ma vie n’est pas ma vie. C’est un destin que je n’ai pas choisi. Comme ma femme en passant.
Quoique… je dis que je ne vous raconterai pas ma vie… je le fais d’une certaine façon… d’une façon qui survole les opinions que j’ai ou que je n’ai pas… au gré des vents et des sujets d’actualité comme des sujets de société ou des autres sujets qui attirent mon attention !!!
Au sujet des rapprochements entre les nationalistes canadiens français « nazistes » et les véritables nazistes…
Des nazis, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, ce sont des nazis, point final !!! Les néo-nazis ne sont pas mieux… Là où je suis d’accord c’est que certains « ennemis de l’indépendance du Québec ont capitalisé sur ce rapprochement »…
Mais soyons clair, être nazi au Québec ou être nazi ailleurs, pour moi c’est aussi grave et aussi regrettable !!! Il ne me reste qu’une seule chose à dire sur ce sujet, du moins sur ce blogue, il est faux de prétendre que toute l’Allemagne dirigée par Hitler était nazie… Il est vrai de dire que ça prenait de la folie, de la détermination, du désespoir ou beaucoup de courage pour s’opposer à la tyrannie… La foi en quelque chose de supérieur, des valeurs profondes, des convictions, pouvaient aussi motiver des gens à s’opposer au péril de leur vie et de celle de leurs propches…
Vous avez vus le film 1984 ??? Vous avez vu ce qui arrive en ce moment au lanceur e souliers (en Irak) ??? La tyrannie peut prendre diverses formes !!! À une échelle complètement différente, je me demande si le gouvernement Charest va reculer avec son cours d’éthique et culture religieuse ???
Sur une note qui d’un certain point de vue pourrait paraître complètement raciste alors que ce n’est pas du tout mon intention ni mon objectif… Quand est-ce que les Québecois et Québecoises vont cesser d’adopter à l’extérieur du Québec et vont adopter d’abord des petits Québecois et des petites Québecoises… Pourquoi est-ce plus facile d’adopter à l’étranger que d’adopter au Québec ??? Pourquoi est-ce qu’on commence pas par trouver de belles familles à nos enfants d’ici ???
Oui, je blâme le gouvernement du Québec pour son laxisme en matière d’adoption d’enfants Québecois !!! Je sais que toute cette question est très complexe, qu’elle doit tenir compte des droits du parent biologique, etc., mais en même temps le cafouillage a peut-être assez duré comme ça !!!
Pourquoi des parent se qualifient-ils pour l’adoption internationale, mais pas pour l’adoption au Québec ? Pourquoi ces mêmes parents devraient adopter un enfant pour ensuite le rendre à un parent biologique, à moins de circontances exceptionnelles et d’un changement vraiment durable dansla situation du parent biologique ? Peut-on être logique deux minutes ??? Peut-on sauver un enfant d’ici avant d’aller sauver un enfant du Tibet ou l’Absurdistant ???
Ne me demandez pas les soultions à ce problème de société, je n’ai pas toujours les solutions, j’ai surtout les questions !!!
Un dernier mot au sujet des nazis d’une autre époque, pendant la seconde guerre mondiale ou dans les années qui ont suivies, au Québec ou ailleurs… J’ai aussi oublié de parler de la chasse aux Communistes aux États-Unis, de la chasse aux Talibans, de la chasse aux Palestiniens, de la chasse au FLQ, de la chasse aux sorcières, du braconnage au Québec, de la chasse à Ben Laden et aux membres d’Al-Qaïda, de la chasse aux membre de l’ETA et il n’y a pas si longtemps de la chasse aux membres de l’IRA… J’en ai oublié plusieurs autres…
Tellement de haine et de violence dans le monde, c’est dur d’avoir le coeur à la fête… et pourtant je persiste et je signe… La vie est belle ! Bonne année 2009 à tous !
@ David Bellemare
» qui s’intéresse particulièrement à l’histoire du vingtième siècle, le passé de Michael Ignatieff m’importe peu… »
On parle de politique ici, pas de vie personnelle ! Le livre d’Ignatieff paraît en 1993 … soit entre l’échec de Meech en 1990 et le référendum de 1995. » Blood and belonging » fait directement référence à du nationalisme ethnique ! Lors de la campagne référendaire, ON DÉPEIGNAIT BEAUCOUP LE NATIONALISME QUÉBÉCOIS COMME UN NATIONALISME ETHNIQUE … DONC RÉTROGRADE HISTORIQUEMENT ! Wake up guys !
Demeurons Province, une ben belle Province encore, si on est incapable de faire dans de la politique internationale …
Désolé d’avoir ce ton méprisant à la Trudeau … Je dirai comme M. Lépine : beaucoup d’indépendantistes parlent beaucoup sans vraiment vouloir l’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC … Ce qui disait exactement le Pierre E. Trudeau avant qu’il ne devienne PM du Canada en 1968 !
J’pense que j’vais arrêter ça là …
On s’éloigne trop de Michael Ignatieff ???
Non, ces long détours voseaient à expliquer pourquoi je fous de Ignatieff, du moins pour le moment…
Je voulais mettre en contexte mon affirmation : «Non, vraiment je n’ai rien contre Ignatieff… du moment pour le moment !!!»
Et quand je suis rendu que je me cite moi-même, je m’inquiète très sérieusement au sujet de ma position dans la Tour d’ivoire qui est souvent propre aux intellectuels dont je tente de me dissocier quand je trouve qu’ils s’éloignent des « vraies affaires » de la vie au quotidien !!! Pour conclure, je vais citer quelqu’un d’autre !!! «Il ne suffit pas d’être dans une école pour apprendre quelque chose aux autres», il suffit de partager et d’être prêt a apprendre des choses des autres !!!
Merci M. Dubé d’éclairer ma\notre lanterne.
Pour ce qui est de 1942, sachez que nos si tant beaux navires de guerre, à l’époque, n’avaient rien pour détecter les sousmarims, ni grenades antisoumarines pour les attaquer. Cela est venu plus tard. Ils paradaient, tout simplement. Les Allemands s’en sont vite apperçus.
Pour ce qui est de notre statut intellectuel de Canadiens-français, plus tard Québécois, J’ai ma petite idée la-dessus. Je ne suis pas historien, loin s’en faut, mais qu’à cela ne tienne, cela n’empêche pas de réfléchir aux grandes questions existentielles.
J’ai remarqué, en traversant la vie, que les Africains colonisés, les Asiatiques colonisés et les autres représentants des pays européens qui ont décidé d’apprendre le français volontairement, contrairement aux premiers, s’exprimaient comme des français, sans fautes. Ils avaient tous eu des professeurs et des manuels français. Même les Chinois, chargés d’accompagner les touristes avant la Révolution idiote de Mao, dans les années 60, parlaient français comme des indigènes du beau pays de France. Il n’y a qu’au Canada, Québec, que les francophones possèdent une langue appauvrie pour l’ensemble de la population. Je sais qu’il existe en France même, en Belgique et en Suisse une couche sociale de gens qui ne maîtrisent pas la langue et la culture, mais dans l’ensemble, lorsque l’on parle de ces pays et de leurs habitants, on remarque une meilleur maîtrise de la langue et sa culture.
Si le Traité de Paris de 1763 avait permis que demeure au Canada la crème de notre société d’alors, et si nous avions gardé un contact culturel étroit avec la France, nous parlerion français comme les français, le plus naturellement du monde. Mais tel ne fut pas le cas.
Je ne m’étendrai pas sur les causes de ce qui a suivi 1763, ce serait trop long et risquerait de lasser certains de nos camarades. Qu’il suffise de dire que l’éloignement de la source de la langue fut notre perte intellectuelle. L’Eglise et les » Anglais « , les nôtres, ne nous ont pas aidés, c’est certain, mais il faut retrousser nos manches et devenir de meilleurs francophones. Lire, lire, lire, en français. Les grands auteurs avant tout. Après, les autres.
Il est très difficile de défendre une culture si on y est pas attachée. Il n’est pas trop tard. Le terreau, ici, est encore propice. Sachons le travailler et l’enrichir.
Quand à M. Ignatieff, il n’en tient qu’à lui pour mieux nous connaître. Puisqu’il a des racines québécoises, qu’il en profite. Trudeau aussi en avait, pour ce que cela nous a donné, un mépris consommé. Il n’est pas tout de connaître, encore faut-il comprendre et aimer. Ah! Aimer…
Joyeuses fêtes à tous, encore une fois.
et je m’inquiète aussi parce que j’écris tout croche parfois !
Ce que vous deviez lire c’est :
Non, ces long détours visaient à expliquer pourquoi je me fous de Ignatieff, du moins pour le moment…
De grandes vacances vont me faire le plus grand bien !
@ David Bellemare
Je comprends votre point.
En 2008, moi non plus je n’ai personnellement pas de raison a priori de me méfier d’Ignatieff, celui qui est aussi à l’origine de la reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa deux ans plus tôt. En 1993, nous en avions de bonnes. Ignatieff avait clairement un biais face à ce nationalisme québécois, à tort ou à raison. C’est tout ce qu’il faut rappeler !
Pour ce qui est de la Tour d’Ivoire, je dirais que le rôle de son garde est de voir loin … jusque dans les think tanks d’un « ennemi » ! On fera pas dans la paranoïa, seulement dans le regard lucide.
» Froidement, soyons intelligents. » – Pierre E. Trudeau, dans son jeune temps
La Question du jour : à quel « nous » PET fait-il référence ?
Au plaisir M. Bellemare et joyeuses fêtes à vous aussi …
@ Serge Gingras
» Merci M. Dubé d’éclairer ma\notre lanterne.
…
Pour ce qui est de notre statut intellectuel de Canadiens-français, plus tard Québécois, J’ai ma petite idée la-dessus. Je ne suis pas historien, loin s’en faut, mais qu’à cela ne tienne, cela n’empêche pas de réfléchir aux grandes questions existentielles.
…
Il est très difficile de défendre une culture si on y est pas attachée. Il n’est pas trop tard. Le terreau, ici, est encore propice. Sachons le travailler et l’enrichir. »
Je ne suis pas historien moi non plus. Je m’intéresse, entre autres choses, à l’Histoire du Québec comme celle du Monde entier. J’aime bien celle de la Grèce, de la Rome, de la France … etc.
Cela dit, il me semble que cela fait très longtemps qu' »il n’est pas trop tard » pour CULTIVER NOTRE CULTURE. Pas besoin de la défendre ! Défendre quoi contre et qui ?!? Quelques anglos à qui ladite culture fait bâiller ?!? Ils ont droit de continuer à regarder les matchs de football américain autant qu’ils le veulent … Bon ok ils sont quelques dizaines, voire quelques centaines, de millions à côté de NOUS ! Ok c’est peut-être un peu intimidant parfois mais heille on a l’habitude non ? S’il y a un « ennemi », il est davantage « intérieur » qu’extérieur !
La culture québécoise A FÊTÉ EN 2008 SES QUATRE SIÈCLES D’EXISTENCE comme des USA l’ont fait en 2007 (Jamestown, 1607). Le Québec, contrairement aux ROC et USA, SAIT MIEUX CE QU’IL DOIT AUX AUTOCHTONES. Voilà une de ses forces ! On ne révélera pas ses autres forces. On ne voudrait pas effrayer les ennemis de l’Indépendance du Québec inutilement …
Faudra cesser un jour de se sentir à l’étroit dans notre culture … si on juge que notre Belle Province est UN PAYS COMME LES AUTRES !
Au plaisir
Je viens de me relire. Désolé pour le ton péremptoire (encore !). Je m’adressais évidemment pas directement à vous M. Gingras. Je profitais de votre balle au bond …
Nous ramons dans le même sens, bien sûr …
@ Steve Boudrias
Pour revenir sur le plancher des vaches…
« Ah, comme la marde a mardé,
ma windows XP est un jardin de barbelés
Ah, comme la marde a mardé,
qu’est-ce que la politique active
à tous l’ennui que j’ai
que j’ai »
No problem ! Gérald Tremblay va tout faire ramasser !
; )
@ Jean-Pierre Dubé
«La Question du jour : à quel « nous » PET fait-il référence ?»
Je n’aime pas le fait que l’aéroport de Dorval porte le nom de celui qui est à l’origine du fiasco de l’aéroport de Mirabel… Je n’aime pas le fait que cet ancien premier ministre du Canada a « passé un sapin » au Québec (surtout aux indépendantistes) avec le Rapatriement de la Constitution canadienne.
La liste des reproches que je pourrais faire à Pierre Elliott Trudeau est longue… sauf qu’il a fait ce qu’il devait faire pour «barrer» la route aux idépendantistes du Québec et «sauver» le Canada (c’est ce qu’il devait faire à titre de fédéraliste et de Premier ministre du Canada)…
Il a mis le feu aux poudres plus d’une fois et même mort il continue à soulever une certaine controverse !!! Son fils continue d’ailleurs le travail !!!
Je crois qu’il faut reconnaître les qualités de l’homme d’État qu’était Pierre Elliott Trudeau… D’ailleurs, Fidel Castro a assisté à ses funérailles.
PET doit avoir fait quelque chose de bien dans sa vie pour se mériter un tel honneur…
Plus encore, trois jours de deuil national ont été décrétés à Cuba à la suite du décès de l’ex-premier ministre canadien, un ami personnel du Lider maximo (une amitié découlant d’un profond sentiment d’admiration pour PET).
Fidel Castro disait aussi qu’il considérait PET comme un dirigeant politique sérieux, un homme politique conséquent, un homme integre et courageux…
Fidel Castro ajoutait que PET était un homme d’État de portée internationale.
Ce n’est pas rien !!!
Fidel Castro que l’on soit d’accord ou pas avec ses idéaux, avec ses méthodes, avec la façon dont il dirigé Cuba (d’une main de fer) depuis des lunes et des lunes, a tout de même montré au monde le modèle à suivre pour tenir tête aux Américains (aux capitalistes trop agressifs) !!!
P.S. Je ne suis pas anti-capitalisme, je ne suis surtout pas anti-américain et je suis pour la démocratie… mais je suis aussi un libre-penseur et j’aime «rendre à César ce qui appartient à César» quand faire se peut !!!
À Cuba, ils ont un bon système de santé et des médicaments pas cher pour ceux qui en ont besoin… Le film « Sicko » de Michael Moore était très intéressant et devrait être présenté dans les écoles secondaires, dans les CEGEPs et aussi dans les universités du Québec… Ce film devrait « passer en boucle » à Télé-Québec jusqu’à ce que la majorité des Québecois et Québecoises aient vu ce film !!!
Bon… je sais bien que tout n’est pas rose à Cuba, je ne suis pas « nono »…
Je répète que je ne suis pas anti-américain, je suis simplement un peu plus à l’aise quand les Démocrates sont à la Maison-Blanche !!!
Castro- dictateur à vie, après 45 ans au pouvoir, son frère le succède. Cuba seul pays du tiers monde ou les gens ont une bonne dentition , bravo ! Faut être un peu aveuglé par les soins médicaux pour se pâmer devant un tel régime odieux.
Combien de Cubains se sauvent vers les USA vs combien d’Américains se sauvent vers Cuba ?
Quel serait l’héritage de PET s’il s’était maintenu 40 ans au pouvoir et Justin le succédait sans élections ?
M. Dubé s’arrache les cheveux à cause d’une seule statue de MacDonald à Montréal, imaginez une statue de PET dans tous les parcs et places publiques ?
Combien d’opposants à PET croupissent dans nos prisons?
Franchement votre commentaire est désolant..
M. David Lépine s’arrache les cheveux à entendre les indépendantistes lui clouer le bec ! Pitié M. Lépine, cessez de gémir !
Par votre commentaire M. Lépine, vous vous interdisez de chiâler contre les indépendantistes. Car je propose pourtant qu’un simple remplacement de statue à défaut d’un statut ! Pas compliqué ! Je ne demande pas de changer TOUTES LES STATUES DE MONTRÉAL. Hélas, pour des grandes gueules comme vous, cela semble déjà trop !
Pas colonisé M. Lépine, provincial ! Désolé de vous assomer. Vous le cherchez bien. Tant et aussi longtemps que vous allez mettre de côté votre petit mépris emprunté, je continue. J’en suis désolé.
@ M. Bellemare
Le révolutionnaire Pierre E. Trudeau, indépendant d’esprit donc critique lui aussi de la trudeaumanie (!), est pourtant celui qui donnera à retardement L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC ! Cela semble incroyable … mais vrai.
» La révolution démocratique est la seule nécessaire. Tout le reste en découle. » – PET, 1958 (deux ans avant la tranquille !)
Relisez bien PET, au-delà de son mépris (arrangé avec le gars des vues !) …
@ David Lépine
» M. Dubé s’arrache les cheveux à cause d’une seule statue de MacDonald à Montréal, imaginez une statue de PET dans tous les parcs et places publiques ? »
Et M. Lépine de chiâler contre les chiâleux … tout en trouvant normal que le PÈRE DU QUÉBEC ait une statue plus petite qu’un PÈRE DE LA CONFÉDÉRATION (qui a fait place depuis longtemps à une fédération !) dans la métropole québécoise.
» Petit peuple » on disait ? Non, petits individus …
Vous mettez le chapeau s’il vous fait bien sûr M. Lépine … Désolé encore pour le mépris. Pas le choix !
