13 jours – C'est le nombre anormalement et scandaleusement ridicule où le Parlement fédéral, en pleine crise économique, a siégé l'automne dernier. Et lorsqu'on y soustrait l'été… le Canada devient le SEUL pays en Occident dont le parlement est demeuré fermé, eh oui, fermé, pendant plus de six mois dans une année aussi cruciale! (Eh non, le premier ministre n'a pas offert d'amputer son salaire de moitié…)
La raison: pas besoin de le rappeler. La gouverneure générale a accordé à Stephen Harper sa demande de proroger le Parlement pour la seule et unique raison qu'il voulait éviter un vote de censure des partis d'opposition.
Évidemment, cette semaine sera le moment de vérité: discours inaugural aujourd'hui, budget demain, décision de Michael Ignatieff qui, de toute évidence, ne fera pas tomber le gouvernement (voir ma chronique courante «Zéro suspense»).
Sur ce, pour ceux que la question de la constitutionnalité et de la légitimité démocratique d'une coalition dans notre système parlementaire intéresse, voici deux lectures qui se recroisent.
1- «Le Parlement est roi», un texte collectif signé par 40 constitutionnalistes et politologues et paru dans Le Devoir d'aujourd'hui:
http://www.ledevoir.com/2009/01/26/229388.html
2- Ma chronique parue le 26 décembre dernier dans The Gazette:
Thirtheen days, ça ferait un excellent titre de film, non ?
Si Michael Inactif est assez fou pour ne PAS appuyer la coalition,
non seulement il n’entrera pas par la grande porte dans la trop jeune histoire du pays,
mais il sortira par la même porte que Pearson lorsque Diefenbaker et lui ne voyait pas venir Trudeau.
Heureusement pour le BQ, les Trudeau ne se trouvent pas dans le parti Libéral.
On n’en trouve même pas dans d’autres pays.
« If all politicians were like Pierre Trudeau,there will be peace in the world right now. »
– John Lennon
Bono a rencontre Martin.
Quelqu’un se souvient d’un compliment vibrant fait par l’irlandais au PM ?
Non.
Et l’equipe derrière le flop de Paul s’amuse a refaire les memes erreurs avec Ignatieff…
The Big Red Machine is running on empty again.
Est-ce que M. Ignatieff va prendre la chance d’imiter M. Stéphane Dion qui s’est complètement discrédité en ne voulant pas défaire le gouvernement de M. Harper à plusieurs occasions ? Quand on commence à faire le « chicken », il n’y a plus de fin…point.
On a déjà une vedette d’origine russe au hockey, M. Kovalev, est-ce qu’on va en avoir une autre comme Premier-Ministre, M. Ignatieff ?
J’ai toujours pensé que le début de la fin du présent gouvernement conservateur avait été scellé le jour où une improbable coalition PLC-NPD-Bloc s’était concrétisée. Et vous savez quoi? Je le pense toujours.
Ce n’est certainement pas le texte collectif publié dans Le Devoir qui me fera changer d’avis, bien au contraire. L’avis des 40 constitutionnalistes est assez clair. Michael Ignatieff devrait en prendre bonne note.
Il y a plusieurs raisons qui me font croire qu’on aura, sous peu, un nouveau premier ministre à Ottawa. Je ne m’en tiendrai qu’à quelques unes.
Quel chef de parti sérieux, aspirant gouverner le Canada, refuserait une occasion en or, lui étant offerte sur un plateau d’argent, de le faire à la première occasion qui se présente? D’autant plus qu’il est loin d’être assuré qu’une telle occasion pourrait se présenter à nouveau à Monsieur Ignatieff. Pas sûr que le NPD et le Bloc voudront renouveler cette expérience de coalition dans un proche avenir si Monsieur Ignatieff torpillait l’entente actuelle. Pas sûr non plus que le NPD et le Bloc seront toujours disposés à voter contre le gouvernement de Stephen Harper à la prochaine occasion suivant celle procurée par le budget de demain. Pas sûr parce que les choses changent très rapidement en politique. Si les sondages annonçaient bientôt une nette et solide remontée du PLC au détriment du NPD et/ou du Bloc Québécois, il serait fort possible que le NPD ou le Bloc, ou les deux, votent dans le sens du gouvernement la fois suivante et les autres après. Si Monsieur Ignatieff laisse passer l’actuelle occasion d’écarter les conservateurs du pouvoir, il se pourrait bien que cette occasion ne se représente pas avant 4 ans puisqu’il faut que les 3 partis d’opposition votent contre les conservateurs pour renverser ce gouvernement.
