À 10h30, Gilles Duceppe et Pauline Marois ont tenu un point de presse pour annoncer qu'ils avaient fait parvenir une lettre conjointe à Nicolas Sarkozy. Geste exceptionnel.
Deux extraits-clé:
«Mais nous devons à la vérité de vous faire savoir que jamais un chef d'État étranger n'a autant manqué de respect aux plus de deux millions de Québécois qui se sont prononcés pour la souveraineté.»
(…)
«Aucun n'a utilisé envers le mouvement indépendantiste les épithètes pour tout dire méprisantes que vous employez.»
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LA CITATION DE LA SEMAINE:
Sur un tout autre sujet – désolée, je n'ai pas pu y résister -, voici ce que Maxime Bernier a répondu lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il accorderait ou non des entrevues au Journal de Montréal. (cité dans Le Devoir de ce matin), il disait qu'il jugerait «au cas par cas», ajoutant ceci:
«Je n'ai pas de position de principe.»
Ça, on l'avait déjà remarqué bien avant cela…..
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Maintenant, voici le texte de la lettre au président de la France:
Lettre à Nicolas Sarkozy
Montréal, le 4 février 2009 –
Monsieur le Président,
Nous voulons réagir de deux façons aux propos que vous avez récemment tenus à l'Élysée au sujet du Québec. D'abord, vous nous voyez ravis de constater que vous trouvez trop timide la politique française antérieure qui parlait de « non indifférence » pour qualifier l'intensité des rapports entre nos deux peuples. Vous préférez, dites-vous, parler « d'amour » entre des nations frères faisant partie d'une même famille. Dans la même veine, et cela vous surprendra peut-être de la part de deux leaders indépendantistes, nous vous félicitons pour l'énergie que vous avez mise, et que vous mettez encore, à assurer le succès de dossiers franco-québécois que nous appuyons vivement : la reconnaissance réciproque des diplômes entre Français et Québécois, qui permettra à nos professionnels d'œuvrer et de voyager plus facilement de part et d'autre, et le projet de libre-échange Canada-Union Européenne, dont le Québec est le principal promoteur et serait, de ce côté-ci de l'Atlantique, le principal bénéficiaire.
Car contrairement à l'idée que vous semblez avoir de nous, les indépendantistes québécois sont favorables à tout ce qui permet au Québec de s'ouvrir au monde. Vous semblez l'ignorer, Monsieur le Président, car à l'Élysée, vous avez accompagné vos remarques fraternelles de remontrances à certains de vos frères, affirmant au sujet des indépendantistes québécois qu'ils n'adhèrent pas au « refus du sectarisme, de la division, de l'enfermement sur soi-même, au refus de définir son identité par opposition féroce à l'autre ».
De qui parlez-vous, Monsieur le Président ? Des 49,4 % de Québécois, et donc de la forte majorité de francophones, qui, le soir du 30 octobre 1995, ont voté Oui à la souveraineté du Québec ? Au 43 % qui, lors d'un sondage de la semaine dernière, ont réitéré ce choix ? Cela fait beaucoup de monde. La moitié de la famille, Monsieur le Président. « Sectaires » ? « Féroces » ? les électeurs québécois qui ont élu en octobre 49 députés indépendantistes, soit près des 2/3 de la députation québécoise à la Chambre des communes à Ottawa et, en décembre dernier, 51 députés à Québec, formant ainsi l'opposition officielle ? « Adeptes de l'enfermement », les Québécois qui ont élu quatre gouvernements souverainistes majoritaires au cours des 30 dernières années ?
