Bon, bon. Voyons la chose. Michael Ignatieff, malgré qu'il ait annoncé que son parti voterait POUR le budget de Stephen Harper, permet à ses députés terre-neuviens de voter CONTRE.
La raison? Selon son lieutenant québécois, Denis Coderre, c'est que le premier ministre de Terre-Neuve, l'anti-Harper inconditionnel Danny Williams, s'est prononcé CONTRE. Et alors?
Que dire de Jean Charest, pas content du tout de ce dont ce budget prive le Québec? Pourtant, les députés libéraux du Québec n'ont pas voté CONTRE.. Eh bien, non. Too bad! C'est que selon le même Denis Coderre, la raison en est que Jean Charest, lui, ne l'aurait pas demandé explicitement!
Ah oui? Vraiment? Donc, si on suit le «raisonnement» du député Coderre, un premier ministre d'une province peut maintenant dicter à des députés libéraux fédéraux de sa province comment voter à la Chambre des communes, et ce, avec l'assentiment de Michael Ignatieff, dans la mesure, bien sûr, où ce même premier ministe provincial le dicterait explicitement?
Méchante confusion de juridictions… et de partis! (C'est qu'en plus, même s'il préférerait brûler en enfer plutôt que de partager un croissant avec Harper, Williams demeure un conservateur…).
Attention. On récapitule. Donc, un premier ministre provincial peut dicter un vote des députés libéraux de sa province à la Chambre des communes?
D'accord. C'est noté, monsieur Coderre. C'est noté.
Et que Jean Charest se le tienne pour dit!
Car si vous êtes vraiment malchanceux, le bureau de Jean Charest l'aura noté tout autant…
****************************************************************************
Tenez. Tombée sur ce petit bout intéressant du curriculum vitae d'André Juneau, le président de la Commission des champs de bataille nationaux.
Oui, oui. Monsieur «1759» en personne. Ou, semble-t-il, l'homme qui connait aussi les arbres et surtout, dont le parcours lui a valu de belles récompenses pour avoir si bien «servi» son pays :
http://www.treecanada.ca/aboutus/board_f.htm#11
M. Ignatieff pardonne à ses brebis égarées comme le Seigneur l’enseignait dans l’évangile. Il espère qu’elles reviendront au bercail sous le bon maître.
Amen et God save the Queen in Ottawa.
» Tenez. Tombée sur ce petit bout intéressant du curriculum vitae d’André Juneau, le président de la Commission des champs de bataille nationaux. Oui, oui. Monsieur «1759» en personne. Ou, semble-t-il, l’homme qui connait aussi les arbres et surtout, dont le parcours lui a valu de belles récompenses pour avoir si bien «servi» son pays : »
Arbres ?!?
Finalement Juneau c’est juste un autre membre occulte du French Power de Trudeau-Lalonde-Desmarais … qui a fait dans la pseudo-Reconquête du Canada …
Il ne faut reconstituer la « Conquête du CAnada » mais la « Reconquête du Canada » par le French Power …
Ce French Power ne disait-il pas, entre autres choses, qu’il fallait cesser de parler de la « Conquête » pour « regarder en avant » ?!?
Cher M. Juneau, faudrait vraiment cesser de prendre les Québécois pour des imbéciles, vous prendre vous-mêmes pour un imbécile.
M. Dubé,
Vous vous êtes trompé de sujet. Je comprends que l’affaire de la reconstitution nous occupe l’esprit mais…c’est bon pour la souveraineté du Québec comme l’affaire Sarkosy qui devrait finir par s’excuser et la reconstitution, par s’améliorer ou se canceller.
Ici, on parle de M. Coderre qui doit être un peu gêné…temporairement, pour lui, on espère.
Wow! Deux médailles du jubilée de la Reine! Le chanceux! Moi aussi, si j’avais reçu ça je voudrais fêter la Conquête britannique. Quel colonisé … dans le VRAI sens du terme ; pas celui inventé dernièrement par Éric Caire.
