Deux semaines avant Noël, à l'émission de Christiane Charette sur les ondes de Radio-Canada, j'ai fait une sortie en règle sur l'ineptie de la Ville de Montréal – fusions ou non – dans le «dossier» du déneigement et du déglaçage déficient des trottoirs.
La veille, j'avais fait deux chutes, incluant une très mauvaise dont j'ai encore des séquelles, sur une des rues principales du centre-ville (et non, pas sur une petite rue isolée, et oui, j'ai de très bonnes bottes avec semelles antidérapantes!). La raison de mes chutes: des plaques de glace grosses comme ça sur les trottoirs, sans sel ni sable.
À peine à la blague, je demandais si, coup donc, Marcel Tremblay, «responsable» (?) du déneigement à la Ville n'aurait pas, par hasard, des actions dans une compagnie de crampons? Ou serait-ce plutôt dans une compagnie de nez de clowns?
Eh bien. Dans le département du «incroyable, mais vrai», voilà que le même Marcel, dans La Presse de ce matin, demande maintenant aux Montréalais de s'acheter des… crampons! Et je le cite: «vaut mieux avoir une paire de crampons à 12 piastres /sic/ qu'une hanche brisée». Viande à chien, Marcel! Le problème, c'est pas les «12 piastres», ce sont vos trottoirs! Bref, si on vous comprend bien, la Ville ne fait tellement pas son boulot de rendre les trottoirs SÉCURITAIRES pour les citoyens (i.e. payeurs de taxes), que le Marcel, il a le culot de nous demander de mettre des crampons!
Et si, Marcel, il fallait MIEUX avoir une administration compétente que d'avoir à mettre des crampons?
Montréalaise de naissance, qui a connu l'époque où la ville était déneigée et les trottoirs sécuritaires, (non, je n'ai pas 90 ans!!!), j'aurai vécu assez vieille pour entendre une insulte pareille à l'intelligence.
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À la même émission, Christiane me demandait quel était le titre de Marcel et quel était son rôle? Encore à peine à la blague, je lui avais répondu que son titre était «frère du maire» et son rôle était de venir rire de nous dans les médias. Comme lorsqu'il blâme les automobilistes, les piétons, la neige, les changements climatiques, etc… Tout le monde, sauf l'administration.
Message à Marcel: déneiger les rues, c'est chouette, mais rendre les chaussées sécuritaires au plus vite, c'est important aussi en bibitte! Crampons ou pas!
Un mois plus tard, j'ai encore un mal de dos terrible. Mais si j'avais été plus âgée, ou handicapée, c'est sur une civière d'urgence que je me serais retrouvée! Et il n'est pas dit que ça n'arrive pas aussi aux plus jeunes. Maintenant, lorsqu'il neige, Montréal se métamorphose en menace – menace pour la santé! Je m'excuse, Marcel, mais cela n'a rien de normal.
Est-il impossible de se payer des réels services aux citoyens à la place de se payer des administrations qui tentent de nous expliquer pourquoi les citoyens n’ont pas de services ???
Je ne peux pas croire qu’il vaut mieux avoir une paire de crampons à 12 piastres !!!
Assez c’est assez, nous devrions demander la démission de Marcel Tremblay parce qu’il le mérite bien…
Je ne souhaite pas sa démission à cause du déneigement, je souhaite son départ parce qu’il affirme que la ville prend ses responabilités alors qu’elle ne les prend pas !!!
Je l’ai entendu à la radio dire qu’il n’y avait pas de problème, que le déneigement « allait bon train » dans les limites du possible… c’était avant noël…
Pure fiction ou réalité ??? Je vous laisse deviner…
Je sais ce que c’est que de faire une mauvaise chute, je suis handicapé de graves douleurs chroniques pour le reste de mes jours suite à une très mauvaise chute…
Non, cette chute ne s’est pas produite à cause de la glace ou du déneigement, mais elle s’est produite à Montréal… bien avant la présente administration, dans le métro pour être précis…
Tout ça pour dire qu’on ne peut jamais prévoir à l’avance les conséquences d’une mauvaise chute et qu’il vaut mieux prévenir que de guérir… Parce que la guérison peut en fin de compte ne jamais se produire… ou ne pas être complète…
Ce qui me fâche le plus, c’est que je ne saurai jamais ce qui serait arrivé si le premier médecin que j’ai vu à l’époque ne m’avait pas répondu que je n’avais rien et que j’étais correct… Si le deuxième médecin ne m’avait pas regardé comme si j’étais un extra-terrestre racontant n’importe quoi (ma chute ne pouvait pas avoir été aussi spectaculaire)… que le troisième médecin ne s’était pas limité à me dire que mes douleurs ne correspondaient pas à la blessure pour laquelle il me soignait !!!
