Suite de l'histoire de la «commémoration» de la défaite des plaines d'Abraham:
Pour ce qui est de Régis Labeaume, le maire de Québec sûrement très occupé à compter d'avance les rentrées de fonds que ce 250e ajouteraient aux coffrets de sa ville après le 400e, rien de surprenant à ce qu'il ait qualifié le tout de «radotage». L'an dernier, il s'était fait une fierté de clâmer son désintérêt total face à l'histoire. Fondation de Québec? Fondation du Canada? Who cares?
Ca matin, sur les ondes de Radio-Canada, il en a remis sur la «controverse» entourant le 250e de la bataille des plaines d'Abraham.
Quelques perles en extraits:
«C'est un spectacle en fait».
«Je suis un peu fatigué d'entendre parler de défaite. Il faut en revenir un moment donné.»
«Je vais aller y assister avec bonheur.»
«Je suis vraiment fatigué de tout ça.»
De plus, le maire, pour mieux discréditer ceux et celles plus critiques de l'événement, a avancé à quelques reprises qu'ils s'exprimaient parce que «c'est payant pour quelques uns».
Une question au maire: que veut-il dire par «payant»? Et qui sont ces «quelques uns»?
Parce que si on se parle franchement en terme de ce qui est «payant», le maire semble plutôt être celui qui est prêt à fermer les yeux sur certaines choses en autant que l'industrie touristique de sa ville en profite.
Je vous répondrai par quelques phrases célèbre d’un autre gars de Québec: Jeen Perron ( les perronnismes). Phrases tout aussi cohérentes que celle que nous débite Régis Labeaume. ; )))
. Ça ne prend vraiment pas la tête à Bobino !
. Il ne faudrait pas qu’il prenne sa lanterne pour le messie !
. On n’apprend pas à une vieille autruche à faire la grimace !
. Un jour, il devra arrêter de déborder la chandelle par les deux bouts.
. Il ne faut pas remettre à plus tard ce qui appartient à César !
. L’erreur est humide.
. Il ne faudrait pas mettre la peau de l’ours devant la charrue.
. Il a intérêt à marcher sur des gants blancs.
Pas le Maire qui se disait fier de sa Ville de Québec ? A-t-il honte de parler de certains événements de l’Histoire de sa Ville ? Pourquoi ? Si cet épisode de l’Histoire était vraiment « dépassée » il ne susciterait pas autant de controverse !
Coup donc, quand on commémore 400 ans de quelque chose, 250 ans de quelque chose, il est question d’Histoire non ? Il la connaît-tu son Histoire ou non le Maire ?
» Payant » de parler de quoi ? Non mais on rêve … N’est-ce pas justement « payant » pour la Ville de reconstituter historiquement cette bataille pour des beaux dollars américains ?!?!
Coup donc, y’a-tu juste des « colonisés » pour parler de tout ça ?!? Juneau, La Beaume, Caire …
Dame Legault, continuez votre bon travail ! Donnez des taloches et des taloches à nos gentils « colonisés » … ou si on n’aime pas le terme (qui fait un peu « colonisé » lui aussi ok), préférons-lui le terme PROVINCIAUX comme dans BELLE PROVINCE ! Que les INDÉPENDANTISTES QUÉBÉCOIS qui vivent déjà dans un PAYS continuent de déprovincialiser nos gentils compatriotes !
Conclusion : L’argent n’a pas d’odeur.
Lorsque j’allais à l’école secondaire, réussir son cours d’histoire du Québec et du Canada était ESSENTIEL à l’obtention d’un D.E.S.
Lorsque j’entends les déclarations de l’actuel maire du Québec, je me demande pourquoi le MÉQ se casse le cul à forcé les jeunes de secondaire IV à aprrendre leur histoire.
Je me demande même si on ne devrait pas abolir les cours d’histoire, tant qu’à y être.
On va remplacer ça par des cours d’éducation physique RedBull machin truc Gatorade.
Tsé, si c’est payant de pratiquer un sport bâtard inventé de toute pièce pour vendre des cartouches de boisson énergétique au bon peuple ébahi devant des montages de neige et de glaces dans les rue de Québec ; pourquoi on n’économise pas sur les cours d’histoire ET de français ??
Ben oui, pourquoi pas ?!
Continuons sur la pente descendante du foutu imbécile qui dirige la ville de Québec (et qui se fait donner des ordres par des enfants qui veulent sauver leur patinoire de quartier, en passant) et déclarons la vieille Capitale unilingue anglophone !
Ben oui, tsé, ça va attirer les capitaux étrangers, man !
Full hot encore plus non fru oui-oui : pourquoi ne pas décréter que la ville de Québec au complet est une zone franche ?
Quoi ?
C’est PAYANT, ça va être payant, vous allez VOIR !
Pourquoi pas créer un site web pour vendre des enfants ?
Aidez les fédéralistes à vider le Québec de ses ostis d’empêcheurs de tourner en rond de francos d’origine catholique de la Belle Province : adoptez un jeune Québécois !
Je suis certain qu’il y a des dizaines de couple finlandais incapables de procréer qui voudraient adopter un p’tit christ du Québec, tsé.
En plus, c’est pas trop dépaysant : les deux drapeaux sont bleu et blanc tous les deux avec une croix au centre !
Le deal du siècle, le gros !
—
Misère, lesnotables de Québec, ils manquent vraiment d’esprit d’entreprise.
Think bigger, osti !!
C’est le 250e anniversaire de notre Victoire Britannique, faut fêter ça en grand, tabarslak !
N’y allez pas avec le dos de la cuillère !
Je veux des duchesses, des guidounes déguisées en Lord Durham, des capines à barbilches en chapeau haut de forme monté sur des chars allégoriques pour célébrer Lord Seaton !
Calvaire, j’allais oublié !
Tant qu’à faire dans le révisionisme historique, n’attendons pas la célébration de la mort de Louis Riel et allons-y gaiement !
Louis Riel n’a pas été pendu sous le règne du très grand enfoiré John A. McDonald, non, on a accroché son coat de poil dans le garde-robe de l’histoire et le bon métis est mort à bout de souffle dans le silence, dans les pages du Canadien… où écrivait un certain Canadien de St-Lin, Wilfrid Laurier.
—
Ah, oui, vraiment, apprendre l’histoire, c’est trop cher ET, en plus, c’est même pas payant à long terme !!
Merci au maire de Québec.
Sincèrement, vous êtes un exemple pour les jeunes de demain !
La bataille entre Montreal et Quebec City est au premier plan. Québec s enrichit, manque de travailleurs est fier de ses accomplissement et fait un pied de nez a Montréal qui devient la ville des pauvres et des allophones.
Québec est propre, Montreal est sale..
On n a qu a entendre les citoyens de ces deux villes parlers de l autre..on croirait deux pays souverains..
Bataille de maires??
Eh oui. Quelle ironie, et qu’elle est triste: le maire de la capitale nationale du Québec, berceau de nore démocratie et joyau du patrimoine mondial n’a aucun intérêt, ou si peu, pour l’Histoire. Pas assez «marketing»…
Je me souviens de cette soirée merveilleuse en décembre 1991, dans la grande salle de bal du Château Frontenac, où le gouvernement célébrait avec des invités de tous horizons professionnels et politiques le bicentenaire des Institutions parlementaires du Québec.
Si Régis Labeaume avait été maire à ce moment-là, se serait-il écrié encore de le laisser tranquille avec l’«histoire»?…
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Qiant à cette délicieuse courte liste de perronnismes, c’est presque à se demander s’il ne faudra pas maintenant commencer à répertorier les «labeaumeries»?…
Excellente idée, Madame Legault ! On y va pour les « labeaumeries» ; )
Lorsque des lobbyistes se sont présentés à son bureau, il leur a dit:
« Sacrez-moé a paix » et de une… ( plus de lobbyiste chez M’sieur l’maire)
à suire…… ; )))
Est bien prise qui croyait prendre… pour quelqu’un qui dit prétendre que l’autre n’en a que faire de l’histoire, vous n’êtes pas nécessairement la mieux placée pour parler ainsi… votre compréhension de l’histoire semble défaillante, elle aussi… lisez seulement mon commentaire à « la tête à Papineau »… on voit bien que vous avez trop peu voyagé… ou si vous l’avez fait, vous n’avez pas su écouter les autres… car vous ne seriez pas là à toujours baratiner les mêmes discours… un de vos collègues au journal, dont les impertinences sont souvent un tantinet impertinentes, a compris qu’il peut parfois être bien de lire attentivement entre les lignes et de ne pas « jeter tout de haut » le propos de l’autre, tout simplement parce qu’il n’a pas la même vision du monde que vous…
Enlevez les oeillères qui vous empêche de voir plus loin que le bout de votre nez et tentez de remettre en perspective tout ce qui se passe autour de vous… Il vient un temps où on en a marre de toujours entre le même genre de discours: gueulage, ronchonnage, dénigrage, gnagnage, radotage, et « compagnages »… cessez d’être négationniste, ce qui signifie en fait: cessez de parler de l’histoire canadienne comme d’un éternel combat… ça fait belle lurette que la guerre de cent ans est fini… et les « québécois » ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui, si la colonie n’était pas passée aux mains des Britanniques… un pays où le multipartisme est possible, contrairement au bipartisme comme c’est le cas aux USA… car on ferait certainement partie des USA si la avait gardé la colonie, au lieu de la « céder à la couronne britannique »…
Le peuple aime ça se moquer de ses élites, ça passe le temps.
La Ville de Québec sait comment se choisir des maires qui ont de l’envergure comme les 3 derniers, M. Lallier, Mme Boucher et maintenant, M. Labeaume que plusieurs villes aimeraient avoir si Québec n’en voulait pas mais ce n’est pas le cas parce que se sont les citoyens de la Ville de Québec qui l’ont élu.
Un peu de respect s.v.p.. M. Labeaume peut bien dire qu’il est vraiment fatigué de tout ça. Je le serais aussi à sa place des critiqueux qui se spécialisent à démolir leurs représentants tout de suite après l’avoir élu, ça se pratique beaucoup au PQ.
Le maire de Québec a un esprit mercantile. Il était dans les affaires avant son élection, il est demeuré dans les affaires. Ne lui demandez pas d’élever le débat, ce n’est pas dans son code génétique. L’argent parle et lui il écoute.
Le tourisme rapporte et cette reconstitution attirera des touristes, donc de l’argent.
Affaire classée. Affaire suivante.
@ Gilles Bousquet ?
Pour l’amour du tomahawk !
Depuis quand le maire Labeaume fait partie de l’ÉLITE ????!!!!!
MDR
Sacrament du pardon… on en est rendu là ?
Des individus qui se plaignent que des montréalais (je n’en suis plus un, ou j’en suis un à temps partiel, virtuellement) reparlent du passé et essaient de préserver leurs acquis, et on leur dit qu’ils radotent et ressassent le passé de manière revancharde et mesquine.
Mais le plus beau, attention, attachez votre ceinture flèchée avec de la broche, les amis, c’est que ces même personnes vont venir vous faire un procès d’intention avec la même mentalité de village digne de la rivalité Canadien/Nordiques, Jériboire !
Non, mais, on se fout de la gueule de qui, ICI ?
On se rend compte de ce qu’on dit ??
Tab… j’en perds mes chouclaques, joualvert !
Si peu de fierté. Si peu de mémoire. Si peu de respect pour des gens qu’on a tué et qui font partie de vos ancêtres et qui expliquent en très grande partie pourquoi le Québec est arrivé dans le monde monderne au milieu du XXe siècle, ça me sidère, saint-crème à main vendu dans les pharmacies !
C’est impossible que les gens de Québec soit rendu aussi niaiseux que ça qu’ils en sont rendus à se vendre à la pièce pour s’acheter des nouveaux lacets de bottines…
C’est ÇA, l’élite ?
L’élite financière – et encore là, j’ai des doutes ! – peut-être…
Mais l’élite culturelle et intellectuelle du Québec en entier ? Ça, jamais dans cent ans ou dans 400 ans, calvaire !
Pfff !
Un moment donné, acceptez de l’argent de ceux qui nous ont colonisé avec le sourire de la furie d’un lord comme Seaton afin de vous faire respecter par le reste du monde et diminuer votre complexe d’infériorité ou essayer d’oublier qu’un des vôtres à vendu votre équipe de Hockey… je ne vois pas en quoi c’est un motif de fierté, bouleau noir !
Chrstifri, est-ce qu’on en est vraiment rendu là ???
êtes-vous à ce point CAVE comme André Arthur et toute sa ribambelle de chiens de poche pour ne pas vous rendre compte que lorsqu’un gars de Québec, un homme de théâtre, pour ne pas le nommer, vous monte une fresque sur l’histoire de votre pays en le projetant sur les murs de votre superbe cité que vous soyez assez débile – oui DÉBILE, comme dans asile d’aliénés ! – pour VOIR ça et vous plaindre parce que ça vous empêche de dormir ??
Qui a encore le goût de dormir aux États-Unis lorsqu’on parle de Rosa lorsqu’elle résiste et envoie chier les Blancs qui lui disent de s’asseoir à l’arrière de l’autobus ?
Qui a le goût de changer de poste quand Oprah Winfrey fait une émission complète sur le réverrend Luther King Jr en parlant de son rêve de libération et de sa VIE ? Sa vie abrégé avant même qu’il ne voit ses filles graduées à l’université ?
Qui a le goût de laisser tomber le Bloc Québécois lorsque Gilles Duceppe, fils d’un homme qui a donné naissance à une maison de théâtre réputée, continue un combat qu’il avait commencé dans sa plus tendre enfance alors qu’il était lui même de sang mêlé ?
Vous savez c’est quoi le problème des gens de Québec ?
Ils vivent dans une bulle historique. Ils vivent encore dans un lieu clos, homogène, en ayant l’impression que ce qui se passe à Montréal, dans l’Outaouais ou dans le Saguenay ne pourra jamais les toucher…
Mais ce n’est pas vrai.
Nous sommes en train de mourir à petit feu et vous acceptez qu’on viennent vous arroser de cash et de kérosène énergétique danois pour faire un feu de la St-Jean Baptiste à l’année….
Pathétique. Déplorable. Lâche et méprisant. Voilà ce que votre maire adoré donne comme image de votre ville et de NOTRE capitale nationale en ce moment !
ET vous achetez ce discours-là, messieurs les comptables agréés de l’histoire du pays mon profit pis le reste j’m’en crisse, après moi le déluge ?
Soit.
Super.
Dire que vous aviez une place forte autrefois qui était plus faible que les hommes qui s’y abritaient pour mieux nous enraciner en terre d’Amérique.