Ok peut-être … Contrôlons les dérapages …
Dans mon livre à moé en tout cas, ça fait longtemps que Coderre erre … Ça fait longtemps qu’on le sait …
«Denis Coderre obtint un baccalauréat en sciences politiques de l’Université de Montréal avant de tenter par trois fois d’être élu sous la bannière du Parti libéral du Canada. Aux élections générales de 1988, il perd face au candidat progressiste-conservateur Gaby Larrivée dans la circonscription électorale de Joliette. Il tente ensuite sa chance dans une élection partielle dans la circonscription électorale de Laurier—Sainte-Marie à Montréal, qui vit Gilles Duceppe du Bloc québécois l’emporter. C’est encore un candidat du Bloc québécois, Osvaldo Nuñez, qui le bat lors des élections générales de 1993, dans la circonscription électorale de Bourassa, à Montréal. Il est finalement élu à la Chambre des communes du Canada lors des élections générales de 1997, dans Bourassa.» Wikipedia
Pour être pugnace, il l’est. Pour être ambitieux, il l’est. Pour se garder en piste et se présenter comme PM après Russgnatieff. Car c’est son but avoué : il veut devenir PM du canadéa…
Alors donc, il se transforme en tout ce qu’on lui demande. Cette fois-ci, c’est en carpette pour que Russgnatieff pile dessus, le temps que dure la gloriole. Et bien sûr, comme son maître qui veut mettre les « séparatisssssss » hors-circuit, c’est contre les Québécois qu’il mène campagne maintenant – il ira avec joie au 250e à Québec, c’est « normal » de voter comme le boss le commande (et pis, c’est la faute à Charest), en ignorant les demandes de son Québec et ses propres origines momentanément- et je ne crois pas que ses milliers d’amis Facebook le resteront longtemps. Certains le trouvaient aimable, drôle à ses heures, ça c’est quand il croyait se présenter comme chef de son parti. Mais le clown s’est transformé en carpette, je me répète, je sais. Plus personne ne le regardera de la même manière. Il est maintenant, lui aussi, sous haute surveillance…
L’attitude des libéraux: un bel exemple de l’inféodation du Québec dans pays bancal. Et dire qu’il y a des Québécois qui se vautrent dans ce fédéralisme à deux vitesses!
Trudeau connaissait la théorie du « roi-nègre » de Laurendeau. Il fut davantage « roi-philosophe » que « roi-nègre » quoi qu’on en pense. Jean Chrétien, quoi qu’on en pense, était « formé » par le Trudeau … Dion connaissait les mêmes philosophies politiques que Trudeau, quoi qu’on en pense encore ici …
Ce Coderre est « formé » par qui au juste ?!? Un maigre baccalauréat en sciences politiques vous dites Mme Gauthier ?!? Il est indubitablement certain que ce Coderre connaît mal autant le « roi-nègre » et le « roi-philosophe » … ou s’il les connaît, il est mieux de laisser transparaître qu’il les connaît mieux pis vite à part de ça …
Le problème avec ce clown, carpette, « french canadian » de service, « roi-nègre » … est qu’il se nourrit aussi de masochisme !
Si ce Coderre tient absolument à recevoir quelques taloches politiques alors qu’il en soit ainsi. Non, vraiment M. Coderre, vous devriez devenir Bloquiste … PM du Canada ?! Une HONTE POUR LE QUÉBEC ENTIER ! Si c’est le cas, moi j’fais le saut à Ottawa pis je donne des taloches à tout ce qui bouge … En gentleman of course ! Heille, c’est pas que les Trois Colombes ont fait en 1965 !?!
Coderre et Ignatieff…..tout un duo de clowns,,je me demande qui donne des cours a ll’autre..probablement Coderre, il a plus d ‘expérience comme clown.
Quand je l entends a Mme Charette et que les femmes du panel semblent bien apprecier sa grossiereté , je me désole.
» Quand je l entends a Mme Charette et que les femmes du panel semblent bien apprecier sa grossiereté , je me désole. »
Nous aussi, Mme Teasdale. Nous aussi.
En 1981-82, 74 députés fédéraux sur 75, ont voté en faveur du rapatriement de la Constitution, malgré le fait que le gouvernement légitime du Québec s’y soit opposé. 74 traitres.