Comprenez moi bien, je déteste ce qu’à fait Pierre Elliott Trudeau au Québec… N’en doutez point, je suis indépendantiste… J’aimerais tellement que le Québec soit un pays…
L’essentiel de mon propos, c’est que si Pierre Elliott Trudeau avait travaillé aussi fort qu’il ne l’a fait, mais pour la cause de l’indépendance du Québec au lieu de travailler contre, le Québec serait fort probablement un pays aujourd’hui. Arrêtons de parler en mal de PET, du ROC et des fédéralistes comme de ceux et celles qui ne sont pas trop trop intéressés de voir le Québec devenir un pays… Et concentrons nous à bâtir un Québec dont on peut être fier, « un Québec qui se tient debout », un Québec dirigé par des leaders solides en qui on peut avoir confiance (comme Gilles Duceppe)…
Que le Québec commence par avoir des écoles publiques à la hauteur de ce que les meilleures écoles privées réussissent à offrir aux étudiants… Que le Québec commence par imposer la langue française sur son territoire (si nous tenons tant que ça à notre culture et à notre langue)… Et que le Québec commence par avoir un système de santé comparable à celui de Cuba, de l’Angleterre ou de la France… Et peut-être qu’un miracle sera enfin possible en ce qui concerne l’indépendance politique du Québec…
Parce qu’entendons nous au moins sur un point, le Québec ne sera jamais indépendant de fortune (éconmiquement parlant)… Le Québec a besoin d’avoir l’appui des Américains s’il veut se séparer du ROC (du reste du Canada)… Ou l’autre possibilité c’est que le ROC se sépare du Québec avant que le Québec ne soit enfin prêt à le faire dans la semaine des quatre jeudis !
D’ici là, restons calme, restons zen, travaillons fort et fêtons noël comme nous savons le faire (pas juste en vendant nos plus beaux sapins à la ville de New-York) !!! Profitons de cette pause (youppi je ne travaille pas le 2 janvier Monsieur Jean Charest !!!) et sourions à la vie !!!
@ Bellemare
Merci de votre réponse. Laissez-moi vous répliquer maintenant.
Il est fort probable qu’au début des années 1960 PET avait la même idée qu’un de ses « professeurs », un certain Lionel Groulx. Laquelle ? À savoir que l’indépendance du Québec était une utopie dans les années 1960 … mais pas nécessairement quelque 40 ans plus tard ! Une « traversée du désert », ça vous dit quelque chose ?
La pensée de PET est complexe M. Bellemare ! Il était un intellectuel avant de devenir PM … un peu malgré lui a-t-il avoué ! Cataloguer simplement PET comme UN ENNEMI DU QUÉBEC … et même UN ENNEMI DE L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC est inexact.
Je vous en dis plus ?
@ David Bellemare
» Le Québec a besoin d’avoir l’appui des Américains s’il veut se séparer du ROC (du reste du Canada)… Ou l’autre possibilité c’est que le ROC se sépare du Québec avant que le Québec ne soit enfin prêt à le faire dans la semaine des quatre jeudis ! »
L’indépendance du Québec est déjà effective … dans la mesure ou le Rest Of Canada (le nom le dit) est DÉPENDANT DU QUÉBEC (ancien Canada) ! Si le ROC veut se rendre « indépendant » du Québec, tant mieux ! Cela faciliter la reconnaissance internationale DU PAYS DU QUÉBEC (qui existe déjà) DANS LA RÉALITÉ GÉO-POLITIQUE.
Cela dit, je suis de ceux qui pensent que nous avons davantage besoin du ROC (25 M d’habitants) que des USA (300 M d’habitants).
Un certain GE Cartier disait y’a longtemps que si on ne faisait pas une « Confédération » avec les autres colonies anglaises … on tombait dans la Confédération américaine. La canadian/canadienne était un moindre mal …
Doit-on vraiment rappeler à quel point LA CULTURE AMÉRICAINE DIFFUSE AU QUÉBEC DEPUIS TOUJOURS … Le ROC allié n’est rien à côté des USA… Les USA ne sont pas plus ennemis non plus, bien sûr.
@ David Lépine
« combien d’Américains se sauvent vers Cuba ? »
Franchement… je crois que les Américains qui veulent et qui peuvent se sauver pour aller vivre ailleurs le font… vous regarderez le film « Sicko » et lirez les journaux et/ou les magazines à travers le monde…
Peut-être que certains Américains voudront rentrer au pays si la situation économique finit pas s’améliorer un peu et que le nouveau Président réussit à améliorer la qualité de vie des Américains le plus démunis sans oublier les Américains de la classe moyenne… Il a beaucoup de travail sur la planche et de moins en moins de moyens pour réussir !!!
On entend souvent parler des Cubains qui sont devenus très très riches aux États-Unis, ça fait « glamour », ça fait une bonne publicité pour le fameux rêve américain… On connait assez bien l’histoire de Céline Dion qui a fait fortune aux USA comme ailleurs dans le monde… On sait que nos atronautes volent à bor de la navette spatiale américaine… On sait que les Expos sont partis à Washington et que les Nordiques sont partis à Denver… On sait tout ça et bien plus…
Mais pensez-vous vraiment qu’il est facile pour un Américain de se sauver à Cuba ??? Franchement… poser la question c’est un peu y répondre et y répondre c’est aussi répondre à la question « combien d’Américains se sauvent vers Cuba ? »…
Les Américains sont partout dans le monde… ils seraient même aller sur la lune… Venez pas me dire qu’ils sont si bien chez eux !!! Rire !!!
Ah oui c’est vrai… il y a l’argent et le commerce qui expliquent bien des choses !!! Et que font les Québecois déjà ? Ah oui, ils achètent chez WallMart (moi inclus parce qu’il y a quelques « trucs » à bon prix) !!!
Enfin, pour une raison que j’ignore les Américains sont généralement fier d’être Américains, ils sont généralement mal informés au sujet de leurs ennemis et supposés ennemis, mal informés au sujet de ce qui se passe ailleurs dans le monde… Combien d’entre eux pensent que d’aller vivre à Cuba c’est de la haute trahison ??? Combien d’Américains pensent que Hugo Chávez est un dangereux chef d’État ???
Dernière question… Combien il y a de Québecois qui vont dans le Sud et/ou à Cuba pour des vacances au soleil ???
P.S. Je sais que Hugo Chávez a tenté un coup d’État en 1992… puis un deuxième si je ne me trompe pas… « Je ne suis pas en admiration devant cet homme ou devant Fidel Castro », mais à vrai dire je ne suis pas admiration devant le capitalisme sauvage non plus, est-ce que ça fait de moi un ennemi ou tout simplement un homme qui profite de sa liberté malgré ses frustrations ???
@ Jean-Pierre Dubé
Bien d’accord sur l’essentiel de vos derniers messages… je crois que c’est à peu près ce que je disais, en d’autres mots…
Meilleures salutations !
» M. Dubé s’arrache les cheveux à cause d’une seule statue de MacDonald à Montréal, imaginez une statue de PET dans tous les parcs et places publiques ? » (David Lépine)
Pourquoi pas ? PET mérite « son » aéroport M. Lépine. Je n’ai jamais dit le contraire. Vous ne suivez pas mes paroles on dirait. Normal ! Elles défilent peut-être un peu trop vite. Cela dit, cessez donc vos sarcasmes M. Lépine. Ils sont inutiles !
M. Bellemare, oui nous partageons l’essentiel. Je me permets néanmioins d’en rajouter. Le PM PET a déjà dit, parmi ses innombrables paroles se contredisant les unes aux autres, qu’il aurait très pu se retrouver à la place de René Lévesque ! Un ennemi de l’indépendance du Québec et/ou un ennemi du Québec NE PEUT PAS DIRE PAREILLE CHOSE, même en blague ou dérision ! Surtout pas en blague ou dérision dira-t-on !
PET fut un agent double de l’indépendance du Québec, voilà ce qu’il faut retenir. Dites cela aux trudeauistes, aux fédéralistes et autres ennemis de l’indépendance du Québec … et NOTRE PAYS se voit reconnu plus rapidement qu’on ne le croit par les quelques 200 États reconnus de la Planète et les quelques 6 milliards d’êtres humains la peuplant !
Vous vous demandez pourquoi la majorité de Québécois ne prennent plus le mouvement souverainiste au sérieux. Peut-être que nous sommes pas trop friands du modèle cubain dont vous semblez faire les éloges.
Quant à effacer les traces de l’histoire en déboulonnant les statues, je vous rappellerai que Istanbul fut jadis Constantinople et Constantinople fut Byzance. À chacun ses saints!
Difficile de suivre toutes vos paroles M. Dubé, vous répondez à tout , parfois avec plusieurs répliques quelquefois contradictoires. Si vous pensez me vexer avec vos répliquent, sachez qu’elles m’amusent.
Pour ma part, je ne fais pas l’éloge du modèle Cubain, je dis cependant que le modèle Québecois (s’il en existe un) est à revoir de A à Z parce qu’on s’en va nulle part (surtout avec le vieillissement de la population) !!!
Aussi, je dis que le système de santé cubain est un modèle à suivre en ce qui concerne les services rendus aux gens, en ce qui concerne la formation des médecins et en ce qui concerne le prix des médicaments (pour ne donner que trois exemples)…
Si on pouvait faire juste ça au Québec, sans pour autant payer de mauvais salaires aux médecins et aux personnels hospitaliers, on se rapprocherait
un peu d’un système de santé qui vaut la peine qu’on y investisse millions après millions !!! Notre système de santé est grandement malade et si ça continue il va agoniser !!! Et je ne crois pas que ce soit la faute des médecins ou des infirmières, pour qui j’ai en général un énorme respect…
Et si quelqu’un pense que c’est impossible… je dis : regardez ailleurs dans le monde (en France et en Angleterre par exemple)… Si la Lettonie est un pays, de même que la Slovaquie et le Pérou, je ne vois pas pourquoi les Québecois ne voudraient de leur propre pays !!! Bon le Québec ce n’est pas le Pérou, mais ce n’est pas la Grenade non plus !!!
Petite correcton… il manquait un mot important…
Si la Lettonie est un pays, de même que la Slovaquie et le Pérou, je ne vois pas pourquoi les Québecois ne voudraient pas de leur propre pays !!! Bon le Québec ce n’est pas le Pérou, mais ce n’est pas la Grenade non plus !!!
Et j’entend d’ici les sceptiques souligner que la population du Québec est pas mal plus petite (en nombre bien entendu) que la population de France ou d’Angleterre,,,
Bien sûr, mais si le Québec était un pays, on ne payerait pas de TPS ni d’impôt à Ottawa !!! Ça ne règlerait pas tous les problème du Québec comme par magie, sauf que ça changerait pas mal de chose !!!
@ David Lépine
Content de savoir que je vous amuse … car je me trouve parfois un peu dur, pur-et-dur malgré moi !
Le rire est l’antidote du fanatisme …
Joyeux Noêl
@ M. Bellemare
» Bien sûr, mais si le Québec était un pays, on ne payerait pas de TPS ni d’impôt à Ottawa !!! »
Le Québec est déjà pays. Il n’en possède pas le statut géo-politique. Cela ne saurait tarder.
Le Québec est déjà pays, même si la définition de pays ne changeait pas en ce moment même, en ce début de 21e siècle.
La nation québécoise l’était déjà même quand on ne la reconnaissait pas telle, avant cette reconnaissance officielle par Ottawa à l’automne 2006.
Le Québec est déjà pays …
Bonne année 2009 à vous M. Bellemare
J’ai un peu de difficulté à comprendre comment en parlant de Michael Ignatieff on peut en arriver à parler de Cuba et du Venezuela. C’est quoi ça? Et puis c’est quoi cette idée saugrenue d’emprunter des éléments au modèle cubain ou vénézuélien pour aider à élaborer le modèle québécois qui serait en vigueur dans un Québec souverain? Est-ce qu’on veut un Québec pire ou meilleur que le Québec actuel? Qu’est-ce que Castro et Chávez, un futur Staline en puissance, viennent faire dans cette réflexion? Je milite activement en faveur de la souveraineté du Québec depuis au moins 36 ans. Si vraiment le Québec souverain doit ressembler à Cuba ou au Venezuela qu’on me le dise tout de suite pour que je cesse de militer pour une telle aberration. Les seules choses que j’envie aux cubains et aux vénézuéliens ce sont leurs plages et leur climat.
Bien sûr tout n’est pas mauvais dans les modèles cubain et vénézuélien mais les éléments divers qui composent un modèle politique et économique dépendent beaucoup les uns des autres, de sorte qu’on peut très difficilement prendre certains des meilleurs éléments d’un modèle sans prendre tout ce qui vient avec, soit le modèle au complet. Ce serait beaucoup trop simple si on pouvait magasiner à l’échelle planétaire les meilleurs éléments des systèmes socialistes, des systèmes capitalistes, des systèmes totalitaires et des systèmes démocratiques pour mettre le tout dans un blender afin de produire LE système le plusse meilleur au monde. Les grands systèmes connus de par le monde entier sont des entités très complexes qui se maintiennent en équilibre grâce à des agencements savants d’ingrédients comme des recettes de grands chefs cuisiniers. Si on met un peu plus de ceci et un peu moins de cela on modifie le résultat final de la recette et rien ne garantit que le tout sera toujours aussi digeste. Il faut être un chef cuisinier doué en titi pour inventer une excellente recette qui plaira à tous les convives, année après année, décennie après décennie et peut-être siècle après siècle. Il n’y a pas beaucoup de ces recettes qui tiennent à long terme, qui goûtent bon longtemps. Je n’en connais que trois avec des variantes rarement très prononcées, comme si de bons éléments d’un système en excluaient nécessairement d’autres. Il y a les régimes totalitaires communistes ou socialistes. Je n’en veux absolument pas. Il y a les régimes démocratiques et capitalistes sauvages. Je n’en veux pas davantage. Il y a enfin les systèmes de type social-démocrate et c’est certainement de ce côté qu’il faut regarder selon moi.
Les québécois ne sont pas de fervents capitalistes à l’américaine mais ils ne sont pas non plus des communistes à la cubaine ou des révolutionnaires. Par contre je suis convaincu qu’ils seraient très à l’aise et heureux dans un système social-démocrate à la suédoise ou autre régime semblable scandinave ou du nord-ouest de l’Europe. Et puis pourquoi tenter de mettre au point un modèle typiquement québécois quand on sait que ça prend souvent 2 ou 3 générations pour ajuster la mécanique complexe d’un tel modèle? Importons un modèle au complet de la Scandinavie. On pourra toujours, par la suite, en redessiner lentement les contours pour l’adapter à nos goûts, à nos besoins et à nos intérêts.
C’est déjà très difficile de construire un pays souverain. S’il faut en plus construire de toutes pièces, dans le même temps, un modèle politique nouveau et un modèle économique nouveau, nous n’y arriverons pas de sitôt. Quand les gens nous demandent de quoi aurait l’air un Québec souverain il m’apparaît infiniment plus simple de leur répondre que ça ressemblerait à la Suède, à la Norvège ou à la Finlande que de commencer à leur décrire une recette composée de milliers d’ingrédients, chacun dans des proportions précises dont nul ne connaît encore exactement ni les ingrédients, ni les proportions. S’il y a une chose qu’on sait en matière de souveraineté c’est que les gens aiment les réponses simples et claires. Si vous continuez de nous parler de Cuba et du Venezuela non seulement vous ne convertirez pas beaucoup de nouveaux disciples à l’idée de la souveraineté du Québec mais vous risquez de faire fuir une bonne partie de ceux qui sont déjà souverainistes.
Merci beaucoup pour ce brillant exposé, Monsieur Mitriou.
Vous venez de faire la démonstration, hors de tout doute possible, qu’avec des « sympathisants » tels qu’en compte apparemment le mouvement souverainiste, ses « opposants » sont tout simplement devenus superflus.
Et si l’on tentait plutôt de réformer ce qui ne fonctionne plus de manière satisfaisante, ici au Québec, depuis l’intérieur du Canada? En levant le repoussoir que constitue pour plusieurs la « menace séparatiste », avec tous les dérapages anticipés, que ceux-ci ne relèvent que du possible ou de l’imaginaire, vous iriez il me semble chercher beaucoup plus facilement et rapidement des adeptes à votre modèle de société.
Dans un premier temps, bâtissez une société nouvelle depuis l’intérieur des murs canadiens (et je ne vois pas ce qui vous en empêcherait), puis ensuite, si vraiment il fallait encore obligatoirement la rupture d’avec le Canada, toutes et tous sauraient où cette séparation pourrait véritablement les mener. Peut-être même serais-je là pour vous appuyer, à ce moment.
Repensez votre stratégie, si vous voulez aller chercher les alliés indispensables qui vous manquent.
Cela dit sans vouloir vous contrarier ou contredire ou quoi que ce soit du genre. Je suis dans la difficile position de celui qui voudrait sincèrement vous voir atteindre votre objectif d’une meilleure société, mais qui ne croit aucunement que le chemin passe par la souveraineté. Du moins, pas en ce moment. Révisez le plan de match, et peut-être que je voudrai alors jouer au sein de votre équipe.
Là-dessus, je vous offre mes meilleurs voeux de saison, surtout en ce qui concerne la santé.
@ Claude Perrier
Malheureusement j’ai bien peur qu’on ne puisse jamais jouer dans la même équipe. Mon adhésion complète à l’idée d’un Québec souverain n’a rien à voir avec le modèle politique et économique canadien. Le Canada deviendrait demain matin un régime de type social-démocrate à la suédoise, j’en serais évidemment ravi, même si c’est fort peu probable, mais je n’en serais pas moins souverainiste pour autant. Je suis souverainiste pour une toute autre raison que pour ce que le Canada est ou n’est pas. Je ne suis pas souverainiste suite à une réaction négative envers le Canada mais uniquement suite à une prise de conscience que le Québec est une nation distincte de la « nation » canadienne. Or j’adhère à un principe fort simple qui veut que chaque nation, pour s’épanouir complètement et se développer, a besoin d’un État souverain dont cette nation est la seule à manipuler tous les leviers sociaux, politiques, culturels, linguistiques, économiques et quoi encore.