Et dire que vous êtes devenus cela, démocratiquement las. Des hommes et des femmes engendrant des enfants sans histoire qui vont s’habiller propre pour aller au supermarché comme hier on allait à l’église pour faire semblant de prier.
Tabarnac… si vous saviez la honte et le dégoût que tout ça m’inspire… c’est que vous m’avez lu jusqu’au bout dans ce curieux commentaire.
Curieux comme dans : êtes-vous vraiment aussi cave que le fameux poète le croyait ?
—
c’est en lisant ce genre de commentaires que je comprends pourquoi Jean Leclerc peut vous envoyer chier durant l’un de ses concerts… car moi-même, si je savais chanter, je ne prendrais même pas la peine de le faire et je vous rembourserais vos tickets avant de vous envoyer ch… !
» Si Régis Labeaume avait été maire à ce moment-là, se serait-il écrié encore de le laisser tranquille avec l’«histoire»?… »
Quand Madame Legault reviendra en politique active, elle aura décidément le choix : la Mairie de Québec, la Mairie de Montréal ou le Gouvernement du Québec.
Peu importe votre choix Dame Legault, vous apporterez des Lumières à ces « élites » !
» @ Gilles Bousquet ? Pour l’amour du tomahawk ! Depuis quand le maire Labeaume fait partie de l’ÉLITE ????!!!!! »
En effet M. Boudrias, si M. Labeaume est une élite alors Dame Legault est une méga-élite, pour ne nommer qu’elle … M. Labeaume est un maire, un politicien, un bureaucrate à la tête d’un conseil municipal. Il n’est pas une élite. Une vraie élite connaît les réflexions et les définition d’une élite selon Pareto et compagnie. Si M. Labeaume est une élite, il se contente d’être une élite administrative, rien d’autre. Le pouvoir, s’il en a, en est un de dire des niaiseries pour masquer quelques ignorances.
» Vous savez c’est quoi le problème des gens de Québec ? Ils vivent dans une bulle historique. Ils vivent encore dans un lieu clos, homogène, en ayant l’impression que ce qui se passe à Montréal, dans l’Outaouais ou dans le Saguenay ne pourra jamais les toucher… »
Pas trop de généralisation s’il te plaît camarade ! Québec est tout de même notre CAPITALE NATIONALE. Ils ont droit à un peu de chauvinisme … ou en tout cas au moins que Montréal MÉTROPOLE QUÉBÉCOISE.
JPD, Montréal, en direct de la Clique du Plateau
M. Steve Boudrias, je dirais que vous qui êtes très proche de M. Arthur avec tous vos gros mots irrespectueux sur tout ce qui bouge…genre.
» Le peuple aime ça se moquer de ses élites, ça passe le temps. »
L’élite bureaucratique aime se moquer de l’élite intellectuelle, c’est leur job !
Que savez-vous au juste du bon peuple cher M. Bousquet ? Ne faites pas trop dans le mépris, je pourrais avoir le goût d’en faire tout autant moi aussi …
M. Labeaume dit des bêtises. Il est mal renseigné. Il est mal conseillé. Il est mal engueulé. Il est mal armé dans un débat complexe. Vous le défendez ?
M. Jean-Pierre Dubé,
Vous méprisez du maire Labeaume parce qu’il n’a pas déchiré sa chemise en public et qu’il a dit qu’il n’a pas de problème à assister à cette commémoration ou cette reconstitution. Est-ce qu’on est rendu à des délits d’opinions ici sur le bon goût de ça ?
Le résultat de cette bataille en 1759 a été une étape pour nous entrer de force sous la domination anglaise mais 50 % des Québécois disent encore NON quand on veut les en sortir librement.
Cette idée de reconstitution, qui a une valeur pédagogique, a du bon pour les souverainistes puisque ça a réveillé le nationalisme des Québécois depuis quelques jours incluant celui de M. Falardeau qui se promet de leur faire la fête si ça se fait.
Le prochain sondage sur la souveraineté devrait montrer une augmentation de OUI si les agressifs, qui passent leur vie choqués d’à peu près tout, ne font pas trop peur au monde avec leurs menaces.
» Vous méprisez du maire Labeaume parce qu’il n’a pas déchiré sa chemise en public et qu’il a dit qu’il n’a pas de problème à assister à cette commémoration ou cette reconstitution. Est-ce qu’on est rendu à des délits d’opinions ici sur le bon goût de ça ? Le résultat de cette bataille en 1759 a été une étape pour nous entrer de force sous la domination anglaise mais 50 % des Québécois disent encore NON quand on veut les en sortir librement. »
Cher M. Bousquet, je respecte l’opinion creuse de M. Labeaume croyez-moi comme je lui accorde la liberté de dire des niaiseries. Est-ce que vous me l’accordez aussi ?
Sinon, quel mépris ? Le mien est égal ou moindre au vôtre. Votre petite phrase anodine vous trahit trop bien hélas ! : » Le peuple aime ça se moquer de ses élites, ça passe le temps. » C’est justement parce que M. Labeaume est une « élite » comme vous dites QU’ON LUI EN DEMANDE PLUS ! Il existe d’autre « élites » qui se moquent moins du bon peuple. Les petites phrases de M. Labeaume pseudo-populistes cachent, à mon avis, une certaine ignorance crasse et un certain mépris. Vous avez le droit de ne pas être d’accord.
Quant à la « chemise déchirée », je ne vous conseille pas de me faire la passe trop connue du regard condescendant sur une pseudo-émotivité ! C’est une rationalité bien garnie qui vous répond ici …
Quant au NON de 1995, je ne vois pas le rapport ici ! Quel rapport entre 1759 et 1995 ? Vous en voyez un vous ? Ah bon …
» Cette idée de reconstitution, qui a une valeur pédagogique, a du bon pour les souverainistes puisque ça a réveillé le nationalisme des Québécois depuis quelques jours incluant celui de M. Falardeau qui se promet de leur faire la fête si ça se fait. »
Si M. Juneau l’Organisateur est nationaliste et/ou indépendantiste québécois, qu’il le dise ! S’il le cache alors c’est peut-être suspect non ?
Minimiser une provocation est encore de la provocation … La poignée de mains entre Wolfe et Montcalm a quelque chose d’étrange, c’est le minimum qu’on peut dire ! S’il y a une réconciliation historique à faire c’est entre le « Canada » de la Nouvelle-France et le « Québec » post-conquête.
M. Bousquet, un autre commentaire.
Si le Maire Labeaume est fier de sa Ville, il connaît son Histoire par coeur. Si le Maire Labeaume est responsable, il sait d’avance que cet événement de 1759 est controversé. Or, par ses réponses, on réalise à quel point une fierté ressemble plus à du chauvinisme et une responsabilité à de la méconnaissance
Pourquoi suis-je obligé de vous l’expliquer cher monsieur-à-la-chemise-propre ? Bien sûr, je vous reconnais LE DROIT, LA LIBERTÉ, L’AMENDEMENT CONSTITUTIONNEL de ne pas être d’accord avec moi.
» Le prochain sondage sur la souveraineté devrait montrer une augmentation de OUI si les agressifs, qui passent leur vie choqués d’à peu près tout, ne font pas trop peur au monde avec leurs menaces. »
Quelle agressivité ?
Vous n’avez pas assez peur d’eux cher M. Bousquet ! Depuis 50 ans que ces « agressifs » veulent un truc bien simple ! Et vous et d’autres continuez à les laisser parler ? Quels pouvoirs n’avez-vous pas pour leur fermer la yeule ? On devrait pouvoir répéter ces mesures de guerre de ’70 d’une façon ou d’une autre non ? Ils menacent encore aujourd’hui de briser votre pays. Vous n’avez pas assez peur M. Bousquet ! J’ai peur devant votre confort indifférent ! Il faut taire et faire taire ces « agressifs » sinon ils risquent de briser leur plussse meilleur pays au monde.
Réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard. Il faudrait que vous preniez exemple de ces « agressifs ». Déchirez donc une ou deux chemises pour faire taire ces « agressifs » ! Ça fait vraiment trop longtemps qu’ils font dans l’agressivité, le choquage, la déchirure de chemise, la menace …
Que fait-on d’eux M. Bousquet ?
Parlant d’agressivité, qui est le concepteur de l’affiche Wolfe-Montcalm ? C’est un bel exemple d’agressivité refoulée transposée à l’Histoire. La psychologie parle de formation réactionnelle je crois.
Une poignée de mains ?!?! Heille … Veut-on oui ou non la raconter comme du monde cet épisode historique ? C’est la question.
On ne demandera pas aux agressifs refoulés (on ne les nommera pas ici) une quelconque réponse, il leur faudrait mieux comprendre certaines notions scientifiques.
M. Dubé, vous m’écrivez : «Quant au NON de 1995, je ne vois pas le rapport ici ! Quel rapport entre 1759 et 1995 ? Vous en voyez un vous ? Ah bon …»
Bien oui, 1759 c’était le début de notre dépendance aux Anglais mais quand nous avons eu l’occasion d’en sortir, principalement en 1995, nous n’étions pas assez nombreux pour pouvoir casser le notre état de minoritaires. « Si les Québécois s’étaient sentis trop colonisés, ils auraient voté à 80 % OUI ». Nous étions quand même 60 % de francophones à avoir dit OUI mais ça n’a pas été assez.
Je crois que le maire Labeaume va être un bon maire efficace pour la Ville de Québec. Jusqu’à preuve du contraire, les Québécois ont bien fait de l’élire. Je ne sais pas s’il connaît bien l’histoire mais, ce qui est important, c’est qu’il prépare le futur correctement.
Au sujet de l’agressivité : Il y a plusieurs personnes, sur les blogues et ailleurs, qui insultent ceux qui ne voient pas un gros problème avec cette reconstitution comme M. Falardeau qui, par ses gros mots, ne donne pas trop le goût aux fédéralistes hésitants à gagner les rangs des nouveaux souverainistes même si c’est divertissant.
Ceux qui montrent trop d »agressivité d’un côté comme de l’autre ne s’élèvent pas. Ça n’a jamais réglé une chicane de ménage et ça ne règle pas plus un différent constitutionnel ou historique. De bons arguments polis et solides valent bien mieux, à la longue.
Ce projet de reconstitution est une occasion pour nous d’échanger sur l’histoire et de mieux préparer le futur, ça fait déjà ça de pris…me semble et ce n’est pas terminé.
250e de Québec
Complément d’informations sur les déclarations de Pierre Falardeau:
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/200901/29/01-822308-un-pierre-falardeau-cinglant-se-prepare-pour-la-bataille-des-plaines.php
Quand j’écrivais que j’espérais que ça allait « brasser » à Québec… la voilà ma réponse… Et que cela fasse boule-de-neige !
Que des amateurs de coups de feux historiques s’amusent entre eux à reconstituer une bataille qui à leurs yeux n’a aucune charge émotive ne me défrise guère. Là où j’en ai, c’est quand un organisme fédéral vient mettre son grain de sel dans ce qui ne devrait être qu’une sortie de groupe.
Ces gens-là reconstituent bataille après bataille, sur les deux continents. Cette Commission fédérale devrait avoir l’intelligence de se dissocier de cet évènement à caractère privé et ludique.
Encore une fois, un organisme fédérale a raté une belle occasion de se taire. Mais le fédéral n’en rate jamais une. Quin Toué! pour paraphaser Régean Ducharme dans le Cid magané. J’ai adoré, en passant.
Hier soir, à l’émission de Mme Bazzo, Télé-Québec, Joseph Facal a parfaitement résumé la question. Les deux autres commentateurs ont abondé dans le même sens.
Lors de l’invasion du Québec par les Américains, quand Montréal et Trois-Rivières étaient occupées, les marchands les ont accueillis à bras ouverts, jusqu’à ce qu’ils cessent de payer en vrai argent. Lorsque l’armée a inventé une monaie fictive, les commerçants les trouvaient moins sympathiques. Le gouvernment américain n’a jamais honoré cette drôle de monaie après la guerre. Merci pour tout ont-ils dit, et merci quand même. C’est comme ça que les Américains sont devenus riches : qui ne paie pas ses dettes s’enrichi.
Tout ça pour dire que si cette reconstitution apporte de l’argent dans les coffres, elle trouvera une oreille sympathique en haut lieu, et dans le monde des affaires. Les affaires sont les affaires, point final.
Comment dit-on encore? On ne fait pas d’affaires avec des sentiments. C’est très mauvais pour la santé de l’entreprise.
La situation politique du Québec en fait donc ben déraper des affaires, c’est pathétique, vous trouvez pas?
Fêter une défaite, ça fait «loser» pas mal….
Commémorer un tel événement, oui, peut-être; mais pas de parade, ni de festivités, s’il-vous-plaît !
Le maire Labeaume ne pense qu’à l’argent, dommage !
Émanuel Champagne a dit :
La situation politique du Québec en fait donc ben déraper des affaires, c’est pathétique, vous trouvez pas?
Non, je ne trouve pas…. que la situtation politique du Québec dérape.
C’est plutôt le Canada qui s’en va dans le champ de bataille des Plaines d’Abraham (référence juive ou chrétienne ? en passant).
1) le FMI, ce charmant organisme internation basé à Bretton Woods, Washington, USA, vient de peindre un avenir très sombre pour le Canada – à des années-lumières des estimations de la Banque du Canada et de ses spécialistes ;
2) dans la situation actuelle, et malgré les sondages (qui sont en retard d’une trahison fédérale à la coalition), les Libéraux ont plus de chance de reprendre le pouvoir en fusionnant avec les Conservateurs qu’en essayant de faire cavalier seul sous la gouverne de Michael Inactif ;
3) le Canada vit, depuis 1995 (date du dernier référendum sur la souveraineté mais, surtout, date de la parution à la une des journaux que le FMI nous classait dans la même catégorie des mauvais payeurs aux côtés de l’Argentine), rien ne va plus et le pays se déteriore à vu d’oeil et TOUTES les prédictions apocalyptiques de Jean Chrétien durant le référendum de 1980 se réalisent
– hausse des prix de l’essence incontrôlable (merci aux caves qui ont vendu Petro-Canada) ;
– baisse de la valeur du dollars canadien sous la barre des 80 cents US ;
– récession phénoménale impossible à freiner avec les « stéroides anabolisants budgétaires fédéraux » ;
– le taux d’assimilation des francos hors-Québec continuent d’augementer ;
– la réputation du Canada en terme de droits de la personne, de diplomatie et d’environnement est dénoncée successivement par Human Right Watch international, Greenpeace, Amnesty International, etc ;
– les Casques Bleus de Pearson (l’un des seuls PM canadiens à ne pas avoir obtenu de permis de gouverner dans un bureau d’avocats) sont maintenant la honte ou la risée du monde entier ;
– le bilinguisme institutionnel de PET est un ratage complet ;
– le registre des armes à feu est un puit sans fond qui rivalise avec le Stade Olympique ;
– la pauvreté chez les enfants a pratiquement doublé depuis le gouvernement « équitable » du livre rouge de Jean Mao Chrétien ;
– les émissions de gaz à effets de serre au Canada ont explosées lors du passage des Libéraux au pouvoir et avec les Conservateurs, ça va prendre 100 ans avant que les cibles absolues de Kyoto soient atteintes ;
– etc.
