Pour faire suite à ma chronique «La tête à Papineau», voici le texte d'un communiqué émis par le Parti québécois aujourd'hui, en fin d'après midi:
Reconstitution de la bataille des plaines d'Abraham
AUCUN GOUVERNEMENT NE DOIT ÊTRE ASSOCIÉ À CET ÉVÉNEMENT
La Malbaie, le mercredi 28 janvier 2009 – Dans le cadre du caucus des députés du Parti Québécois, réunis à La Malbaie pour les deux prochains jours, la chef de l'opposition officielle et députée de Charlevoix, Pauline Marois, accompagnée de la députée de Taschereau, leader adjointe et porte-parole pour la Capitale nationale, Agnès Maltais, et du député de Bourget et porte-parole en matière de culture et communications, Maka Kotto, a fait savoir que les membres de l'aile parlementaire du Parti Québécois ne seront pas présents à la reconstitution de la bataille des plaines d'Abraham organisée dans le cadre des commémorations entourant son 250e anniversaire.
« Nous déplorons l'approche que l'on veut donner à cet événement. Pour nous, il s'agit d'un événement tragique. Nous croyons que s'il y a une chose qui doit être rappelée lors de la reconstitution des événements de 1759, c'est d'abord le début de la fin de la Nouvelle-France, la survivance, la résilience et le courage du peuple français d'Amérique qui a pu survivre malgré la conquête, malgré le fait que Québec ait été assiégée, que nos ancêtres aient souffert, que nos fermes aient été brûlées, que des milliers d'hommes et de femmes sont morts. Nous avons été conquis », a déclaré Pauline Marois.
Si le Parti Québécois croit qu'il y a un devoir de mémoire envers nos ancêtres, envers nos aïeuls qui ont fait des sacrifices, aucun gouvernement ne doit être associé, de près ou de loin, à cette reconstitution. Toutes les instances gouvernementales devraient se retirer de l'organisation de cet événement. « Jean Charest devrait d'ailleurs demander au gouvernement fédéral de cesser sa participation à cet événement. Quand on a vu ce que le fédéral a fait avec le 400e de Québec, il y a de quoi être inquiet de ce qu'il pourrait faire avec ce rappel historique. Ce n'est pas non plus le rôle de la Commission des champs de bataille d'organiser un tel événement », a-t-elle ajouté.
« La quête pour notre liberté reste inachevée. Notre combat se poursuit. Nous voulons mettre en place des actions qui nous permettront de faire notre propre lecture des événements et d'analyser ses conséquences. Ainsi, nous déposerons une motion à la reprise de la session parlementaire et nous organiserons un colloque sur le sujet », a conclu Pauline Marois.
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Pour la petite histoire, vendredi dernier, lors de ma participation hebdomadaire à l'émission de Christiane Charette, la députée péquiste Louise Beaudoin était pami les invités.
Parmi les sujets d'actualité de la semaine, cette commémoration de la bataille des plaines d'Abraham fut abordée. Avançant que cette question devrait être d'un grand intérêt pour les Québécois, qu'ils soient fédéralistes ou souverainistes, j'y constatais la «timidité» surprenante, et du gouvernement Charest et du PQ. Mme Beaudoin s'est dite en accord avec cette observation – faite également par mon collègue du Devoir, Michel David -, ajoutant qu'elle aborderait le sujet lors du caucus du PQ tenu à La Malbaie le mercredi suivant (donc, aujourd'hui). De toute évidence, ce fut fait.
Mme Legautlt vous savez tres bien que
MONEY TALKS…BULLSHIT WALKS.
Les québécois ont vu l argent entrer dans leur ville
l an dernier.!!!!