Une nation adulte ne peut pas accepter de laisser une grande partie de ses déterminants entre les mains d’une autre nation. Dans le cas contraire cette nation demeure enfantine ou adolescente et elle n’est jamais en plein contrôle de son propre devenir. Une nation qui ne contrôle pas entièrement son devenir court le risque de disparaître ou de se dissoudre dans la nation qui la domine. Tôt ou tard un choix s’impose; survivre en accédant à la pleine souveraineté ou se marginaliser, se folkloriser et enfin disparaître en devenant de simples « canadians » avec une histoire, un passé et des traditions un peu exotiques. J’ai envie de devenir pleinement ce que je suis, un québécois. Je ne me considère pas comme un « canadian ». Pour moi ces gens sont des étrangers au même titre que les « british », les irlandais, les écossais, les australiens ou les américains. Je ne connais pas de nation qui survive en cohabitation à long terme sans que la nation inférieure en nombre puisse maintenir son statut sans que jamais celui-ci ne soit menacé. Les rares nations qui cohabitent encore sous un même toit sont, comme nous, en perpétuels conflits entre elles. C’est dans la nature des choses. Qui a envie de vivre chez le voisin alors que son poids relatif dans les décisions de la maison est toujours inférieur au poids relatif des voisins? Qui a envie de vivre sa vie adulte sous la tutelle d’autrui, surtout quand cet autrui est d’une autre nation, d’une autre culture, d’une autre langue, d’une autre mentalité, d’une autre ceci et d’une autre cela?
Bien sûr, tant que le Québec fera partie du Canada je souhaite voir ce pays évoluer vers un modèle social et économique beaucoup plus acceptable que le modèle actuel. J’ai malheureusement l’impression que le Canada s’oriente vers pire plutôt que vers meilleur. Et même si le Canada devenait subitement le paradis je voudrais toujours en sortir pour construire un paradis dont le grand patron ne serait pas canadian mais québécois, un patron qui serait des nôtres.
Ça doit être dans mes gènes.
Si nous devions un jour jouer dans la même équipe, et je l’espère, ce sera nécessairement dans l’équipe souverainiste parce que lorsqu’on sait réellement pourquoi on est souverainiste on ne change plus d’idée. Il y a quelques souverainistes qui deviennent fédéralistes mais c’est généralement parce qu’ils sont fatigués de se battre pour une chose qu’ils ne croient plus possible de leur vivant. D’autres le font par opportunisme, par peur ou parce qu’ils croient encore à la fantaisie de deux nations fondamentalement différentes mais cohabitant dans l’harmonie, comme d’autres croient encore au Père Noël.
Je vous souhaite une excellente année 2009 ainsi qu’à tous les autres membres de la présente communauté. Je vous souhaite surtout de la santé mais aussi un peu de tout le reste, de ce qui rend la vie beaucoup plus douce et agréable. De plus, vous partez gagnant sur au moins un point. La souveraineté du Québec n’est pas pour demain. Vous disposez même de quelques années pour rendre ce pays plus acceptable pour les québécois, en attendant que nous nous offrions un pays à notre image, le seul pays parfaitement acceptable pour nous, notre pays, le Québec, bien à nous (et mon nous est inclusif).
Soit, Monsieur Mitriou.
À défaut de jouer dans la même équipe saison après saison, nous devrons donc nous contenter de quelques matchs épars à l’occasion desquels, tels que lors de rencontres internationales ou de la joute des étoiles, des adversaires issus de formations différentes se retrouvent momentanément du même côté de la patinoire.
Ce qui m’était notamment arrivé lors des dernières élections fédérales, si vous vous en rappelez, alors que je patinais avec votre équipe (puisqu’il y avait péril en la demeure).
Enfin, quoiqu’il advienne Monsieur Mitriou, le seul fait d’être sur la glace au même moment que vous sera toujours pour moi un plaisir et un honneur. Vous êtes un formidable « joueur-étoile ».
Dommage que nous ne puissions jouer plus souvent ensemble.
@ Claude Perrier
Ce que j’aime de vous, monsieur Perrier, c’est le recul et la perspective que vous donne votre position.
Ce que je déteste de tous les esprits partisans qui défendent davantage une Cause que ce que la cause devrait soutenir : la vie, la culture, et – au bout du compte, la vie culturelle en français en Amérique ; c’est cet esprit de clocher qui résonne toujours, qui fait toujours beaucoup de bruits au loin sans jamais rien résoudre.
Je suis 36 ans, comme dirait les Anglais s’ils me traduisaient littéralement, et c’est pour cette raison que j’aime parler anglais.
Parce que je n’ai pas 36 ans.
Ces années, tout comme la cause que je défends – le fait français en Amérique et la survivance de TOUTE sa culture américaine et amérindienne – ne m’appartient.
Je suis cette culture. Je suis cette intégration naturelle accumulée au fil des ans.
Et je suis dois ce lire comme suit, en anglais : I am following et non I am.
Toute la nuance du combat à venir est là.
Et c’est pourquoi j’aime le système politique britannique lorsqu’il est bien compris et respecté à la lettre : il permet aux indécis, aux gens qui doutent et qui ont raison de se méfier, de diriger véritablement le pays dans lequel ils veulent vivre.
Et c’est pour cette raison uniquement que j’aime le Canada (malheureusement pas très Uni, tout comme le royaume dont il est issu), parce qu’il permet à la crème de la société (les indécis, les vendus et les trâitres, comme on dit dans certains cercles d’initiés) de jouer les « king maker ».
Le seul problème que j’ai avec le PLC, le NPD et le PC, c’est qu’ils trahissent la Constitution du pays qu’ils ne sont pas digne de diriger.
Mais, au bout du compte, si on y pense bien, la population refuse que ceux-ci dirigent le Canada dans un gouffre depuis bien des années.
Nier ce fait serait illusoire puique le nombre de gouvernement minoritaire que les canadiens se sont tapés est proprement hallucinant.
Ce qui est assez ironique, non ?
Puisque l’autorité fédérale dit toujours aux autorités provinciales rebelles de rester unies et de respecter à la lettre la Constitution alors qu’elle-même ne respecte plus rien de la Lettre et de la Noblesse de la Lettre qui a formé la substance de l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique.
Bref, la Nation canadienne n’a existé que pendant 15 ans, sans interruption, au moment où Wilfrid Laurier dirigeait le Canada.
Il aura été un bon roi. Nous aurons, en tant que futur Québécois, été de meilleurs et plus loyaux sujets de la Couronne – raison pour laquelle les Québécois de souche sont davantage souverainiste que indépendantiste, en passant, puisqu’ils tiennent davantage à leurs privilèges ancestraux qu’à leur affranchissement d’esclaves de mieux en mieux rémunérés.
Jusqu’ici, nous avons perçu le ROC comme une entité monolithique parce que nous lui donnions toujours une certaine cohésion lors des élections fédérales en votant pour l’un des nôtres afin qu’il dirige la destinée de tous les Canadiens sans exception (comme dans excecption française et comme dans impossible n’est pas français).
Tout ce qu’il manque au Canada pour qu’il soit détruit définitivement et aille rejoindre les archives d’une histoire intéressante mais blessante pour plusieurs, c’est que nous refusions collectivment de donner le meilleur de nous-mêmes à ce pays qui ne nous mérite même pas.
À un pays qui méprise avec le même tact et la même courtoisie les Premières Nations ne peut pas nous offrir le gîte et la protection que nous sommes seuls à pouvoir nous octroyer.
Et c’est ce qui se passe en ce moment lorsque le vide se crée.
La Nature a horreur du vide, dites-vous ?
Oui, peut-être… mais si Pierre Elliot Trudeau vivait aujourd’hui. Il vous dirait lui-même que le ROC sera à son tour conquis… et qu’il sera bien intéressant de VOIR l’Histoire de qui on enseignera dans ce pays qui méprise tout le monde en prétendant accepter le monde entier sans conditions.
La bonne blague canadienne : engagez-vous, qu’ils disaient, et on vous apprendra comment mépriser ceux et celles que vous avez quittés pour venir vous installer en Amérique.
Le Nation Building de nos amis du Doric Club ou de chez les intellos de service de d’Arcy-McGill, si ils savaient à quel point ils ont besoin de nous pour survivre davantage que nous avons besoin d’eux pour mieux vivre, peut-être apprendraient-ils plus que notre langue, peut-être comprendraient-ils davantage que notre culture est une culture millénaire qui s’est expatrié pour les plus nobles et les plus bonnes raisons : faire le ménage dans le féodalisme en vivant en accord avec des principes qui n’ont pas à être inventés ou réinventés.
Il faut simplement dire que le fédéralisme est une invention amérindienne et le tour est joué.
L’Amérique n’appartient à personne.
Et c’est pour cette raison que la guerre est déclarée et que les frontières vont changer de couleurs.
Et si le Québec est divisible, c’est toute l’Amérique – du nom de Amerigo Vespucci, un prénom hispanique – qui peut être à nouveau divisible.
Est-ce une menace, une vision, un avertissement ?
C’est simplement du matérialisme historique à la sauce anarchiste.
Comprenne qui pourra.
OUI,
NOUS VAINCRONS
parce que nous ne savons pas perdre
tout simplement.
Un gagnant est un individu qui trouve les traces de sa victoire dans les défaites illusoires de ses ancêtres, de ses pairs et de ses pères qui croient stupidement que le Québec restera ce qu’il est parce que le Canada refuse de devenir ce qu’il devrait être :
une société libre
et
démocratique
dans laquelle
une population peut
vivre, croire et exprimer cette existence
ainsi que cette croyance
dans un cadre qui soit juste
et équitable pour tout le monde
et par tout le monde
nous entendons ici
un raisonnement global
qui inclut tout le monde
le monde entier
par exemple.
Le temps des alliances est terminé.
Le temps de l’indépendance et des chemins de croix va bientôt commencer.
Car ce n’est pas à force de silences et de souvenirs blessés que nous formerons une nation ayant pleinement conscience de son Unité et de sa légitimité.
Puisqu’à travers des vélléités démocratiques hypocrites nous avons été élevés au rang d’hommes libres et de Nation démocratique, nous saurons inspirer à la fois les plus démunis et les mieux nantis de ce monde en démontrant à la fois que le nationalisme et la démocratie peuvent être ensemble, d’un même souffle, d’une même voix, d’un même son, être revitalisé d’un seul coup de sonde démocratique : la prochaine élection.
Enfin, la prochaine élection ne portera pas sur des hommes mais sur des entités qui incarneront les principes que la population pourra enfin, de manière véritablement majoritaire, concrètement respecter.
Mais il ne suffit pas d’y croire.
Il ne suffit pas d’en rêver.
Il suffit de le réclamer haut et fort pour que ça puisse arriver.
Et si jamais nous vous offrons l’occasion de vous joindre à l’histoire, ne me dites pas que vous avez d’autres aristochats à fouetter.
La politique, en soi, n’a rien de vil.
La politique, en elle-même, ne va pas au-delà non plus de sa définition première (l’art de bien tenir maison).
La politique, comme le sport, révèle l’homme dans ce qu’il a de plus noble.
Dommage que la politique ne révèle pas avant tout l’avenir réel de l’homme, c’est-à-dire LA femme : celle dont il est issu, celle qui l’a élevé, celle qui l’a éduqué, celle qui le soutient toujours et celle qui lui apprend à réaliser ses rêves et les recommencer… en fondant à nouveau une autre famille plus soudée, plus tricotée serrée encore, plus flexible et plus colorée que ma ceinture fléchée.
Cette famille est dysfonctionnelle ? So what ?
Il s’agit simplement de la reconstitutuer après l’avoir réconcilée.
L’esprit de conquête brittanique tient en cela qu’il permet aux conquis de conquérir le coeur de ceux qui les ont préalablement annoblis dans le passé par la parole, par la Force de leurs convictions, cette force qui convainc plutôt que de vaincre par la force, qu’il est préférable de voter pour un Québécois qui veut sauver le Canada que pour un russe qui essaie vainement de vouloir faire croire à tout le monde que le Général Koutousov fait partie de la culture américaine de ce pays.
Acnada, mon ami.
L’Alaska, c’est nous-mêmes qui l’avons vendu aux États-Unis.
Tout comme la Nouvelle-Orléans.
Et l’Acadie, nous y sommes aussi.
Et en Alberta, nous triompherons également.
Mais nous ne le ferons qu’à une seule condition : que ce pays soit une fois pour toutes : le Canada Uni ou le Royaume du Canada, sinon son histoire est finie.
Ce qui ne serait pas dommage.
Bien des civilisations ont disparus auparavant en laissant beaucoup plus de tombeaux derrière eux.
En fait, le Canada n’est pas une Nation parce qu’il devait, à ses débuts, devenir le fer de lance d’une nouvelle civilisation sur lequel le solein ne se coucherait jamais.
Et le soleil se lève et dans autour de cette civilisation en devenir, en marche et en attente de son prochain roi… et on nous parle encore de prorogation et, pire encore, un émissaire en fonction sur le point de rentrer aux États-Unis nous dit ce qu’il va advenir dans notre propre pays ??
Attendez une seconde.
Les États-Unis ont de la misère à pacifier le monde entier depuis qu’ils sont nés et n’ont apporté qu’une seule bonne chose à l’Europe après y avoir été contraint par la connerie du fascisme Allemand et l’Impérialisme du Japon et ont devrait prendre les paroles d’un diplomate américain sur l’avenir du PC comme parole d’Évagiles ??
Give me a mother loving break !
@ monsieur Paolo Mitriou
« Ce serait beaucoup trop simple si on pouvait magasiner à l’échelle planétaire les meilleurs éléments »…
Et pourtant ce sont dans les choses simples de la vie que l’on trouve le bonheur et la joie de vivre !!!
Il faut voir et faire les choses autrement !!!
C’est très facile de comprendre comment en parlant de Michael Ignatieff on peut en arriver à parler de Cuba et du Venezuela… Je me suis dis que de parler de toutes ces choses seraient pas mal plus stimulant et intéressant que de parler de Michael Ignatieff et j’ai eu raison parce qu’il y a maintenant un total de 84 commentaires (85 avec celui que j’écris en ce moment) et 86 avec votre future réponse… Loin de moi l’idée d’en prendre le crédit, mais c’est ce qui s’est passé et ce n’est pas fini, non c’est pas fini !!! Le vrai soleil on l’a pas encore vu !!! J’ai déjà hâte de lire les commentaires qui vont suivre… D’accord ou pas, j’aime lire, m’informer, comprendre pourquoi notre société est comme elle est !!!
D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais aimé me faire dire que ce que je voulais faire était impossible… Je voulais un cornet de crème glacée à 7 boules, je me fichais bien des raisons qui pouvaient justifier un cornet avec une seule boule !!! Je voulais un gros sac de chips au lieu d’un petit, je me fichais bien qu’on me dise que ça n’avait pas d’allure parce que j’étais trop petit pour manger tout le sac au complet !!! Et quand je n’étais pas en mesure de faire quelque chose moi-même, je me trouvais un allié qui pouvait le faire !!! Le travail d’équipe est quelque chose de merveilleux !!!
Depuis que l’on est tout petit que l’on se fait dire de ne pas faire ceci, de ne pas faire cela !!! Et ça continue à l’école et ensuite au travail et ensuite le reste de notre vie, j’en ai marre !!! J’en ai ultra marre !!! Oui, il y a des choses impossibles, mais il y a beaucoup de choses qui sont impossibles parce qu’on les croient impossibles.
Je ne suis pas de ceux qui croient que quand l’on veut, on peut… Mais je sais une chose avec certitude… Quand on ne veut pas, on ne peut pas !!!
S’il était impossible de bâtir une station spatiale internationale, existerait-elle aujourd’hui ? Est-t-il impossible de trouver une cure pour le sida ou pour le cancer ? Est-il impossible de voir un Président noir à la maison blanche (bien que dans mon coeur, le fait qu’Obama soit noir ne fait aucune différence) ??? Est-il impossible que l’Afrique se développe (économiquement parlant bien entendu) et soit plus riche et plus prospère que l’Amérique ? Est-ce impossible la paix en Israel ?
À un moment donné, c’est bien beau de parler de Stalline ou de Hitler ou de n’importe quel régime de terreur, mais moi je ne crois pas qu’il faut accepter l’idée que les choses sont comme elles sont et que de faire autrement est impossible !!!
Si personne ne va acheter chez WallMart, il y aura deux possibilités… Wallmart sera obligé de mieux rémunérer ses employés ou il fermeront leurs portes et iront ailleurs avec leur modèle socialement inacceptable !!!
Si les Québecois avaient voter contre Jean Charest au lieu de rester à la maison, on ne serait pas « pogner » avec encore quelques années !!!
Non vraiment, je ne vois pas le monde comme vous le voyez. C’est correct, ça prend de tout pour faire un monde… Seulement je vous le dis à mon tour, je ne veux pas de ce Québec que vous me proposez et dont vous parlez avec beaucoup de convictions, de fierté et d’excellents arguments !!! Aussi bien rester au Canada alors ou même de devenir un État Américain !!! Pourquoi pas devenir un État Amérindien, après tout ils étaient là bien avant nous !!!
P.S. Je ne veux pas moi non plus de Stalline pour diriger le Québec… mais pas de Pauline Marois non plus !!! Y en a qui parle de la dernière élection comme d’une grande victoire du PQ, moi je n’y ai vu qu’un cuisant revers contre Charest qui a mis Marois dans « sa petite poche » comme si de rien n’était !!!
P.S. 2 Je vais et j’achète chez WallMart parce que je ne suis pas plus « nono » qu’un autre, je profite moi aussi des quelques bas prix que l’on y trouve… Tout en prenant bonne note des prix qui sont exactement les mêmes qu’ailleurs voire plus chers !!! Certains diront que je ne « prêche pas par l’exemple », moi je répond toujours la même chose : chaque chose en son temps… Le 2 janvier je n’irai pas magasiner dans un centre commercial et donner raison au gouvernement Charest !!! Le 2 janvier, je serai solidaire, je serai à mon affaire… Le 2 janvier est la preuve que je choisis mes batailles et ma façon toute particulière de me battre pour mes idéaux d’un mon meilleur !!!
@ Claude
Merci pour vos bons mots. Vous êtes également un joueur étoile et dans un match d’étoiles vous méritez certainement l’une des trois étoiles du match.
Si vous trouvez dommage que nous ne puissions jouer plus souvent ensemble (il en va de même pour moi), il n’en tient qu’à vous de vous joindre au club des Souverainistes. Il n’y a pas de honte à changer d’équipe quand c’est pour le mieux. Même le grand Wayne Gretzky a changé d’équipe avant la fin de sa carrière, comme bien des joueurs étoiles d’ailleurs.