Je m’arrête ICI.
Maintenant, je vous pose la question suivante :
combien de temps l’Assemblée Nationale a été gouverner par un parti minoritaire (autrement dit, instable) ? Moins de deux ans.
Autre question, concernant la Chambre des Communes….
Merci, I rest my case, comme dirait Louise Teasdale Calgary.
Y’a-t-il une pétition que l’on peut signer pour dire qu’on est contre la tenue de cet événement. Comme ça, on saura qu’on n’est pas juste une dizaine de fanatiques à rager, à éprouver de l’humiliation et à constater à quel point le fédéral est en train de s’organiser pour montrer au monde à quel point nous sommes bienheureux d’être Canadians. Que tout est oublié. Tout et qu’on a du plaisir, on rit quand on revoit cette bataille.
Pétition aussi parce que les journaux ne passent pas assez de lettres des lecteurs. ON a l’impression que le débat n’a lieu qu’ici, chez VOIR. Certains doivent se dire: Ça va s’éteindre et il n’y aura pas de problème.
J’ai écouté le maire Labeaume en entrevue chez Christianne Charette hier matin. On peut réentendre cette entrevue. Allez-y! C’est édifiant: un fieffé imbécile heureux. Désolé, gens de Québec, je ne veux pas vous offusquer, mais votre maire est un imbécile. Et n’allez pas croire que je suis de Montréal.
Pétition, pétition.pétition. Ça ne changera peut-être rien, mais au moins on montrera notre dégoût, notre indignation.
Avec une pétition, on fera la preuve qu’on est plusieurs, qu’on est des milliers contre cet événement festif… C’est comme ça qu’on procède en démocratie, non?
Ensuite, on verra…
Coudonc, Josée Verner ??? Encore Québec !
Laissez faire la pétition, svp.
Envoyez une lettre personnalisée à tout le monde :
– votre député élu ;
– votre candidat non-élu ;
– votre journal local ;
– votre journal pas local ;
– votre journal télévisé préféré (en passant par leur plate-forme web).
Un bon conseil tiré du stand up comic « That Canadian Guy ».
Un humoriste angloclaxon qui riait des gens qui envoyaient des lettres ouvertes pour exprimer leur mécontentement.
En guise d’exemple, il disait, en gros, qu’aux États-Unis, quand un citoyen est « pissed off », il se dit « I’m gonna get my g… »
alors qu’au Canada, quand un Canadian est outraged, il s’exclame :
« I’m gonna write a gold dame letter ! ».
Alors, soyez drôlement canayen, envoyez vos félécitations d’usage avec force formules de politesse du genre « veuillez agréer mes sentiments les plus sincères et les moins distingués » etc.
Croyez-moi, ça va marcher mieux qu’une pétition en ligne – outil de manifestation populaire trop lent.
J’ai travaillé des années dans le marketing et pour flairer les leaders d’opinion, les « dangers publics », on demandait toujours à la fin des sondages :
avez-vous appelez une ligne ouverte, envoyé une lettre ou signé une pétition récemment.
Si on prend la peine de demander ça dans une étude de marché, messieurs-dames, c’est que ce moyen d’expression épistolaire bon marché est ultra efficace et féroce.
Merci de votre attention.
À vos claviers !
Oui, on peut faire ça aussi, monsieur Boudrias, mais ce que je souhaiterais, c’est que le public voit le nombre de personnes qui sont CONTRE ce projet. En envoyant une lettre à notre député, on ne fait pas de démonstration publique; on agit en solitaire. On sait tous qu’on a souvent envie de se ranger du côté de la majorité.
Y’a-t-il moyen d’utiliser des exemples en français svp? Merci de votre sollicitude 😉
» Je crois que le maire Labeaume va être un bon maire efficace pour la Ville de Québec. Jusqu’à preuve du contraire, les Québécois ont bien fait de l’élire. Je ne sais pas s’il connaît bien l’histoire mais, ce qui est important, c’est qu’il prépare le futur correctement. »
On ne demande pas à Labeaume une culture générale, seulement une culture particulière, une culture historique minimale, celle de « sa » ville ! Pas compliqué me semble ? S’il est fier de sa ville !?!
De l’inculture bienheureuse, Dame Legault a raison ..
» La situation politique du Québec en fait donc ben déraper des affaires, c’est pathétique, vous trouvez pas? »
Derrière le pseudo-pragmatisme d’un « Anglais » c’est le Canada et/ou le Rest Of Canada qui dérape de plus en plus … Le Québec quant à lui est en pleine forme démocratique ! La preuve ? Nos discussions ici !
» C’est plutôt le Canada qui s’en va dans le champ de bataille des Plaines d’Abraham (référence juive ou chrétienne ? en passant). »
Que disait un certain traître déjà à propos du Canada lors des tractations du Lac Meech ?!?
» Nous devons nous rendre à l’évidence que le Canada n’est pas immortel, mais s’il doit disparaître, que ce soit avec éclat, non en douce. »
Avec éclat … Le Québec va bien. Le Canada va mal. Quand le plus grand premier ministre du Canada de tous les temps selon plusieurs dit LE CANADA N’EST PAS IMMORTEL et que S’IL DOIT DISPARAÎTRE QUE CE SOIT AVEC ÉCLAT … c’est que le Canada est sur le point de vivre une autre Crise Constitutionnelle.
Tout le monde à leur poste respectif … les choses risquent de brasser ces prochains mois et années ! Il s’agira de neutraliser ces agents fédéraux qui voudraient mettre les problèmes d’un Canada/Rest Of Canada sur le dos du Québec ! Il n’y aura pas d’autre 1837-38 ni de 1970.
Vous êtes prêt Agent Boubou 76 ?
À l’évidence, ceux qui patronnent cette reconstitution de la bataille des Plaines sont soit du côté de ceux qui tirèrent les marrons du feu à la suite du changement de régime, soit bien inconscients. Côté intelligentsia, les pro reconstitution se retranchent derrière une interprétation historique de l’événement en vertu de laquelle la société coloniale de l’époque de la Nouvelle France n’aurait pas été décapitée par cette conquête et que par conséquent, ce passage de société coloniale française à société coloniale anglaise aurait été somme toute un événement mineur et sans conséquence. Cette thèse résume grossièrement les disciples de l’école de Québec (tiens donc, déjà des racines pour un mystère !). À l’opposé, l’école de Montréal a toujours soutenu et avec raison, que la conquête avait eu des effets pervers sur tout le futur développement de la colonie de langue française.
Mais dans la controverse présente, que l’on soit partisan de l’une ou de l’autre école d’interprétation de l’histoire de cette bataille, la vérité saute aux yeux de quiconque n’est pas biaisé par des considérations mercantiles ou de promotion professionnelle personnelle. Cette reconstitution est sinon une provocation pure et simple, du moins une manœuvre destinée à perpétuer un esprit de conquis chez les francophones. À l’instar des monuments érigés pour perpétuer la victoire des vainqueurs d’hier, cette réplique de bataille est un monument temporaire érigé pour faire comprendre aux vaincus la place qu’ils peuvent espérer détenir dans l’ensemble politique toujours aux mains des dominants. Qu’on le veuille ou non, que l’on soit d’accord ou pas, cette réplique sans appel est destinée à entretenir chez les Québécois francophones une prudence timide, une réserve dans les revendications et au bout du compte, une peur que l’on mesure ensuite dans les intentions de vote et dans les pourcentages d’appui à la souveraineté. Mais que l’on se le dise, ces petites manigances ont fait leur temps. Il est bien fini le temps des peurs qui avaient cours du temps du sabre et du goupillon.
La vraie affaire est de rien faire, rien, rien, rien afin que l’affaire soit vraiment insignifiante. Comme ça, personne, au Québec, ne sera offusqué ni trop blessé. On devrait faire comme si l’affaire n’avait jamais existé.
Faudrait dire : Éloignez de moi cette reconstitution que je ne saurais voir et pour plus de sécurité, s’ils la vont, je vais demeurer à la maison à cette occasion à moins que j’aille faire un peu de trouble sur les Plaines pour noyer ma peine, amen.
Raisonnement à réfléchir un bon bout de temps, jusqu’à ce que la vilaine chose soit cancellée parce que les organisateurs fédéralistes ne vont pas prendre la chance de pomper d’avantage le nationalisme des Québécois, fédéralistes et souverainistes confondus avec cette affaire dangereuse là pour le fédéralisme canadien du Québec.
Je ne vois pas ou est le problème ?
A Québec ils se servent de l’environnement pour faire du cash et attirer les touristes avec la collaboration du fédéral ! Dans la vielle capitale Harper est maintenant chez-lui n’est-ce pas ?
Lors de l’émission de la veille du jour de l’an a TLEP Régis Labeaume et Gérald Tremblay étaient parmis les invités et s’en était touchant de voir nos deux moineaux se féliciter mutuellement pour leur merveilleuse contribution à l’avancement du Québec ! Deux tartes heureuses cela fini bien une année !
Gérald devrait suivre l’exemple de Régis et se servir de l’histoire pour faire un peu de cash lui aussi . Je passe quotidiennement en face du Pied -du -Courant , endroit historique s’il en est un , alors pourquoi pas une reconstitution de la pendaison des cinq patriotes dont Chevalier de Lormier ! Ce serait la fête et je suis convaincu que beaucoup de citoyens de la ville de Québec viendraient fêter avec nous . Imaginez le blanc de la neige et le rouge des tuniques des soldats anglais !
Et l’argent ?
Pas de problème , le gouvernement fédéral sort le cash et fourni l’échafaud et le petit maire Tremblay fait parler de Montréal !
Bravo M. Audet. Bien dit.
De la simple considération pour les descendants des perdants aux Plaines d’Abraham aurait interdit cette commémoration où un organisme fédéral s’implique. On se croirait en Irlande-du-Nord où les orangistes prennent un malin plaisir à asséner des coups de pieds dans les gencives des perdants à chaque année. Il faut être foncièrement méprisants.
Les Canadiens\Canayens ont changé de maître, comme un troupeau de vaches change de propriétaire après une transaction. Nous n’avons pas d’émotions. Nous ne sommes pas assez évolués pour comprendre, saisir tout le bien qu’on nous a fait depuis 250 ans. On est cons. Que voulez-vous?
On nous fait croire que le Canada, depuis 1763, c’est toujours chez-nous : nos belles rocheuses, et puis quoi encore. Si nous étions chez-nous, si nous nous sentions chez-nous, nous n’aurions pas ce débat. L’existence de ce débat est la preuve par quatre que nous n’y avons jamais été.
Nous sommes tolérés, pas appréciés.
Je persiste et signe.
Sachez que je lis vos commentaires Monsieur Gingras et que je les apprécie beaucoup.
M. Asselin, pendre des gens à Montréal pour attirer des touristes, je veux bien. Mais trouvera-t-on des volontaires. Des suicidaires, peut-être, qui feraient un dernier geste utile à la société avant de lui dire adieu!
Doit-on les pendre en hiver, pour faire plus vrai, ou bien attendre l’été, pendant le festival de Jazz, pour profiter de la mane apportée par les touristes?
C’est tout un problème. Remarquez, si on réinstituait la peine de mort, on ne manquerait pas de sujets. Evidemment, il y a le risque des erreurs judiciaires. Ça, ça jette un froid, même en été.
Je propose donc des volontaires, des pauvres évidemment, qui comme récompense pour leur généreux sacrifice, cet esprit d’abnégation, verrait leur famille à l’abri du besoin, pour 25 ans disons, enfants éduqués et toute sorte de chose comme ça. Ne soyons pas chiches.
Mais je vois d’ici la Ligue des droits de l’Homme s’insurger et monter aux baricades. Il y a toujours des empêcheurs de danser en rond, comme pour les Plaines d’Abraham. Vous voulez faire un peu d’argent, on vous cherche des poux.
Y a pas moyen de gagner.
Maudit bâtard!
@ Jean Pierre Dubé
moé, je suis comme les scouts
toujours prêts pour faire chanter le bois franc ou le bouleau noir.
😀
Merci de demander…
@ Steve Boudrias
M’sieur Boudrias,
J’apprécie votre mélange d’humour, de sérieux avec une bonne pointe
de connaissance plus que générale…
Reste votre côté brousailleux, un brin anar…
Je suis quand même curieux d’en savoir un peu plus sur vous.
Ne seriez vous pas un de ces « écrivains activistes » que vous avez cité, depuis Noel, si ma mémoire est bonne?
Mais vous semblez un brin trop Anar pour l’être réelement…!?
@ Steve Boudrias
Des types comme vous, militants souterrains, il en faut et il en faut encore ! Des David Bellemare et Serge Gingras aussi ! Des souverains militants capables de répondre à dix opposants idéologiques en même temps … La poésie que vous pratiquez est l’arme la plus sophistiquée que l’Homme ait jamais inventé. Je ne vous le dirai jamais assez : vous la manipulez avec soin et adresse. Gardez-vous de vous l’épuiser. Reposez-vous à l’occasion. Pour mieux revenir en force.
Si le Canada est prêt pour péter, les USA sont en-dessous. Je ne suis pas certain que le ROC soit assez solide identitairement. Le Québec doit proposer une nouvelle alliance avec le ROC comme le fait le Bloc subtilement ou bien c’est l’Empire américain qui s’agrandit ! Je dramatise ? Je l’espère….
Je suis totalement d’accord avec vous M. Jean-Pierre Dubé quand vous écrivez : «Le Québec doit proposer une nouvelle alliance avec le ROC comme le fait le Bloc subtilement ou bien c’est l’Empire américain qui s’agrandit !»
Ce serait remplacer la fédération de provinces « territoires conquis » actuelles par une confédération « Association d’États SOUVERAINS qui ont délégué certaines compétences à des organes communs » Toute une différence. C’est comme le jour et la nuit même si ces 2 mots se ressemblent et que le Canada a été faussement nommé confédération en 1867.
J’aimerais savoir si les Allemands reconstituent l’Holocauste pour en fêter l’anniversaire? Ça pourrait être intéressant, côté historique, non?