Il n’est pas nécessaire de recevoir des ordres de marche du provincial pour voter en respectant les électeurs que l’on représente. Les députés fédéraux n’émanent pas d’Ottawa pour représenter Ottawa en province. C’est l’inverse. Ils représentent les provinces à Ottawa, et de ce fait, ils doivent défendre les intérêts des électeurs provinciaux.
Mais ça ne fonctionne pas comme ça. Lorsque l’on est élu à Ottawa, semble-t-il, on représente le Canada. Ce qui est une aberration, on en conviendra. Les gens de Terre-Neuve sont bien chanceux. Ils ont des députés fédéraux qui les représentent. Terre-Neuve aurait donc un statut particulier?
Quel pays!
Deux référendums.
Deux provinces.
Un pays dont on ne veut pas faire partie par souci insulaire, à moins qu’on ait un Labrador à ses pieds pour aller se promener dans le Nord-Est du Québec et découvrir de l’énergie dans le coin de Churchill Falls.
Un pays dont on ne veut pas faire partie par souci de souvernaité,
à moins qu’on nous fasse croire que nous dirigeons le pays à notre guise, que nous recevions cinq types de reconnaissances trouvé dans un Lac Meech ou quelque part dans le coin de Charlottetown, là où « tout » a commencé – quand on s’imagine qu’il n’y avait rien avant le Canada de l’AANB (l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique).
A Terre-Neuve, on ne parle pas de troisième référendum pour faire définitivement partie du pays, on parle de péréquation et de respect des prérogatives de la province en matière d’énergie et de ressources naturelles.
Au Québec, on parle toujours d’un troisième référendum (et ce n’est pas la chef du PQ qui en parle et on en parle pas au Canada mais en France).
Pendant ce temps-là, le pays que l’on disait « UNI » lors de la motion reconnaissant l’évidence (les Québécois forment une Nation) est toujours aussi dysfonctionnel et instable.
Curieusement, on dirait que la prophétie de Brian Mulroney, suite à la faillite de l’Accord du Lac Meech (causé par un autre PM de Terre-Neuve, how surpising…) est en train de se réaliser.
Et vous savez ce qu’on dit ?
Nul n’est prophète en son pays…
Bref, tout ça pour dire que le déni, ça ne mène pas bien loin et que diviser pour régner au CANADA, je le dis et je le répète depuis déjà 17 ans : ça ne fonctionne pas au nord du 52e parallèle.
En tous cas, ça ne peut pas fonctionner lorsqu’on divise les gens sur des bases nationales et/ou régionalistes constament en essayant de faire tenir le tout à coups de « vote de confiance », de « prorogation surprise », de « ligne de parti »…
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver, c’est l’enfer de Dante.
Un truc qui s’enfonce un peu plus chaque jour dans la dèche…
Qui veut aller se salir les mains pour ramasser ça ?
Qui veut vraiment aller recoller les morceaux ?
ET, please ! please ! please ! spare me the argument that the West Wing of Canada is monolithic because it’s wrong wrong wrong !
Les Prairies ne sont pas la Colombie Britannique, Edmonton ne vote pas nécessairement comme Calgary
ET
les trois territoires au Nord des provinces ont voté pour trois partis fédéraux différents.
So, spare me please the argument that Stephen Harper is making any progress on the ground !
Stevie fait des progrès dans sa collecte de fond auprès de ses ouailles, auprès des convertis et des amis du parti.
Les Conservateurs peuvent organiser un clinique de sang qui rapporent mais il ne seront jamais la Croix-Rouge canadienne !!
Ciboire, me semble que ce n’est pas difficile à comprendre ??
Quand est-ce qu’on va se réveiller et se taper sur la gueule dans le bunker des forces de l’ARC ?
Quand est-ce qu’on va arrêter de faire du putain de marketing au PLC ?
Quand le Québec aura des dents ! Pas un osti de dentier français acheté à un dignitaire français qui salue le premier ministre en lui demandant s’il a la « plotte à terre »…
misère…
L’indépendance demande de couper le lien ou le cordon ombilical avec :
– la France ;
– l’Angleterre ;
– Ottawa.
M. Steve Boudrias écrit : «L’indépendance demande de couper le lien ou le cordon ombilical avec :- la France ;- l’Angleterre ;- Ottawa..