Même moi j’ai déjà changé d’équipe une fois dans ma vie, en bas âge, car avant d’être Québécois j’ai d’abord été Canadien dans un entourage, au départ, presque complètement fédéraliste. Avez-vous le « C » à ce point tatoué sur le coeur? Moi j’ai le « Q » imprégné de manière indélébile dans mon cerveau. J’avoue que j’en ai même deux. Un pour Québécois et l’autre simplement en tant, disons, Qu’épicurien.
La très vaste majorité des souverainistes ont d’abord été fédéralistes. J’imagine que c’est presque dans la nature des choses. Ils doivent être rares les élus qui naissent souverainistes. C’est pourquoi je me plais à croire que les souverainistes sont d’abord des fédéralistes qui ont compris ce qu’il y avait à comprendre.
Je nous souhaite encore plus de rencontres sur la même patinoire en 2009. Et je souhaite à tous beaucoup de plaisirs, ce mot encore quasi tabou. Il ne nous arrive pratiquement jamais de nous souhaiter mutuellement beaucoup de plaisirs et pourtant ce concept peut bien comprendre tout ce qu’on peut se souhaiter d’autre; la santé, l’amour, le bonheur, la joie, la prospérité etc., etc., etc.
@ David Bellemare
Je reconnais en vous un certain lien de parenté avec le Gros Bon Sens. Il est difficile de ne pas être d’accord avec vous, presque sur tout.
Néanmoins quand je dis que « Ce serait beaucoup trop simple si on pouvait magasiner à l’échelle planétaire les meilleurs éléments des systèmes socialistes, des systèmes capitalistes, des systèmes totalitaires et des systèmes démocratiques pour mettre le tout dans un blender afin de produire LE système le plusse meilleur au monde », je veux tout simplement mettre en relief le fait qu’il faut bien, à un moment donné, composer avec certaines réalités. Bien sûr tout le monde aimerait vivre dans un pays où tous seraient parfaitement libres de tout, où on aurait tous les services possibles à notre disposition gratuitement et où nous n’aurions jamais à payer la moindre taxe, le moindre tarif et le moindre impôt. Ce serait merveilleux mais ça tient de la pure utopie. Tout le monde voudrait que tout aille bien et que ça nous coûte rien. Moi je veux que tout aille bien mais je sais que ça ne coûte pas rien. Je veux que, comme dans un régime social-démocrate, presque tout aille mieux qu’ici mais j’accepte d’en payer le prix élevé.
C’est bien beau en tant qu’enfant de ne pas se fixer de limites, de vouloir un cornet de crème glacée avec autant de boules que nécessaire pour compétitionner la tour Eiffel. C’est bien beau de vouloir un sac de chips assez grand pour s’y baigner avec tous ses amis et avec tous les amis de nos amis qui sont nos amis. Par contre, en tant qu’adulte, il faut se demander si de tels cornets de crème glacée ou de tels sacs de chips sont absolument nécessaires et si on peut se les payer. Vous me donnez l’impression de tout vouloir sans jamais vous demander si c’est utile et si vous avez les moyens de vous l’offrir. Je vous reconnais le droit d’être comme vous êtes mais de grâce ne me demandez pas de vous suivre dans vos rêves. Je n’en ai pas les moyens.
Bonne année à vous! Que toute la crème glacée et les chips de la planète s’abattent sur vous, sans toutefois vous blesser, vous tuer ou vous rendre malade.
Et je vous souhaite de vous rendre à au moins 100 commentaires sur la présente page si cela peut vous faire plaisir.
@ David Bellemare
Sans commentaire. Juste pour en ajouter un de plus à cette page. C’est ma modeste contribution pour vous rapprocher de 100 commentaires.
@Paolo Mitriou
Non c’est pas fini !!!
« S’il y a une chose qu’on sait en matière de souveraineté c’est que les gens aiment les réponses simples et claires. »
« Si vraiment le Québec souverain doit ressembler à Cuba ou au Venezuela qu’on me le dise tout de suite pour que je cesse de militer pour une telle aberration. »
Je peux répondre qu’une seule chose : Premièrement, ce n’est pas parce que vous voyez les choses autrement que je veux vous exclure du nous et souhaiter que vous cessiez de militer pour un Québec indépendant !!! On est déjà pas assez nombreux, s’ils faut exclure des gens en plus…
Deuxièment, les gens aiment tellement les réponses simples et claires qu’ils ont dit non à l’indépendance du Québec et cela deux fois plutôt qu’une !!! À mon avis (je fais peut-être erreur), la stratégie que vous proposez à échouée deux fois et plusieurs personnes (sans parler des compagnies ayant des intérêts économiques à protéger) souhaitent qu’elle échoue une troisième fois pour concrétiser l’adage « Jamais deux sans trois »… Est-ce que vous voulez vraiment essayer la même mauvaise stratégie (stratégie de la question claire, des réponses simples) une troisième fois ???
Bravo !!!
P.S. L’ADQ n’a pas réussit à convaincre, mais au moins ce parti proposait quelque chose de nouveau pour trouver le moyen d’améliorer la société. Je dirais même plus, Dumont a essayer la simplicité (des idées simples pour règler des problèmes concrets) et il s’est fait « planté » aux dernières élections !!! L’objectif pour la prochaine élection n’est pas de ne rien proposer de nouveau, c’est de proposer quelque chose de nouveau qui peut convaincre les gens « d’embarquer dans le bateau » et de « se rendre à bon port » !!!
Les gens (je parle en général) ne veulent pas se faire dire les vraies affaires, c’est vrai… mais ils ne veulent pas plus des réponses simples et claires… les gens veulent être convaincus d’avoir de bonnes raisons d’arrêter d’avoir peur (à tort ou à raison, là n’est pas mon point ici)…
Ce qui peut marcher au Québec, c’est un modèle qui nous est propre (qui peut faire un consensus suffisant), pas un modèle importé « tout fait maison » et convenant aux citoyens de Finlande, de Norvège ou de Suède !!!
Si j’ai tort sur ce dernier point, alors vivement l’abolition des CEGEP, nous sommes les seuls au monde à en avoir !!! Tant qu’à moi, je les abolirais de toute façon, mais je trouve que c’est un excellent exemple pour prouver la valeur de mon point !!!
Je roulais à bord d’un autobus hier soir, quand j’ai soudain remarqué un tout petit détail complètement anodin !!! Made in Finland !!! Ce n’était pas écrit « Fabriqué en Finlande »… Je ne sais pas si c’était seulement la vitre qui provenait de Finlande, une grande partie de l’autobus ou l’autobus au complet… mais je peux vous dire une chose… Je me suis vraiment demandé pourquoi l’autobus venait d’aussi loin (moi qui croyait bêtement que l’autobus venait du terminus, du garage, d’une usine d’ici…
Et je vous l’affirme, je n’ai rien contre les Finlandais, au contraire, j’aime beaucoup le capitaine Saku !!! Rien contre les Finlandais et le fait d’acheter des autobus Finlandais s’il le faut… Mais que personne me dise que l’on ne pas fabriquer des autobus ici au Québec, si on se force un peu pour faire de quoi qui ne tombe pas en ruine comme les autobus à plancher bas après quelques kilomètres !!!
On doit s’inspirer de ce qui se fait ailleurs, pas importer des systèmes en un seul bloc !!! On a quand même déjà quelques exemples de ce que ça donne !!!
@ monsieur Bellemare
Quelqu’un qui parle encore des bonnes idées de l’ADQ alors que tout le monde essaie d’être convaincu que ce parti n’a plus d’avenir devant lui mérite le respect.
Et je vous donne le mien. Pour ce que ça vaut aujourd’hui… le respect, pas mon avis.
Mon avis vaut de l’or, c’est bien connu en haut lieu…
p.s. : 100 commentaires seulement ?
Vous manquez d’ambition ou vous essayer de noyer le poisson.
Je penche pour la seconde option. Celle qui n’est pas nécessairement référendaire ou qui demande pas nécessairement de référendum pour se faires.
Comme une élection automiste, par exemple… lol
Oui, on va aVOIR du fun ici en 2009 !
@ David Bellemare
Le modèle social-démocrate est simple et clair. Il existe déjà en plusieurs exemplaires efficaces depuis belle lurette un peu partout dans le monde. La souveraineté est un concept simple et clair, défini en trois lignes dans n’importe quel dictionnaire. C’est le modèle le plus répandu sur la planète, le noyau de l’ONU. Tous les québécois savent ce dont il s’agit parce qu’ils font déjà parti d’un pays souverain; le Canada. Un Québec souverain c’est comme le Canada mais sans le Québec. C’est comme le Canada d’aujourd’hui mais aussi comme le Québec et le Canada une fois que le Québec de demain sera sorti du Canada d’aujourd’hui. C’est aussi comme le Canada de demain. M’enfin! Quant à l’autonomisme de l’ADQ personne n’en a jamais vu la couleur. Même des adéquistes purs et durs n’arrivent pas à expliquer ce que ça mange en hiver.
Quand on veut imposer un nouveau système il vaut mieux en importer d’un bloc tout un qui fonctionne déjà et l’adapter peu-à-peu à nos besoins plutôt que d’essayer d’en créer un de toutes pièces. Ça prend des décennies pour roder un système efficace. L’État ne peut pas se permettre d’être un chantier d’expérimentation perpétuel pour tenter d’inventer ce qui existe déjà.
Quant aux idées simples de l’ADQ, sauf erreur, ça fait 14 ans que Mario Dumont les expliquent en long et en large, de gauche à droite, surtout à droite, sur toutes les tribunes du Québec. Au bout de 14 années d’explications d’idées simples il me semble que les québécois doivent avoir compris ce qui était compréhensible. Il ne vous est jamais venu à l’idée que c’est peut-être justement parce que les québécois ont bien compris les idées de l’ADQ qu’ils les ont aussi massivement rejetées le 8 décembre dernier? Les bonnes idées progressent et s’imposent. Les moins bonnes régressent et disparaissent. C’est dans la logique normale des choses.
Et voilà! On approche le chiffre magique de 100.
@Paolo Mitriou
Euh… désolé mais la vérité sort de la bouche des enfants, on devrait peut-être les écouter !!!
Et j’irais jusqu’à dire…
« Passé la nuit
Passé ma vie
A vouloir tout comprendre
Nos pieds en savaient
Plus qu’on pensait… »
@Paolo Mitriou
« ne me demandez pas de vous suivre dans vos rêves. Je n’en ai pas les moyens. »
Je veux d’un monde plus juste, vous semblez dire qu’on en a pas les moyens…
Laissons les itinérants mourir dans les rues puisque c’est impossible de les sortir de la rue quand il fait trop froid !!! Laissons les listes d’attente s’allonger dans les hôpitaux puisqu’on a pas les moyens de faire autrement… Et tant qu’à y être, cessons de mourir si on a pas les moyens de se payer un terrain avec une pierre tombale !!! Ah mais j’oubliais, nous sommes tous égaux dans la vie comme dans la mort…
Je ne suis pas qu’un idéaliste ou un rêveur, je suis celui qui affirme que la Terre est loin d’être plate et qu’il serait temps d’en exiger plus de nos politiciens, des décideurs, des banquiers (la liste estrop longue, je m’arrête ici) et enfin… de nous même !!!
Oui, le Gros bon sens et moi sommes voisins, ça fait de moi un homme qui n’accepte pas les mauvaises excuses pour laisser nos aînés prendrent un seul bain par semaine (même deux ou trois par semaine je trouve ça choquant) parce qu’un bain coûte cher en salaire et en avantages sociaux !!!
@ Paolo
Merci.
@ David Bellemare
« Laissons les itinérants mourir dans les rues puisque c’est impossible de les sortir de la rue quand il fait trop froid !!! Laissons les listes d’attente s’allonger dans les hôpitaux puisqu’on a pas les moyens de faire autrement… Et tant qu’à y être, cessons de mourir si on a pas les moyens de se payer un terrain avec une pierre tombale !!! Ah mais j’oubliais, nous sommes tous égaux dans la vie comme dans la mort… »
Mais bon sens, voulez-vous bien me dire qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans ce que je tente de vous expliquer? Vous dites vouloir d’un monde plus juste et vous laissez sous-entendre que je tente de convaincre quelqu’un qu’on n’en a pas les moyens. Vous me faites une liste de problèmes sociaux vécus au Québec comme si je ne les connaissais pas. Je les connais très bien. Je veux moi aussi un monde beaucoup plus juste où tous les problèmes que vous me décrivez n’existeraient plus. J’en rêve depuis que je suis tout petit. Je suis encore petit mais je viens d’avoir 52 ans. J’ai passé la plus grande partie de ma vie à étudier et à essayer de comprendre ces problèmes et à chercher des solutions concrètes à toutes ces injustices et ces drames humains qui se cachent derrière des statistiques brutes et froides. Je n’ai pas cherché des solutions dans les nuages, dans des romans fantastiques, auprès des partis politiques agonisant, dans les profondeurs de toutes les bêtises religieuses, dans la magie noire, dans l’astrologie ou dans d’autres « sciences » occultes incultes, dans le paranormal ou auprès d’illuminés qui connaissent des solutions révélées par des extraterrestres, auprès des fantômes ou des esprits de tous mes parents et amis décédés, ni auprès des anges ou dans des bouquins contenant des secrets révélés uniquement aux initiés acceptant de débourser 300,000$. Je n’ai pas nourri ma réflexion à partir de projections dans le futur, élaborées par des spécialistes du voyage dans le temps. Je n’ai pas questionné les gens qui sont momentanément morts mais qui sont revenus à la vie, après une courte visite du monde de la vie après la mort. Merde! J’en ai marre à la fin. J’ai tout bonnement étudié les sciences politiques, l’économie et la philosophie et j’ai cherché, observé, scruté le possible, le réel, le vivant et j’en arrive à une solution fort simple mais évidemment imparfaite parce qu’elle n’a été mise au point que par de simples humains imparfaits mais ô combien vaillants et travaillants. Depuis que le monde est monde on cherche des solutions à nos problèmes. Ça se pourrais-tu qu’après des millénaires de recherches on s’approche de quelque chose de pas parfait mais quand même de beaucoup mieux que la misère qu’on vit ici? Je suis désolé mais ça m’enrage d’apprendre que des gens, en 2008, meurent de froid dans un pays riche comme le nôtre. Je n’en reviens tout simplement pas de voir tout l’argent qu’on dépense pour mettre en ondes ce genre de nouvelles scandaleuses alors que pour une fraction des dépenses encourues pour nous annoncer cette tragédie on aurait réussi à sauver ce martyr et bien d’autres, à leur aider à passer un bel hiver au chaud. J’en ai marre de voir la société se mobiliser dans le temps des fêtes, souvent juste pour se donner bonne conscience, afin d’aider les gens dans le besoin à mieux se nourrir pendant une semaine alors que leurs malheurs reviennent au galop au bout de cette semaine, dans l’indifférence la plus totale qui s’abat à nouveau sur eux, une fois passé le brillant esprit des fêtes. Toute cette pauvreté n’a pas de raison d’être dans une société aussi riche que la nôtre. Quand une partie du corps social souffre de la misère et de la pauvreté c’est tout le corps qui en souffre mais les parties saines ferment les yeux sur les parties malades. Quand vous avez la gangrène ou le cancer, est-ce que vous pouvez vous permettre d’ignorer l’existence et les besoins des parties malades? Une société qui compte de nombreuses cellules pauvres est une société pauvre, malgré l’aveuglement des parties riches.
La pauvreté est encore un sujet tabou. Elle serait pourtant très facile en enrayer avec un peu de bonne volonté. Mais non! Il faut garder nos pauvres si on veut pouvoir continuer à les aider pour apaiser nos tourments de toutes sortes. Toute bonne société judéo-chrétienne a besoin de pauvres et de riches pour pouvoir continuer à raconter ses fables. Heureux les pauvres car le royaume des cieux est à eux. Mon oeil! Heureux les riches car le seul royaume possible est ici et maintenant.
Alors l’amertume ou la rage que vous éprouvez devant les injustices que vous observez je les éprouve également. Et je vous propose une solution réelle à tous ces problèmes qui nous assaillent, nous turlupinent ou nous démolissent carrément quand on se met à trop y penser. Cette solution simple elle existe depuis près de 100 ans. Ce n’est pas une chimère ou une fantaisie farfelue. ÇA EXISTE DÉJÀ DEPUIS LONGTEMPS DANS LES PAYS SCANDINAVES, ENTRE AUTRES. Faites un petit effort de recherche et vous verrez que dans ces pays les gens ne meurent pas de froid dans les rues, ils mangent à leur faim. Ils ne sont pas tous riches comme Bill Gates mais il n’y a pas de pauvreté endémique comme on la connaît ici. Les hôpitaux sont bien financés, les institutions d’enseignement aussi. Les taux de décrochage scolaire voguent autour de 1%. Les gens sont instruits et en meilleure santé qu’ici. Le chômage y est très bas. Le taux de syndicalisation est élevé et les travailleurs ont d’excellentes conditions de travail. La criminalité y est plus basse qu’ailleurs. Ce sont des pays ayant des politiques environnementales très développées, des politiques d’achats équitables. Ce n’est pas le paradis sur terre mais il n’y a pas la misère et la pauvreté observées ici. Ils ont d’excellentes politiques familiales, des congés parentaux généreux, des systèmes de garderies très développés et quoi en encore? Ils ont des solutions à presque tous les graves problèmes que vous pouvez imaginer.
Évidemment tout cela à un coût. Il n’est pas rare que les travailleurs versent de 60 à 70% de leurs revenus à l’État mais ils leur en reste en masse pour très bien vivre. Et vous savez quoi? Les gens ne se plaignent pas de ces taxes et de ces impôts élevés. Ils sont heureux de les payer parce qu’ils comprennent à quoi ces taxes et ces impôts servent. Ils servent en fin de compte au mieux-être et à la bonne santé du corps social dans son ensemble. Et quand le corps social se porte bien cela signifie que toutes ses parties sont, à tout le moins, en bien meilleure santé qu’ici. On solutionne les problèmes, ça coûte cher mais la société ne souffre pas des mêmes maux que les autres sociétés occidentales, conservatrices ou néo-libérales.