» « La quête pour notre liberté reste inachevée. Notre combat se poursuit. Nous voulons mettre en place des actions qui nous permettront de faire notre propre lecture des événements et d’analyser ses conséquences. Ainsi, nous déposerons une motion à la reprise de la session parlementaire et nous organiserons un colloque sur le sujet », a conclu Pauline Marois. »
Dame Legault, dites donc aux comparses Charette, Petrowski, Marois et compagnie de fêter le 401e anniversaire DU QUÉBEC entre le 24 juin et le 3 juillet 2009. Révisionisme historique pour révisionisme historique, celui-là sera le nôtre ! Prenons l’initiative au lieu de prendre la position de « chiâleux » comme pour le 400e anniversaire de 2008 …
Je suis plutôt d’accord avec monsieur JPD mais je suis très exaspérer
par une fâcheuse tendance que nous avons (que ce soit au Québec ou partout ailleurs dans le monde)
Et c’est cet esclavage, cet soumission jamais remise en question
a ce que j’appelle « la dictature de l’actualité ».
Pourquoi l’imagination ne prend jamais le pouvoir ou le dessus
sur nos désillusions, nos dissensions et nos frustrations ?
Pourquoi sommes-nous reactif au lieu d’être pro-actif ?
Pourquoi sommes-nous incapables de comprendre, ICI,
ou au PQ ou au gouvernement,
que créer un projet collectif (et non un party bourgeois insignifiant
remplis de clichés historiques) ;
pourquoi ne sommes-nous pas capables de contre-attaquer
– en proposant une reconstitution de la révolte des patriotes de 1837-38 ? Et célébrer le xieme anniversaire de cet événement avec le concours de la SSJB ?
– en reconstituant la prison australienne ou les Lanctot de ce monde se sont fait exiler ?
– en faisant un photo-roman souvenir de la crise d’Octobre avec un scratch vidéo sur la fin de l’accord du lac meech sur une musique originale des French B. Ou de loco locass ?
– en retrouvant dans notre histoire populaire des personnages secondaires pouvant témoigner de la « Conquête de velours » par les Brits ?
Mais surtout, sans vouloir être « politiquement correct »,
pourrions-nous une fois pour toute
faire usage du terme Britannique au lieu d’Anglais afin d’éviter la confusion suivante :
la libération politique du Québec ne se fait pas au détriment de gens parlant l’anglais
mais au détriment d’un REGIME politique d’origine anglaise, non ?
Ce ne serait pas plus simple et efficace et inclusif ?
Comme ça, je pourrais inviter de mes amis Irlandais et Écossais d’origine patriote au party, si j’en avais, hum ?
Dans le même esprit que Madame Legault:
Le syndrome de McCartney, Michel David
http://www.ledevoir.com/2009/01/27/229598.html
Très intéressant !
» Mais surtout, sans vouloir être « politiquement correct », pourrions-nous une fois pour toute faire usage du terme Britannique au lieu d’Anglais afin d’éviter la confusion suivante : la libération politique du Québec ne se fait pas au détriment de gens parlant l’anglais mais au détriment d’un REGIME politique d’origine anglaise, non ? Ce ne serait pas plus simple et efficace et inclusif ? Comme ça, je pourrais inviter de mes amis Irlandais et Écossais d’origine patriote au party, si j’en avais, hum ? »
C’est mieux mais encore insuffisant cher compatriote ! Pourquoi ? Parce que l’Assemblée Nationale du Québec est aussi « anglaise » par définition. Votre parole pourrait être perçue comme confuse. Le Québec a aussi bénéficié des libertés anglaises même si la liberté des Canadiens de la Nouvelle-France n’avait rien envié à celle des Anglais. Les Patriotes canadiens des années 1830 étaient aussi profondément « parlementaires » donc ausi « anglais » !
» Je suis plutôt d’accord avec monsieur JPD mais je suis très exaspérer par une fâcheuse tendance que nous avons (que ce soit au Québec ou partout ailleurs dans le monde) Et c’est cet esclavage, cet soumission jamais remise en question a ce que j’appelle « la dictature de l’actualité ». Pourquoi l’imagination ne prend jamais le pouvoir ou le dessus sur nos désillusions, nos dissensions et nos frustrations ? Pourquoi sommes-nous reactif au lieu d’être pro-actif ? »
Bien dit cher compatriote mais un digne militant descendant de milicien ne se laisse pas découragé ou exaspéré, il agit justement. Renversez-moi donc cette Actualité justement. L’Histoire c’est encore et toujours des individus ou des groupes d’individus qui la font.