Le cordon avec la France me semble avoir été coupé en 1763, celui avec l’Angleterre ne tient que par un fil et celui avec Ottawa, par contre, est full-solide. M. Chrétien nous l’a confirmé : Si le OUI avait remporté en 1995 par une faible marge, il aurait refusé, au nom du fédéral, d’en reconnaître le résultat.
Le Québec peut tenter de couper le cordon avec Ottawa mais si Ottawa ne veut pas, tenez bien votre tuque, il va venter à moins que le prochain référendum sur la souveraineté du Québec soit gagné par une très bonne marge !
J’ai toujours cru qu’un référendum pour accéder à la souveraineté n’était pas une bonne manière de procéder… mais si on insiste, qu’on ne soit pas surpris si la troisième voie honnie renaît de ses cendres.
Désolé.
Pour ce qui est de la coupure dont je parle avec la France, le Royaume-Uni et Ottawa, c’est surtout de dépendance coloniale culturelle, intellectuelle et politique dont je parle.
Autrement dit, lorsqu’on dit que les Anglais sont le problème, on s’égare.
Lorsqu’on pleure le désintérêt ou le détachement des Français face à notre destin, on se plante.
Et lorsqu’on essaie de trouver la quadrature du cercle en essayant de réformer le fédéralisme en préservant notre caractère disctinct de manière concrète, on erre totalement dans des rondes constitutionnelles qui n’aboutissent pas ou dans des accords administratifs qui foutent le camp avec le changement de gouvernement au niveau fédéral.
Bref, dans un contexte d’interdépendance énergétique, économique et environnemental, il faudrait peut-être s’entendre sur les limites et les possibilités de la nouvelle entité Étatique Québécoise avant de se dire ou non indépendantiste ou se dire ou non autonomiste, souverainiste, fédéraliste, etc.
D’ailleurs, Jean Charest est beaucoup plus fédérateur dans son approche du pays (le Québec) que ne peut l’être Stephen Harper à Ottawa par rapport au Canada dans son ensemble et même vis-à-vis du ROC.
Ce qui prouve que ce n’est pas le Québec qui fait faire faillite démocratique au fédéralisme canadien, ce sont l’ensemble du groupe des 8 de René Lévesque de 1982…
La cause du Canada est une cause pendante…
La stratégie a adopter face à cette nouvelle donne n’est pas de mettre le couteau sur la gorge d’Ottawa, mais bien de mettre le couteau sur la corde et larguer les amarres !
Naviguons autrement que simplement sur internet, svp.
M. Boudrias,
Le ROC va toujours commencer par dire qu’il ne veut rien changer à la fédération canadienne actuelle parce qu’il aime cette fédération anglicisante et centralisatrice qui va finir pas effacer le français un peu à chaque année dans chaque province qui forme le Canada actuel et c’est naturel de n’importe quel pays.
Pour sortir de cette fédération, faut qu’au moins 60 % de Québécois s’entendent sur une solution. La seule qui me semble pourrait aller chercher ce pourcentage dans un pourcentage aussi élevé dans un référendum est : Une vraie confédération canadienne formée de 2 ou plus d’États souverains dont le Québec, ce qui changerait complètement la situation et le gros bout du bâton qui passerait du fédéral aux États le constituant.
Le ROC commencerait à dire NON mais notre Cour suprême l’a affirmé, le ROC est obligé de négocier si et quand les Québécois obtiennent une majorité claire à une réponse claire à son futur constitutionnel…point.
Ce qui nous amène dans une troisième voie politique qui n’est pas encore représentée au Québec, monsieur Bousquet.
Y avez-vous pensé ?
M. Boudrias,
Une vraie confédération c’est aussi LA solution de M. Yvon Deschamps : Un Québec souverain dans le Canada uni pour satisfaire l’esprit d’indépendance des souverainistes et le besoin de demeurer canadiens des fédéralistes avec double citoyenneté…probablement.
Ça ne pourrait pas être une troisième voie mais devrait remplacer l’autonomie et la souveraineté, pour avoir une chance de vivre et de gagner.