Je vais toujours me demander ce qui serait arrivé si on m’avait fait passer un test de résonnance magnétique sur la totalité de mon corps blessé au lieu de le faire uniquement pour la partie en bas de la ceinture…
En conclusion, je regrette une chose, si j’étais resté au sol ce matin là, que j’avais attendu que des ambulanciers me transportent à l’hôpital, peut-être qu’avec un peu de chance le rapport des agents de sécurité ou celui de la police aurait fait état d’escaliers glissants (pour une raison ou une autre) et que le reste de cette histoire aurait été fort différente…
Si vous vous blessez à cause du déneigement, restez au sol, attendez la police, attendez les ambulanciers et demandez réparation auprès des autorités compétentes !!! Ne faites pas comme moi, ne vous relevez pas pour vous rendre à votre destination… à moins de ne vraiment pas être blessé !!!
J’espère juste que personne ne va mourir gelé à cause de mes conseils… ça peut être long attendre l’ambulance !!!
Petit test : descendre a Vendôme un lendemain de tempête, ok ?
Ensuite marchez vers Westmount et lorsque vous franchissez la limite,
vous constatez la différence de déneigement entre les deux arrondissements
que vous venez de franchir.
Constat ? Vous touchez l’asphalte rendu a Westmount, vous faites un pas en arrière
et vous revoila dans le merveilleux monde de l’incompétence syndicale recouvert
par l’incompétence d’une administration sans colonne vertébrale
qui s’est contente d’acheter la paix au lieu de concevoir
une convention collective au service des contribuables.
Pour ce qui est de brother Tremblay, c’est l’idiot de service
payer le gros prix pour vous décourager de poser deux questions
claires sur le merdier toléré par la ville.
A Montréal, ça fait des années que la queue branle le chien au lieu de l’inverse.
Marcel Tremblay est probablement le montréalais typique. Dans le cas contraire il me semble qu’il aurait depuis longtemps été « démissionné », parachuté au bout d’un parachute doré, vilipender, assommé par le regroupement de tous ceux qui se sont assommés sur les trottoirs de Montréal, enseveli sous 20 mètres de neige par une brigade de vaillants citoyens munis de souffleuses à neige, déporté au dépotoir local, enfermé dans un local et condamné à écouter en boucles à 111 décibels les soporifiques discours de son frère, roulé dans le goudron et la plume ou carrément lyncher devant l’hôtel de ville.
C’est pas possible de voir à quel point les montréalais sont patients avec cet hurluberlu. Même ici, à 277 kilomètres de Montréal, je réagis quand je vois Marcel débiter ses litanies à la télévision. Je ne comprends pas comment cet homme peut se tenir quelques minutes devant une caméra de télé et rire des montréalais comme il le fait toujours sans recevoir une bonne pelletée de neige ou un sac de poubelles par la tête. Ou bien le montréalais est rendu plus zombie que je le pensais ou bien Marcel est entouré d’une brigade de très discrets gardes du corps. Il me semble que dans n’importe quel autre patelin du Québec un type comme Marcel ne traverserait pas la ville au complet sans démissionner en route. Si je devais me péter la tête sur un trottoir glacé je crois bien que j’irais copieusement arroser le devant de la maison de l’équivalent de Marcel, dans ma ville, pour le transformer en patinoire. Pensez-y bien! Ça m’étonnerait que ce soit explicitement interdit dans les règlements municipaux.
Marcel Tremblay est un bouffon arrogant . Ce type a un job important a la ville de Montreal a cause de son nom , le même que celui de son frère . Son frère Gerald est un petit maire bonasse , sans envergure et complétement effacé par les petits boss des arrondissements , plus incompétents les uns que les autres. Et que dire de Sammy …..!