@ M. Bousquet
Il nous faut un Canada à 5 ou 6 : État du Québec, Ontario, Maritimes, Prairies, BC, Nord …
Le mot de Lionel Groulx tient toujours : » à l’intérieur ou à l’extétieur de la Confédération » … la vraie comme vous dites, l’authentique confédération, pas la fédération asymétrique bla bla bla …
En 2010, est-ce qu’on reconstitue la prise de Montréal par les Britanniques? C’est pas juste que ça brasse uniquement à Québec là!!!
De toute façon, la batailles des plaines, c’est quoi… 15 minutes? 15 minutes à voir des français complètement désorganisés et quitter le champ de bataille pensant que leurs pertes sont plus lourdes qu’elles ne l’étaient en réalité… ça va être vite passé, finalement…
M. Dubé,
Pour que les Québécois votent, avec une bonne majorité de OUI, à un référendum, faut que le projet du Québec soit clair et la réponse aussi, ce qui obligerait le ROC à négocier comme l’a affirmé la Cour suprème.
Quant au nombre d’État qui pourrait former cette confédération, c’est au ROC de savoir ce qu’il veut, on ne peut pas les obliger. Le ROC pourrait décider qu’il demeure en Bloc ou se séparer en 2 ou 3 ou 4 États qui se joindrait au Québec. Si certaines provinces « territoires conquis » dans nos dictionnaires, ne veulent pas en faire partie ces provinces continueraient seules ou deviendraient des États américains.
@ Jean-Pierre Dubé
« Que disait un certain traître déjà à propos du Canada lors des tractations du Lac Meech ?!?
» Nous devons nous rendre à l’évidence que le Canada n’est pas immortel, mais s’il doit disparaître, que ce soit avec éclat, non en douce. « »
Ce que j’aime dans votre réplique, cher monsieur Du B, c’est votre utilisation subtile du mot « traître »,
Car si on y pense bien, Pierre E. Trudeau a « trahit » davanatage les crétins du PLC que la province de Québec.
Il le disait lui-même, durant le référendum de 1980 : « Nous avons mis nos sièges en jeu pour blablabla »
(remplacer le blabla par une entente ou une unité de fait qui n’est jamais arrivé, même sous JC)
D’ailleurs, s’il y a un VRAI fossoyeur du PLC, c’est justement Jean Chrétien, quand il s’est mis à imiter René Lévesque (avec les règles de finacement des partis fédéraux) et Jacques Chirac (quand il nous a éviter de justesse un engagement en Irak – appuyé par Iggy ET Stephen H. à l’époque… et après on se surprend que le PC et le PLC soit comme cul et chemise dans le même pantalon du Roi Dagobert…)
Bref, je suis convaincu que PET voyait plus grand que le ROC ne verra jamais pour le Canada.
Il a eu un rêve… qui a viré au cauchemar, au Québec.
– Loi des mesures de guerre ;
– guerre réfendaire fratricide ;
– deuxième guerre référendaire fratricide ;
– infanticide du Lac Meech ;
– infirmation de la loi 101 ;
– avortement de Charlottetown ;
– étouffement des communautés autochtones dont il prenait les atours sans jamais vraiment les défendre (la preuve, il a nommé Jean Chrétin aux Affaires Indiennes et envoyé paître Marlon Brando lorsque ce dernier cherchait à faire un film sur le traitement des Premières Nations – vous vous rappelez de ce qu’il a dit à l’acteur américain pour leur expliquer comment le Canada tuait et tue encore des amérindiens en réserves, à l’abri des regards indiscrtes de la communauté international, à l’ombre de sa foutue chartes des droits de la personne qui permet l’annihilation tranquille et invisible de tout un peuple fondateur de la pensée écologique en Amérique du Nord) ;
– et j’en passe et des meilleures.
Trudeau n’a jamais été canadien.
Trudeau a été un diletante, un homme de pirouettes et d’agilité légendaire, un fou du roi payé à ne rien faire de bon sinon une chose : le bill Omnibus.
Tout le reste ?
De l’antagonisme à tout va.
De la confrontation.
De l’effronterie envers tout ce qui n’était pas canadien-français ou fier d’être une tête dure amoureuse des rocheuses qui tombent en avalanche comme du poivre de cayenne sur des manifestants anti-Suharto.
Et on lui a offert un service mortuaire dans un système ferroviaire tellement arriéré – si jamais vous avez voyagé en France en TGV – que même son farewell to arms est un triste spectacle soulignant une unité ou un transport de marchandises équitables tout à fait stupide et forcé.
L’axe du commerce naturel entre le Québec et d’autres États à toujours suivi l’axe du fameux Grand Tronc avorté.
Nous sommes des Nord-Sud dans notre mentalité économique, pas des Est-West.
À la limite, nous avons plus de points communs avec la Finlande ou la Suède qu’avec la Chine ou Cuba – que PET affectionnait tant.
Sans comprendre qu’il est aisé pour le Canada Commonwealth de faire la morale aux gendarmes du monde quand t’es même pas responsable du Norad.
Quand c’est toi qui est visé par Moscou tous les jours, tu peux ben faire le jar et jouer le fier avec Mitterand, Tatcher et qui tu voudras, t’es toujours le même cave qui est plus proche dans sa mentalité totalitaire de Mao et de Castro.
La belle affaire. Le grand homme…
Et on l’adule encore aujourd’hui.
On élit son fils comme s’il était membre d’une dynastie alors qu’il n’est que le fils d’un dictateur raté.
Entre Maurcie Duplessis et Pierre E. Trudeau, lorsque je vais mourir, je vais jaser avec Maurice, ça c’est certain !
Au moins, lui, même sur son putain de lit de mort, avec un Libéral provincial à son chevet, il criait encore avec ce qu’il lui restait de souffle : les tabarnak, jamais ils vont nous traiter comme des homme de rien tant que je serai vivant !
ET j’ai vu ça en regardant un futur Sénateur Libéral jouer un autre dictateur québécois…
Ma question, en ce moment :
Que pense l’aristochat russo-canadien du président russe Medvedev lorsqu’il menace la souveraineté territoriale du Canada, son supposé pays d’origine ?
J’aimerais bien qu’on se pose la question au PC, au PLC… j’pense que leur marketing et leur branding russe, diplomatique et aristocratique est une drôle de patente à long terme.
On va sûrement nous répondre que ça va améliorer nos relations avec nos « amis » démocratique de la Russie de Vlad le Terrible…
Super.
Hier, on se rapprochait des Chinois et des Cubains (deux dictatures communistes) en s’éloignant des États-Unis… et aujourd’hui, on continue à se rapprocher des Chinois et des Russes en voyant les États-Unis fermer leurs frontières.
ET vous êtes fiers d’entendre Stephen H., drogué prostitué du pouvoir, vouloir faire la morale à Barack Hussein Obama en faisant aussi la morale à Jean Charest (tous deux élus majoritaire pour au moins quatre ans chacun alors que lui est assis sur un siège éjectable qui va décoller avant l’arrivée de l’automne ?) ?
My gosh…
@ Maxime Lalanne
pour la seconde fois, je dois saluer votre intelligence et votre perspicacité !
Je ne suis en effet pas du tout anarchiste.
L’anarchie est pour moi un sujet d’observation et une manière de manifester qui me fascine.
J’adore gérer le chaos alors c’est pour moi un véritable défi.
Alors, étant donné que vous avez percé un deuxième secret, en voyant au-delà de mon masque ésotérique, je vais vous en confier un également :
Un jour que j’étais un militant adéquiste, je me suis rendu à une invitation du RAP (Rassemblement pour une Alternative Populaire) qui organisait un colloque avec un certain Michel Chossudolvky (désolé pour le spelling) et on m’a accusé d’être un agent de la CIA.
C’était totalement délirant comme accusation mais il faut dire que j’étais à l’UQAM en tant qu’invité pour assister à un assassinat en règle du capitalisme et de la démocratie… comment se surprendre de me VOIR catapulté de la sorte dans les officines du pouvoir tentaculaire américain ?
En tous cas, avec le recul, je dis un chose, monsieur Lalanne, maintenant que ma femme – franco-états-unienne – est au centre de ma vie, j’adorerais pouvoir vous dire que je suis sur le payroll de la Central Intelligenc Agency.
Malheureusement, j’aurai appris la cryptologie et la psychologie des masses pour rien…
Dommage.
J’aurais fait un merveilleux agent double.
Mais je vais me contenter d’être un fervent admirateur de John LeCarré… en vous disant au passage que le personnage inventé par Ian Flemming… il a vraiment existé.
Au plaisir.
p.s. : câlicez-moé la paix avec Claude Morin, merci.
Les Paolo Mitriou (absent depuis quelques jours et que je salue), Marc Audet, Serge Gingras, Steve Boudrias ( qui a retrouvé ses accents sur son clavier américain ; ), Jean-Pierre Dubé et tous les autres qui, «dans le même esprit», nous offrez des textes riches, parfois humoristicos-poético-politiques (salut Boudrias), souvent d’une grande rigueur accompagnés de références des plus pertinentes, l’âme, la mémoire et l’intelligence couchées sur le « papier ».
Je vous remercie pour ces contributions précieuses.
C’est avec des gens comme vous que la fierté d’être Québécois ne pourra jamais se perdre. Dans les moments de découragements face à certains événements anti-Québec, lors de démonstrations de lâcheté de certains de nôtres, vos énergies et vos mots pansent les maux.
Même si je n’interviens pas souvent, -pourquoi faire de la redondance-, je vous lis sans faute, tous les jours.
Merci à vous !
@ Marie-Andrée Gauthier
Vaut mieux parler peu mais parler mieux.
Et c’est ce que vous faites.
Merci.
Deux mots:
Une nouvelle constitution se peut facilement. La Suisse est un bon modèle. Je ne sache pas la Suisse au bord de l’éclatement. C’est un exemple à méditer. La Suisse n’est pas agitée de soubresauts constitutionels continus, comme c’est le cas ici. Hommes de bonne volonté, unissez-vous.
J’ai entedu hier soir, à la chaîne Chorus\Corus, le coloré Falardeau promettre un chien de sa chienne aux organisateurs du camouflet offert par le fédéral aux descendants des perdants des Plaines. Trop aimables ces organisateurs.
A la même chaîne, j’ai entendu deux deux de pique de notre politique nationale, Mme Verner et M. Coderre, promettre d’être présents, personnellement en personne, pour assister au camouflet, de ce fait transformant une claque en pleine face en coup de pied au cul. Merci.
Il faut être parfaitement déconnectés de notre réalité, et parfaitement méprisants pour ajouter l’insulte à l’injure. M. Coderre a risqué sa vie en allant faire le brave en Afghanistant. Tout pour être élu…
Se présenter aux Plaines risque d’être beaucoup plus dangereux pour sa personne que son voyage en Afghanistant. Ici, au Québec, les émotions seront exarcerbées et pas forcément contrôlables. On jette de l’huile sur le feu en voulant faire le jar.
Mme Verner, muette comme une carpe alors qu’on la priait de se prononcer sur les coupures dans la culture au Québec, a ouvert les vannes et est désormais intarissable alors que la sagesse devrait lui dicter de se taire. Mais elle a été piquée au vif et son cerveau s’est enfui aux abonnés absents.
MM. Harper et Ignatieff interviendront-ils avant qu’il ne soit trop tard pour limiter les dégats? Cela serait souhaitable pour les fédéralistes, et non souhaitable pour les nationalistes québécois. J’ai toujours pensé que le coup de pouce nécessaire pour nous aiguilloner vers la sécession viendrait du Canada anglais. Mais je me suis trompé, en partie, il peut aussi venir d’irréfléchis Canadiens-Francais fédéralistes, inconscients du tort qu’ils font à leur cause. A moins qu’ils ne soient des agents provocateurs prétendant être fédéralistes. Chose certaine, leur comportement apporte de l’eau au moulin des péquistes, et autres nationalistes, qui passeront de mous à durs sous l’insulte qu’on leur fait.
Cette fois-ci, la bataille des Plaines a des chances d’être gagnée par nous. Quelle ironie.
Merci pour les compliments, on en a jamais trop. Mais tout de même, épargnez ma modestie en ne récidivant pas fréquemment. Une fois de temps à autre, je ne dis pas. (sourire)
Cordialement.
@ M. Boudrias
« Que disait un certain traître déjà à propos du Canada lors des tractations du Lac Meech ?!?
» Nous devons nous rendre à l’évidence que le Canada n’est pas immortel, mais s’il doit disparaître, que ce soit avec éclat, non en douce. « »
Ce que j’aime dans votre réplique, cher monsieur Du B, c’est votre utilisation subtile du mot « traître », Car si on y pense bien, Pierre E. Trudeau a « trahit » davanatage les crétins du PLC que la province de Québec. Il le disait lui-même, durant le référendum de 1980 : « Nous avons mis nos sièges en jeu pour blablabla »
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C’est tout bonnement un camarade de PET, un autre Frère Chasseur, qui disait que celui-ci a trahi le Canada anglais … il y a déjà deux ou trois décennies !
Encore une fois M. Boudrias : éclairez une « trahison » dans l’Histoire et nous avons NOTRE PAYS. On vous élevera ensuite une statue à vous aussi …
Au plaisir
» MM. Harper et Ignatieff interviendront-ils avant qu’il ne soit trop tard pour limiter les dégats? Cela serait souhaitable pour les fédéralistes, et non souhaitable pour les nationalistes québécois. J’ai toujours pensé que le coup de pouce nécessaire pour nous aiguilloner vers la sécession viendrait du Canada anglais. »
C’est pas impossible qu’Ottawa concède déjà l’Indépendance du Québec, dans l’interdépendance géo-politico-économique ! Important de garder ça en tête …
Que disait déjà le « fédéraliste » Bernier chez les Conservateurs récemment ?
«Que disait déjà le « fédéraliste » Bernier chez les Conservateurs récemment ?» J.P. Dubé
Dites-le moi/nous, j’ai raté ce moment mémorable…
Plusieurs rapportent déjà des « nationalistes québécois » chez les Conservateurs fédéraux. Il y aurait maintenant des « séparatissses » ! Ce Bernier en serait un ou à tout le moins suspect d’en être un …
http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/10/01-maxime-bernier-le-separatiste.qc
Quand on sait que l'(ex)-souverainiste Stéphane Dion et ex-chef du PLC clamait être un « nationaliste québécois » pendant la campagne d’automne 2008, c’est que politiquement les choses progressent dans une certaine direction …
Le Canada est en Crise Constitutionnelle les copains ! Depuis un bon moment déjà et/ou comme au début des années 1960 avant la Commission Laurendeau-Dunton. Comprenons-le bien … pour mieux agir dès maintenant. On ne veut pas subir l’Actualité mais faire l’Histoire n’est-ce pas M. Boudrias ?