En plus d’y penser assez souvent, j’ai soumis ce choix constitutionnel à nos partis provinciaux sauf au PLQ qui me semble une cause perdue d’avance pour ce genre de solution unificatrice. J’ai aussi contacté le Conseil de la souveraineté qui sont en réflexion sur une solution à notre problème constitutionnel québécois.
Même si ce n’est pas loin de la souveraineté-association et de la souveraineté-partenariat, une confédération devrait être plus facile à vendre aux Québécois puisque c’est le mot qui nous a été vendu faussement depuis 1867 et que l’idée de Canada ne sortirait pas entièrement du Québec pour un certain nombre de choses comme la monnaie, un double citoyenneté et autres affaires qui feraient notre affaire de partager avec nos anciens maîtres.
@ Steve Boudrias
» L’indépendance demande de couper le lien ou le cordon ombilical avec : – la France ; – l’Angleterre ; – Ottawa. »
Et les USA là-dedans ? Si le CAnada est un 51e État américain, il n’est pas impossible que le Québec soit une province américaine comme les autres.
Couper le lien avec la France, l’Angleterre, le Canada et les USA ?!? Voyez-vous M. Boudrias, je suis exactement de l’avis contraire … parce que je partage exactement les mêmes convictions politiques que vous.
On vit dans un monde interdépendant ? On a du trouble à comprendre l’Indépendance du Québec ? On a du trouble à comprendre les Indépendantistes Québécois ? On aime provincialiser cette province pour mieux mépriser un provincialisme ensuite ?
Ben allons-y pour la Totale, apprenons par coeur TOUS LES GRANDS FRANÇAIS, ANGLAIS, AMÉRICAINS (et CANADIANS beacoup moins nombreux) ! Étudions-les très bien ! Apprenons par coeur les ROUSSEAU, DESCARTES, PASCAL, HOBBES, HUME, SMITH, JEFFERSON, PAINE, FRANKLIN …
Ne coupons pas le cordon ombilical au contraire, suivons le Cordon jusqu’à sa source …une fois ASSIMILÉS TOUS CES GRANDS PERSONNAGES DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ, nos Accoucheurs d’Esprit et Sages-Femmes couperont ledit Cordon … et gare à ceux qui voudraient toucher le bébé de leurs doigts sales …
De multiples solutions s’offrent aux hommes de bonnes volontés. Les gens qui bénéficient du statut quo s’opposeront à tout changement risquant de leur enlever le haut du pavé.
Il revient aux odacieux de mettre la machine en branle. Une forme de coup d’état fomenté par les provinces, sans Ottawa, à qui on dirait d’aller se faire cuire un oeuf pendant un certain temps. Le temps que les adultes discutent entre eux.
A la fin des négociations, Ottawa recevrait sa part de responsabilités dont ne voudraient pas les provinces. Bien des choses sont difficiles, mais
rien n’est impossible, tout est possible.
L’Histoire du Canada n’est pas finie, loin de là.
Si les Canadiens tiennent honêtement à ce pays, ils mettront de l’eau dans leur vin.
Monsieur Dubé, svp,
je ne dis pas de couper la ligne de continuité historique d’une pensée politique en évolution constante au Québec.
Come on !
Soyons sérieux deux secondes.
La raison pour laquelle je parle de « cordon ombilical », c’est parce qu’il faut arrêter de se limiter au nombril lorsque nous regardons le Québec dans son ensemble.
Il faut aller au-delà, non pas de Trudeau, mais de l’anti-américanisme CONTINENTAL – comme dans Continental, un film sans fusil de Stéphane Lafleur – et VOIR que ce continent est en révolution permanente car il repose et ne peut reposer que sur une conception abstraite de l’appartenance et de la citoyenneté.
Comment ses diverses appartenances se forgent et s’ancrent dans le territoire américain (en tant que continent) est une autre paire de manches.
Et, encore une fois, en démocratie, ce sont les Québécois d’aujourd’hui qui décideront du type d.État et de régime dans lequel nous vivrons tous demain.
Pour ma part, je prône un État plus petit dont la bureaucratie est plus près des citoyens et moins susceptibles d’être la proie de toutes les formes de corruption du pouvoir.
Raison pour laquelle j’hésite et je penche entre deux tentations républicaines loin d’être irréconciliables :
la République française
et
la République américaine.