Jusqu’ici avez-vous un peu mieux compris ce que je tente de vous expliquer, commentaire après commentaire? Peu importe, je ne recommencerai plus. Informez-vous par vos propres moyens. Vous avez un ordinateur et une connection à Internet. Naviguez… ça ne coûte rien. Comparez la qualité et le niveau de vie dans des régimes différents. Allez voir chez les américains, chez les russes, chez les allemands, chez les coréens (du nord et du sud), au Japon, en Australie, au Soudan, au Brésil, à Cuba, au Venezuela, au Costa Rica, au Manitoba, au Pakistan, en Suède, en Italie, au Maroc, au Tchad ou où vous voudrez. Si vous trouvez un meilleur modèle que celui que je vous propose vous m’en ferez part. Je ne suis pas toqué à ce point. J’adhère volontiers à ce qui se fait de mieux mais vous devez me rapporter un système au complet qui se tient et qui fonctionne et non pas les meilleurs éléments disparates récoltés dans 150 pays, parce qu’une fois réunis tous ces éléments ne s’emboîteront pas les uns dans les autres, et ensemble ils vont peut-être coûter 25 fois notre capacité de payer. En fait c’est exactement comme si vous vous cherchiez un nouvel endroit pour vivre. Vous allez un peu partout pour trouver le meilleur endroit qui vous convient mais vous ne pouvez pas regrouper ensemble les prairies de l’ouest canadien, le sahara, les plages polynésiennes, le climat méditerranéen, la Californie, le mont Everest, les châteaux espagnols, les Antilles, les Andes, l’Islande, le Pôle Nord, la Nouvelle-Zélande, le Nil, la Grèce, la Beauce, la Louisiane, le Népal et Saint-Élie-de-Caxton.
Faites votre choix parmi les modèles qui existent déjà, qui sont souvent le fruit de nombreux siècles de réflexion, d’essais et d’erreurs, des modèles solides qui fonctionnent et qui ont fait leurs preuves. Ne m’amenez pas des modèles qui sont le fruit des élucubrations d’un triste clown ou d’un petit groupe d’illuminés qui croient qu’avant leur arrivée personne n’avait songé à penser. Ne m’amenez pas des idées qui seraient en apparence nouvelles mais qui auraient en réalité échouées à maintes reprises depuis des millénaires. Ne me proposez rien qui préconise l’abolition de ceci ou de cela alors que personne ne s’est donné la peine de comprendre pourquoi ces choses ont été mises en place. En les abolissant vous allez ramener les problèmes que nous avions perdus de vue. N’enlevez pas les poteaux qui vous semblent inutiles dans le sous-sol de l’État québécois. Avant de vouloir extraire des pièces d’un système politique complexe assurez-vous que le système au complet ne s’écroulera pas. Ne me proposez pas de système où coexisteraient en parfaite harmonie apparente deux appareils, l’un privé et l’autre public, offrant les mêmes services. Ce n’est jamais viable à long terme. L’un finit toujours par vampiriser l’autre. C’est dans la nature des choses.
Allez, faites votre recherche et si vous me revenez avec le modèle cubain ou vénézuélien je vous répondrai tout simplement que vous n’avez pas vraiment examiné toutes les possibilités. Les québécois ne voudront jamais d’une dictature ou d’une dictature en devenir.
Bonne année! Je vous souhaite bien du succès dans vos recherches. Les miennes se poursuivent toujours inlassablement. Mais trop parler des gens qui meurent dans nos rues pendant que nous continuons tout simplement d’en parler, moi ça me tue. Et ce n’est pas juste une façon de parler, croyez-moi. Une fois que tout le monde s’est scandalisé de ces morts, qu’a-t-on fait pour qu’une telle aberration ne se reproduise plus? Rien, strictement rien. On vit malheureusement dans un monde où on préfère relever les aberrations, les médiatiser, les comptabiliser, les mettre sous forme de statistiques d’abord puis sous forme de tartes, de bâtons, de courbes ou autres insipidités du genre plutôt que de consacrer ses énergies à mettre un terme à ces tragédies. On en est rendu à mesurer les résultats de notre indifférence et de notre inaction plutôt que de chercher à en corriger les effets désastreux.
Allez! Je vous le redis encore une fois parce qu’elle ne sera pas de trop… Bonne année!… À tous.
Excusez-moi Monsieur Bellemare si je vous ai bousculé. Il y a des sujets qui me font trop mal pour que je puisse en discuter calmement, même quand j’essaie.
@ Claude
De rien.
Encore deux autres et ça fait 101, comme la loi.
@ Paolo Mitriou
« Quant aux idées simples de l’ADQ, sauf erreur, ça fait 14 ans que Mario Dumont les expliquent en long et en large, de gauche à droite, surtout à droite, sur toutes les tribunes du Québec. Au bout de 14 années d’explications d’idées simples il me semble que les québécois doivent avoir compris ce qui était compréhensible. Il ne vous est jamais venu à l’idée que c’est peut-être justement parce que les québécois ont bien compris les idées de l’ADQ qu’ils les ont aussi massivement rejetées le 8 décembre dernier? Les bonnes idées progressent et s’imposent. Les moins bonnes régressent et disparaissent. C’est dans la logique normale des choses. »
La seul erreur dans cet extrait de votre envolée scientifique : de gauche à droite.
Le problème de l’ADQ, je me suis tué à le répéter pendant des années (pas trop, parce qu’un moment donné, je comprends que Mario ! Mario ! Mario ! est un ancien Génie en Herbes qui ne veut pas comprendre le GBS).
La leçon de Mario Dumont, au Québec ?
Un parti politique tourne toujours en rond quand il n’a qu’une seule aile.
Que l’aile soit à gauche ou à droite du chef du parti.
Lorsqu’on demandait à Charles de Gaule s’il était de Gauche ou de Droite, qu’est-ce qu’il disait ?
Regardez mon uniforme kaki (comme celle de Fidel Castro, en passant), et constatez que moi, la politique, je suis au-dessus de tout ça.
Il avait André Malraux comme ministre de la Culture.
Ça ne les a pas empêcher d’engendrer par leur conneries à répétitions la contre-culture de mai 68.
@ Steve Boudrias
« Un parti politique tourne toujours en rond quand il n’a qu’une seule aile. »
Bien dit!
Et j’ajouterais qu’avec une seule aile ça ne vole jamais bien haut, avant de s’écraser.
Et de 101! Comme la loi qui a perdu ses ailes.
@Paolo Mitriou
« Mais bon sens, voulez-vous bien me dire qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans ce que je tente de vous expliquer? »
Je vais faire ça bref cette fois…
Quand vous me lancez ce message à répétition :
« Faites un petit effort de recherche »
« Informez-vous par vos propres moyens. »
« Naviguez… »
« Allez, faites votre recherche et si vous me revenez avec le modèle cubain ou vénézuélien »
« Je vous souhaite bien du succès dans vos recherches. »
et que vous ajoutez :
« Jusqu’ici avez-vous un peu mieux compris ce que je tente de vous expliquer, commentaire après commentaire? »
Je ne peux que vous dire une chose et c’est :
Il y a moi aussi des sujets qui me font très mal, mais je tente tant bien que mal d’en discuter calmement avec vous. Vous n’avez pas à vous excuser…
Je vois bien que vous êtes un homme convaincu et convaincant, je vous souhaite de trouver un peu de réconfort dans le soleil qui se lève chaque matin, fidèle au poste… Je vous souhaite de trouver un peu de joie dans la chance que nous avons de pouvoir observer toutes ces étoiles qui dansent pour nous dans le ciel.
Mais s.v.p., arrêtez de me dire de faire des recherches, je ne peux pas vous racontez ma vie sur ce blogue, si je le pouvais je crois que vous pourriez comprendre ma façon de penser et d’agir dans un monde qui n’est pas le mien et qui ne le sera peut-être jamais…
Je ne peux vous en dire plus, ni aujourd’hui, ni demain, ni la semaine prochaine, ni le mois prochain… Santé, Paix et petits bonheur en 2009 (les Grands bonheurs sont permis !!!)…
Vous et moi, on ne voit pas la vie et la société de la même façon, rien ne pourra changer cela ! Santé monsieur, santé à tous !
@ David Bellemare
Merci pour vos bons voeux!
Merci pour vos explications!
Je n’ai pas nécessairement deviné ce qui est derrière vos explications mais j’ai néanmoins deviné que cela ne me regardait pas et que je vous devais effectivement plus de respect que je vous en ai démontré en vous administrant ce que certains appelleraient des « taloches » littéraires, que vous n’avez visiblement pas méritées. Je l’avais un peu pressenti dans mon dernier commentaire en vous demandant de m’excuser, une première fois, de vous avoir bousculé. Je vous demande à nouveau de m’excuser pour mon « impatience littéraire » à votre endroit. Croyez-moi, je suis quelqu’un de très calme dans la vie de tous les jours, je ne bouscule jamais personne, je n’ai jamais distribué de taloches ou autres coups à qui que ce soit depuis l’âge de 14 ans environ, je ne hausse même jamais le ton, ou presque, et je n’ai jamais cassé ou déboulonné une statue (ça par contre je pourrais éventuellement le faire). Je suis un individu pacifique, pas du tout bourru, et respectueux d’autrui. J’ai par contre le cynisme et l’ironie faciles, je réagis fortement à toute forme d’injustice sociale et je peux facilement, dans mes écrits, montrer mes griffes tranchantes et enduire mes mots de vitriol quand je me sens agacé ou exaspéré.
Le problème vient certainement en partie de moi mais je l’attribue également en partie au caractère souvent très anonyme des blogues. Dans la vie, quand on a devant soi la personne à qui on s’adresse, on ajuste ses propos en fonction de cette personne et de ce qu’on évalue être sa capacité « d’en prendre ». Ainsi on ne s’adresse pas de la même façon à un enfant, à un adolescent, à une personne de notre âge, à une personne âgée, à une personne en autorité ou à une personne susceptible d’être agacée par un ton ou des propos qui ne cadrent pas avec sa personnalité « personnelle ». On n’utilise pas le même langage avec un député et avec une personne qu’on côtoie régulièrement depuis toujours. On peut multiplier les exemples à l’infini mais je sais que vous comprenez où je veux en venir.
Sur les blogues, j’ai l’habitude d’utiliser presque toujours le même niveau de langage, peu importe à qui je m’adresse, parce qu’on ne sait jamais vraiment à qui on s’adresse, surtout sur les blogues où les gens utilisent des pseudonymes. Qui se cache derrière « moé555bleu », par exemple? Difficile de le savoir. Il m’est déjà arrivé de déverser des propos acides sur quelqu’un que je croyais être un ado un peu borné alors qu’il s’agissait en fait d’un très vieux monsieur qui avait simplement des idées de son époque. Je ne suis généralement pas tendre avec les personnes enrobées de bondieuseries ou de moralité excessive achetée par sac de 10 kilos au Dollarama. Je leur réponds souvent en leur balançant une tonne de briques et quelques lames de rasoir avant de me rendre compte qu’il s’agit souvent de personnes âgées, très croyantes, auxquelles je m’adresserais avec une infinie politesse si je les avais devant moi. Ce problème ne se pose généralement pas sur le présent blogue qui est fort différent de la plupart des autres blogues les plus fréquentés. Il y a vraiment toutes sortes de « monde » qui s’expriment sur ces blogues et certains s’exposent à être vertement critiqués en raison de ce qu’ils pondent. Certains le font même carrément exprès pour vous pomper pour se régaler ensuite des insultes qu’ils récoltent. Toujours est-il que derrière ces pseudonymes on ne sait jamais réellement à qui on s’adresse et on se laisse parfois guider par des indices trompeurs dissimulés dans ces pseudonymes ou dans les propos tenus par ces personnes. Alors on s’emporte parfois contre une personne qu’on traiterait avec une infinie gentillesse si cette personne était devant nous et ce, pour 56,000 raisons valables. On me répondra que je devrais peut-être prendre l’habitude de m’adresser avec le même respect à tout le monde, que ce soit à un juge ou à un assassin. Je ne suis pas d’accord. Le respect ça se mérite et parce que ça se mérite il arrive également parfois que certaines personnes ne le méritent pas, ne serait-ce que parce qu’elles sont incapables d’en démontrer elles-mêmes à l’égard d’autrui.
J’ai compris que vous êtes respectable et je vous respecte donc, peu importe nos divergences d’opinions. Ce n’est pas la première fois que j’observe un phénomène semblable sur ce blogue. Souvent les intervenants commencent par s’affronter avec une certaine intensité puis, à force d’échanger, deviennent presque des amis ou carrément des amis sans toutefois nécessairement partager les mêmes avis sur tout. Mme Legault doit être fière de son blogue. Il se passe ici des choses qui ne se passent pas beaucoup ailleurs. Un blogue semblable devrait être mis à la disposition des Palestiniens et des Israéliens, des Américains et des Talibans et de tous les peuples en conflit. J’ai remarqué aussi que sur certains blogues seuls les fédéralistes sont les bienvenus alors que sur certains autres ce sont seuls les souverainistes qui s’expriment. Sur d’autres blogues « mixtes » les deux clans se chicanent continuellement. Il y a cependant le blogue de Chantal Hébert où les échanges acrimonieux aboutissent parfois également à certaines « amitiés ».
Je vous souhaite, Monsieur Bellemare, une année 2009 meilleure que toutes les précédentes. Je souhaite la même chose à toutes les personnes qui s’expriment sur ce blogue.
J’aime l’esprit conciliant de cette période de l’année. Il faudrait peut-être inventer d’autres belles fêtes semblables pour chaque semaine de l’année afin de toujours maintenir ce bel esprit vivant.
@Paolo Mitriou
Inventer… voilà ce qu’il y a derrière mes explications… inventer, réinventer… voir les choses autrement (voir les choses comme elles n’existent pas)… On a pas cru le premier qui a dit que la Terre n’était pas plate !!!
Mais je vous en conjure ne repartons pas tout de suite sur ce sujet (réinventer la société québecoise, canadienne, mondiale)…
Les squelettes d’Iggy ? On va voir ça en temps et lieu…
Y-a-t-il un système meilleur ou moins pire ? Peut-être… Mais le fait est que je n’ai aucune confiance en un système X ou Y et aux personnes qui mettent en pratique ses systèmes… Il y a toujours trop de mauvaises raisons de faire des conneries et pas assez de bonnes pour faire ce qui est bien !!!
Et ce qui est bien c’est d’abord d’arrêter de penser que les choses sont impossibles… Si jamais c’est impossible pour vrai, autre chose sera possible !!!
Salute !!!
Combien de fois on se fait dire ou on entend quelqu’un dire : on peut pas faire ça, on ne fait pas çam ça ne se fait pas…
Alors qu’il serait si simple de le faire… tout simplement !!!
@ David Bellemare
« Mais je vous en conjure ne repartons pas tout de suite sur ce sujet (réinventer la société québécoise, canadienne, mondiale)… »
Soyez tranquille! Je n’ai pas l’intention de réinventer le monde pour le moment. De toute façon le monde, le Canada et le Québec n’ont pas besoin de moi pour se réinventer. Je n’ai pas l’impression de pouvoir sauver ou changer le monde. L’avenir du Canada m’intéresse très peu. Quant au Québec il est certain que le gouvernement libéral actuel de Jean Charest ne va pas me demander mon avis sur quoi que ce soit. Je continue à réfléchir et je dirai peut-être à nouveau mon mot sur l’avenir du Québec quand le PQ reviendra au pouvoir mais ça, ce n’est pour demain. Il y aura tellement à faire pour réinventer le Québec lorsque Jean Charest et son équipe l’auront désinventé pendant près de 10 interminables années que je ne serai pas de trop pour participer à cette tâche colossale. En attendant je crois avoir tout dit ce que j’avais à dire sur le modèle qui me semble être le plus valable pour le Québec de demain ou d’après demain.
Pour l’instant je vais me consacrer davantage à me réinventer moi-même. Ce ne sera pas simple mais ce sera davantage à la portée de mes capacités et ça devient indispensable. Et, bien entendu, je compte me réinventer pour le mieux.
Je souhaite que 2009 soit une année de réinvention pour chacun de nous et pour le monde entier. Ce dernier en a grandement besoin.
@ Paolo MItriou
» Je continue à réfléchir et je dirai peut-être à nouveau mon mot sur l’avenir du Québec quand le PQ reviendra au pouvoir mais ça, ce n’est pour demain. »
Ma suggestion (que vous êtes libre de rejeter bien sûr) : une écriture plus concise.
Vous dites des choses brillantes mais la longueur de vos messages fait en sorte qu’ils ne sont parfois pas lus (je ne parle pas de moi mais des autres qui auraient avantage à vous lire) !
En vous remerciant pour toutes ces énergies mises sur notre pays. En attendant les « réinventions » avec impatience …
Bonne année 2009
@ Steve Boudrias
» Et si le Québec est divisible, c’est toute l’Amérique – du nom de Amerigo Vespucci, un prénom hispanique – qui peut être à nouveau divisible. Est-ce une menace, une vision, un avertissement ? C’est simplement du matérialisme historique à la sauce anarchiste. Comprenne qui pourra. »
Voilà ! Bravo ! Voilà ce qu’il faut répliquer à tous ceux qui font dans la menace partitionniste du Québec !
Si le Québec est divisible selon les nations autochtones, par ailleurs nos amis oui, toutes les autres provinces canadians et États américains le sont ! Il n’y a pas que le Québec qui possède des nations autochtones sur son territoire … Et contrairement au Rest Of America, les Québécois connaissent un peu mieux, Histoire oblige, ce qu’ils doivent aux autochtones !