@ Dame Gauthier
» Les Paolo Mitriou (absent depuis quelques jours et que je salue), Marc Audet, Serge Gingras, Steve Boudrias ( qui a retrouvé ses accents sur son clavier américain ; ), Jean-Pierre Dubé et tous les autres qui, «dans le même esprit», nous offrez des textes riches, parfois humoristicos-poético-politiques (salut Boudrias), souvent d’une grande rigueur accompagnés de références des plus pertinentes, l’âme, la mémoire et l’intelligence couchées sur le « papier ».
Je vous remercie pour ces contributions précieuses.
C’est avec des gens comme vous que la fierté d’être Québécois ne pourra jamais se perdre. Dans les moments de découragements face à certains événements anti-Québec, lors de démonstrations de lâcheté de certains de nôtres, vos énergies et vos mots pansent les maux.
Même si je n’interviens pas souvent, -pourquoi faire de la redondance-, je vous lis sans faute, tous les jours.
Merci à vous ! »
Merci à vous aussi pour le mot ! Encourageant ! On a parfois l’impression comme vous le dites si bien de travailler dans le vide !
Une certaine fierté s’explique rationnellement et historiquement. Tant pis pour ceux qui l’ignorent … On ne leur dira pas qu’ils ne savent pas ce qu’ils manquent. Pour les autres, il n’est jamais trop tard pour y goûter …
Une certaine fierté québécoise en a supplanté une autre mais on doit constater comme vous le dites bien qu’il demeure toujours parmi nous quelques » French Canadians » non affranchis qui n’ont pas suivi une Histoire … Qu’on leur rafraîchisse la Mémoire ! Pacifiquement et calmement. Le Plan demeure le même … Les amis « anglos », les amis « néo » et les amis autochtones sont davantage prêts à suivre la tribu quatre fois centenaire que certains ne veulent bien le croire !
» Je suis fier d’être Québécois. » – Hubert Aquin, 1973
Il faut être masochiste pour avoir envie de célébrer une défaite. On a le devoir de se souvenir, certes, mais de là à accepter qu’on nous remette une amère défaite en pleine face lors de célébrations probablement bien arrosées, joyeuses et festives, il y a un pas à ne pas franchir. Le devoir de mémoire, de façon générale, est déjà bien servi par l’éducation, par les livres et le cinéma, entre autres. Chacun peut choisir de se souvenir en ouvrant un livre ou en regardant une oeuvre cinématographique ou un documentaire télé. Ceux qui n’ont pas envie de se souvenir n’ont pas à le faire. Quand le devoir de mémoire des uns et leur propension un peu maniaque à se vautrer dans une nostalgie festive et presque maladive s’exprime dans des lieux publics appartenant tout autant à ceux qui n’ont aucune envie de se remémorer, de commémorer ou de festoyer, cela ne peut pas être défini autrement que par un acte de provocation, délibéré ou pas, conscient ou pas.
Si ces commémorations avaient lieu dans un endroit privé, fermé aux yeux du public qui ne veut pas en être témoin, je n’y verrais pas grand chose de troublant. Après tout on ne peut pas interdire grand chose lorsque cela se passe entre adultes consentants. Dans le présent cas, qu’on le veuille ou non, puisque cela se passera dans un lieu public, on impose aux uns les choix des autres et de plus on soumet des non adultes à un exercice qui contient potentiellement une bonne part de propagande.
La bataille des Plaines d’Abraham ne constitue en fait qu’une bataille dans un processus beaucoup plus large qui n’est pas encore terminé, loin de là, même si c’est ce qu’on voudrait bien nous faire croire. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’appelle bataille au lieu de guerre. Une bataille n’a pas le même sens définitif qu’une guerre. Une bataille n’est jamais terminée tant qu’il y a des combattants qui combattent, alors qu’une guerre a une fin qui porte à conséquences lorsqu’elle est finie.
Les enjeux de la bataille des Plaines d’Abraham ne sont pas encore définitivement réglés. Si c’était le cas le mouvement souverainiste n’existerait pas. Cette bataille se poursuit encore quotidiennement avec des moments forts tels les référendums de 1980 et 1995. À moins de chercher le trouble volontairement, il ne viendrait jamais à l’idée de gens sains d’esprit de commémorer publiquement et de façon festive les victoires du « NON » en 1980 et en 1995. Je n’arrive pas à comprendre que des gens n’arrivent pas comprendre les sensibilités des souverainistes. Si les uns en font fi c’est qu’ils sont idiots ou qu’ils se foutent carrément du potentiel de provocation que contient tout événement exacerbant des sensibilités largement répandues. Qu’un idiot ou qu’un provocateur endosse les commémorations d’une amère défaite, encore ressentie comme telle par une très grande partie de la population, c’est « compréhensible ». Mais dans le cas du Maire Régis Labeaume on se questionne encore sur ses motivations à laisser une telle horreur se dérouler dans les murs de sa ville. Est-il un provocateur ou un idiot? Ou les deux? Ou juste aveuglément cupide?
Et s’il y avait dérapage comme il est prévisible qu’il y en ait, est-ce que c’est Régis qui s’occupera de régir les cargaisons de baume nécessaires dans les circonstances?
Bien que toute cette affaire soit d’une grande importance, je trouve cependant dommage qu’elle ait en bonne partie détourné notre attention d’un événement crucial de notre histoire qui s’est pourtant déroulé sous nos yeux cette semaine. En effet, après que les Généraux Montcalm et Wolfe se soient livré une bataille historique dans le but de maintenir (dans un cas) ou de conquérir (dans l’autre cas) le contrôle du nombril de notre pays à l’époque, les Généraux Harper et Ignatieff ont établi une curieuse alliance et ont décidé, chacun de leur côté, d’abandonner la lutte pour le Québec et de déplacer le champ de bataille vers Toronto, là où une lutte où les deux ont des chances de l’emporter se livrera dorénavant. Pour des raisons semblables et pour des raisons différentes Harper et Ignatieff ont décidé de larguer le Québec. Le Québec n’est plus un terreau très fertile pour les deux nouveaux « grands » généraux. Alors ils ont vraisemblablement abandonné le Québec en réalisant qu’ils n’avaient plus vraiment besoin de nous pour gouverner le Canada. Si les deux grands partis politiques fédéraux jugent qu’ils n’ont plus besoin du Québec pour gouverner le Canada, il est fort possible que le Québec n’ait plus besoin du Canada non plus. Tout indique à tout le moins que le Canada négligera de plus en plus le Québec. Alors pour ceux qui ne l’auraient pas encore réalisé, la bataille politique et budgétaire à laquelle nous avons assisté cette semaine pourrait très bien marqué le début d’un tournant historique majeur pour les québécois. Puisque le Québec fait de moins en moins partie des plans des grands partis politiques fédéraux, pourquoi le Canada continuerait-il à faire partie des plans des québécois? Après tout, si nous désirons que notre nombril soit bien traité et bien entretenu, il serait à-peu-près temps qu’on décide enfin de s’en occuper nous-mêmes, d’autant plus que les Conservateurs et les Libéraux semblent vouloir le négliger pour s’occuper de l’Ontario, le nombril de tous les autres nombrils, d’un océan à l’autre. Logiquement le Canada de demain, d’après demain ou d’après après demain sera l’Ontario d’aujourd’hui, plus peut-être quelque chose d’autre de pas trop grand.
Il ne nous manque plus qu’une ADQ souverainiste et une aile souverainiste dans le PLQ. Et ça pourrait venir beaucoup plus vite que l’on pense.
@ Marie-Andrée Gauthier
« Les Paolo Mitriou (absent depuis quelques jours et que je salue), Marc Audet, Serge Gingras, Steve Boudrias ( qui a retrouvé ses accents sur son clavier américain ; ), Jean-Pierre Dubé et tous les autres qui, «dans le même esprit», nous offrez des textes riches, parfois humoristicos-poético-politiques (salut Boudrias), souvent d’une grande rigueur accompagnés de références des plus pertinentes, l’âme, la mémoire et l’intelligence couchées sur le « papier ». »
Je vous remercie pour vos mots encourageants. Ce n’est pas toujours facile de prêcher dans un quasi désert et tout ça bénévolement. Il y aurait certainement mieux à faire si nous n’avions plus à essayer de faire ce qui devrait être déjà fait. Que d’énergie je pourrais investir ailleurs dans un pays qui me donnerait davantage envie de m’investir en lui. C’est pas croyable tout le temps, toute l’énergie, toutes les études, toutes les lectures, tous les écrits et tous les mots dits sur ce seul sujet qu’est la souveraineté du Québec et sur tout ce qui entoure ce sujet. Depuis 36 ans c’est devenu une seconde nature chez moi.
Je vous salue aussi Madame Marie-Andrée. Contrairement à ce que vous semblez croire je ne suis pas absent depuis quelques jours de ces lieux. J’ai écrit tous les jours depuis longtemps y compris tous les jours de la semaine qui se termine. J’ai même écrit des textes pas du tout concis comme ne les apprécie pas beaucoup Monsieur Dubé. Certains sujets se prêtent mieux à la concision que d’autres. Plus je m’indigne, plus je critique, moins je suis concis. J’ai cependant concentré mes tirs sur les deux billets précédant les trois derniers portant sur la commémoration de ce que je ne vais pas commémorer. J’ai délaissé un peu ce sujet sur lequel je croyais avoir dit le nécessaire. Alors j’ai plutôt déversé mon fiel à partir de mercredi sur Iggy La Guidoune, celui qui cette semaine s’est révélé être plus mou que Stéphane Dion, moi qui croyait que c’était impossible. J’ai également vociférer au passage contre Gesca et Popol. J’ai écrit aussi sur le blogue de Chantal Hébert qui semble bien aimer Iggy La Moumoune. Enfin j’ai perdu un temps complètement fou à discuter sur un autre blogue au sujet de la fameuse saga opposant « Lola » et son hyper richissime ex-conjoint de fait. Cette histoire a donné lieu à un cirque médiatique sans précédent où chacun s’est improvisé juge. Après une semaine de discussions très animées tous les participants semblaient être demeurés sur leurs positions initiales. Il y a des blogues comme ça, très différents de celui-ci, où les gens s’engueulent et déraisonnent comme c’est pas possible. Pour un certain temps ça peut être amusant mais à la longue c’est extraordinairement éreintant pour les méninges.
Je suis toujours là. Je viens faire mon tour tous les jours mais tous les sujets ne m’inspirent pas autant.
J’ai hâte qu’on revienne à la bataille politique qui se déroule en ce moment. Il se passe des choses qui me laissent croire que nous sommes à la fin d’un cycle. Et au début d’un autre…
» Ce n’est pas toujours facile de prêcher dans un quasi désert et tout ça bénévolement. Il y aurait certainement mieux à faire si nous n’avions plus à essayer de faire ce qui devrait être déjà fait. Que d’énergie je pourrais investir ailleurs dans un pays qui me donnerait davantage envie de m’investir en lui. C’est pas croyable tout le temps, toute l’énergie, toutes les études, toutes les lectures, tous les écrits et tous les mots dits sur ce seul sujet qu’est la souveraineté du Québec et sur tout ce qui entoure ce sujet. Depuis 36 ans c’est devenu une seconde nature chez moi. »
Bénévolement, dites-le encore et encore à ces opportunistes et autres parvenus de tout acabit ! Quant à moi, cela fait à peine 5 ans, un tout petit 5 ans, que je fais de la politique active, que je me considère vraiment politisé. Vous : 36 ans !!!
Au nom de tous nos concitoyens apolitiques et amnésiques d’un Histoire, je vous dis merci M. Paolo Mitriou. Si on un jour on a la bonne idée d’ériger une statue au MILITANT INCONNU c’est à des types comme vous que je penserai.
Oui, nous sommes à la fin d’un cycle. Tout à fait. La reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa, l’interculturalisme francophone, quatre siècles d’une histoire nationale, un rapprochement avec des nations autochtones … le 21e siècle pourrait être un bon siècle pour le Québec. Ce sera grâce aux actions de gens comme vous M. Paolo Mitriou.
Si vous voulez enfoncer le dernier clou du Spectacle, utilisez donc le « traître » comme j’essaie de vous le faire comprendre depuis un bon moment !
» La révolution démocratique est la seule nécessaire. Tout le reste en découle. » – Pierre E. Trudeau, Manifeste démocratique,1958
C’était deux ans avant la Révolution tranquille (1960) et sept ans avant son saut à Ottawa (1965) … La Révolution Québécoise c’est aussi le Renversement d’une Histoire !
Nous avons déjà gagné …
On s’attaque aux USA maintenant M. Mitriou ?!? On fait contre-poids à ces requins cachés dans une population de 300 000 000 d’habitants ?!?
Ne comptons que sur nous-mêmes Québécois, car jamais dans l’Histoire, ni passée, ni présente, il n’y aura de manigances, fussent-elles orchestrées dans les arcanes d’un pouvoir qui se croit souverain, mais qui ne règne finalement en régime démocratique que par le seul consentement des citoyens, et si brillants ses acteurs puissent-ils se croire, qui soient suffisantes pour retourner de manière significative son cours. La politique n’est pas un jeu et sa dialectique encore moins un jeu de mots. Ce qu’il nous faut donc comprendre, c’est que nous devons donner des arguments qui convainquent le plus grand nombre de citoyens de la pertinence de nos objectifs. En gros, cette pertinence est celle que c’est la prise en main de notre destin qui permettra à ceux qui sont francophones ou qui peuvent le devenir, de le demeurer ou de continuer de vouloir l’être. Cette nécessité, elle est inscrite au cœur des statistiques les plus crédibles sur ce sujet, notamment dans celles que nous procurent les études de Charles Castonguay et qui montrent que les courbes de la démolinguistique ne sont pas du tout à notre avantage et que nous courrons vers l’extinction de cette langue par phases successives, le bilinguisme habituel en étant le symptôme le plus évident. Il faut cesser de croire que l’élection du parti Québécois peut seul nous éloigner de cette fin. Cette élection est nécessaire, mais elle n’est pas une condition suffisante pour retourner cette tendance à l’anglicisation. C’est cette naïveté qui nous a fait élire le parti de Trudeau tout de suite après celui de Lévesque. C’est ce manque de perspective historique concernant la langue qui nous fait croire qu’il suffit d’une loi pour faire de notre langue la langue de tout notre avenir. Quand les francophones et ceux qui se croient du même bord auront compris cela, les conditions gagnantes seront réunies pour vrai.