Si Monsieur Ignatieff a remplacé Stéphane Dion à la direction du PLC c’est bien parce que sous la gouverne de Stéphane Dion le PLC s’est affaibli. Bien que les raisons soient multiples, le fait que le PLC, sous Stéphane Dion, n’a pas joué son vrai rôle d’opposition officielle (rôle qui consiste à s’opposer au gouvernement), explique sûrement en bonne partie pourquoi des électeurs ne voulant pas voir un autre gouvernement Harper n’ont pas accordé leur confiance au PLC. Michael Ignatieff sera-t-il assez stupide pour prolonger le douteux « pattern » adopté par Stéphane Dion, avec possiblement les mêmes conséquences?
La lune de miel entre les non Conservateurs et Michael Ignatieff semble être déjà terminée. Michael Ignatieff n’a peut-être pas intérêt à gagner plus de temps. Rien ne dit que cela jouera en sa faveur.
Alors, pour ces raisons et sûrement d’autres, Michael Ignatieff a peut-être intérêt à devenir premier ministre plus rapidement qu’il ne le désirait au départ afin d’espérer augmenter ses chances de l’être à nouveau lors des prochaines élections.
Michael Ignatieff trouvera certainement autant de bonnes raisons dans le budget de demain pour voter pour ou pour voter contre. Il devra cependant faire le bon choix. Je crois que ses éventuels électeurs lui pardonneraient beaucoup plus facilement de renverser le gouvernement Harper dès maintenant plutôt que de lui aider à se maintenir au pouvoir pour des raisons douteuses, comme le faisait le trop mou Stéphane Dion. Si le PLC a remplacé un chef invertébré par un autre chef invertébré ce n’était sûrement pas la peine.
Et puis, avouez donc avec moi et de nombreux autres électeurs qu’un peu d’action et de changement seraient les bienvenus. Après le vent de changement qui a heureusement balayé les États-Unis avec l’arrivée de Barack Obama il me semble que nous aussi nous aurions droit à un certain vent rafraîchissant de changement. Après tout Stephen Harper ne nous a-t-il pas précipité dans des élections inutiles avant les élections américaines dans le but évident d’éviter d’être happé par ce vent de changement? Pourquoi alors on se priverait de ce que Stephen Harper nous a privé alors qu’une opportunité improbable se présente maintenant à nous?
Je ne pardonnerais jamais à Michael Ignatieff de laisser passer une telle occasion. Comme bien d’autres électeurs d’ailleurs.
Pourquoi je déteste tant Stephen Harper alors que le souverainiste que je suis devrait le considérer comme une condition gagnante face à ma cause? Décidément, je me demande parfois si à force de désirer ce qui me semble être bien pour moi cela ne m’amène pas à désirer également ce qui, je crois, serait bon pour les autres, même si c’est peut-être moins bon pour moi. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi on peut être comme ça? Est-ce de l’altruisme, de l’imbécilité ou autre chose? Ou un peu tout ça?
SVP! Merci!
M. Paolo Mitriou, souverainiste qui écrit : « Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi on peut être comme ça? Est-ce de l’altruisme, de l’imbécilité ou autre chose? Ou un peu tout ça ? »
Non, non, M. Duceppe l’a dit : « La politique du pire et la pire des politiques » ou en améliorant la place du Québec dans le Canada, le Québec devrait plus facilement en sortir ? Ce qui précède n’est pas moins mêlant que le souhait d’un souverainiste de voir M. Ignatieff devenir premier-ministre du Canada, lui qui devrait renforcer la fédération canadienne actuelle au Québec avec son charme naturel et son bilinguisme avec beaucoup de vocabulaire à faire pâlir un francophone.
Le coeur a des raisons que la raison ne connaît pas même en politique…genre.
Les caisses du PLC étant à sec, M. Ignatieff n’a qu’un choix : Oubedon il suit le même chemin que M. Dion, et pour les mêmes raisons; oubedon il renverse le gouvernement avec le soutient de la coalition.