Votre mission pour l’année 2009 : terminer cette foutue poésie révolutionnaire pro-active. Publiez compatriote, c’est un ordre.
» pourquoi ne sommes-nous pas capables de contre-attaquer – en proposant une reconstitution de la révolte des patriotes de 1837-38 ? Et célébrer le xieme anniversaire de cet événement avec le concours de la SSJB ? »
Vous vous parler de la victoire de Saint-Denis ? Contre l’armée anglaise ? J’sais pas …
J’en préfère d’autres … À côté de nos amis américains un peu cow boys, reconstituer la Bataille de Châteauguay » David contre Goliath » conviendrait mieux. Ce serait donner une petite leçon d’Histoire à tous les Impériaux de ce Monde !
Comme toute cette histoire est pathétique. Nous avons là une occasion en or de montrer notre solidarité culturelle, historique, en nous opposant fermement à cette reconstitution, en la boycottant. Au lieu de cela, nous montrons notre vrai visage de peuple sans colonne, asservi et frileux, mercantile.
Nous avons été solidaire lors de la crise du verglas. C’était tout à notre honneur, nous ne faisons qu’un devant l’adversité. Bravo! Mais là, devant des rentrés d’argent, de mane touristique, de résultats électoraux potentiels, nous tergiversons.
Comment croire que, lors de la question simple sur le sort du Québec, il y aura une vaste majorité de oui en faveur de la cécession? Les enjeux seraient beaucoup plus importants, ils seraient vitaux.
A la lumière de cet évènement, on peut dire adieu à notre souveraineté éventuelle. Nous n’aurons jamais le courage nécessaire à réaliser cet objectif. Dany Laferrière nous avait bien jugé, après quelques mois de fréquentation uniquement. Nous ne ferons jamais l’indépendance du Québec, car nous n’avons pas le feu sacré nécessaire. Nous avons le confort et l’indifférence suffisant à agoniser pendant des sciècles, en gémissant sur l’injustice qui nous est faite.
Amen!
Si on ne veut pas reconstituer des défaites, faut pas trop reconstituer la révolte de nos Patriotes parce qu’ils ont gagné à St-Denis mais ils se sont fait battre partout ailleurs par une force supérieure et mieux armée.
Maintenant que tout le monde a déchiré sa chemise en public pour protester contre cette reconstitution, même si on ne savait pas trop comment elle se déroulerait exactement parce que cette bataille n’a duré que quelques minutes, ce qui est assez court à reconstituer, si j’étais un des organisateurs, je recommanderais de canceller toute l’affaire qui tomberait à l’eau, dans le fleuve Saint-Laurent, en face.
L’honneur de tout le monde au Québec serait ainsi préservée, fédéralistes et souverainistes confondus..
» Comme toute cette histoire est pathétique. Nous avons là une occasion en or de montrer notre solidarité culturelle, historique, en nous opposant fermement à cette reconstitution, en la boycottant. Au lieu de cela, nous montrons notre vrai visage de peuple sans colonne, asservi et frileux, mercantile. »
Heu … c’est un peu tôt pour baisser pavillon non ? La « bataille » ne fait juste commencer non ? Laissez l’opposition s’organiser non ? S’il vous plaît M. Gingras ne tombez pas trop vite dans le larmoiement, la victimisation, l’impuissance … L’événement est dans 8 mois non ?
» A la lumière de cet évènement, on peut dire adieu à notre souveraineté éventuelle. Nous n’aurons jamais le courage nécessaire à réaliser cet objectif. Dany Laferrière nous avait bien jugé, après quelques mois de fréquentation uniquement. Nous ne ferons jamais l’indépendance du Québec, car nous n’avons pas le feu sacré nécessaire. Nous avons le confort et l’indifférence suffisant à agoniser pendant des sciècles, en gémissant sur l’injustice qui nous est faite. Amen! »
Voulez-vous-tu-ben m’arrêter ça cet apitoiement de sort !?!? Heille, la récente reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa est aussi une VICTOIRE HISTORIQUE ?!?