Pour ce qui est de couper le cordon ombilical avec les États-Unis : impossible, même si « impossible » n’est pas français.
Mais Napoléon est mort et on ne va pas se taper un rêve de Conquête à l’envers pour le bonheur des révolutionnaire irréaliste qui veulent réécrire le passé et redéfénir les frontières du futur.
L’espagnol est en ascension.
Pour l’intant, elle est aux États-Unis et à Montréal.
Demain, elle sera encore plus présente, cette langue conquérante.
Alors, que ferons-nous à ce moment-là si nous ne sommes pas capables de préserver le français en apprenant l’anglais sans apprendre l’obéissance et la continuité dans un régime impérial anglais anachronique ?
Toute la question de la « libération du Québec » se joue sur le plan des idées et des conceptions politiques tout comme il se joue sur la conception d’une utopie commune acceptée comme telle : un rêve de fraternité formant le tissu social ou le contrat social reliant ces membres ensemble.
C’est ma conception de la nation… et l’ethnocentrisme ou la religion n’ont rien à VOIR là-dedans.
Nous en sommes à une étape napoléonienne, certes, pour faire référence à la révolution française – sauf qu’il ne faut pas oublier que la révolution tranquille devra donner naissance à une « terreur » tout aussi imaginaire ou, si vous préféré, un coupage de tête bureacratique tout ce qu’il y a de plus administratif.
Vous voyez poindre le problème, en temps de crise ?
Eh oui, des imbéciles vous diront qu’on ne peut pas devenir indépendant parce que les coupures dans la fonction publique ne serait pas bonne pour l’économie du Québec alors que cela rendrait l’État du Québec bien plus aérodynamique pour se fondre et dépasser la « tempête » en cours…
Enfin… c’est comme ça que je vois les choses… et vous ??
» Il faut aller au-delà, non pas de Trudeau, mais de l’anti-américanisme CONTINENTAL – comme dans Continental, un film sans fusil de Stéphane Lafleur – et VOIR que ce continent est en révolution permanente car il repose et ne peut reposer que sur une conception abstraite de l’appartenance et de la citoyenneté. »
Oui. Bien d’accord. Je sais que vous le savez mais d’autres ne le savent peut-être pas.
Expliquons mieux Tocqueville alors … Trudeau l’avait lu aussi … Pas sûr qu’une proportion significative de Québécois comprend à quel point Trudeau connaissait la « révolution permanente » que vous évoquez !? PET avait dit, entre autres choses et au-delà de ses trahisons bien réelles, qu’il fallait pousser la Révolution tranquille du Québec à Ottawa …
» La révolution démocratique est la seule nécessaire. Tout le reste en découle. » – Trudeau, 1958
Le reste étant … (à compléter dans l’intimité de son esprit).
» la révolution tranquille devra donner naissance à une « terreur » tout aussi imaginaire »
La Révolution Québécoise, avant de devenir Terreur, s’est tranquillisés, rappelons-le. Ou bien, affirmons que la mort de Pierre Laporte a été l’apogée de la terrorisation …
Six ans plus tard, le PQ était élu et la « terreur » de certains anglos de Montréal devant ce vote démocratique les faisaient fuir pour Toronto …
» M. Boudrias, Une vraie confédération c’est aussi LA solution de M. Yvon Deschamps : Un Québec souverain dans le Canada uni pour satisfaire l’esprit d’indépendance des souverainistes et le besoin de demeurer canadiens des fédéralistes avec double citoyenneté…probablement. »
Double citoyenneté vous dites ?! Ça fait longtemps qu’on comprend l’arnaque …
» Le Canadien français est au sens propre et figuré un agent double. » – Hubert Aquin, 1962
M. Jean-Pierre Dubé,
Est-ce que vous affirmez qu’une double citoyenneté serait un arnaque ?
Pourquoi ?
Non, je ne dis pas ça. Je parlais de l’arnaque de l’agent double canadien français … merveilleusement incarné par le Trudeau …
La double citoyenneté est une très bonne idée. Un peu comme en Europe.
M. Dubé,
Merci pour votre explication.