Marcel Tremblay est la preuve flagrante que des postes importants sont souvent occupés par de parfait imbéciles que la chance favorise a certaines occasions.
Vivement un changement a la mairie de Montreal !
Si le cas de Marcel Tremblay s’avère terriblement consternant, il y a néanmoins pire pour (probablement) tous les Montréalais depuis le début de cette semaine.
En effet, depuis le 5 janvier 2009, les horaires des collectes ont été changés. Rien là, pensez-vous? Alors, que je vous explique un peu de quoi il retourne vraiment.
Par exemple, dans le quartier où j’habite, la récupération des matières recyclables se faisait depuis des années le mardi matin, plus ou moins entre 9h30 et 14h00. Pas particulièrement précis comme horaire, mais bon. En sortant ses bacs pour 9h00, après avoir pu tranquillement les remplir à la lumière du jour en prenant un café, ça pouvait aller.
Quant aux ordures ménagères, les collectes se faisaient les mardis et vendredis, après 18h00. Avec autorisation de sortir nos sacs verts à compter de 15h00. Parfois les éboueurs passaient tout juste après 18h00, parfois beaucoup plus tard vers minuit. Mais, sauf toutes les fois où ils oubliaient de ramasser des sacs pourtant placés bien en évidence au bord du trottoir, disons que dans ce cas aussi ça pouvait aller.
Maintenant, par contre, ça ne va plus du tout. Quelque part dans l’administration municipale, un imbécile, ou un comité d’imbéciles, a décidé que dorénavant, il faudrait sortir ses bacs tout comme ses sacs d’ordures après 21h00 la veille de la collecte. Après 21h00, en pleine obscurité, après une journée ayant possiblement commencé tôt le matin.
Et déposer tout ça pour la nuit aux vents, à la pluie ou à la neige, au museau de tous les animaux noctures qui se promènent tandis que la plupart des citoyens payeurs de taxes roupillent en attendant de retourner travailler pour pouvoir justement payer ces taxes qui servent à payer des imbéciles.
Avec ça que les merveilleux changements d’horaire ont été signalés en pleine période des Fêtes dans un dépliant auquel la plupart des gens ne portent que peu d’attention, et ensuite par un carton reçu le jour même de l’entrée en vigueur lequel claironnait que l’on pouvait se renseigner sur ces changements sur le site de la ville dès le jour de l’entrée en vigueur des dits changement soit le 5 janvier. Bien entendu, rien de tel sur le site. Des indications concernant les arbres de Noël, c’est tout.
Alors, cette première semaine a eu pour résultat qu’il y a depuis des jours des bacs longeant les trottoirs, sous la neige, et des sacs de poubelles ayant évidemment attiré la curiosité des ratons, mouffettes et autres animaux noctures du coin.
Bien sûr, tous finiront par savoir quels sont les nouveaux jours de collecte et cette première semaine chaotique sera du passé. Mais ce qui demeurera, par contre, c’est la bêtise d’avoir à tout sortir après 21h00 la veille, aux vents, à la pluie, à la neige, à la convoitise des animaux noctures et de faire ainsi en sorte que la rue ait l’air d’un début de dépotoir le lendemain. Parce que si vous décidez d’attendre malgré tout au lendemain matin pour sortir vos bacs et vos sacs, vous avez intérêt à être un lève-tôt. Les éboueurs sont en effet passés à 6h00 du matin il y a deux jours, première collecte depuis le changement.
Alors, à moins que Marcel Tremblay ne s’occupe personnellement de tout ce qui va de travers à Montréal, celui-ci se trouve apparemment en bonne compagnie d’incompétents.
La docilité de nos dirigeants face aux demandes du personnel de la ville saute aux yeux. Pour une ville de cette importance la base même de leur organisation tremble sous la force léthargique des cols bleus. D’ailleurs il ni a plus de cols bleus et blancs. Il n’y a que des cols bleus pâles qui s’organise pour faire rougir les décideurs. Le bien être du personnel passe avant celui des citoyens. Il me semble qu’il y a quelques chose qui cloche? Car si les services à la population, que celle-ci paye, doivent correspondre prioritairement aux besoins des employés au détriment des citoyens, ou se place le citoyen?