En attendant, il n’est pas interdit d’imaginer les plus incroyables des scénarios politico-constitutionnels, mais seule une majorité pour la souveraineté obtenue au Québec et sur tout son territoire permettra de sortir de cette enclave. Tout le reste c’est de la politique fiction comme le sont les desiderata de ceux qui espèrent nous rendre encore plus timorés en reproduisant des batailles d’un passé révolu en oubliant que gagner une bataille, ce n’est jamais gagner la guerre.
Il faut interdire les guerres. Les condamner, les dénoncer, les empêcher.
Les commémorer? Dans le sens de rappeler le souvenir peut-être. Les fêter, les célébrer. Jamais.
Il n’y a pas de bonne guerre.
« Dieu la guerre
Dieu s’est tu
Les guerres passent sous silence les morts
Dieu se tait
L’espoir s’immobilise
La peur prend grande toute la place
Les hommes trichent au jeu de la vie
La parole est aux fusils
Le ciel se creuse La famine profonde
Les doigts serrés d’un enfant Des bouches vides
Le corps des femmes
Sur les lèvres sanglantes
Des guerriers
Le Feu L’ombre rouge
Dieu se cache
Sous les cadavres
La marche militaire De l’ennui
Sur les oiseaux Sur les rêves
Des colliers de morts Épinglés à la poitrine
D’où sortent des cris De douleur La pluie
La journée (chaque jour) incertaine
Les heures trouées
L’autre bout de la guerre La Vie oubliée
Les paroles déracinées Les voix de larmes lentes
La peau froide Celle chaude des blessures ouvertes
La fluidité du sang de secours renversée sur la table
La détresse La mal nommée
Le début de l’enfer
Les images ennemies
Dans la main une bouteille En forme de missile
Avec des gestes de violence
Des circonstances aggravantes
Les bombes de la nuit Les bombes à mémoire
Déjà morte la mémoire
Dieu est sourd et n’entend plus la langue des hommes
Où est Dieu? Dieu est dans le trou
Dans le trou noir De la folie Sous les maisons calcinées
Un dernier soubresaut de la main Détachée du bras
De la main sur la poignée sur la poignée du cri De la porte foudroyée Dans la nuit blanche des étoiles en chute libre
Dieu est absent Dieu se terre entre ciel et Père
Cauchemar d’un Dieu créateur endormi au volant
En état de divinité avancée
Sur des lits de maladresse
Couchés dans des caves humides
Sur le sol toutes lumières éteintes
Au contact dur de la pierre
Les corps se cambrent
Le ciel plus bas que la raison Le ciel étendu sur l’asphalte
Et le Dieu écrasé Assassiné à coups de prières en sursis
Dieu s’entortille
La Terre brisée roule en bas de son lit
La Terre pleureuse
La sans-abri
La sans mémoire
Couchés sur des trottoirs gelés
Les cœurs carrés dans l’attente
Les hommes coupés à blanc
Dieu est muet
Des mots que nous n’avons jamais prononcés
Endormis dans nos bouches stériles À jamais éteints
Les mots sacrés De l’amour
Des hommes coupés à blanc de la tête au pied
Dieu a démissionné
Il n’y a pas de bonne guerre »
Extrait de : Les derniers mots d’amour, Éditions Le Loup de Gouttière, 2000
@ M. Dubé
» C’est pas impossible qu’Ottawa concède déjà l’Indépendance du Québec, dans l’interdépendance géo-politico-économique ! Important de garder ça en tête … »
Banco! J’en suis, et c’est ce que je souhaite. Il nous faudra des négotiateurs à la hauteur de nos besoins, des clones de Jacques Pariseau. Finalement, c’est notre insifgnifiance démographique qui sera peut-être notre meilleure carte, comme le signalait M. Audet\Castonguay. On nous laissera partir parce qu’on en a mare de nos gérémiades interminables, et surtout, parce qu’on peut prendre le pouvoir, à Ottawa, sans nous. Au lieu de députés nous aurons une délégation diplomatique. Qui sait?
@ Mitriou
Bien résumé la question des Plaines. Le maire Labeaume est un boutiquier. On sait comment pense un boutiquier.
M. Ignatieff a imité M. Dion pour les mêmes raisons : les caisses sont vides. L’heure des couleuvres est toujours présente au sablier et M. Harper va s’en donner à coeur joie, tant que la menace d’une coalition ne se profilera pas à l’horizon. M. Ignatieff est très centre-droit, comme son passé le révèle et le confirme. Coucher avec le NPD lui donne des sueurs froides, des boutons, non seulement à son parti, mais aux banquiers de son parti. M. Ignatieff a reçu des ordres. En bon petit soldat il obéit. M. Harper le sait et en tiendra compte dans le choix des couleuvres offertent aux Libéraux.
Vous avez raison, on ne va pas s’ennuyer. Quand je pense que M. Harper a donné 200 milliards aux banques canadiennes qui, curieusement, cet automne, n’étaient pas dans le besoin, dixit le gouvernement fédéral. M. Harper et son parti sont très généreux avec notre argent. Il le donne à des institutions qui engrangent les profits par centaines de millions, voir des milliards, et on leur donne quand même notre argent pour rendre leurs coussins plus douillets. Les contribuables canadiens sont décidément trop aimables, bien malgré eux.
Continuons le combat. Vinceremos!
On connait l’humour juif. Je l’adore.
Entendu dans un film sur des faussaires engagés par les Allemands\Nazis pour créer de la fausse monaie et de faux papiers. « Pourquoi Dieu n’est-il pas à Auschwitz? Parce qu’il n’a pas réussi l’examen. » Quel humour.
Bon dimanche!
@Paolo Mitriou
«J’ai hâte qu’on revienne à la bataille politique qui se déroule en ce moment. Il se passe des choses qui me laissent croire que nous sommes à la fin d’un cycle. Et au début d’un autre…»
J’en ai aussi l’impression. Tous les signes sont là.
Désolée de ne pas vous avoir lu. Il est vrai que je m’en suis tenue qu’à deux sujets. Vous n’y étiez pas.
Chantal Hébert : je ne vais même plus la lire. Elle et les Pratte et Dubuc. Je ne les supporte plus, vous devinez certainement mes raisons. Vous me direz qu’il est tout de même bon de les lire, qu’il faut savoir ce qu’ils préparent, comment ils manipulent par leurs écrits. Je prends une pause. Je ne suis plus capable.
«J’ai également vociférer au passage contre Gesca et Popol.»
Le sujet Gesca et l’Empereur Desmarais m’intéresse, vous pouvez me donner l’adresse où vous avez traité de ce sujet ? Merci !
» Cette nécessité, elle est inscrite au cœur des statistiques les plus crédibles sur ce sujet, notamment dans celles que nous procurent les études de Charles Castonguay et qui montrent que les courbes de la démolinguistique ne sont pas du tout à notre avantage et que nous courrons vers l’extinction de cette langue par phases successives, le bilinguisme habituel en étant le symptôme le plus évident. »
Au contraire M. Audet ! Il faut davantage de bilinguisme, que du bilinguisme, rien que du bilinguisme !
Nos amis canadians sont tannés de nous entendre chiâler en français, trouvent le bilinguisme coûteux, ne connaissent pas vraiment le français … tout en continuant à rien faire concrètement pour se débarasser du Québec, pour l’Indépendance du Québec ?!? Ben continuons à niaiser coast to coast, tout en renforçant le fait français à Montréal de toutes les manières possibles (i.e. Quartier des Spectacles en français et cie).
Poussons plus loin encore, nos USA auraient désespérement besoin de connaître quelques Grands Français, de l’Histoire de France, si ce n’est pas du Québec … alors proposons le bilinguisme officiel pour les USA ! Ils sont pas tannés de nous entendre chiâler ?!? Bay Street ne fait rien concrètement pour se débarasser du Québec ?!? Wallstreet ne veut rien savoir de l’Indépendance du Québec ?!? Alors allons-y pour la Totale : L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC OU LE BILINGUISME FRANÇAIS-ANGLAIS POUR TOUTE L’AMÉRIQUE DU NORD. L’espagnol gagne du terrain … L’adversaire est le Conquistador espagnol ! Nous comptons sur Justin Trudeau pour la tâche ! Il est jeune, il a plusieurs belles années devant lui, il a du talent de comédien comme son père …
M. Audet, sauf le respect que j’ai pour vous, nous niaisons assez d’même depuis ben longtemps. Jusqu’à preuve du contraire, l’ambivalence des Québécois n’est pas prète à tourner de bord rapidement pour avoir notre 60 % de OUI. Il nous faut des actions politiques plus vigoureuses … Proposons l’extension du bilinguisme officiel, proposons un changement de statue au centre-ville de Montréal ….
@ Jean-Pierre Dubé
« Bénévolement, dites-le encore et encore à ces opportunistes et autres parvenus de tout acabit ! »
Bénévolement! Bénévolement! Bénévolement!
Jamais facturé! Jamais payé! Souvent même à mes frais! Pour la cause!
Eh oui! Déjà 36 ans à emmerder les fédéralistes autour de moi. Il faut croire que j’en tire un certain plaisir, dont je me priverais volontiers pour et dans un Québec souverain. Et 45 ans approximativement à gueuler contre toutes les formes imaginables d’injustices sociales. Ces 36 et 45 ans ne s’additionnent évidemment pas. Ils se superposent. Et j’ai commencé très jeune. Je suis devenu conscient beaucoup trop tôt et comme je pense qu’on commence à vieillir seulement quand on commence à être conscient et qu’on vieillit de façon exponentielle, alors je suis vieux en chr…, quasiment aussi vieux que le Christ s’il n’était pas encore mort. Et je suis pourtant encore très jeune. Tout est relatif. Puisque je pense qu’on commence à vieillir quand on commence à être conscient, j’ai parfois l’impression que le premier ministre du Québec est encore un poupon. Il ne faut cependant pas désespérer. Peut-être commencera-t-il à être conscient des responsabilités liées à son poste avant la fin de son présent mandat.
Une statue???
Pour me faire déboulonner, me faire renverser, me faire arroser par la race canine, les moufettes et les fêtards? Non merci? Par contre, vous, Monsieur Dubé, vous pouvez me faire davantage plaisir qu’en pensant à moi pour une future statue. Il vous suffirait de vous abstenir de mentionner le nom de « Waterhole » dans 20% de vos textes. Ça diminuerait ma tension et j’éprouverais davantage de plaisir à vous lire.
😉
@ Marc Audet
Je voulais faire ressortir les points essentiels de votre texte publié le 1er février 2009, à 10:35, afin de les commenter. C’est impossible car tout est essentiel.
C’est clair, net, précis et concis (une qualité essentielle selon l’ami Dubé).
Une seule réaction; B-R-A-V-O !
@ Serge Gingras
« L’heure des couleuvres est toujours présente au sablier et M. Harper va s’en donner à coeur joie, tant que la menace d’une coalition ne se profilera pas à l’horizon. »
Il n’y a plus de coalition possible sauf si Ignatieff quittait pour laisser la place à Bob Rae. Et encore! Il faudrait que cela se fasse très rapidement. Alors, oublions ça! La partie de bras-de-fer entre Stephen Harper et Michael Ignatieff est déjà terminée. Stephen Harper a gagné. À son prochain budget il reviendra à ses convictions idéologiques et, bien avant, il essaiera de nous en passer plusieurs petites vites. À la prochaine occasion de le faire tomber les trois partis d’opposition joueront chacun pour soi. Alors il n’est pas dit qu’ils seront encore tous prêts à faire tomber Harper.
Les grands médias écrits québécois et ontariens ont déjà commencé à essayer de vendre leur poulain (Iggy) aux électeurs. Je ne sais pas pour l’Ontario mais ici ce serait étonnant qu’ils parviennent à imposer ce canasson mollasson. On verra. Iggy La Guidoune n’a impressionné personne au lendemain du discours du budget.
Le centre du Canada tend de plus en plus à se déplacer vers le centre du Canada, quelque part entre les autos de l’Ontario et le pétrole de l’Alberta, tout en s’éloignant du Québec. C’est plus pratique pour faire le plein… de votes. Si le Canada s’éloigne de plus en plus du Québec, le Québec s’éloignera de plus en plus du Canada. Finalement, en plus de ce qui joue déjà en faveur de la souveraineté du Québec, il semble que les simples lois de la physique entreront bientôt dans le bal.
@ Marie-Andrée Gauthier
« Chantal Hébert : je ne vais même plus la lire. Elle et les Pratte et Dubuc. Je ne les supporte plus, vous devinez certainement mes raisons. Vous me direz qu’il est tout de même bon de les lire, qu’il faut savoir ce qu’ils préparent, comment ils manipulent par leurs écrits. Je prends une pause. Je ne suis plus capable. »
Je devine vos raisons. Elles sont identiques aux miennes. Je fréquente de moins en moins le blogue de Chantal Hébert. Ses centres d’intérêts ne sont pas les miens. Elle s’occupe très peu de politique québécoise. En ce moment elle est complètement aveuglée par Iggy. Au moins on peut toujours la critiquer sur son blogue mais je constate que les sujets qui s’y prêtent se font de plus en plus rares. Quant à Ti-Prout Pratte il n’a plus aucune crédibilité. Il n’est que la main qui écrit à la place de Popol. Il laisse son cerveau à la maison quand il part le matin car il n’en a plus besoin. Et Dubuc? J’ai commencé à arrêter de le lire le jour où il a commencé à écrire. Ça fait longtemps, très longtemps. Mais que ce soit Pratte ou Dubuc on ne peut pas les critiquer sur les blogues, sauf pour Pratte en période électorale. Mais il se fait tellement varloper par les blogueurs qu’il n’a pas envie de tenir un blogue à plein temps. Dubuc n’est pas présent sur les blogues. On devine pourquoi. Quand un journaliste suis aveuglément la ligne éditoriale dictée par son employeur, il ne survit longtemps sur un blogue. Popol se cache derrière ses employés qui se cachent à leur tour derrière Popol. C’est désespérant. Je ne suis presque plus capable. Malheureusement Popol et ses sbires sont pratiquement incontournables. Leur emprise sur la société québécoise est très forte. On ne peut pas espérer avancer beaucoup sans leur passer dessus.