Servez votre réplique à d’autres cher agent double …
Bon militantisme en 2009 à vous
@ Claude Perrier
» Et si l’on tentait plutôt de réformer ce qui ne fonctionne plus de manière satisfaisante, ici au Québec, depuis l’intérieur du Canada? En levant le repoussoir que constitue pour plusieurs la « menace séparatiste », avec tous les dérapages anticipés, que ceux-ci ne relèvent que du possible ou de l’imaginaire, vous iriez il me semble chercher beaucoup plus facilement et rapidement des adeptes à votre modèle de société.
Dans un premier temps, bâtissez une société nouvelle depuis l’intérieur des murs canadiens (et je ne vois pas ce qui vous en empêcherait), puis ensuite, si vraiment il fallait encore obligatoirement la rupture d’avec le Canada, toutes et tous sauraient où cette séparation pourrait véritablement les mener. Peut-être même serais-je là pour vous appuyer, à ce moment. »
Voilà aussi ! Ce que pensait un PET et pensent plusieurs autres soi-disants « fédéralistes » depuis longtemps !
En fait la « séparation » n’est pas vraiment nécessaire. Comment ? En travaillant à la véritable Confédération avec un État indépendant du Québec reconnu. Rappelons que nous sommes dans une fédération.
En substance, vous dites cher compatriote que le Québec a besoin d’être « une plussse meilleure nation » pour espérer forcer la main à « ce plussse meilleur pays ». Realpolitik as usual dira-t-on ! C’est exactement aussi ce que disait le PET dans son texte de 1962 ! Bravo ! La stratégie n’a jamais été que celle du chanoine historien Lionel Groulx : bâtir un « État français » à l’intérieur ou à l’extérieur de la Confédération (la vraie).
Meilleure année à vous
110 commentaires !!! Qui aurait pu prévoir ça ???
Michael Ignatieff fait jaser !!! Rire !!! Rire encore plus !!!
… et dire que l’année 2008 se termine aujourd’hui… On pourra en parler au passé dès demain !!! Le temps passe vite en bonne compagnie !!!
@ David Lépine
» Si les méchants fédéralistes incultes n’existaient pas, il vous faudrait vite inventer d’autres cibles faciles pour les remplacer afin de camoufler votre manque d’action concret par des arguments spécieux qui ne convaiquent plus qu’une minorité vieilissante. »
« Fédéralistes incultes », vous disiez M. Lépine ?
Il semble que si le futur PM du Canada Ignatieff ait évolué en pensée sur le nationalisme québécois, pas tous ses fidèles supporters ne l’aient fait ! Bien sûr, les M. Lépine et compagnie qui se plaisent à faire dans le mépris emprunté d’un autre ne se dérangeront pas pour corriger ces « fédéralistes incultes » n’est-ce pas ? Non, ils sont un peu trop lâches et ne daignent se salir les mains. Il est plus facile pour les M. Lépine de faire dans le chiâlage ! Pas vous qui dénigriez un certain chiâlage souverainiste ? Si vous ne répondez pas au « fédéraliste inculte » que je vous présente ci-bas M. Lépnie, JE VOUS ACCUSE FORMELLEMENT DEVANT TOUT LE VOIR.CA DE CHIÂLEUX PROFESSIONEL.
Qui est le nouveau « fédéraliste inculte » ? Un certain Beryl Wajsman, célèbre lobbyiste libéral, unilingue anglophone selon ce que j’en sais (ce qui pourrait expliquer une certaine méconnaissance d’une réalité québécoise oui !) et « editor and publisher » du THE METROPOLITAIN. Vous voulez corriger son manque de culture politique ? Facile : [email protected]. Bien sûr, on le fera pour lui rendre service, rendre service à Ignatieff, rendre service au Parti Libéral du Canada, rendre service au Canada. Rien d’autre ! Il serait déplacé de voir là une quelconque hostilité. On rend service, c’est tout.
Vous me direz : comment notre M. Wajsman, qui n’est pas un redneck du tout mais un gentleman qui a ses entrées à New York (USA) (a déjà été interviewé à CNN oui !) est un « fédéraliste inculte » ? Oui, cela se peut selon toute vraisemblance. La preuve ? Dans son éditorial du 18 décembre 2008 sur Ignatieff. Je vous le cite :
« The implication of the Bloc Québécois in this coalition is more troubling still. Though they may not be formal members, they will have a defacto veto over the governance of this land for eighteen months. It is a prescription for chaos. But more than that, the principles of the Bloc are those which Ignatieff has rejected from the depth of his being. They are the politics of, in Ignatieff’s own words, « blood and belonging ». For this party, the party of Laurier and Trudeau, and now Ignatieff – to be dependent on the support of those who seek the dismemberment of this nation is a perversion of all that Liberals and liberalism held to be true and right. »
Que faut-il comprendre de cet extrait de ce « fédéraliste inculte » ? Que non seulement M. Wajsman réduit le nationalisme québécois à un nationalisme ethnique qu’Ignatieff évoquait piteusement en 1993 mais il ne reconnaît pas l’évolution de la pensée de son gourou ! Il semble par ailleurs ne pas prendre note de la reconnaissance de la NATION QUÉBÉCOISE par Ottawa récemment. Pour lui, il n’y a qu’une seule canadian nation/nation canadienne coast to coast. Le Canada est-il une entité politique multinationale ? Certains fédéralistes le disent, pas M. Wajsman. La question est donc : qu’est-ce que le Canada ? Une entité politique mononationale ou multinationale ? Une fédération ou une confédération ?
Eh oui ! L’Histoire se répète. Vous vous souvenez un rapport Laurendeau-Dunton qui parlait d’une CRISE CONSTITUTIONNELLE ? Eh bien, il semble que le Canada se dirige lui aussi de nouveau vers une autre crise identitaire qui pourrait être bien plus « grave » que celle des « accommodements raisonnables » récemment. Naviguons bien (je parle aux sieurs Boudrias, Mitriou, Bellemare et compagnie) car le Canada a trop souvent refait son UNITÉ sur le dos du Québec, le Canada géographique s’est trop souvent fait une peau neuve sur le dos du Canada historique, le Canada « coast to coast » s’est trop souvent donné une nouvelle identité sur le dos du Canada « je me souviens » !
Que les Indépendantistes d’esprit veillent …
@ Jean-Pierre Dubé et à tous ceux qui lisent…
En 2009 je vais essayer d’être plus concis sans être moins précis. Merci!
« La question est donc: qu’est-ce que le Canada? Une entité politique mononationale ou multinationale? Une fédération ou une confédération? »
Je dirais qu’à prime abord le Canada est surtout un échec. Un échec déjà constaté par plusieurs, un échec en devenir pour les autres.
Pour ne rien inventer je vais m’inspirer de certains passages empruntés à Wikipédia, version française…
« Un État-nation est la juxtaposition d’un État, en tant qu’organisation politique, à une nation, c’est-à-dire des individus qui se considèrent comme liés et appartenant à un même groupe. C’est donc la coïncidence entre une notion d’ordre identitaire, l’appartenance à un groupe, la nation, et une notion d’ordre juridique, l’existence d’une forme de souveraineté et d’institutions politiques et administratives qui l’exercent, l’État. Sans cette coïncidence, on parlera plutôt d’un État multinational. »
Au Canada il y a « des nations », ce qui exclut d’emblée l’existence d’une nation canadienne, à moins d’accepter comme réelle l’appartenance simultanée à deux nations, ce qui est certes réconfortant pour certains mais qui n’en demeure pas moins une pure vue de l’esprit. Si une nation canadienne existe, elle ne couvre pas l’ensemble du Canada. À la limite on pourrait convenir que la nation canadienne est ce qui reste une fois qu’on a retranché tous les individus qui s’identifient à une autre nation que la nation canadienne. Et encore. Dans ce qui reste, dans ce qu’on peut nommer le Canada anglais, il y a suffisamment de différences pour décréter l’existence de quelques autres nations régionales et si ces bases identitaires font effectivement ressortir ces différences et bien, je ne vois plus ce que c’est qu’être un canadien, à part quelqu’un qui habite le Canada et qui refuserait de se reconnaître toute autre forme d’identité nationale ou régionale. Un terre-neuvien est un terre-neuvien, comme un albertain est un albertain mais, à part le fait que les deux habitent au Canada, ils n’ont pas grand chose en commun.
Il m’apparaît évident que le Canada est une entité multinationale et que de ce fait la nation canadienne n’existe pas. Je me suis demandé depuis longtemps comment je décrirais les canadiens à l’étranger si on me posait la question. Je n’ai toujours pas de réponse autre que des individus habitants le Canada.
Toujours selon Wikipédia: « Il existe deux possibilités de création d’un État-nation:
Soit l’État préexiste à la nation, et l’on cherche ensuite à développer un sentiment national (cas des pays initialement État-nation qui ont conquis des territoires).
Soit les individus qui se reconnaissent d’une même nation, en particulier dans le cas d’une « nation ethnique », manifestent leur volonté de vivre ensemble, en se dotant d’un État. On parlera donc d’une nation-État, dans laquelle un groupe d’hommes ayant pris conscience de son unité nationale a donné naissance à un État. Ceci a été le cas en Allemagne par exemple. »
Le Canada ne répond à aucune de ces deux possibilités. Et puisqu’il n’y a pas de nation canadienne je me demande même comment l’Organisation des Nations Unies peut reconnaître le Canada. Le Canada englobe plusieurs nations.
Le problème vient du fait que le concept d’État-Nation précède de plusieurs siècles la création du Canada (le Canada faisant partie du nouveau monde, du monde à inventer) et que le Canada n’a pas été créé dans l’optique de donner un État à une nation, dans un dessein d’abord politique. Le Canada a plutôt été créé dans un but purement mercantile afin de développer et de protéger un vaste marché indépendant des États-Unis. Ce n’est donc pas étonnant qu’il y ait une aussi grande absence de cohésion dans le Canada. Ce pays ne fait pas le lien entre des appartenances identitaires similaires mais uniquement entre des marchés. Au plan identitaire la cohésion est un échec malgré des efforts considérables des autorités fédérales. Aussi, on en est encore à tenter d’établir cette cohésion nécessaire qu’on n’a pas réussi à imposer depuis 1867. Il me semble qu’on aurait dû comprendre depuis longtemps qu’on ne peut pas construire un pays sur de simples structures marchandes. Mêmes nos identités régionales semblent être construites sur les préoccupations économiques de chaque région (l’outre Rocheuses, les Prairies, le Canada central, les Maritimes, Terre-Neuve, le Grand Nord et autres). Même le Québec pourrait se distinguer en tant qu’entité économique régionale si on ne pouvait le distinguer autrement. Le Canada ne serait en fin de compte qu’un marché commun ou une union économique entre diverses nations ou groupes identitaires régionaux. C’est du moins ce qu’il aurait dû être. Rien de plus. Est-ce que les autres groupes humains ont renoncé à leur indépendance en formant des unions économiques? Pas du tout. C’est sur une telle erreur que le Canada a vu le jour. Si on s’était contenté de créer une union économique plutôt qu’une union politique, il me semble qu’on se serait évité bien des problèmes.
Alors, pour répondre à vos questions, je dirais que le Canada est une expérience en voie de ratage total (il n’est pour l’instant que partiel). C’est une entité multinationale. Et le simple fait qu’on se demande encore après 142 ans si c’est une fédération ou une confédération démontre, hors de tout doute, qu’il s’agit plutôt d’une élucubration.
Je crois avoir été aussi concis que faire se peut en regard de la nature complexe des trois questions posées.
Bonne Année!
Qu’une chose à dire : bravo et merci M. Mitriou ! L’explication est précise et plutôt concise. Être concis est ce qu’il faut si on veut vraiment l’Indépendance du Québec dans la réalité géo-politique. Être concis quand on répond aux ennemis de l’Indépendance du Québec pour ne pas déraper ou ne pas donner la chance à ceux-ci de dire « voyez, ils dérapent ! » On connaît la chanson… de mieux en mieux. Il nous faut continuer à la chanter élégamment et sans faute note !
Cela dit, vous montrez bien comment aussi il est difficile d’être concis quand vient le temps d’expliquer la Question Nationale (qui n’est pas que québécoise justement) : le Canada est-il une nation ou une multination ? Une fédération ou une confédération ? On se pose la Question depuis 142 ans en effet …
Pour être encore plus concis aussi, rappelons qu’une certaine propagande dit : » le Canada est le plussse meilleur pays et le Québec en est une province rebelle « .
Une autre propagande, tout à fait opposée et secrète, dira ceci : » la Province de Canada devenu Province of Québec devenu Province de Bas-Canada devenu Province de Québec EST DÉJÀ PAYS, hormis un statut géo-politique à confirmer, et le Canada est un faux pays « .
Le « plussse meilleur pays » est de Jean Chrétien et le « faux pays » est de Lucien Bouchard, rappelons-le.
@ M. Mitriou
» je dirais que le Canada est une expérience en voie de ratage total (il n’est pour l’instant que partiel). C’est une entité multinationale. Et le simple fait qu’on se demande encore après 142 ans si c’est une fédération ou une confédération démontre, hors de tout doute, qu’il s’agit plutôt d’une élucubration. »
Je dirais pour ma part qu’il ne faut pas sous-estimer le nombre de « sauveurs » prêts à sauver un plussse meilleur pays, un pays membre du G8 (ou G20), un pays qui est le deuxième en superficie au monde !
Le ratage total sera évité, soyez-en certain M. Mitriou. Pour plusieurs raisons ! La première : si ce n’est pas le cas, le Canada devient de facto 51e État américain, avec ou sans le Québec !
Sinon, qui est le prochain « Sauveur de Canada » ? Ignatieff bien sûr. On connaît déjà son discours : le Canada est une entité multinationale, justement. Il tentera de convaincre le ROC (et un Québec et des nations autochtones aussi bien sûr !) que le Canada est le plussse meilleur pays car il est justement « entité multinationale » … tout en étant incapable de raisonner les confus « discours à la nation » !!!
À l’Ignatieff qui dira qu’il « faut dépasser Trudeau », on opposera un Trudeau … le père comme le fils ! Passez donc le mot …
» Le Québec n’est pas une nation. C’est une entité multinationale. » – Pierre E. Trudeau, quelques années avant son décès
Au plaisir de vous lire de nouveau
PS Passez-moi donc aussi votre courriel personnel pour d’autres infos à partager au besoin. Le mien est le suivant : [email protected]
@ Jean-Pierre Dubé
Le Canada a déjà été le plusse meilleur pays au monde, pendant une année. Ce n’est plus le cas. Les mêmes organismes qui lui avaient accolé ce titre pompeux (on se demande encore pourquoi) n’ont cessé depuis de lui reprocher son inaction face à la pauvreté qui n’a cessé d’augmenter depuis.
Small Is Beautiful… Je ne me réjouis pas du fait que le Canada soit le deuxième plus grand pays en superficie au monde. À mon sens ça fait plutôt partie du problème. Quand un pays est à la fois aussi vaste et si peu densément peuplé cela rend encore plus difficile le maintien de la cohésion nécessaire pour assurer l’existence artificielle d’une nation étendue sur tout le territoire. Si l’étendue du territoire était un quelconque atout pour les gens occupant ce territoire il y aurait des pays qui agrandiraient leurs territoires de diverses façons. Or, c’est l’inverse qui se produit depuis longtemps. De nombreux pays éclatent, créant ainsi de plus en plus de petites entités souveraines. Avec les changements climatiques le Canada va devoir bientôt dépenser des sommes colossales pour assurer sa souveraineté sur l’arctique canadien. Ce sera plus un problème qu’un atout.
Il n’est pas encore né le sauveur du Canada et il ne naîtra jamais. Par contre les fossoyeurs sont légion. Ou bien le Canada survivra sans sauveur ou bien ses frontières seront radicalement modifiées, avec ou sans sauveur. Le Canada est une oeuvre beaucoup trop ambitieuse pour être sauvé par un seul homme. Ce fut peut-être déjà le cas mais ce n’est plus possible.
Je ne sais pas pourquoi mais chaque fois que quelqu’un annonce l’éclatement du Canada d’autres annoncent que ce qu’il en restera deviendra de facto un nouvel état américain. Ça ne se fera pas sans l’accord d’une majorité de canadiens et rien n’indique que cette majorité ait l’intention de considérer sérieusement cette possibilité. Les canadiens de demain n’auront pas plus envie de devenir américains que ceux d’aujourd’hui. Qu’est-ce qui vous fait croire que les États-Unis puissent être le moindrement intéressé par le Canada ou ce qui en resterait. Je suis de ceux qui croient que si les États-Unis étaient le moindrement intéressé par notre territoire il y a belle lurette que nous serions morts ou américains. Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher les américains de s’approprier notre territoire si cela faisait partie de leurs plans. Une guerre entre les États-Unis et le Canada ne durerait même pas 24 heures.
Si Trudeau a vraiment dit que le Québec était une entité multinationale, ça clarifie à plus forte raison le fait que le Canada l’est encore plus. Quand on est une entité multinationale on n’est pas une nation. Moi qui croyait me faire lyncher en affirmant qu’il n’y avait pas de nation canadienne. Je n’aurais jamais pensé que Trudeau Père confirmerait mes propos.
Enfin, je suis désolé mais je vais refuser de vous refiler mon adresse courriel. Je suis très avare face à la diffusion de cette information et c’est très bien ainsi. Cela évite que ma boîte de réception électronique soit inondée. Vous pensez bien qu’en diffusant mon adresse électronique sur Internet elle sera à la disposition de l’univers entier et je n’y tiens pas du tout. L’idée de vous la communiquer directement ne m’enchante pas non plus. Nous ne nous connaissons pas. De plus, puisque je me sens obligé de répondre au courriel que je reçois j’ai limité à une vingtaine de personnes, tout au plus, ma liste de contacts personnels.
On peut très bien continuer d’échanger sur ce blogue. C’est une formule qui me convient très bien. Si vous désirez me transmettre des informations moins largement accessibles sur la blogosphère vous pouvez toujours me laisser un commentaire sur mon blogue personnel en cliquant simplement sur mon nom en rouge au-dessus de ce commentaire. Mon blogue personnel est beaucoup moins fréquenté que celui-ci.