Heille, on se bat depuis 50 ans et plus pis là vous M. Gingras décretez que le courage ne serait plus au rendez-vous ?!?! Que nous n’avons pas le feu sacré ?!?!
Pour « le confort et l’indifférence », j’veux bien mais cessez s’il vous plaît de faire dans le gémissement … Laferrière et vous comprenez certaines choses à moitié …
Messieurs Gingras et Dubé, vous semblez vous opposer mais je ne vois pas exactement en quoi parce que vos désirs au sujet de ce « scandale » de reconstitution me semblent flous.
Pour rendre ça simple et clair, qu’est-ce que vous suggérez qui doit être fait ou pas fait par qui et quand pour que les Québécois soient dans le bon chemin à ce sujet ?
Protester immédiatement pour s’assurer qu’il ne se passe rien pour commémorer la défaite des Plaines ? Laisser faire et protester pendant l’évènement, « la bataille qui n’a duré que quelques minutes » ? Déchirer nos chemises sur les Plaines à Québec ? Insulter les participants ou leur lancer des tomates ? Demeurer à la maison pour ne pas voir la vilaine affaire qui ferait trop mal ? Se plaindre de l’insulte à l’ONU peut-être ?
On peu très bien protester pacifiquement autour des plaines.Manifester est un droit démocratique.
Il est interdit d’interdire en démocratie.
On ne tolèrera pas l’intollérance, et autres phrases comme ça.
Pour ce qui est de la prétendue reconnaissance de notre nation par le Sieur Harper, cela ne nous a pas donné une constitution assymétrique ipso facto. Ce sont là des paroles vaines, vide de sens, de contenu.
Oui, c’est un pas dans la bonne direction, mais même M. Ignatieff, qui avait eu une bonne parole pour la nation québécoise, s’est fait rabrouer magistralement par les trudeauistes encore présents au parti. Il n’a pas récidivé.
Il a dit, je le concède, que les Bloquistes n’étaient pas des anticanadiens. C’est agréable à entendre. Maintenant, pourquoi a-t-il refusé la coalition avec ces mêmes Canadiens, si sympathiques, quoique différents?
Les mots peuvent être les précurseurs des gestes, mais ils n’en sont pas garants.
Vous êtes optimiste, M. Dubé. Je vous envie. Je ne le suis pas.
Quand un parti comme le PQ est incapable de trancher spontanément, sans réfléchir, sur une question aussi irritante pour notre épiderme, je dis que nous sommes mal barrés. Même Mme Beaudoin a été incapable de se désolidariser de son parti, poutant, on sentait bien qu’elle aurait aimée ruer dans les brancards.
La pleutrerie se porte bien au Québec, même au PQ. Surtout au PQ.
Désolé de vous irriter, M. Dubé, mais j’appèle un chat un chat, et ça vole bas au PQ. Le prochain référendum devrait porter sur un mandat réclamé par le peuple du Québec pour négocier une constitution assymétrique pour notre » nation « . Voilà qui règlerait une bonne partie de la question nationale. Une question simple et une réponse assourdissante à 80 % et plus : Oui.