En devenant Premier Ministre, il permet au PLC de remplir ses coffres. Le parti au pouvour reçoit d’avantage d’argent qu’un parti dans l’opposition.
Mais renverser le gouvernement avant la lecture du budget serait irresponsable et indéfendable. Il faut tout de même une bonne raison pour ce faire.
Si M. Ignatieff joue bien ses cartes, la GG lui demandera, sans états d’âmes, de former le nouveau gouvernement. Après, ce sera à lui de jouer.
L’argent est le nerf de la guerre.
@ M. Mitriou
Altruisme et autres choses. Je ne vois guère d’imbécilité dans votre cas. Laissez çà à d’autres, on se bouscule aux portillons pouir avoir la palme.
Cherio! Old boy, comme disent les Anglais.
@ Gilles Bousquet
Merci !
Ça me rassure.
😉
@ Serge Gingras
Merci à vous itou !
Ça me rassure, itou.
😉
» Non, non, M. Duceppe l’a dit : « La politique du pire et la pire des politiques » ou en améliorant la place du Québec dans le Canada, le Québec devrait plus facilement en sortir ? Ce qui précède n’est pas moins mêlant que le souhait d’un souverainiste de voir M. Ignatieff devenir premier-ministre du Canada, lui qui devrait renforcer la fédération canadienne actuelle au Québec avec son charme naturel et son bilinguisme avec beaucoup de vocabulaire à faire pâlir un francophone. »
Je pense qu’on a du trouble à comprendre à quel point le ROC est dans une mélasse identitaire et « dépendant » du Québec …
Duceppe ne renforce pas la fédération canadienne ! Il veut « détruire le Canada » disent les autres !?!? Le Bloc Québécois travaille pour la souveraineté-association de Lévesque ou la véritable Confédération … Est-ce qu’un constitutionnaliste peut me démentir ici ?!?
@ Jean-Pierre Dubé
« Le Bloc Québécois travaille pour la souveraineté-association de Lévesque ou la véritable Confédération… »
Je ne suis pas constitutionnaliste mais simple politologue. Et c’est suffisant pour vous démentir ici.
Il y a longtemps que le concept de souveraineté-association ne fait plus partie du vocabulaire souverainiste. L’association n’est plus liée d’aucune façon nécessaire à la souveraineté depuis belle lurette. Le Bloc Québécois travaille pour la souveraineté du Québec tout court, point à la ligne. Le Bloc Québécois ne travaille pas davantage pour la véritable Confédération. Le Québec souverain du Parti Québécois et du Bloc Québécois ne préconise aucun lien confédéral ou fédéral avec le reste du Canada. Les souverainistes ne veulent pas sortir du Canada pour y entrer à nouveau d’une autre façon. Le Québec souverain entretiendra, au mieux, une forme d’union économique avec le Canada si celui-ci en a envie. Les souverainistes désirent maintenir un lien économique avec le Canada mais désirent couper tout lien politique.
M. Paolo Mitriou a bien raison de penser que le PQ veut la souveraineté qui est la séparation nette du Québec « sans liens préalables avec le ROC » sauf qu’il n’y a qu’environ 38 % de Québécois qui veulent cette solution, ce qui n’est pas suffisant pour sortir de la fédération actuelle de provinces « territoires conquis ».
À mon avis, s’ils veulent gagner un référendum un jour pas trop lointain, le PQ ou l’ADQ devrait choisir comme objectif : Une vraie confédération qui est formée d’États SOUVERAINS qui délèguent certaines compétences à des organes communs. Pas des provinces « territoires conquis » qui sont redevables au pouvoir central, le vrai actuellement.
Il y a longtemps que le concept de souveraineté-association ne fait plus partie du vocabulaire souverainiste. L’association n’est plus liée d’aucune façon nécessaire à la souveraineté depuis belle lurette. Le Bloc Québécois travaille pour la souveraineté du Québec tout court, point à la ligne. Le Bloc Québécois ne travaille pas davantage pour la véritable Confédération. Le Québec souverain du Parti Québécois et du Bloc Québécois ne préconise aucun lien confédéral ou fédéral avec le reste du Canada. Les souverainistes ne veulent pas sortir du Canada pour y entrer à nouveau d’une autre façon. Le Québec souverain entretiendra, au mieux, une forme d’union économique avec le Canada si celui-ci en a envie. Les souverainistes désirent maintenir un lien économique avec le Canada mais désirent couper tout lien politique. »
D’une manière ou d’une autre, quand le Harper cite du René Lévesque c’est peut-être parce que le concept de souveraineté-association plaît aussi à un ROC un peu tanné de la monopolisation de la politique pancanadienne par une Question Nationale.