Bonne journée!
Bonne année à tous et toutes!
De retour, mais soignant une très vilaine grippe.
Oui, oui, je sais. Comme disent les Chinois: welcome to the club!
Merci d’avoir continué à échanger sur ce blogue!
Une seule petite chose, par contre, si vous me le permettez. En fait, une précision bien amicale. Ceci étant un blogue, il est préférable que les courriels personnels des membres demeurent, en effet, personnels, et que les membres ne donnent, ni ne demandent les adresses de courriel d’autres membres. Un gros merci pour votre collaboration!
Très bien. Donc, pas d’échange d’information ok via courriels personnels. On peut le faire ailleurs anyway bien sûr.
Qu’on se trompe pas néanmoins, toutes les avancées du Canada français entre les décennies 1930 et 1960 se soient opérées grâce à des informations refilées entre quelques dizaines de milliers de membres de sociétés secrètes, d’intellectuels canadiens français dont Trudeau, Lévesque, Johnson, Drapeau et compagnie… Le drapeau québécois en 1948, les chèques bilingues au Canada … pour ne nommer que ça.
Ainsi, je me permets un petit commentaire narquois vis à vis tous les indépendantistes, militants ou non, et tout le mouvement indépendantiste donc ! Comme le dit très bien M. David Lépine dans un courriel précédent, on n’arrivera rien si on fait juste chiâler ! Ça fait des années qu’on se rappelle ce qu’est le Canada ! Ça fait des années qu’on chiâle sur le Canada ! Cinquant ans, 50 ans… au minimum ! Trudeau le disait lui-même : à tous les 20 ans la Question Nationale revient. Est-elle réglée pour autant ? Non. Alors, soit on reconnaît que les Indépendantistes ont fait avancer le Québec, à l’intérieur du Canada, soit on gaspille nos énergies pendant 20, 40, 60, 80, 100 ans encore … sans le droit de chiâler sur le Canada ou le ROC !
Il semble comme disait justement le Pierre E. Trudeau QU’ON NE PEUT ET ON NE VEUT PAS VRAIMENT L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC. Si c’était le cas, on clouerait le bec du Wajsman que je cite plus haut qui DIT EN 2008 QUE LE BLOC QUÉBÉCOIS EST CE QUE IGNATIEFF PENSAIT EN 1993, soit deux avant le référendum de 1993.
Soyons donc oui M. Mitriou CONCIS ET PRÉCIS dans nos missives ! Si vous l’êtes vraiment, vous clouez le bec à ce Wajsman (sans aucune référence aux facteurs linguistiques et ethnique bien sûr à cet anglophone unilingue juif … cela pourrait nuire à une Cause… on associe si facilement nationalisme québécois avec racisme et anti-sémitisme). Répondre personnellement à ce Wajsman de lobbyiste de couloir anti-québécois sera beaucoup plus efficace pour LA CAUSE que déblatérer encore et toujours les mêmes niaiseries déjà connues sur le Canada !
Désolé d’être abrupte, la fatigue culturelle et politique probablement…
PS Ok pour votre blogue personnel.
@ Mitriou
» Si Trudeau a vraiment dit que le Québec était une entité multinationale, ça clarifie à plus forte raison le fait que le Canada l’est encore plus. Quand on est une entité multinationale on n’est pas une nation. Moi qui croyait me faire lyncher en affirmant qu’il n’y avait pas de nation canadienne. Je n’aurais jamais pensé que Trudeau Père confirmerait mes propos. »
Si on le relisait un peu, on serait étonné de voir comment cet intellectuel ex-nationaliste canadien-français et indépendantiste québécois … n’était pas fondamentalement contre l’Indépendance du Québec (son autonomie dans ses champs de compétence du moins) dans un futur plus ou moins rapproché !
PET a trahi le ROC, le Canada anglais et le Canada bien plus que le Québec ! Si on le comprenait seulement un peu mieux …
@ Mitriou
» Je ne sais pas pourquoi mais chaque fois que quelqu’un annonce l’éclatement du Canada d’autres annoncent que ce qu’il en restera deviendra de facto un nouvel état américain. Ça ne se fera pas sans l’accord d’une majorité de canadiens et rien n’indique que cette majorité ait l’intention de considérer sérieusement cette possibilité. Les canadiens de demain n’auront pas plus envie de devenir américains que ceux d’aujourd’hui. Qu’est-ce qui vous fait croire que les États-Unis puissent être le moindrement intéressé par le Canada ou ce qui en resterait. Je suis de ceux qui croient que si les États-Unis étaient le moindrement intéressé par notre territoire il y a belle lurette que nous serions morts ou américains. Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher les américains de s’approprier notre territoire si cela faisait partie de leurs plans. Une guerre entre les États-Unis et le Canada ne durerait même pas 24 heures. »
Faites donc un tour à Toronto l’ami !
Entre Détroit et Windsor, on passe pratiquement d’un État américain à un autre ! Entre Niagara Falls (Canada) et Niagara Falls (USA), on passe aussi !
Les Canadians ont le droit de ne pas vouloir être Americans mais CULTURELLEMENT PARLANT ils le sont déjà pratiquement ! C’est une évidence qui ne semble pas vous traversez l’esprit ! Pourquoi ? Ce n’est pas UN DOLLAR, UN SYSTÈME DE SANTÉ, UNE BIÈRE CANADIAN qui font un pays ! Le Québec a plus de raisons d’être un pays séparé du ROC que le ROC/Canada un pays séparé des USA ! Ce petit détail est plus que nécessaire à comprendre à mes yeux pour une action politique plus efficace …
Sinon, comment pouvez-vous croire que les USA ne seraient pas intéressés par le deuxième plus vaste pays au Monde ?!?! L’Eau, le Pétrole … deux raisons ben suffisantes ! Sinon, bien sûr qu’une autre voie alliée au G8 (ou G20) est utile pour les USA … Mais encore : le Manifest Destiny, ça vous dit quelque chose ?
Enfin, dans mon livre à moé (et je peux me tromper), Pierre E. Trudeau a vraiment sauvé le Canada M. Mitriou dans la décennie 1960, ce n’était pas une figure de style ! En 1965, paraissait LAMENT FOR A NATION … par un Canadien anglais nationaliste conservateur il me semble, qui annonçait plus ou moins ouvertement si je me rappelle bien que le Canada était miné de l’intérieur ! PET arrive à Ottawa en 1965, devient PM en 1968 !
JE VOUS ACCUSE FORMELLEMENT DEVANT TOUT LE VOIR.CA DE CHIÂLEUX PROFESSIONEL.
et vous M. Dubé, vous ne chiâlez pas , vous ….
svp finir ma phrase avec le mot approprié.
Je vous avoue tout bonnement que je suis un chiâeux, J’adore patrouiller les blogues remplis de commentaires de souverainistes qui s’encouragent entre eux et que personne ne conteste ( sauf moi et de rares autres braves gens) .
Pour nos péchés contre les dogmes établies, nous subissons des accusations beaucoup plus graves que de simples chiâleux, on nous traite de traîtres, de vendus, de jovialistes, de cousins germains de Paul Desmarais etc.
Être un chialeux est un point d’honneur pour moi, je vous remercie sincèrement de votre accusation.
Bravo M. Lépine ! Vous vous assumez bien.
Mon point est simple : cessez de chiâler M. Lépine contre les chiâleux ! Vous ne valez pas mieux qu’eux ! Si vous valiez mieux qu’eux, vous diriez que chiâler est mieux que de frapper sur des statues … ou des gens !
Faites dans le commentaire constructif s’il vous plaît M. Lépine, c’est tout ce que je vous demande poliment. Vous êtes éclairé, éclairez donc votre prochain. Pas plus compliqué que ça.
Cordialement.
Un autre mot …
Établir le Québec comme son pays est-il dogmatique ? Établir le Gouvernement du Québec comme son gouvernement est-il dogmatique ? Vous me direz que la Réalité nous dit que le Québec n’est pas un Pays au sens géo-politique du terme ? Ben voilà, certains « provinciaux » veulent justement changer la Réalité géo-politique d’un Pays-qui-l’est-déjà !!! Vous avez le droit de chiâler contre les « chiâleux », les mots « traîtres », « vendus », « bonne-ententistes » et autres insultes sont inévitables … L’Indépendance du Québec, reconnue dans la Réalité géo-politique, ne règlera pas tout … mais certainement une certaine « crise identitaire » !
J’appuie vos répliques à certains « chiâleux » M. Lépine ! Oui, je vous appuie. Ma dérision à votre égard est simplement un souhait de vous voir plus indulgent envers certains compatriotes plus ou moins bien politisés comme vous l’êtes. Suis-je aussi chiâleux que vous ? Peut-être. Cela dit, je propose un tout petit geste souverain « anti-chiâleux » et vous me faites du chiâlage en bonne règle ! Élever une statue au « Père du Québec » aussi grande ou plus grande que celle du « Père de la Confédération » sur le boulevard René-Lévesque … est une toute petite proposition « anti-chiâleuse » M. Lépine !!! Destinée à calmer les « chiâleux » justement ! Et vous trouvez le tour de chiâler …
On a le droit de préférer demeurer « Belle Province » mais on n’aura pas le droit de chiâler contre un provincialisme ensuite …
Bonne année à vous
» Merci d’avoir continué à échanger sur ce blogue! »
Merci à vous aussi dame Legault pour vos articles toujours aussi percutants d’actualité …
Pour ma part, s’il faut un mot de la fin pour ce fil, je dirai merci à M. Ignatieff de reconnaître sa vision partielle de 1993 et merci d’avoir mieux compris ce nationalisme beaucoup moins barbare qu’ailleurs dans le monde quoi qu’on en dise …
On ne dira pas par contre merci à M. Wajsman lobbyiste libéral véhiculant une méconnaissance du nationalisme québécois (et du Québec ?) qui réfute l’évolution de la pensée même du chef libéral Ignatieff en associant « Blood and Belonging » de 1993 au Bloc Québécois (!?) C’est ignorer royalement ce que pense Duceppe du nationalisme ethnique !?
Rappelons son éditorial du 18 décembre 2008 sur Ignatieff :
» The implication of the Bloc Québécois in this coalition is more troubling still. Though they may not be formal members, they will have a defacto veto over the governance of this land for eighteen months. It is a prescription for chaos. But more than that, the principles of the Bloc are those which Ignatieff has rejected from the depth of his being. They are the politics of, in Ignatieff’s own words, « blood and belonging ». »
Not ! BLOC QUÉBÉCOIS ARE NOT DOING THE POLITICS OF « BLOOD AND BELONGING » Mr Wajsman ! Ask the Bloquiste Maka Kotto or Stéphane « Je suis nationaliste québécois » Dion ! If you are not willing to understand it, maybe it’s time for you to let go politics, time for you to read again CANADA’S HISTORY ’cause you got some things wrong ! If Bloc Québécois is dangerous it’s for other reasons …
À [email protected], j’ai suggéré de relire Ignatieff depuis 1993 et de lire le papier suivant :
Denis Monière. Pour comprendre le nationalisme au Québec et ailleurs, Montréal : Presses de l’Université de Montréal, 2001, 148 pages
Merci M. Dubé de vos propos respectueux. Je tenterai d’être plus indulgent et modérer mes propos.
»Établir le Québec comme son pays est-il dogmatique ? Établir le Gouvernement du Québec comme son gouvernement est-il dogmatique ? »
Rappelons-nous la définition de dogme:
»Point de doctrine établi ou regardé comme une vérité fondamentale, incontestable » Le Petit Robert
Je ne trouve pas le projet d’indépendance du Québec dogmatique, au contraire cela est noble et correct de viser ce but. Tout comme celui du Canada l’est tout aussi. Ce qui est dogmatique c’est la fâcheuse tendance de nombreux porte-parole souverainistes de rejeter ulta virès tout argument voulant que le Canada peut être une solution valable pour le Québec. Au lieu de répondre à l’argument on conteste la bonne foi des fédéralistes.
Autrement dit, il serait impossible pour quelqu’un qui ne croit pas en la souveraineté du Québec d’aimer le Québec autant qu’eux et de vouloir son bien.
»Vous avez le droit de chiâler contre les « chiâleux », les mots « traîtres », « vendus », « bonne-ententistes » et autres insultes sont inévitables … »
Au delà des chiâleux professionnels, les principaux porte-parole du mouvement incarnent cette tendance. Vous n’avez qu’à écouter un Gérald Larose, président du Conseil de la Souveraineté, invectiver les non-souverainistes, les accuser de tous les crimes connus pour vous en rendre compte. C’est un discours revanchiste, hargneux et qui proposent encore des solutions aux problèmes des années 70.
J’espère que vous serez d’accord avec moi quand je dis que le projet souverainiste a un sérieux besoin de renouvellement avant qu’il redevienne une option crédible aux yeux d’une bonne majorité de Québécois. Si on évacuait une bonne dose de dogmatisme, ce serait déjà un bon départ.
Bien d’accord avec vous M. Lépine. Merci des bonnes explications (encore !). Il faut malheureusement se répéter n’est-ce pas ?! Cent fois remettre son ouvrage …
Je n’aime pas comme vous le ressentiment, la victimisation, le ton revanchard, le dogmatisme, les idées arrêtées, le racisme …
Le problème avec le fédéralisme pancanadien est qu’il est mal expliqué donc mal compris ! Le fédéralisme a bien sûr, comme vous le dites, des avantages théoriques certains, surtout pour le Québec même ! Un efficace partage de pouvoirs pourrait être acceptable. Le problème est que les LEADERS FÉDÉRALISTES sont incapables de bien les (ré)expliquer à ces « imbéciles » souverainistes et/ou Québécois. Ou donc se trouve le problème ?
@ M. Lépine
» J’espère que vous serez d’accord avec moi quand je dis que le projet souverainiste a un sérieux besoin de renouvellement avant qu’il redevienne une option crédible aux yeux d’une bonne majorité de Québécois. »
Bien sûr mais je refuse que cela se fasse au détriment des gens qui se battent depuis 10, 20, 30, 40 ans pour une Cause avec leurs meilleures capacités !
Vous proposez somme tout M. Lépine un néo-nationalisme par-dessus un autre néo-nationalisme … s’il faut absolument tout ramener au « nationalisme » (qui est tout de même à l’origine des Guerres depuis 2 siècles selon plusieurs rappelons-le !)
Proposez-vous M. Lépine l’Indépendance du Québec d’une nation quatre fois centenaire avec 11 nations autochtones en continuité avec la perspective messianique (méconnue) d’un « fédéraliste traître » ?!? Si c’est le cas, répliquez aux « chiâleux » de toutes vos forces … On vous dira merci et bravo pour l' »effort de guerre » pacifique !
Au plaisir
» Le Québec n’est pas une nation. C’est une entité multinationale. » – Pierre E. Trudeau, quelques années avant de déceder en 2000
PS Indulgence, patience, persévérance, pédagogie … sont mes mots d’ordre personnels.
« Bien sûr mais je refuse que cela se fasse au détriment des gens qui se battent depuis 10, 20, 30, 40 ans pour une Cause avec leurs meilleures capacités ! »
Pas certain de vous comprendre là dessus. Si le discours est un peu fané et certains porte-parole un peu dépassés par les évênements, à quoi bon les garder en place ? Même les centrales syndicales sont capables de moderniser leur discours pour mieux correspondre aux réalités de leurs membres. Alors pourquoi le mouvement souverainiste ne le ferait pas, juste pour ne pas indisposer les récalcitrants avec beaucoup d’ancienneté ?
« Vous proposez somme tout M. Lépine un néo-nationalisme par-dessus un autre néo-nationalisme … s’il faut absolument tout ramener au « nationalisme »
Ce que je proposerais c’est un projet rassembleur qui évacue la notion de Québécois colonisés, soumis, conquis… martyrs quoi, avec une nouvelle devise genre : Yes we can ! Un projet qui se fonde sur les nombreux attributs et avantages inhérents du Québec et des Québécois de toutes origines.
Par exemple, l’incroyable multi-culturalisme de Montréal ( une des villes qui a le plus haut taux de personnes qui parlent 3 langues et plus au monde)serait considéré comme un atout majeur à exploiter pour le bien commun plutôt qu’un danger mortel pour la culture traditionnelle québécoise. Une base pour des entreprises mondiales dans des domaines variés ( pensons Cirque du Solei et Bombardier par exemple) lieu d’encouragement à l’entrepreneurship, l’innovation et l’excellence au lieu du corporatisme étouffant du modèle québécois encore figé dans les batailles des années 80.
Les vaches sacrées que sont devenues Hydro Québec, la SAQ et plein de sociétés publiques et para publiques ne seraient plus intouchables. Le secteur privé, bien encadré, devrait toujours être privilégié à cause de sa capacité d’innovation et de création de richesse. J’ai honte que 42% de mes concitoyens n’ont pas les moyens de payer de l’impôt. J’ai honte qu’une des plus vastes forêts de la planète fut exploité en sauvage et ne contribue que très peu à notre richesse collective. L’étalement urbain nous coûte collectivement une fortune et provoque une migration des familles francophones de l’île de Mtl contribuant ainsi à l’insécurité culturelle de ceux qui restent. Personne n’en parle, la seule solution prônée et d’augmenter les règlement tâtillons des PME.
Ce ne sont que quelques exemples pour illustrer. Ça fait 13 ans que j’entends les souverainistes chiâler sur le « référendum volé », comme si on allait bâtir quelque chose de solide sur un très mince majorité en garantissant le dollar, l’armée et le passeport canadiens aux futurs citoyens indépendants!
Appelez cela du néo-n’importe quoi mais je peux vous garantir que ce projet n’ira jamais nulle part sans un profond changement d’attitude. Et vous avez raison, cela devra se faire avec indulgence, persévérance et pédagogie.
» Par exemple, l’incroyable multi-culturalisme de Montréal ( une des villes qui a le plus haut taux de personnes qui parlent 3 langues et plus au monde)serait considéré comme un atout majeur à exploiter pour le bien commun plutôt qu’un danger mortel pour la culture traditionnelle québécoise. »
Vous parlez à un Québécois marié à une « multiculturelle ».