Cordialement.
lu dans mon journal local :
http://www.journalletoile.com/article-296724-Mission-accomplie.html
< <À l’occasion du 61e anniversaire du drapeau québécois, la Société nationale des Québécois du Suroît (SNQS) a tenu dimanche, avec grand succès, un déjeuner-conférence en compagnie de Pauline Marois au Club nautique de Valleyfield. Ainsi, la chef de l’opposition officielle et du Parti québécois a parlé du Manifeste pour la souveraineté du Québec devant une salle comble de quelque 170 fervents participants. On a même dû refuser des gens à la porte. >>
Encore une fois, les péquistes font preuve d’étroitesse d’esprit liée essentiellement à « leur interprétation de l’histoire », sans même relativiser les conséquences…
« Nous voulons mettre en place des actions qui nous permettront de faire notre propre lecture des événements et d’analyser ses conséquences. » extrait du communiqué signé de la chef de l’opposition officielle… le « notre propre lecture des événements » démontre bien que le parti ne veut rien entendre de ce que d’autres pourraient vouloir dire… ils démontrent encore une fois à quel point leur esprit est fermé… peut-être encore plus « carré » que l’esprit de ceux qui sont généralement trop souvent appelés les « têtes carrées »… comme quoi, ça en prend un pour en reconnaître un autre, comme on dit…
Une telle vision rectiligne ne peut que nuire aux relations avec les voisins… à quand les actions et décisions qui correspondent aux valeurs qu’ils disent défendre… valeurs qui leur sont hérités de la tradition religieuse que plusieurs semblent trop souvent nier… pourtant, leurs discours semblent teinté des plus grands stratèges de ces mêmes institutions tant décriées… nous sommes les meilleurs, les seuls à savoir la vérité… semblent-ils dire à mots à demi-découverts… seule leur vision est la bonne, comme s’ils avaient été investis d’une mission divine…
Qui plus est, leur approche à l’égard de plusieurs, dont certains non-francophones, ressemble étrangement à des tentatives assimilationnistes… et dire qu’ils sont souvent montés aux barricades dans le but de préserver leur héritage culturel… pourquoi vouloir forcer le nouvel arrivant à « s’intégrer »… intégrer rime avec intégrisme… faut-il le souligner… certes, les nouveaux arrivants ont à s’adapter et à tenter de trouver la place qui leur revient dans cette société d’accueil, mais de là à « s’intégrer »… pourquoi vouloir qu’un nouvel arrivant nie ses racines pour adopter les tiennes, alors que tu t’es toujours battu contre l’assimilation… quelle ironie!!!
Bravo M.Beaulieu, je vous appuie dans vos commentaires. Vous constatez comme moi qu’en politique, la logique fait souvent cruellement défaut…
Et surtout, je dois l’avouer, cette carence se manifeste régulièrement dans ces pages…
Cordialement,
@ M. Beaulieu
Je ne sais sur quelle planète vous vivez mais l’assimilation, l’intégration est le lot, le devoir du nouvel arrivant. Une société est un corps, un organisme, et aucun organisme ne saurait subsister sans assimiler ce qu’il ingère. C’est une question de vie ou de mort.
Le multicultiralisme, que vous sembler préconiser, est une abération qui insulte l’intelligence. Ce que j’aime des nouveaux arrivants : leur nouritures, le choc des idées qui peuvent faire progresser les nôtres, si elles ne vont pas à l’encontre de nos valeurs fondamentales, la gent féminine de ces groupes. Il est bon que le sang se mèle. Je suis pour les unions interculturelles, interaciales.
Je suis contre l’étroitesse d’esprit et l’ignorance que l’on retrouve dans certaines cultures totalement étrangères à nos valeurs. Si de ses représentants choisissent de s’établir ici, ils doivent s’intégrer et oublier ce qui les maintenait dans l’ignorance.
Mais je crois qu’il s’agit d’un faux débat. Ces nouveaux arrivants ont fui précisément ce climat d’ignorance, d’intolérance, pour venir ici trouver l’ouverture d’esprit qui nous caractérise. Nous ne sommes pas parfaits, mais nous sommes mieux que ce qu’ils ont quitté, fui.
Notre société se veut accueillante, elle ne doit pas être suicidaire, donc intégration, assimilation. C’est une question de gros bon sens. Respecter nos valeurs, apprendre le français est un minimum pour tout imigrant.
Est-ce si déraisonnable? No lo creo.