« Le sujet Gesca et l’Empereur Desmarais m’intéresse, vous pouvez me donner l’adresse où vous avez traité de ce sujet ? Merci ! »
Je n’ai pas écrit un livre sur ce sujet mais j’égratigne Popol chaque fois que l’occasion se présente. À force d’égratigner…
La dernière fois c’était dans le billet consacré au « budget Ignatieff, quelques titres plus bas, sur ce blogue. J’essayais de démontrer à David Bellamare, à l’aide de quelques exemples très récents, comment les grands médias manipulent l’opinion publique en leur faveur. L’opinion publique est une vue de l’esprit. C’est l’opinion générale telle qu’elle nous est livrée par les grands quotidiens une fois qu’il l’ont manipulée et passée à travers de nombreux filtres. Même si on pouvait recueillir l’opinion publique avant qu’elle ne soit filtrée cela ne serait pas beaucoup plus éclairant puisque l’opinion publique est manipulée à l’autre bout de la chaîne de production. Et l’opinion publique se nourrit forcément, ou presque, de l’opinion des médias. C’est sûr que les journalistes peuvent toujours dire qu’ils renvoient un portrait juste de l’opinion publique puisque de toute façon l’opinion publique ne fait que renvoyer ce dont elle se nourrit, soit l’écriture des médias.
C’est un beau concept en démocratie cette opinion publique mais en fait elle n’existe pas. Il y a de beaux textes sur ce sujet.
J’ai repris quelques éléments du texte adressé à David Bellemare sur le blogue de Chantal Hébert à deux ou trois endroits puis sur le blogue de Patrick Lagacé. Ils sont imperméables aux critiques car ils connaissent parfaitement bien le phénomène qu’ils nourrissent, peut-être inconsciemment dans certains cas. Quant à Popol je serais étonné qu’il perde son temps à lire ce qui circule sur les blogues. Il a beaucoup trop à faire et, en ce qui a trait à l’écrit il ne le lit pas, ce n’est pas nécessaire puisqu’il le dicte.
Il y a deux sens différents donné au mot « dicter » dans le dictionnaire.
– réciter à haute voix un texte afin qu’une autre personne écrive ce texte
– imposer un comportement ou le suggérer
Or, en politique les deux définitions sont liées. La première est une prémisse de la seconde. En fin de compte celui qui dicte (récite) une ligne éditoriale à un employé afin qu’il la dicte (impose ou sugèere) à son tour aux lecteurs est, consciemment ou non, un dictateur.
@ Paolo Mitriou
Les statues sont des symboles importants. Si ce n’était pas le cas, cela ferait longtemps qu’on aurait changé celle du Père de la Confédération pour celle du Père du Québec ou celle du Patriote canadien au centre-ville de Montréal. Le Québec est toujours dans cette confuse (con)fédération, celle de Macdonald trône plus haut que celle de Lévesque. Symbole important ! On va le répéter ad nauseam jusqu’à ce que les ti-pits plus lâches que les autres n’entravent pas cette petite modification symbolique dans la métropole québécoise.
Concernant le « waterhole », sachez que je suis aquinien avant d’être trudeauiste. S’il y a bien un Indépendantiste Québécois, courageux comme vous, qu’il lui avait répondu adéquatement et rationnellement à ce Trudeau, c’est bien Aquin.
Personnellement, aux amis fédéralistes, trudeauistes affirmés ou non, je réponds avec du Trudeau ! Très efficace ! C’est ce que j’essaie de vous dire …
» Le centre du Canada tend de plus en plus à se déplacer vers le centre du Canada, quelque part entre les autos de l’Ontario et le pétrole de l’Alberta, tout en s’éloignant du Québec. C’est plus pratique pour faire le plein… de votes. Si le Canada s’éloigne de plus en plus du Québec, le Québec s’éloignera de plus en plus du Canada. Finalement, en plus de ce qui joue déjà en faveur de la souveraineté du Québec, il semble que les simples lois de la physique entreront bientôt dans le bal. »
Oui. Vous faites de la bonne physique 901.
Le Centre du Québec se trouve à Québec, la Capitale Nationale du Québec. Le Centre du Canada se trouve à Ottawa, la Capitale du Canada. Celle-ci est située à l’extérieur du territoire québécois.
Rapatrions « notre » Canada, celui de notre Histoire, à Québec. C’est un peu le travail souterrain du Bloc Québécois.
Monsieur Dubé, je crois que vous avez une vision plutôt absurde de la politique si je m’en réfère à votre commentaire dans lequel vous proposez de manière majuscule que l’on doive proposer le bilinguisme intégral à l’ensemble de l’Amérique du nord. J’imagine que dans votre esprit, cela ne comprend pas le Mexique tout de même, seulement les USA qui selon vous n’attendent qu’àprès les francophones pour démembrer un pays qu’ils espèrent faire tomber dans leur escarcelle, avec ses richesses naturelles y compris l’eau. Je peux comprendre que pour se mettre au Service Central d’une Intelligence Appliquée dans la réalisation de ce but, on puisse rêver de la sorte, mais comme le dit la chanson, ce n’est qu’un rêve.
Par ailleurs que vous l’admettiez ou non, les statistiques démolinguistiques, celles qui établissent que le français recule comme langue maternelle ne sont pas un bon indicateur. Vous confondez deux concepts, celui de langue maternelle et celui de langue utiltaire. Bien sur que la connaissance de l’anglais est nécessaire, mais cela n’est pas l’équivalent de dire que la progression de l’anglais comme langue maternelle soit souhaitable. C’est même tout le contraire qui est souhaitable. Plus de français comme langue maternelle, mais plus de bilinguisme utilitaire. Monsieur Dubé. vous avez votre Trudeau et nous avons le nôtre. Le nôtre, c’est celui de l’illusion entretenue par quelqu’un incapable d’assumer sa duplicité culturelle et qui tente de l’imposer à tous. À la limite, cela est pathétique. Mais il y a pire encore, soit une vision absurde et suicidaire. Celle-là, je la laisse à la littérature mais ne la supporte pas en politique.
En fait, vous révélez vos cartes à la fin et tentez de nous faire avaler Trudeau Bis comme éant l’incarnation revenue sur terre de ce rêve illusoire qu’arait entretenue le Père. Mais je vous dit que nous ne croyons plus à la Réincarnation, pas plus d’ailleurs qu’à L’Ascension au ciel après la mort martyrisée. Si vous vous intéressez à une autre histoire que celle du Canada, je crois plutôt que l’histoire de ce Bis finira plutôt comme celle du petit Dimitri…
Aux USA, il y a de nombreux états et villes qui s’opposent au bilinguisme. Cependant, au Colorado je crois, il y a une ville, la capitale? qui pratique le multilinguisme, non sans faire de mécontents qui se plaignent du coût associé à ce geste de civilité inhabituel.
J’ai lu ça dans le NYT ou dans le Nouvel obs, il y a un certain temps.
Le bilinguisme individuel est une richesse. Le bilinguisme institutionnel est dangereux lorsqu’une des langue est extrèmement dominante, comme l’est l’anglais en Amérique du Nord.
» Monsieur Dubé, je crois que vous avez une vision plutôt absurde de la politique si je m’en réfère à votre commentaire dans lequel vous proposez de manière majuscule que l’on doive proposer le bilinguisme intégral à l’ensemble de l’Amérique du nord. »
N’était-il pas absurde de proposer le bilinguisme officiel à la British Columbia ?!? N’avez-vous pas dit exactement cela ou presque dans votre message ?!?
De quelle absurdité voulez-vous parler au juste ?!? Que dénoncez-vous au juste M. Audet ?!?
Nous disons la même chose …
En politique, il faut aussi un peu d’imagination … Que ces dizaines de millions d’Americans à la francophobie latente se fassent renfoncer du bilinguisme officiel jusque dans le fond de leur gueule ! Nous dirons que c’est pour le Bien de l’Amérique et du Monde !
S’ils ne le veulent pas qu’ils ne touchent pas à notre province américaine ! Qu’ils laissent tranquille ce nouveau pays américain en devenir ! Qu’ils n’intefèrent pas dans le processus de l’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC !
Nous disons la même chose M. Audet …
@ M. Audet
J’ai des notions, comme vous, de linguistique, de démographie, d’histoire, de sociologie … etc. J’habite Montréal, un quartier avec des « bilingues » et des « multiculturels ». Vous ne m’apprenez rien. J’aime notre langue maternelle, internationale, poétique et diplomatique. Je connais l’anglais comme bien d’autres Québécois. J’ai quelques notions d’autres langues aussi. Je n’ai pas besoin de vous répéter mes premières allégeances. À vous aussi je le dis : je suis aquinien avant d’être trudeauiste. Cela est suffisant …
Les forces en présence sur le terrain nord-américain nous commandent de l’audace … Pas moi qui le dit ! Cela est dit depuis belle lurette …
Monsieur Dubé, j’ose miser sur votre intelligence. Alors, il ne devrait pas être nécessaire de vous faire remarquer que, contrairement à l’affirmation que vous me prêtez de vouloir proposer le bilinguisme à tout le Canada, je disais simplement que le bilinguisme utilitaire est nécessaire au Québec, comme partout dans le monde. Non pour tout le Canada, mais pour le seul Québec, du simple fait pourtant évident que la progression de la langue maternelle française en son sein le rend ipso facto candidat pour le bilinguisme utilitaire, ce qui n’est évidemment pas le cas du reste du Canada. Je disais cela pour répondre à vos majuscules qui voulaient m’enfermer dans une vision passéiste, comme si je n’avais pas compris comme tout le monde le rôle impérial de l’anglais.
De cela découle mon affirmation que c’est le rêve de Trudeau, lequel voulait imposer le français à tout le Canada qui était absurde. C’est assez clair il me semble. Si c’est aussi ce que vous dites, nous disons la même chose, mais si vous prenez à votre compte la pensée de Trudeau, nous disons le contraire. Et si c’est pour imposer le bilinguisme officiel à tout le continent, alors là nous sommes sur deux planètes différentes. La mienne est au Québec et la vôtre se pointe comme une nouvelle étoile sur la constellation du drapeau américain. C’est T’I Assez clair.
Quant à ce qui est d’être aquinien avant d’être trudauiste comme vous le dites, je vous laisse le soin de l’expliquer
Aquin est le seul qui a su répondre rationnellement au Trudeau qui passait son temps à évoquer la Raison avec un majuscule ! C’était en 1962, dans leurs deux articles célèbres. Lisez donc un peu d’Aquin … Vous me comprendrez mieux. Vous aurez à la fois de meilleurs arguments pour me répondre et répondre aux « fédéralistes » … Aquin est dans les seuls indépendantistes purs-et-durs qui alla au front ! Au vrai front de la Lutte avec un majuscule ! Il ne fut pas suivi pour plusieurs raisons, des bonnes et des moins bonnes. Une de ces raisons : Pierre E. Trudeau justement !Lisez donc Aquin un peu, on s’en reparle après …
Sinon, je sais pertinemment bien que les Américains ne veulent rien savoir du français. Of course ! Tout comme une majorité de Canadians ne voulaient rien savoir du français quand le Trudeau imposa le bilinguisme officiel au Canada ! Or, voilà le noeud du problème, le Trudeau aimait plus la langue française que plusieurs de ses défenseurs souverainistes !?!? Paradoxe qu’on est incapable de comprendre semble-t-il …
Aquin est le seul qui a su répondre rationnellement au Trudeau qui passait son temps à évoquer la Raison avec un majuscule ! C’était en 1962, dans leurs deux articles célèbres. Lisez donc un peu d’Aquin … Vous me comprendrez mieux. Vous aurez à la fois de meilleurs arguments pour me répondre et répondre aux « fédéralistes » … Aquin est dans les seuls indépendantistes purs-et-durs qui alla au front ! Au vrai front de la Lutte avec un majuscule ! Il ne fut pas suivi pour plusieurs raisons, des bonnes et des moins bonnes. Une de ces raisons : Pierre E. Trudeau justement !Lisez donc Aquin un peu, on s’en reparle après …
Sinon, je sais pertinemment bien que les Américains ne veulent rien savoir du français. Of course ! Tout comme une majorité de Canadians ne voulaient rien savoir du français quand le Trudeau imposa le bilinguisme officiel au Canada ! Or, voilà le noeud du problème, le Trudeau aimait plus la langue française que plusieurs de ses défenseurs souverainistes !?!? Paradoxe qu’on est incapable de comprendre semble-t-il …
» je disais simplement que le bilinguisme utilitaire est nécessaire au Québec, comme partout dans le monde. Non pour tout le Canada, mais pour le seul Québec, du simple fait pourtant évident que la progression de la langue maternelle française en son sein le rend ipso facto candidat pour le bilinguisme utilitaire, ce qui n’est évidemment pas le cas du reste du Canada. Je disais cela pour répondre à vos majuscules qui voulaient m’enfermer dans une vision passéiste, comme si je n’avais pas compris comme tout le monde le rôle impérial de l’anglais. »
Désolé pour le malentendu. Ok.
Maintenant que la nation québécoise est officiellement reconnue par Ottawa, au-delà du caractère purement symbolique sans rien d’autre, les choses sont malgré tout plus aisées …
Le Québec est officiellement francophone. Le Gouvernement du Québec légifère en français. C’est au citoyen québécois qui ne parle pas français, né ici ou ailleurs, de se justifier. Au « bilingue » Canada de se justifier aussi … Effectivement, pour un Canadian ou un Canadien anglais, il y a une grosse contradiction, impossible même !, d’être en faveur du bilinguisme officiel mais de ne pas connaître un mot de français. C’est mon point. Ne travaillons pas trop fort ou mieux… On le fait déjà en masse.
@ Jean-Pierre Dubé
Je ne m’intéresse aucunement à mon éventuelle statue. Je me préoccupe bien davantage de mon éventuel statut. Le mien et le nôtre, en tant que Québécois. Si on me proposait de me mouler afin de couler du bronze dans ce moule pour confectionner une inutile statue à mon image, je demanderais plutôt de couler ce bronze en moi afin de solidifier mes articulations qui fonctionnent aussi mal que les articulations du fédéralisme canadien. Si on a du bronze à couler, qu’on érige enfin une statue de LA FEMME. J’ai quelques modèles en tête.
Tous les chemins mènent à Rome, surtout les routes aériennes. Que vous teniez tant à vous rendre au Québec souverain j’en suis fort heureux. On ne sera jamais de trop. Si vous tenez à passer par Trudeau, Père, Fils ou Saint Esprit pour y parvenir, libre à vous. On peut également se rendre en Chine en creusant un tunnel. Mais le Chemin Trudeau je ne vais pas le suivre avec vous. Je l’évite comme la peste. C’est n’est pas selon moi la voie la plus directe pour parvenir à la souveraineté. Pourquoi passer par Ottawa pour se rendre au Québec quand on y est déjà? Je vous laisse avec vos maîtres à penser, qu’ils se nomment Trudeau, Aquin ou Donald Duck. C’est le résultat qui compte. Selon moi le Québec en a « fait » d’autres depuis, des pires mais aussi des meilleurs. Pourquoi vous inspirez-vous de l’oeuvre de 2 hommes dont l’un est décédé depuis près de 10 ans et l’autre depuis plus de 30 ans? Même celui qui est décédé depuis près de 10 ans n’a rien produit de significatif dans les dernières années de sa vie. Vous avez pourtant été témoin d’un énorme paquet d’événements signifiants auxquels ces 2 hommes n’ont jamais assisté. En regard de la question de la pertinence de la souveraineté du Québec, vous avez plus de bagages que ces 2 hommes réunis.