Séparez d’abord les notions d’ethnie, nation et culture … Après on discute !
Montréal est multiethnique oui.
Il se pourrait que les choses bougent sans que vous ne les voyiez bien bouger …
Allez voir le réseau Culture Montréal : http://www.culturemontreal.ca/cult_mtl/culture.htm
Allez voir le Quartier des Spectacles : http://www.quartierdesspectacles.com/fr/accueil/
Amir Khadir est le type de « néo-nationaliste » et « citoyen du monde » que vous semblez réclamer sinon …
L’interculturalisme québécois est du séparatisme face au canadian multiculturalism/ multiculturalisme canadien (qui a été promulgué par le Québécois et Montréalais Pierre E. Trudeau « multiculturel » en 1971 à la place d’un biculturalisme prôné par une Commission Laurendeau-Dunton … si ma mémoire est bonne !).
Une nation québécoise ayant 400 ans, 11 nations autochtones alliées ou en voie de l’être, une culture québécoise prenant de l’expansion lentement mais sûrement (le cinéma québécois depuis 2004 par exemple !), un interculturalisme francophone …
Non vraiment M. Lépine, les choses vont plutôt bien ! La Question pour vous : pensez-vous vraiment que les « nationalistes » dont vous évoquez les jérémiades (avec raison je l’admets oui) ignorent ce que j’évoque ici ?
Cela dit, à côté de voraces USA, par hypothèse, le Rest Of Canada demeurerait notre meilleur allié et inversement …
« La Question pour vous : pensez-vous vraiment que les « nationalistes » dont vous évoquez les jérémiades (avec raison je l’admets oui) ignorent ce que j’évoque ici ? »
Dire que les choses vont plutôt bien est admettre, directement ou indirectement, que le Canada n’est pas si mauvais. Ça va à l’encontre de la thèse souverainiste donc c’est très difficile de l’admettre sans perdre un des principaux arguments pour se séparer du Canada.
Nous faisons face à deux vieux arguments, le souverainiste qui affirme que le Canada signifie la mort lente de la nation québécoise et le féféraliste qui maintient qu’un Québec indépendant ne serait pas viable. Ce sont deux dogmes dépassés qui ont maintenu en vie le PQ et le PLC pendant des décennies.
Est-ce que les nationalistes ignorent ces changements ? Je n’en sais rien, je dois analyser les propos des leaders. Ce que j’entends depuis plusieurs années , depuis l’argent et le vote ethnique de Parizeau, les conditions gagnantes de Bouchard, les mille jours avant la souveraineté de Landry et enfin la conversation nationale de Marois, n’est pas très porteur de nouvelles attitudes.
» Nous faisons face à deux vieux arguments, le souverainiste qui affirme que le Canada signifie la mort lente de la nation québécoise et le féféraliste qui maintient qu’un Québec indépendant ne serait pas viable. »
Les deux n’ont pas complètement tort, voilà le paradoxe pour moi ! J’ai l’impression que vous partagez mon point de vue …
Avant 2006 et la reconnaissance de la nation québécois par Ottawa, est-il vraiment nécessaire de rappeler que LA NATION QUÉBÉCOISE N’EXISTAIT TOUT SIMPLEMENT PAS dans la tête d’une majorité de CANADIANS/ CANADIENS ? Oui M. Lépine. La réalité est qu’Ottawa s’est vu en quelque sorte OBLIGÉ de reconnaître la nation québécoise devant la menace séparatissse. C’est mon opinion. Je crois être près de la réalité géo-politique … mais je peux me tromper bien sûr !
Un ROC, au problème identitaire collectif beaucoup plus énorme qu’on ose le croire, QUI DEVIENT UN 51e ÉTAT AMÉRICAIN, QUI GROSSIT DE 25 millions d’habitants l’EMPIRE AMÉRICAIN de 300 millions d’habitants … pose un problème de taille à un Québec indépendant !
Canadians don’t want to become Americans ? Prove it to me M. Lépine ! Canadians listen to american television a lot more than Québécois … Is that enough to become Americans ? Not but still … Canada’s Unity will not make itself again on Québec’s separatism, NOT ! La période post-référendaire ’95 a vu une nouvelle unité canadienne prônée … On connaît la chanson …
» Et vous avez raison, cela devra se faire avec indulgence, persévérance et pédagogie. »
On n’a pas le choix si on ne veut pas rajouter à la confusion politique et/ou identitaire …
La Révolution tranquille c’est un peuple qui change de nom M. Pierre Gravel … heu ! j’veux dire … M. Réjean Bouchard … heu ! j’veux dire … M. David Lépine.
Dans les années 1960, sur les rives du Saint-Laurent, les habitants se définissaient à la fois comme Québécois, Canadiens français et Canadiens … Un peuple à la triple identité !?\! Les trois types d’habitants avaient raison de s’identifier comme tel. Aujourd’hui, en 2009, j’ai entendu un Québécois s’identifiant comme « Canadien français », un autre qui s’identifie comme « Québécois francophone » !!! La solution à la « crise identitaire » (on oublie le reste), vous la connaissez comme moi ! Cette solution pose des problèmes à UN ESTABLISHMENT ANGLO-AMÉRICAIN même s’il ne le dit pas …
Quelqu’un a déjà comparé les Canadiens anglais aux Américains : les Américains savent ce qu’ ils sont : il sont Américains d’abord, alors que les Canadiens anglais savent ce qu’ils ne sont pas: Américains. Cela résume pour moi le complexe identitaire au ROC. C’est leur identité et leur problème bien à eux, je ne veux surtout pas m’en mêler .
Quant aux habitudes télévisuelles, c’est anecdotique comme analyse. Il n’a jamais eu de vrai crise identitaire au Québec, je peux vous concéder qu’il y a peut-être eu crise sémantique entre les Canadiens et les Anglais du temps de mon grand-père jusqu’aux Québécois et Canadians d’aujourd’hui, sans oublier les Canadiens français et English Canadians de mes parents. Mettez tout ce beau monde sur un bateau en mer d’Égée et peu importe la nomenclature, les uns et les autres se reconnaissent et se regroupent très facilement.
« Les deux n’ont pas complètement tort, voilà le paradoxe pour moi ! J’ai l’impression que vous partagez mon point de vue … »
Pas du tout en accord avec vous là dessus. Sachez que si la nation québécoise était appelée à disparaître éventuellement, ce ne sera pas pour des raisons de souveraineté politique car à toutes fins pratiques, nous sommes déjà souverains dans notre culture. La preuve, le PCC a été défait au Québec parce qu’il osait couper 24 M $ en subventions culturelles ( sur un budget total de plus de 100 milliards$ ). Un Québec indépendant passerait , en participant au Canada, de 2 ième pays en superficie et 9 ième en économie, à 18 ième en superficie et 28 ième en économie sur la planète avec un PDB de 285 milliards $. Impossible de ne pas être viable avec de tels statistiques.
Le Canada n’a jamais été un pays uni au sens de bien des pays unitaires comme la France ou les États Unis. Ça toujours été un marriage de raison , si la raison venait qu’à disparaître l’entité politique suivrait rapidement. Même les symboles canadiens auxquels sont attchés les Québécois sont en réalité des symboles purement québécois qui furent adoptés par tout le Canada. Ö Canada, la feuille d’érable, les voyageurs, le castor, le hockey. Il ne reste aux ROC que la monarchie et la Colombie britannique comme symbole.
» Quelqu’un a déjà comparé les Canadiens anglais aux Américains : les Américains savent ce qu’ ils sont : il sont Américains d’abord, alors que les Canadiens anglais savent ce qu’ils ne sont pas: Américains. Cela résume pour moi le complexe identitaire au ROC. C’est leur identité et leur problème bien à eux, je ne veux surtout pas m’en mêler . »
Ben p’t’être faudrait-il s’en mêler un peu aussi car ils semblent pas trop préoccupés par leur « complexe identitaire » et cela pourrait nous retomber en pleine face …
…
» Sachez que si la nation québécoise était appelée à disparaître éventuellement »
Appelée à disparaître ?!?\! Dites-moi que je rêve M. Lépine ?\!%? Vous gémissez d’entendre les gémissements de souverainistes quant à la disparition de la nation québécoise … et vous faites pareil ?!?\! La nation québécoise n’a jamais été aussi forte et elle serait appelée à disparaître ?!?! ET MOI QUI CROYAIS QUE VOUS AVIEZ DÉPASSÉ PERSONNELLEMENT LA SURVIVANCE !?\!?
Il y a vraiment des trucs qu’on ne comprend pas ou qui sont mal compris en ce pays-qui-n’est-pas-un-pays QUAND LES BOURREAUX DE VICTIMISANTS SE FONT VICTIMISANTS EUX-MÊMES … Désolé d’être abrupte !
Avant la reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa en 2006, cette nation avait plus de chances de disparaître … Ottawa ne reconnaissait qu’une seule CANADIAN NATION/ NATION CANADIENNE coast to coast / d’un océan à l’autre !
» Même les symboles canadiens auxquels sont attchés les Québécois sont en réalité des symboles purement québécois qui furent adoptés par tout le Canada. Ö Canada, la feuille d’érable, les voyageurs, le castor, le hockey. Il ne reste aux ROC que la monarchie et la Colombie britannique comme symbole. »
Oui.
Répétez-le aux « chiâleux » M. Lépine ! Répétez aux « chiâleux » que la NATION QUÉBÉCOISE récupère en ce moment même tous ces symboles québécois (appelés autrefois canadiens tout court). Répétez aux « chiâleux » que la nation québécoise quatre fois centenaire sera d’autant plus forte à côté du Géant qu’elle aura récupéré les symboles de la nation canadienne des Patriotes canadiens des années 1820-30 … Répétez aux « chiâleux » de faire la distinction entre CANADIEN et CANADIAN et nous aurons vaincu sur toute la ligne … Il est inutile de chiâler comme vous le dites, d’expliquer et réexpliquer une méprise (et un mépris ?) comme on le fait ici entre nous.
L’oeuvre de Pierre E. Trudeau, ce Grand Canadien, n’est rien d’autre !
» Il n’a jamais eu de vrai crise identitaire au Québec, je peux vous concéder qu’il y a peut-être eu crise sémantique entre les Canadiens et les Anglais du temps de mon grand-père jusqu’aux Québécois et Canadians d’aujourd’hui, sans oublier les Canadiens français et English Canadians de mes parents. »
Juste une petite crise sémantique en effet ! Parler de « crise identitaire » québécoise c’est donner raison à un « Autre » qui ne veut pas identifier sa propre « crise identitaire » oui ! Néanmoins, il y a tout de même (et il y a eu) des Québécois qui se battent comme des preux chevaliers pour sortir de cette crise sémantique.
Le journal Le Québécois et Patrick Bourgeois parlent de « Québec français » (répètent le mot plusieurs fois) depuis quelques mois …
« ET MOI QUI CROYAIS QUE VOUS AVIEZ DÉPASSÉ PERSONNELLEMENT LA SURVIVANCE !?\!? »
C’est pas ma thèse, c’est celle des souverainistes -point de souveraineté point d’avenir national. Pourtant j’avais bien écrit : »le souverainiste qui affirme que le Canada signifie la mort lente de la nation québécoise » l’emphase était sur le souverainiste.
Je vais tenter de clarifier. Si nous avons survécu depuis 400 ans sans une seule journée de souveraineté, de colonie française à colonie anglaise, à province canadienne tout ce temps sans souveraineté, je ne peux pas accepter cette thèse qu’il faille absolument avoir un pays souverain pour assurer notre survivance. Je suis complètement d’accord avec vous quant à notre état de santé. Je ne comprends pas vos envolées.
Il n’y a pas de « crise » identitaire au ROC car ils n’ont pas le leitmotiv de survivance derrière leur « complexe » d’infériorité culturelle face aux USA.
Désolé, j’ai mal compris. Ok pas votre thèse.
Sinon oui il y a davantage « crise identitaire » au ROC que dans le Québec … Elle existe depuis LAMENT FOR A NATION de George Grant de 1965 qui dit en gros « Canada is doomed » ! La même année, Trois Colombes s’envolaient à Ottawa. Vous vous souvenez ?
20, 30, 40 ans pour une Cause avec leurs meilleures capacités ! »
Pas certain de vous comprendre là dessus. Si le discours est un peu fané et certains porte-parole un peu dépassés par les évênements, à quoi bon les garder en place ? Même les centrales syndicales sont capables de moderniser leur discours pour mieux correspondre aux réalités de leurs membres. Alors pourquoi le mouvement souverainiste ne le ferait pas, juste pour ne pas indisposer les récalcitrants avec beaucoup d’ancienneté ? »
Je vous réponds ceci : la Question que vous posez est pertinente mais pour moi la Question est bien plus : comment dépasser une pensée tout en lui reconnaissant une paternité ?
Les historiens néo-nationalistes Séguin, Frégault et Brunet de l’École de Montréal étaient les étudiants d’un certain chanoine … Le néo-nationalisme de ces historiens était QUÉBÉCOIS ET CIVIQUE par-dessus le nationalisme CANADIEN (FRANÇAIS) ET ETHNIQUE. Groulx est encore conspué un grand nombre de Québécois … malgré tout son travail de coin de patinoire. Groulx est encore associé à HITLER rien de moins pour quelques malheureux (oui disons-le) propos antisémites qui n’ont cependant pas teintés toute sa pensée et compensés aussi par des propos chrétien pro-sémites !
Vous voulez remplacer les chiâleux, les Falardeau et compagnie ? Je vous dis : Pierre Falardeau et David Lépine MÊME COMBAT.
Je vous cite Falardeau dans le ICI de Montréal du 8 janvier et 14 janvier 2009 : » Et si on arrêtait de pleurnicher, si on cessait de se plaindre et de se déchirer entre nous. Et si on créait notre propre équipe : c’est ça aussi, la libération d’un pays. Vingt-trois joueurs québécois sur vingt-trois. » Falardeau, vous l’avez compris M. Lépine, PRÔNE UNE ÉQUIPE QUÉBEC aux prochains jeux olympiques d’hiver ! Cessez de chiâler à propos des chiâleux, dites merci à M. Falardeau … Il se pourrait qu’il chiâle un peu moins par la suite !
PS Combien de courriels et de temps perdu ai-je dû utiliser pour vous le faire comprendre ? Personne ne me dira merci, pas plus à Falardeau qu’à vous. Un travail missionnaire … Une Révolution c’est un travail volontaire. La Liberté d’un Peuple aussi …
Je me plains des Parizeau, Landry, Larose etc et vous me proposez Khadir et Falardeau en remplacement. J’ai envie de vous proposer Don Cherry et Jan Wong en contrepoids….mais ça ne serait pas sérieux
Je termine mes interventions en affirmant que votre projet est tellement peu sérieux que cela ne vaut même plus la peine de le critiquer. Désolé, un peuple qui vote librement deux fois dans 15 ans sur son avenir n’est esclave de personne et si ce n’est qu’un club de hockey que vous cherchiez, il aurait fallu le dire avant, ce serait déjà fait il y a fort longtemps.
merci de votre patience et à Dios
Plaignez-vous encore alors ! Plaignez-vous encore et surtout ne vous surprenez pas à ce que certains se plaignent de gens comme vous aussi !
Cher M. David Lépine, quittez votre cachette internautique ET PRENEZ LA PLACE DES KHADIR ET FALARDEAU (j’ai d’autres « idoles » ben oui croyez-moi …) ! C’est un ordre ! Si vous ne le faites, vous n’avez plus le droit de chiâler contre les « chiâleux » ! Si vous ne le voulez pas ou ne le pouvez pas, vous n’aurez que vous à blâmer pour notre Belle Province « chiâleuse » ! Vous le comprenez très bien, j’en suis certain. Vous aimeriez que je me propose à la place de Khadir et Falardeau ? Je pose une Condition Gagnante : militez pour l’érection d’un statue du Père du QUébec René Lévesque aussi grande que celle du Père de la Confédération (qui n’en est plus une) John A. Macdonald ! Si vous ne le faites pas, ne vous demandez pas pourquoi les jeunes Québécois dans la vingtaine et trentaine sont désabusés de la politique ! Je crois être clair ici, ne vous plaignez pas de nouveau … Je suis un fils de Baby Boomer qui reconnaît le travail des Baby Boomers, c’est tout ce que je voulais vous faire comprendre ! Certaines luttes intergénérationnelles québécoises ont assez duré …
Le Projet de Société dont il est Question, ai-je vraiment besoin de vous le révéler ? Vous le connaissez bien. » Pas sérieux » vous dites ? Il est dangereusement sérieux. Vous le savez très bien. Dangereusement sérieux pour un certain establishment ! Vous frôlez le ridicule en insinuant ne pas le comprendre …
Le peuple québécois a en effet voté deux fois pour demeurer pogné dans une Belle Province. C’est sa liberté, une liberté individuelle et collective … devant des forces nord-américaines qu’il connaît peut-être mieux que certains l’imaginent ! Cela dit, vous connaissez mal sinon tout le machiavélisme derrière l’étapisme de Morin ! Ne faites pas trop la leçon aux « imbéciles », c’est mon conseil. Si je vous recroise sur mon chemin internautique et que je vous surprends à faire un peu trop la leçon aux « imbéciles », je devrai peut-être vous la faire à vous aussi hélas ! JE VOUS DIRAI QUE VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT DE MÉPRISER LE PROVINCIALISME, SOUVERAINISTE OU NON, D’UNE BELLE PROVINCE !
Je connais comme vous plusieurs notions sur la liberté. Si le Québec est libre, si la Liberté Québécoise se déploie de mieux en mieux, c’est aussi grâce au travail acharné d’Indépendantistes (dont le « malade mental » Hubert Aquin !) que vous avez tort hélas ! de mépriser, indirectement ou non !
Oui notre pays se porte bien sinon. Nous sommes d’accord. Merci de supporter mon ton péremptoire, c’est le fruit d’une Crise Constitutionnelle vieille de 40 ans À Dieu en effet