Les Canadiens-français n’ont pas quitté de pays pour se joindre au Canada. C’est le Canada, 1867, qui nous est tombé dessus. On en voulait pas du Canada, imposé par Londres. Une certaine élite, George(s) Etienne Cartier, nous en a passé une vite , comme on dit dans le langage populaire. Toutes les autres provinces avaient une délégation de plusieurs membres représentant divers groupe ou partis. Le Québec, qui s’est imposé, n’avait que George(s) Etienne Cartier. On me corrigera si ma mémoire me trompe, mais personne que GEC n’a pu représenter les intérêts du Québec francophone. On s’est fait avoir parce que M. croyait au fair play de ces autres monsieurs qui n’ont fait qu’une bouchée de ce naïf anglophile.
Nous luttons contre l’assimilation parce que nous sommes dan notre propre pays. Nous n’avons pas émigrés, nous avons été envahis. Voilà la différence. Cette différence fait toute la différence. Elle est » hénorme « .
Résister à l’assimilation était plus qu’un devoir, s’était naturel, un automatisme pour tout organisme qui tient à la vie.
Non, l’Histoire n’est pas si simple, même la nôtre, que certains califient de sans intérêts. Pour eux, sans doute, mais pas pour nous.
Continuons le combat.
« Non, l’Histoire n’est pas si simple, même la nôtre, que certains CALIFIENT de sans intérêts. Pour eux, sans doute, mais pas pour nous. »
Quel extraordinaire lapsus… qui en dit long sur les sans-génie qui se croit arriver au bout de la gloire alors qu’ils ne réussissent, chaque jour de leur vie, qu’à se rendre au plus offrant… en plus de se faire sortir de leur pays pour en habiter un autre qui ne sera jamais une nation unie digne des Nations Unies.
Tab… y’a des coups de pieds au cul qui se perdent sous le Ciel de Québec !
Je comprends pourquoi le docteur Ferron a créé le parti Rhinocéros quand je vois des répliques du genre de monsieur Beaulieu…
Quand on est rendu qu’on place l’assimiliation et l’oublis de ses racines comme étant un signe avant-coureur et indéniable de progrès, c’est qu’on est rendu bas dans l’échelle de l’évolution humaine… ou même culturelle.
Maintenant je comprends pourquoi Josée Verner a été élu dans la région de Québec !
Le truc, c’est simple !
Vous êtes à la tête du parti conservateur et vous chercehz une recrure au Québec ?
Achetez-vous en !
Car ils préfèrenet les histoires de vendus plutôt que les histoires de pendus à Québec, paraît-il…
On est entré pas mal de force dans cette fausse confédération qui est une simple fédération de provinces mais 50 % de nos Québécois ne veulent plus en sortir…faudrait les convertir.
» Vous êtes optimiste, M. Dubé. Je vous envie. Je ne le suis pas. »
Écoutez-moi bien compatriote !
L’Indépendance du Québec est aussi inéluctable que l’était l’Indépendance du Canada poursuivie par Trudeau avec le rapatriement de la Constitution (au-delà de tout ce que l’on pourra reprocher à la manigance) !
» L’Indépendance c’est d’abord une notion de l’esprit » a dit quelqu’un. Pour qu’un peuple soit indépendant, pour qu’un pays fasse son indépendance géo-politique, au-delà de toute l’interdépendance de tous les pays du monde en ce début de 21e sièce, IL FAUT D’ABORD ET AVANT TOUT DES INDIVIDUS INDÉPENDANTISTES.
Vous l’êtes, je le suis, M. Boudrias l’est, M. Bellemare l’est … Dame Legault, M. Rebello et M. Parenteau, « infiltrés » au quotidien VOIR depuis deux-trois ans le sont aussi !
Je ne suis pas « optimiste » M. Gingras, les « conditions gagnantes » s’accumultant lentement mais sûrement rendent optimiste !