Je suis d’avis comme vous que le Bloc travaille à la souveraineté du Québec mais comment expliquez-vous certaines critiques de souverainistes clamant que les Bloquistes TRAVAILLENT POUR LA FÉDÉRATION CANADIENNE ?!? À côté de l’Empire américain, on a besoin du ROC. Le ROC a aussi besoin du Québec. Quoi qu’on en dise.
M. Mitriou, comme je vous invitais à distinguer « Canadian » de « Canadien », je vous invite aussi à distinguer « ROC » de « Canada ». Si vous voulez rallier le 50 + 1 de Québécois « attachés » (historiquement plus que géographiquement) au Canada pour un prochain OUI, vous êtes mieux de distinguer un Canada d’un autre ! Si non, vous devrez encore et toujours éclairer une confusion (con)fédérative, celle-là même à laquelle vous aurez contribué. Vous me suivez ?
Vous éclairez bien par ailleurs la distinction entre le souverainiste « mou » et le souverainiste « pur-et-dur ». À ces termes péjoratifs, je préfère les termes « souple », « fort », « convaincu » …
@ Gilles Bousquet
C’est quand même bien que 38% des québécois soient en faveur de la souveraineté alors que celle-ci n’est même pas au menu du jour. Imaginez ce que ça pourrait être lorsque ce sera l’unique plat sur le menu du jour, lors du prochain référendum et qu’il s’agira de décider si on en mange ou pas. Les sondages sur la popularité de l’option souverainiste ne sont d’aucune pertinence lorsque la question ne se pose pas dans l’immédiat. C’est comme demander aux gens s’ils sont en faveur du budget qui sera proposé par le gouvernement québécois en 2012. Ou bien c’est comme mesurer la popularité de Madonna à Montréal quatorze ans après son dernier passage et la mesurer quatorze heures avant son prochain passage. Il est bien possible qu’avant le prochain référendum sur la souveraineté du Québec le Canada de Stephen Harper, de Michael Ignatieff ou de tout autre canadian n’apparaisse même plus comme une option comestible pour la plupart des québécois.
J’aimerais ça qu’une maison de sondage pose de temps en temps la question comme elle devrait être posée, à savoir ce que les québécois choisiraient entre la souveraineté et le statu quo. C’est le genre de question qu’on ne pose plus, tellement on a peur des résultats ou tellement tous les sondages sont commandés par des gens qui ne veulent surtout pas connaître le niveau d’appui au merdier actuel, des gens qui ne publieraient tout simplement pas les résultats de ces sondages s’ils n’allaient pas dans le sens désiré. Le choix des souverainistes est clair. Les adéquistes ne sont pas pour le statu quo. Même la vaste majorité des Libéraux ne sont pas pour le statu quo. Quelle fraction des québécois serait en faveur du statu quo? Probablement pas 10%. Quand la souveraineté est proposée aux québécois lors d’un référendum il faudrait que ceux-ci choisissent entre cette option et ce qui existe déjà, au lieu de choisir entre la souveraineté et le Canada tel qu’il pourrait être dans nos rêves, dans un monde idéal, tel qu’il pourrait être éventuellement, peut-être, si que, si on mettait nos sièges en jeu qu’il va y en avoir du changement, si que le fédéralisme à la canadian était renouvelé, ouvert, asymétrique, rentable, flexible, souple, de compromis, superstructurant, à deux vitesses, à saveur améliorée, reformulé, fraîchement repeint, consolidé, plus doux, plus tendre, moins biscornu, de type « Ice », coulé dans le ROC, enduit de chocolat, transformable à volonté, durable, pavé de bonnes intentions, recouvert d’or, bisexuel, botoxé, souriant, high-tech, compressible, extasiant ou roulé dans le sirop d’érable. En clair, donner le choix entre les deux seules réalités possibles, entre la souveraineté telle que proposée ou le fédéralisme tel qu’il est au moment de faire le choix. La prochaine question reférendaire devrait être: « C’est quoi tu veux, la souveraineté ou bedon le Canada que tu critiques depuis qu’il existe? Décide! Accouche qu’on baptise! Les deux, ni l’un ni l’autre ou ce qui est uniquement dedans ta tête ne font partie des choix disponibles. » Voilà une question claire. Jusqu’ici on a demandé aux québécois: « C’est quoi tu veux, la souveraineté ou bedon n’importe quoi d’autre qui pourrait peut-être faire ton affaire si on pensait à te le proposer? »