Actuellement, nous avons tout en double au provincial et au fédéral. Chaque niveau de gouvernement tire de son côté, le fédéral en haut et le provincial en bas. On n’a pas besoin de 2 ministères de la santé, du revenu, des finances, de l’environnement etc…
La révolution permanente, j’en suis. Encore faut-il respecter les périodes d’acalmies nécessaires à la consolidation des acquis. Comme le homard après la mue, quand sa nouvelle carapace ne saurait le protéger.
Hâtons-nous lentement, comme disait je ne sais plus qui.
Je concède que Trudeau n’a pas dit que des âneries. Rendons à César…
Et pourquoi pas la triple citoyenneté suivante :
Québec (ancienne colonie/province d’une monarchie constitutionnelle)
États-Unis (République)
France (République) ?
Deux alliés dans le Conseil de Sécurité de l’ONU pour reconnaître le droit à l’auto-détermination, c’est bien plus pratique et efficace, non ?
M. Boudrias,
Je crois que vous voulez rire un peu avec la triple citoyenneté. Deux, c’est bien assez.
Vous écrivez sur l’ONU. Qu’est-ce que le Québec aurait comme pouvoir à l’ONU, selon vous entre les grandes puiissances et leurs vetos ?
Pour être du Conseil de Sécurité, vous devez être un fabricant ou un acheteur d’armes de destruction massive majeur.
Le Québec ne le serait pas.
Soit.
Comme la très grande majorité des États indépendants politiquement, linguistiquement et culturellement dans le monde.
Sauf que…
Si vous êtes un partenaire démocratique crédible EN AMÉRIQUE et que vous représentez une terre d’acceuil, d’exil et de refuge pacifique aux yeux du reste du monde (et non pas aux yeux du reste du Canada uniquement), vous avez un atout majeur, diplomatiquement parlant.
Pourquoi ?
Parce que le Québec, de par sa situations géographique, sa situation linguistique, sa situation multi-confessionnelle et sa relation particulière avec la voie maritime du St-Laurent et son accès au Grand Nord, celui-ci pourrait – en tant qu’État et superpuissance énergétique Verte – être un joueur majeur dans la politque internationale viable et durable.
Pourquoi ?
De par sa gestion des ressources hydroliques, le Québec pourrait avoir son mot à dire dans la délicate question de la redistribution équitable de l’eau potable dans le monde.
L’eau est l’or bleu qui fait concurrence à l’or noir en ce moment sur le marché.
De plus, en tant que société s’étant développée à la vitesse grand V sans perdre totalement son identité, nous pourrions être un modèle en tant que pays hôte : ni trop ouvert à la misère du reste du monde, ni trop fermée à l’idée d’accueillir ceux qui veulent réaliser un rêve américain (au sens amérindien du terme) ou simplement se mettre à l’abri d’une injustice passagère dans leur pays d’origine.
D’ailleurs, ceux qui croient que les immigrants des pays du Maghreb, du Moyen-Orient et du reste de l’Afrique sont ICI pour NOUS faire plaisir ou simplement pour rester rêvent en couleurs.
On a qu’à jeter un coup d’oeil sur l’émigration Canado-Chinoise en direct de la Colombie-Britannique pour avoir une bonne idée de l’avenir.
Que ça nous plaise ou non, le nomadisme s’installe et ceux qui prendront vraiment racine ICI, au Québec, qu’ils soient de souche ou non, devront répondre à des défis politiques qui dépassent les conflits centenaires afin de relever les défis environnementaux du nouveau millénaire qui commence.
Le fédéralisme n’est pas une option canadienne, c’est une manière de fédérer des régions sous le même chapiteau étatique.
Ceux qui voudront entrer dans le Cirque politique à l’avenir devront développer les attitudes des artistes du Cirque du Soleil et abandonner leurs instincts d’animal grégaire puisqu’il n’y a plus d’animaux dans ce type de cirque nouveau genre, que des humains cherchant à donner un meilleur show planétaire.
Un moment donné, faudrait se rendre compte que les idées voyagent à travers le monde malgré nous… et que nous serons entrainés à leur suite.
Voilà pourquoi l’ONU sera the place to be dans l’avenir pour les démocrates québécois, selon moi.
Trudeau visait loin en mettant le cap sur Ottawa dans les années 60.