» Les Canadiens-français n’ont pas quitté de pays pour se joindre au Canada. C’est le Canada, 1867, qui nous est tombé dessus. On en voulait pas du Canada, imposé par Londres. Une certaine élite, George(s) Etienne Cartier, nous en a passé une vite , comme on dit dans le langage populaire. Toutes les autres provinces avaient une délégation de plusieurs membres représentant divers groupe ou partis. Le Québec, qui s’est imposé, n’avait que George(s) Etienne Cartier. On me corrigera si ma mémoire me trompe, mais personne que GEC n’a pu représenter les intérêts du Québec francophone. On s’est fait avoir parce que M. croyait au fair play de ces autres monsieurs qui n’ont fait qu’une bouchée de ce naïf anglophile. »
Ben justement ! Combien y avait-il de Pères de la Confédération M. Gingras ?
Si GEC était nationaliste canadien, canadien français et/ou indépendantiste québécois … il se « battait » contre plus nombreux que soi ! Il est important de le comprendre. Selon une perspective, la Confédération pancanadienne était un moindre mal que la Fédération américaine de l’époque … On parlait aussi d’Annexion dans l’Ouest canadian à l’époque !
@Steve Boudrias
Je pense que vous faisiez référence au texte de M. Gingras, pas celui de M.Beaulieu…
Juste en passant… Hehe
Ce que des historiens reprochent à Sir George(s) Etienne Cartier c’est de s’être présenté seul de sa gagne, comme on dit, pour défendre nos intérêts. Tous les autres représentants des autres provinces fondatrices formaient une délégation composée de plusieurs membres défendants divers intérêts à l’intérieur de chaque province.
M.Cartier a refusé, ai-je lu, d’être accompagné par quelques compatriotes. Voilà pourquoi il était seul. Etait-il seul parce qu’il ne pouvait trouver aucun volontaire pour cette entreprise? Je ne le sais pas. Chose certaine, la majorité des représentants francophones à l’Assemblée nationale de l’époque était contre cette entreprise : trois sur cinq, de mémoire.
Le choix était-il l’annexion aux USA ou la Confédération, je ne saurais dire. Je ne suis pas un spécialiste de l’époque. Tout ce que je peux dire, c’est que deux fois dans notre histoire on nous a imposé une constitution qui n’avait pas l’aval de la population francophone du Québec : 1867, 1981.
Malgré tous les obstacles que le Canada a mis sur notre route pour nous faire trébucher et disparaître, comme culture, nous avons résisté et résistons encore. Peut être avez-vous raison d’être optimiste, M. Dubé. Je le souhaite.
» Califient » au lieu de qualifient… J’espère qu’on a bien riz. (sourire) L’humour involontaire est le sel de ma vie. Sans rancune.
» Peut être avez-vous raison d’être optimiste, M. Dubé. Je le souhaite. »
En fait, si le Québec devra toujours lutter d’une manière ou d’une autre, il reste que le Québec n’a jamais été aussi fort dans tous les domaines … Non, le français ne recule pas. L’anglobalization amplifiée par Internet peut donner cette impression mais rappelons l’état de la langue française avant la Révolution tranquille au centre-ville unilingue de Montréal !
Il n’y a pas de raison de ne pas être optimiste … D’ailleurs, avec trois générations de souverainistes, le mouvement souverainiste n’est-il pas plus fort que jamais ?
Monsieur Beaulieu et Bertrand représentent justement le genre de clients qui assisteront a cette reconstitution de la bataille des Plaines . Une belle sortie en famille avec les enfants pour se rappeler la chance que nous avons eu d’être colonisés par des gentlemens britannique comme Amherst , Colborne ou Lord Durham ! Tout ça en écoutant Paul McCartney dans le I-Pod !
Yessssssssssssss Sir !
On s’est effectivement colonisé de Grands Anglais aussi : Hobbes, Locke, Hume … Qui ? Nos Grands Patriotes canadiens des années 1830 … qui connaissaient bien le parlementarisme britannique !
Ne l’oubliez pas M. Asselin s’il vous plaît ! L’Assemblée Nationale est aussi d’origine britannique …
Cela n’enlève rien à un certain combat politique …