C’est tellement tout croche comme principe que de l’expliquer me donne mal à tête!
Quand on pense qu’une ville comme Montréal laisse les trottoires sous la glace, la neige, l’agadou…allouette, il est normal que les citoyens qui voient leur compte de taxe auguementer exigent des services de base.
«Je veux me déplacer de façon sécuritaire sur les trottoires de ma ville….est-ce trop demandé?» La seule sécurité que ce manque de déneigement m’apporte, c’est que les malfras n’osent sortir pour nous attaquer sur les trottoires de peur de se blesser! Cou dont, prenez la police pour pelleter!!!! 😉
Quand j ai entendu a RDI que vos nettoyeurs de neige prenaient 2 jours de congé a Noel ,je me suis dit
Ah les pauvres gens qui habitent dans cette ville .
Est ce possible de laisser faire une telle chose..
Monsieur Minotaure !
Lachez-nous avec les cols bleus , le problème MAJEUR de cette ville est le manque de compétence a la mairie , des décisions douteuses a l’année longue de ce petit gouvernement municipal . L’ été les réparations sont coordonnées de façon » désordonnées » , la ligue d’improvisation dans toute sa splendeur . Un petit maire d’arrondissement décide de fermer St-Catherine aux autos , un autre décide de fermer certaines rues sans réellement se préoccuper de l’impact sur les autres rues . Je sais de quoi je parle je suis sur la route a Montréal et en banlieu 40 heures par semaine .
L’hiver c’est le bordel toujours a cause des décideurs des arrondissements . Pourquoi les rues du quartier Anjou sont bien nettoyés et celles de centre-sud sont bordélique ? Les cols bleus sont les mêmes partout non ?
Les arrondissemants sont probablement la pire chose qu’il soit arrivé a notre ville . Et tout ça pour faire plaisir a certaines communautés autres que francophones !
Vite une ville avec un maire qui prend des décisions et dehors les petits boss des bécosses des arrondissements !
à quand une chronique sur le chef-d’oeuvre des autobus à plancher bas ?
Jamais vu pareille aberration, dans ma jeune vie, perdurer aussi longtemps tout en défiant toutes les lois de la logique…
Les « autobus à plancher bas », Monsieur Boudrias?
Vous seriez bien aimable de préciser davantage votre préoccupation à cet égard. Je ne les apprécie pas particulièrement moi-même, mais je dois dire que je ne prends que très rarement ce mode de transport. La marche me suffit le plus souvent.
Alors, quel problème particulier voyez-vous avec ces « planchers bas », si j’ose demander…
Comme dirait Billy Cristal, don’t get me started on this, monsieur Perrier.
Mais je me sens en forme de pomme grenade à soir, faque je vas vous répondre en prenant la parole comme le capitaine bonhomme, ça va être drôle, au moins, parce que tout ce que je vais pouvoir dire ICI changera rien et je vais continuer à VOIR des poubelles made in Quebec (avec le génies des alpages de Volvo) faire office de transport en commun.
Alors, mon cher Claude, moi et l’oncle Pierre avions l’habitude de prendre l’autobus pour vivre de joyeuses aventures dans la belle grosse ville sale et transversale qu’on appelle encore Montréal, même après les fusions légendaires qui ont transformer des quartiers résidentiels peuplés de commerces et entourés de lieux de travail en arrondissement.
Ainsi donc, un jour que je m’aventurais avec l’oncle Tom dans les dédales de la ville de Pierre Bourque, à l’époque des Pierre, Jean, Jacques (Bourque, Chrétien et Parizeau) j’eus la surprise de prendre place dans un nouvel autobus conçu avec l’aide de Volvo.
Volvo, mon cher Claude, c’est une entreprise européenne qui croît au pouvoir de locomotion des affaires syndicales québécoises.
ooooh ohhh oohhh !
Les sceptiques seront confondus
dus
dus
dus !