Pour ce qui est de votre idée d’amener le Parti Québécois à proposer lors d’un prochain référendum une question portant sur une nouvelle forme de vraie confédération, oubliez ça et vite. D’abord les québécois peuvent décider de leur avenir mais ils ne peuvent aucunement décider de l’avenir du Canada. Si une telle question devait être posée c’est par le gouvernement canadien qu’il faudrait qu’elle soit posée et posée à tous les canadiens. Il n’appartient pas aux souverainistes de proposer autre chose que la souveraineté. Laissons ça aux fédéralistes. Si le statu quo ne plaît pas aux fédéralistes québécois c’est à eux de proposer un référendum sur une nouvelle forme de fédération ou de confédération. Laissons les fédéralistes ou les cons fédéralistes se débrouiller avec leurs constructions. Et s’ils parviennent à vendre leur salade aux québécois il ne leur restera que l’impossible à accomplir, vendre la même salade aux canadians. Bonne chance les amis!
M. Paolo Mitriou,
Vous écrivez : « J’aimerais ça qu’une maison de sondage pose de temps en temps la question comme elle devrait être posée, à savoir ce que les Québécois choisiraient entre la souveraineté et le statu quo.»
Moi aussi. Ça devrait être environ le même pourcentage que si la question était sur la souveraineté : 38 % parce que tous les Québécois ont été sensibilisés au fait que nous sommes, de plus en plus, minoritaires dans le Canada et que Montréal et ses environs s’anglicisent.
Le 62 % de Québécois qui se disent encore fédéralistes ne changeront pas d’idée facilement sur une question portant sur la souveraineté ou l’indépendance ou la séparation simple du Québec à cause de leur peur économique, de représailles du ROC et du danger de partition du Québec : West Island, Westmount, Beauce, Outawais et réserves indiennes fédéralistes incluant tout le nord du Québec si le changement constitutionnel n’est pas négocié au début « avant la séparation ».
Faut pas oublier que nos partis nationaux fédéraux approuvent Israël de bombarder la Palestine qui désire devenir un pays.
La Cour suprême du Canada a dit que le ROC serait obligé de négocier des changements au statut constitutionnel du Québec si les Québécois sont d’accord majoritairement sur une solution. Pas 10, pas 5 pas 2…1 solution.
Fait que, entre le statu quo et la séparation simple du Québec à 38 %, il y aurait une solution : Une confédération d’États souverains. Même si le ROC n’en voulait pas, il est obligé de négocier…point. Si le Québec savait ce qu’il voulait, au moins une partie du ROC verrait d’un bon oeil de ne plus être sous la domination du fédéral.
Faut commencer par savoir ce que l’on veut sans s’occuper de ce que les autres veulent.
» La prochaine question reférendaire devrait être: « C’est quoi tu veux, la souveraineté ou bedon le Canada que tu critiques depuis qu’il existe? Décide! Accouche qu’on baptise! Les deux, ni l’un ni l’autre ou ce qui est uniquement dedans ta tête ne font partie des choix disponibles. » Voilà une question claire. Jusqu’ici on a demandé aux québécois: « C’est quoi tu veux, la souveraineté ou bedon n’importe quoi d’autre qui pourrait peut-être faire ton affaire si on pensait à te le proposer? » »
Que vous aimiez ça ou non, des Québécois sont encore « attachés » au Canada. Réglons le problème, acceptons l’attachement à un Canada historique, un ancien Canada, un Canada français, un Canada de la Nouvelle-France … devenu Province of Québec !
