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L’inculture bienheureuse

Suite de l'histoire de la «commémoration» de la défaite des plaines d'Abraham:

Pour ce qui est de Régis Labeaume, le maire de Québec sûrement très occupé à compter d'avance les rentrées de fonds que ce 250e ajouteraient aux coffrets de sa ville après le 400e, rien de surprenant à ce qu'il ait qualifié le tout de «radotage». L'an dernier, il s'était fait une fierté de clâmer son désintérêt total face à l'histoire. Fondation de Québec? Fondation du Canada? Who cares?

Ca matin, sur les ondes de Radio-Canada, il en a remis sur la «controverse» entourant le 250e de la bataille des plaines d'Abraham.

Quelques perles en extraits:

«C'est un spectacle en fait».

«Je suis un peu fatigué d'entendre parler de défaite. Il faut en revenir un moment donné.»

«Je vais aller y assister avec bonheur.»

«Je suis vraiment fatigué de tout ça.»

De plus, le maire, pour mieux discréditer ceux et celles plus critiques de l'événement, a avancé à quelques reprises qu'ils s'exprimaient parce que «c'est payant pour quelques uns».

Une question au maire: que veut-il dire par «payant»? Et qui sont ces «quelques uns»?

Parce que si on se parle franchement en terme de ce qui est «payant», le maire semble plutôt être celui qui est prêt à fermer les yeux sur certaines choses en autant que l'industrie touristique de sa ville en profite.