Alors, mon cher Claude, pardonnez-moi la familiarité déplacée mais c’est dans la nature de la joke, oncle Tom et moi avons observer cette étrange et nouvelle créature – une autre fierté de Bernard Landry, l’homme derrière le chef d’oeuvre de la Gaspésia, le super ministre devant le ruban de l’usine fantôme sud coréenne Hyundai et l’homme qui a réussi à imposé la générosité du public envers les employés à pourboire au profit de plus de justice péquiste au Québec.
L’homme était reconnu dans la tribu pour être le partisan de l’investissement de l’État dans des éléphants qui rapportent des taxes en forme de défense d’éléphant.
L’ivoire en forme de mirage que tous ces éléphants péquistes rapportaient au bon peuple étaient innombrables, mon cher Claude.
ooooh oooh oooh, capitaine Bonhomme
T’exagère !!!
Les sceptiques seront confondus et les fosses sceptiques municipales seront un jour fondues.
Ce qui a donné les fusions municipales, une aberration tentant de reproduire au Québec une idée stupide née dans la ville reine, Toronto.
Mais où les autobus à plancher bas, capitaine Boudrias ??!!
Ils arrivent, ils arrivent, laissez-les sortir de l’usine où ils sont constamment en train de se faire réparer.
En gros, si ma mémoire de capitaine est bonne, 33 % des autobus de la STM fusionnée marchant au bio-carburant, n’arrive même pas à tolérer la moitié du chemin parcouru par un bon vieil autobus des années 70-80.
Ces beaux autobus bleus à planchers hauts, confortables pour les citoyens assis dessus.
Trop confortables, on les a changé pour des bancs conçus comme des siège de fastfood que ne renieraient pas le concepteur génial appelé Ronal McDonald.
Car vous savez, mon cher Claude, les sièges de fastfood, ce n’est pas fait pour qu’on s’éternise dessus en écoutant des histoires de capitaine Boudrias, voyez-vous ?
ooh oooh oooh !
Capitaine !
Les sceptiques seront confondus bientôt, je le promets – et n’oubliez pas, je suis capitaine, pas politiciens professionnel comme Jean Charest et feu Mario Dumont, le génie en herbes de la politique québécoise.
Bon, autre amélioration des nouveaux autobus pour papous par rapport aux anciens.
Oncle Pierre me dit, un jour, alors que je flattais mes moustaches :
– Capitaine Bonhomme, regardez, une personne âgée qui se casse la gueule dans l’autobus à plancher bas écologique, qu’est-ce que ça veut dire ?
– Mon cher oncle Pierre, répondis-je avec ma sagesse légendaire acquise au péril de ma vie de vieux loup de mer au long cours de philosophie, les gens de l’âge d’or qui n’ont pas une cenne dans leurs goussets se casse la margoulette parce que le progrès avance.
– Comment, le progrès avance ? La vieille dame a failli se tuer à l’intérieur de l’autobus parce que tout le monde est debout et que l’allée centrale créée par les individus qui se tiennent tous aux cordages ou aux poteaux ne permet pas à une femme de petite taille de s’agripper lorsque le chauffeur, bien assis sur son siège de cosmonaute syndiqué, part en trombe vers une autre station pour montrer son air bête à un autre citoyen de Montréal qui subit son augmentation de salaire chaque année en payant toujours plus cher pour se faire faire la passe qu’il utilise pour sauver l’environnement et se faire niaiser par la municipalité et les fabricants de publicités.
– Allons, allons, Oncle Pierre, un peu de calme. Tout d’abord, sachez qu’il y avait 25 places assises de trop dans les anciens autobus. De plus, lorsque vous ouvriez une fenêtre latérale, vous ne pouviez qu’y recueillir qu’une toute petite brise légère. Avec le progrès NovaBus, non seulement vous pouvez avoir de l’air frais en été mais votre enfant de 5 ans peut passer au complet par la fenêtre ouverte si vous en êtes offusqués.
– Incroyable, capitaine, où avais-je la tête ? Pourquoi le citoyen écologique se déplacerait-il assis en faisant économiser du carburant à la municipalité et en achetant la paix avec les chauffeurs d’autobus, membres d’un syndicat différents de celui des réparateurs d’autobus ?