Moi, j’ai les yeux tournés vers New York avec une chanson de Sinatra dans la tête :
If you can make it there…
» La révolution permanente, j’en suis. Encore faut-il respecter les périodes d’acalmies nécessaires à la consolidation des acquis. Comme le homard après la mue, quand sa nouvelle carapace ne saurait le protéger. Hâtons-nous lentement, comme disait je ne sais plus qui. Je concède que Trudeau n’a pas dit que des âneries. Rendons à César… »
Très bien dit. La consolidation participe aussi à un étapisme gagnant, lentement mais sûrement. La reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa, au-delà du pur symbolisme, est toute récente encore.
Effectivement, « Trudeau n’a pas dit que des âneries ». En fait, il comprendre qu’il y a plusieurs Trudeau : l’intellectuel et le politicien, le patriote et le traître, le nationaliste et l’anti-nationaliste, le poète et le sportif, le comédien et le révolutionnaire … Pour une action souveraine efficace, il est utile de connaître les deux multiples, si ce n’était que pour mieux répondre à un dogmatisme fédéraliste trudeauiste que Trudeau lui-même condamnerait.
Au plaisir, compatriote Gingras
» Trudeau visait loin en mettant le cap sur Ottawa dans les années 60. Moi, j’ai les yeux tournés vers New York avec une chanson de Sinatra dans la tête : If you can make it there… »
Vous aussi nomade Boudrias ! Descendons alors ensemble la Hudson en canot jusqu’à la Nouvelle-York … S’il y a lieu, on donnera quelques taloches à ces francophobes et ennemis de l’Indépendance du Québec au passage … On évoquera une Sécurité Nationale si on nous accuse d’anglophobie et/ou d’anti-américanisme primaire …
» Nous aussi aimons l’Amérique » dira-t-on.
» Parce que le Québec, de par sa situations géographique, sa situation linguistique, sa situation multi-confessionnelle et sa relation particulière avec la voie maritime du St-Laurent et son accès au Grand Nord, celui-ci pourrait – en tant qu’État et superpuissance énergétique Verte – être un joueur majeur dans la politque internationale viable et durable. »
Vous voyez Grand compatriote ! J’applaudis …
Cela dit, il faudrait pouvoir surveiller vos arrières. La petitesse a l’habitude de frapper sur la grandeur, dans le dos de préférence. J’ose croire que je ne vous apprends rien.
Je trouvais que Michael Ignatieff était plus mou que Stéphane Dion lorsqu’il a annoncé son appui au budget du gouvernement Harper. Je trouvais qu’il s’enfonçait d’un cran supplémentaire en autorisant ses députés de Terre-Neuve à voter selon leurs convictions. Je ne pensais cependant pas que la molesse était aussi largement répandue au sein du PLC. Puisque Monsieur Ignatieff a ouvert la porte à certains de ses députés pour leur permettent de voter librement, comment se fait-il qu’aucun député québécois, ne serait-ce que pour la forme, n’a voté contre ce budget largement décrié au Québec? Le PLC est un parti dangereusement mou, particulièrement son aile québécoise incapable de défendre les intérêts du Québec. Pourquoi élire une poignée de députés qui nous tirent constamment dans les pieds?
Il faudrait y songer sérieusement avant de réélire des Libéraux québécois qui n’ont de québécois que le nom. Et il ne faudrait pas se lancer trop rapidement dans les bras de Sexy Iggy. Sexy Iggy est peut-être un excellent danseur de tango mais il veut danser avec l’Ontario.
Mais qu’est-ce que cette histoire de SEXY avec cet homme ? Il est maigre, laid, le son de sa voix est déjà vieilli… Il a un regard draculien… C’est un affreux… dans tous ses aspects extérieurs et que dire ce que cela annonce à l’intérieur…. car si « les yeux sont le miroir de l’âme », attachons nos tuques, c’est le pire qui arrive avec le dit « sexy »…
N’oubliez pas ses déclarations anti-souveraineté !
Reprenez-vous ! Ne serait-ce que de l’humour pour certains, une réalité pour la Frulla… Regardez-le bien et voyez-le tel qu’il est ce « noble » monstre !