Travaillez cher M. Mitriou à rapatrier NOTRE CANADA, NOTRE NATION CANADIENNE des Patriotes des années 1830 … vous ferez une pierre deux coups ! Ne demandez pas aux Québécois de choisir quand ils peuvent avoir les deux : le Québec ET le Canada ! Il suffit de savoir comment …
» danger de partition du Québec : West Island, Westmount, Beauce, Outawais et réserves indiennes fédéralistes incluant tout le nord du Québec si le changement constitutionnel n’est pas négocié au début « avant la séparation ». »
Le ROC est assez grand d’même ! Il n’a pas besoin de « garder » les régions que vous mentionnez pour son économie, si ce n’était que ça ! Il voudra cependant, ou du moins certains Torontois voudront CONSERVER MCGILL UNIVERSITY et autres bidules leur « appartenant » à tort et à travers ! Il dira vouloir le faire POUR FAIRE DU CHANTAGE POLITIQUE ! Ne tombez pas dans le piège. Travaillons à un 60% de OUI et identifions un racisme séculaire bien caché chez certains West Islanders pour mieux y répondre pacifiquement.
La partition du Québec oubliez ça. Le territoire québécois appartient au gouvernement québécois et est indivisible, en dépit des peurs colportées par Stéphane Dion et compagnie. Les provinces qui ont formé le Canada n’ont jamais renoncé à leur souveraineté territoriale. Le Canada est divisible en fonction des frontières provinciales mais les provinces sont indivisibles. Elles ne le sont pas davantage en municipalités. Celles-ci ne sont pas souveraines sur leur territoire puisqu’elles n’ont que des pouvoirs DÉLÉGUÉS par le gouvernement provincial. Ce sont des exécutants des provinces et rien d’autre.
Pour qu’une partie du territoire se détache d’une province il faudrait que le gouvernement de cette province consente à la laisser aller. C’est improbable. Si une MRC pouvait, par exemple, se détacher du Québec, il n’y rien qui pourrait empêcher des municipalités de se détacher à leur tour du nouveau territoire, puis des quartiers de se détacher à leur tour, puis des rues, des maisons, des pièces des maisons jusqu’à la plus petite cellule possible dans ce cas-ci, chaque individu. Vous voyez le tableau. Une partie du Canada dans le Québec mais sur un territoire où se mélangent et se chevauchent des bouts de terrains canadiens et des bouts de terrains québécois. Une province canadienne qui serait un mélange de grains de poivre canadiens et de grains de sel québécois.
Oubliez les lubies de Stéphane Dion. Ce territoire aussi confus serait tellement ingérable que personne n’en voudrait.
Il faut également se mettre dans la tête que le seul pays que les québécois peuvent changer c’est le Québec. On ne va tout de même pas changer le Canada s’il n’a pas envie de changer. Et mon petit doigt me dit que le ROC n’a pas envie de changer. Tous mes autres doigts sont d’accord.
Il faut également se mettre dans la tête que le seul pays que les québécois peuvent changer c’est le Québec. On ne va tout de même pas changer le Canada s’il n’a pas envie de changer. Et mon petit doigt me dit que le ROC n’a pas envie de changer. Tous mes autres doigts sont d’accord. »
Bien dit ! Concis et précis ! Héhé…
Me rappelle pour ma part un temps pas si lointain ou j’entendais des gens sérieux parler de « nation montréalaise » pour justifier une « partition » ! Cette fameuse idée que les Montréalais seraient tellement si différents des autres Québécois qu’il faudrait ériger deux entités politiques ! On va leur répéter gentiment que Montréal est la Métropole québécoise. On va leur répéter gentiment que l’esprit derrière la division d’une ex-Province of Québec en Haut-Canada et Bas-Canada désireux aujourd’hui de diviser la Province de Québec est identifié ! Il existe un racisme innommable dans ce pays « multiculturel » que l’ethnie canadienne connaît trop bien historiquement … On lui donne une taloche périodiquement, ce qui explique un certain Québec Bashing enragé.
Sinon, vous serez d’accord avec moi M. Mitriou, qu’il n’est pas impossible que Stéphane « je suis nationalistes québécois » Dion se soit fait le haut-parleur des partitionnistes ayant les moyens de se cacher … Important de le comprendre !