Comme Marc Audet je ne vous suis pas du tout dans votre raisonnement concernant le bilinguisme « à imposer » à l’Amérique du Nord. C’est une idée dont la logique m’échappe. Il faudrait me l’expliquer car je serais malheureux de passer à côté d’une idée de génie. Le bilinguisme c’est bon pour un pays comptant de nombreux éléments provenant de deux communautés linguistiques. C’est bon également pour les individus qui en ont besoin. Ce n’est pas nécessaire pour tous. Si le pays devenait officiellement trilingue il ne serait pas nécessaire que chacun le soit. J’ai appris hier que la Bolivie s’apprête à adopter une nouvelle constitution reconnaissant 36 langues OFFICIELLES. Seigneur! Comment peut-on fonctionner avec 36 langues officielles? Il semblerait que dorénavant toutes les communications gouvernementales en Bolivie seront disponibles dans ces 36 langues officielles. La Bolivie deviendra l’Eldorado des traducteurs. Mais ça ce n’est pas notre problème. Pas plus d’ailleurs que le statut des langues chez nos voisins du Sud. Au Canada le bilinguisme n’est qu’une chimère imaginée par Trudeau et Compagnie. Dans les faits c’est encore trop compliqué. La survie du français au Québec passe par la souveraineté. Si on passe à côté cette langue va se marginaliser avant de disparaître. C’est malheureux mais une minorité ne peut rien imposer à une majorité si celle-ci ne se l’impose pas à elle-même.
Voter des lois pour imposer le bilinguisme à l’Amérique du Nord ce serait certainement amusant si on y parvenait. Après on pourrait certainement voter des lois pour imposer la santé, le bonheur, l’amour et la joie à l’humanité entière. Tant qu’à faire pourquoi se limiter? S’il suffit de voter des lois pour imposer l’impossible moi je suggère qu’on vote pour l’abolition de l’hiver.
Pour ne rien vous cacher, cher Monsieur Dubé, je vous informe que j’ai déjà lu un peu de la littérature d’Hubert Aquin. Désolé, mais c’est d’abord et avant tout comme romancier que je le connais. Je le connais fort peu, pour ne pas dire du tout, en tant que penseur politique. Malheureusement, sa fin tragique m’est mieux connue, comme par beaucoup de Québécois d’ailleurs, que sa propre vie ou que son combat. Voilà donc pourquoi je vous demandais de nous expliquer en quoi consistait cette pensée politique d’Hubert Aquin. Les nouvelles réductrices de l’époque de son suicide avaient souligné qu’il avait très mal ressenti le fait de ne pas avoir été appelé aux premières loges après la victoire du PQ, lui qui se voyait comme le sauveur. Votre réponse bien sentie m’indique que pour vous, cette pensée politique devrait être connue de tous, alors que ce n’est nullement le cas. Je comptais donc sur vous pour l’expliciter, donner les arguments qu’il évoquait contre Trudeau.
Quant à l’attachement de Trudeau pour la langue française, je ne la mets nullement en doute, d’autant plus que je sais que celui-ci faisait partie de sa propre lutte pour affirmer son identité duale culturellement. Mais cela n’en fait pas pour autant un modèle pour tous, loin s’en faut.
Pour ce qui est d’Aquin, j’ai réservé un autre roman de lui que je lirai bientôt et qui s’intitule : Prochain épisode…
» Comme Marc Audet je ne vous suis pas du tout dans votre raisonnement concernant le bilinguisme « à imposer » à l’Amérique du Nord. C’est une idée dont la logique m’échappe. Il faudrait me l’expliquer car je serais malheureux de passer à côté d’une idée de génie. »
C’est justement illogique ! Tout comme le fut le bilinguisme canadian/canadien de Trudeau. Voilà l’astuche …
Pas si illogique néanmoins s’il s’avérait que les USA étaient un peu trop voraces ou désagréables envers un Québec indépendant FRENCH-SPEAKING. Cela pourrait être un « contre-poids » efficace … Foutez-nous la paix ou on vous impose un bilinguisme officiel ! Okay, j’admets que ce serait un peu insolent … mais HEILLE ON L’AIME-TU OU NON NOTRE LANGUE ?!%?!
» Je ne m’intéresse aucunement à mon éventuelle statue. Je me préoccupe bien davantage de mon éventuel statut. Le mien et le nôtre, en tant que Québécois. Si on me proposait de me mouler afin de couler du bronze dans ce moule pour confectionner une inutile statue à mon image, je demanderais plutôt de couler ce bronze en moi afin de solidifier mes articulations qui fonctionnent aussi mal que les articulations du fédéralisme canadien. Si on a du bronze à couler, qu’on érige enfin une statue de LA FEMME. J’ai quelques modèles en tête. »
Oui, bonne idée. Quelques statues de Grandes Québécoises. Ça ferait du bien oui.
Cela dit, je ne parlais pas d’un statue Paolo Mitriou, sauf le respect que j’ai pour tout votre bon travail. Je parlais d’une statue du MILITANT INCONNU comme celle du SOLDAT INCONNU d’une autre guerre … Si depuis 40 ans, une certaine cause avance inéluctablement, quoi qu’on en dise, c’est grâce à des militants « inconnus » comme vous. Voilà ce que je voulais dire …
Une statue est un symbole est une histoire est un pays …
@ Marc Audet
Ok. Voilà pour le bref exposé sur Hubert Aquin.
C’était un universitaire ayant étudié à Paris. Il revient à Montréal vers 1955. Intellectuel touchant à tout, il s’engage socio-politiquement et totalement pour son pays, le Québec, vers 1960-61.
En 1962, en réponse à l’article « La dernière trahison des clercs » de Trudeau. Il pond « La fatigue culturelle du Canada français ». Récemment encore, à l’UQAM, il y a eu un colloque uniquement sur cet article d’Aquin.
Les deux articles sont intellectuellement très complexes. Difficile à résumer. Fouillez sur le web, ils doivent être là. Mais entre autres choses : Trudeau parle d’un « Canada polyethnique », Aquin répond » le Canada français est polyethnique ». La preuve ? Ben justement Trudeau et Aquin qui n’ont pas que des descendants canadiens (français) !
Trudeau attaquait les nationalismes ethniques dont le canadien français. Aquin lui distinguait en gros nationalisme civique du nationalisme ethnique.
Encore ?
» Pour ce qui est d’Aquin, j’ai réservé un autre roman de lui que je lirai bientôt et qui s’intitule : Prochain épisode… »
Un must ! Si ce n’était que pour comprendre le phénomène Aquin. Si ce n’était que pour avoir un aperçu de la Révolution tranquille de l’intérieur.
Roman écrit en 1964, publié l’année suivante. Avec Réjean Ducharme et Marie-Claire Blais notamment, il a fait la Révolution tranquille sur le plan artistique !
» Le prochain épisode, c’est la révolution à faire. » a-t-il dit aussi … Aquin était d’abord un intellectuel au sens fort du terme, avant de devenir écrivain oui !
Bonne lecture ! Vous proposerez le livre à d’autres ensuite … pour upgrader un peu tout le discours souverainiste !
@ Jean-Pierre Dubé
« Oui, bonne idée. Quelques statues de Grandes Québécoises. Ça ferait du bien oui. »
Votre idée est également intéressante mais je ne pensais pas nécessairement, à prime abord, à de Grandes Québécoises. Ce n’est pas les modèles que j’avais en tête. Je pensais plutôt à des Québécoises de Grande Beauté. Mais bon! Un peu des deux ça ferait du bien, surtout du second genre. Je remarquerais probablement davantage les statues, ces choses d’apparence généralement froides, hautaines et crispées que je ne remarque presque jamais même lorsque je les côtoyais quotidiennement quand j’habitais Québec et Sherbrooke et que j’étudiais pourtant, en grande partie, l’oeuvre de ces statues.
Ça peut sembler paradoxal mais je m’intéressais davantage aux copines qui étudiaient également l’oeuvre parfois colossale des statues peuplant la ville. Je me disais alors que pour embellir nos villes il serait peut-être plus approprié d’ériger des statues à celles qui feraient ériger des statues plutôt qu’aux grands personnages qui ont marqué notre histoire. Mais bon! On préfère l’histoire à l’esthétisme. C’est un choix qui se défend. Et le choix à faire ne m’appartient pas.
Je quitte cette pente un peu trop glissante.
@ Jean-Pierre Dubé
« Trudeau attaquait les nationalismes ethniques dont le canadien français. Aquin lui distinguait en gros nationalisme civique du nationalisme ethnique. »
Sincèrement Monsieur Dubé, dites-moi ce que vous en pensez. En 2009, est-ce qu’il existe encore vraiment un type de nationalisme ethnique au Québec? J’en doute fortement. Comme presque tous les québécois je suis le produit de plusieurs ethnies (Français, Italien, Belge, Abénakis et sûrement d’autres si je remonte un peu plus loin dans le temps). Si on remonte à 50 ans et plus la société québécoise n’était probablement pas toujours très consciente de la multiplicité de ses racines ethniques. On se définissait fort simplement à cette époque. Nous étions des canadiens français, des canadiens anglais et rarement autre chose. Et cela nous suffisait. Par ignorance ou par besoin de simplicité. On se définissait quasi exclusivement en fonction de notre langue maternelle. Dans les faits il s’agissait donc d’un nationalisme linguistique beaucoup plus qu’ethnique. L’ethnie c’est beaucoup plus qu’une langue.
La pureté ethnique en Occident n’existe plus depuis longtemps. On parlera davantage d’identité nationale basée sur la culture. Mais il existe également un type de nationalisme civique ou citoyen qui fait abstraction des critères qui définiraient le nationalisme culturel. Mais chacun de ces deux types de nationalismes trouvent ses justifications spécifiques. Les deux choix sont raisonnables et raisonnés.
Dans l’opposition entre les fédéralistes et les souverainistes c’est quoi finalement qui est en jeu? On ne parle plus ici de nationalisme civique ou ethnique. Le nationalisme civique pourrait très bien être partagé entre les fédéralistes et les souverainistes alors que, selon moi, le nationalisme ethnique n’a plus de sens en 2009. Les nationalismes qui s’affrontent sont plutôt de type économique (pour les fédéralistes) et culturel (pour les souverainistes. Les deux formes de nationalismes étant légitimes il est normal qu’on ne puisse s’entendre sur lequel des deux devrait primer. Les souverainistes diront que l’économie n’est nullement menacée si on choisit la souveraineté pour protéger la culture et qu’on maintient les liens économiques nécessaires aux deux parties. Les fédéralistes diront que la culture québécoise peut très bien survivre dans le Canada tel qu’il est. Or la première option va de soi alors que la seconde est pratiquement démentie quotidiennement. Si les québécois ne luttaient pas avec autant d’ardeur pour protéger leur culture elle ne serait certainement pas protégée par le ROC.
Ça c’est mon analyse rapide à moi, pas celle de PET ou d’Hubert Aquin. Y voyez-vous quelques pistes de réflexion ou simplement un charabia issu d’un délire? Vous pouvez me dire qu’il s’agit du second, je n’en serai pas du tout offusqué. Je ne suis ni un grand penseur ni un grand écrivain.
» Je quitte cette pente un peu trop glissante. »
Je ne la quitte pas …
Si les Jeunes Patriotes du Québec ou autre formation parapolitique proposait avec insolence de remplacer la statue de Macdonald par celle de Lévesque (ou un autre) … peut-être qu’un processus politique souhaité s’en trouverait accéléré !?
Oui une statue est un symbole important.
Macdonald est le Père de quoi déjà ? D’une CONFÉDÉRATION. Or, Trudeau et le French Power a embarqué le Canada dans une FÉDÉRATION.
Si je parle de PET c’est que je crois M. Mitriou que mieux comprendre tout son parcours intellectuel et politique aide justement une certaine Cause !
Quand PET dénonce en 1962 le nationalisme canadien français ethnique, et tous les autres nationalismes ethniques, IL SAIT DE QUOI IL PARLE. Il était lui-même un nationaliste canadien français dans sa jeunesse … Il était lui-même aussi un indépendantiste québécois avant la lettre, un Frère Chasseur.
Aquin dénonçait lui aussi le nationalisme ethnique en 1962. Il critiquait cependant aussi le fédéralisme, provincialisant pour le QUébec, de Trudeau.
» Dans l’opposition entre les fédéralistes et les souverainistes c’est quoi finalement qui est en jeu? » PARLER DE L’AFFRONTEMENT TRUDEAU-AQUIN C’EST JUSTEMENT MIEUX ÉCLAIRER UNE DIALECTIQUE FÉDÉRALISTE-SOUVERAINISTE. Du délire que de rappeler tout ça ?!? Je ne pense pas … C’est en lien direct avec ce pourquoi vous vous battez depuis 36 ans …
» Sincèrement Monsieur Dubé, dites-moi ce que vous en pensez. En 2009, est-ce qu’il existe encore vraiment un type de nationalisme ethnique au Québec? J’en doute fortement. Comme presque tous les québécois je suis le produit de plusieurs ethnies (Français, Italien, Belge, Abénakis et sûrement d’autres si je remonte un peu plus loin dans le temps). »
Je le suis aussi. Mais même si nous ne l’étions pas, cela ne changerait rien.
Pour répondre à votre question : PANTOUTE ! Le nationalisme ethnique, si quelques totos le prônent encore, c’est franchement ridicule ! Ok on a vu quelques totos insinuer pareille chose pendant la Commission BT mais on parle de totos très isolés. Anyway, on se demande vraiment ou ça mène vraiment ce nationalisme ethnique s’il existait vraiment ?!?
Cela dit, certains associent encore nationalisme québécois à nationalisme ethnique ! Voilà le problème ! Pour mieux disqualifier l’indépendantisme québécois. Prenez seulement ce Wajsman émule d’Ignatieff qui disait récemment que le Bloc Québécois fait dans la politique de « Blood and Belongings ». Prenez aussi ce M. Michaud de l’autre fil (Tête à Papineau) … On n’a pas fini de donner des taloches à ces personnages à la mauvaise foi (pas trop fort par contre ils vont nous traiter de « nazistes ») …