– C’est très simple, les mécaniciens, cette race étrange et très peu fréquentés des journalistes pourraient t’expliquer, mon cher oncle Pierre, que les autobus avec des moteurs verticaux et autres détecteurs de mouvements sont autant de casse-tête perpétuel qui les tiennent occupés.
– Mais, capitaine, est-ce à dire que les mécaniciens se font rire d’eux autres par les politiciens provinciaux et municipaux en plus de se faire dire de manger de la marde par les chauffeurs d’autobus lorsque vient le temps de mettre la flotte en mouvement pour servir les citoyens de Montréal ?
– Mais, non, allons, que vas-tu inventer là, oncle Pierre ! lol Quel drôle de joyeux drilles tu fais. Et on a même pas parler des employés d’entretien qui se font photographier dans le métro pour dire aux citoyens d’être propres en utilisant une iconographie d’inspiration soviétique.
– Ah, capitaine Bonhomme, ce que vous racontez des histoires invraissemblables !
– Les sceptiques seront confondus, dus, dû, dû… pour un changement de garde à la tête de la municipalité, n’est-ce pas ?
– Mais, capitaine Bonhomme, vous qui avez faits de nombreux voyages, racontez nous d’autres histoires.
– En résumé, je vous le dis, les handicapés qui sont entrés devant moi dans un autobus à plancher bas ont tous eu la honte de leur vie et on fait perdre au minimum 15 minutes de leur vie au chauffeur d’autobus. De plus, auparavant, les personnes âgés ou n’ayant guère d’équilibre avait de la difficulté à gravir les marches de l’autobus et non de la misère à trouver un siège au péril de leur intégrité physique une fois entré dans le bus. Et ce, c’est sans compter ce moment surréaliste où le capitaine qui te parle à fait pleurer une femme de 70 ans et plus aprés lui avoir céder son siège dans un autobus révolutionnaire uniquement pour le plus gros salaire d’en avant, le nez droit dans le pare-brise de son service public, et qui guette les nids de poules en forme d’autruche pré-historiques.
– Aaaaaaaaaaah, Capitaine Boudrias, pourquoi vivez-vous maintenant en banlieu de Montréal et continuez-vous à prendre l’autobus de la STM ?
– Parce que ma mère habite un HLM du plateau et qu’il faut bien que j’aille expliquer à mon filleul pourquoi deux lesbiennes du SPVM se sont amusés à menotté son grand-père en le menaçant et l’humiliant en public en faisant une enquête.
– Quelle enquête, super Steve ?
– Le poste de police de la petite patrie, où vivait ma mère avant de déménager à l’abri sur le Plateau d’Amir Khadir, cherchait des boîtes de cartons volés chez ma mère suite à une plainte des voisins…
aaaaaaaaaaaaaaah
aaaaah
aaaaaaaah
aaaaaaaaaaaaah !
Capitaine Bonhomme !
– oui, un jour, la justice, l’ordre et l’équité reviendront à Montréal et beaucoup de fonctionnaires devront expliquer leurs agissements illégaux en publics.
C’est ça qui est ça et je continue d’être un activiste politique.
Vos populi, vox dei !
Merci beaucoup pour cette « brève » réponse, mon cher Steve…
Au plaisir.
De rien, c’est de bon coeur.
😀
Il serait intéressant de comparer les coûts directs des traitements médicaux dûs aux blessures subies sur les troittoirs glacés avec le coût marginal de rehausser le niveau de déglaçage. Ce sont les mêmes contribuables qui en paient la note dans les deux cas.
Si nous pouvions aussi comptabiliser les coûts indirects, tels absences au travail des blessés, traumatismes individuels, assurances et autres, peut-être que, comme société, il serait important et surtout économique, d’investir davantage dans le déglaçage de nos trottoirs.
Une autre statistique intéressante serait le coût total du déneigement par kilomètre de rue par arrondissement. Comme pour les écoles secondaires, les pires voudraient s’améliorer et copier sur les meilleures pratiques des têtes de liste.
Monsieur Lépine, si vous vous présentez à la mairie de Montréal, je déménage à Montréal pour voter pour vous… lol
C'est quand même fucké . Chaque année qui passe nous emmène des nouvelles modes et tous les domaines