Nous ne pensions pas que le général de Gaulle nous appelait à l'enfermement sur nous-mêmes lorsqu'il a souhaité, en juillet 1967, que « Vive le Québec libre ! » Nous jugeons toujours qu'il avait raison lorsqu'il a plus longuement expliqué ce qui suit en novembre 1967 : « Que le Québec soit libre c'est, en effet, ce dont il s'agit. Cela aboutira forcément, à mon avis, à l'avènement du Québec au rang d'un État souverain, maître de son existence nationale, comme le sont par le monde tant et tant d'autres peuples, tant et tant d'autres États, qui ne sont pas pourtant si valables, ni même si peuplés, que ne le serait celui-là. » Nous ne pensons pas, non plus, que les nombreux hommes et femmes politiques français, dont plusieurs ont joué et jouent un rôle éminent au sein de votre formation politique, qui nous ont prodigué conseils et encouragements au cours des années et encore aujourd'hui, veulent pousser le Québec au sectarisme.
Notre mouvement est fier d'avoir incarné au cours des années l'exact contraire de l'idée que vous vous en faites. C'est ainsi que le fondateur de notre mouvement, René Lévesque, s'est battu bec et ongles pour que le Québec puisse s'exprimer au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie, lorsque le gouvernement canadien le lui refusait. On doit à son successeur Jacques Parizeau d'avoir, le premier, appuyé le projet de libre-échange canado-américain, contre les partis pro-canadiens à l'origine trop frileux pour s'y engager. La mobilisation de l'électorat souverainiste québécois en faveur de cet accord en a assuré le succès lors d'une élection cruciale en 1988.
Ce sont des politiques économiques mises en œuvre par des gouvernements du Parti Québécois qui ont permis au Québec d'avoir une économie plus ouverte sur le monde que celle de la plupart des pays occidentaux. Ce sont des politiques linguistiques introduites par le Parti Québécois qui assurent désormais au sein de la majorité québécoise l'intégration de vagues d'immigration successives, jouissant de politiques plus ouvertes et plus généreuses que celles de la plupart des pays occidentaux.
C'est l'Assemblée nationale du Québec, sous la direction d'un président indépendantiste, qui a organisé la Conférence des parlementaires des Amériques, contre le vœu du gouvernement canadien et malgré les obstacles qu'il lui a opposés. Les exemples sont nombreux.
Nous ne savons pas d'où vous est venue l'idée que nous réclamons de vous que vous détestiez le Canada. Malgré nos différends importants avec nos voisins, nous respectons ce pays, ses valeurs et sa population. Nous pensons que l'indépendance du Québec mettrait un terme aux rancœurs et aux débats épuisants qui jalonnent l'histoire de notre présence dans le Canada. Dans l'argumentaire que nous distribuons largement, nous affirmons à tous que « le Canada et le Québec seront de bons partenaires au sein de la communauté internationale. Souverain, le Québec discutera de pays à pays avec le Canada et les chicanes fédérales-provinciales seront choses du passé. Nos deux nations sont destinées à collaborer, histoire et géographie obligent. »
Vous n'êtes pas sans savoir que les Nations-Unies ont accueilli, depuis 1980, pas moins de 38 nouveaux pays. Chacun a choisi de parler de sa propre voix, plutôt que de prolonger sa présence au sein d'un pays plus large qui n'était pas le sien. Loin de condamner leur arrivée, de leur faire des remontrances sur l'enfermement, la France les a accompagnés, les a reconnus. C'est ce que les Québécois attendent d'elle.
Mais nous devons à la vérité de vous faire savoir que jamais un chef d'État étranger n'a autant manqué de respect aux plus de deux millions de Québécois qui se sont prononcés pour la souveraineté. Plusieurs chefs d'État et de gouvernement, surtout du monde anglophone, ont publiquement souhaité le maintien d'un Canada uni, vantant, comme l'avait fait le président Bill Clinton en 1995, la qualité des rapports entre son pays et le Canada. D'ailleurs, George Bush père avait affirmé en 1990 que notre cas était parmi ceux où « il faut rester courageusement assis en coulisses ». Aucun n'a utilisé envers le mouvement indépendantiste les épithètes pour tout dire méprisantes que vous employez.
Mais puisque vous parlez d'enfermement, Monsieur le Président, laissez-nous vous éclairer davantage. Vous avez affirmé lors de votre passage en octobre que le Canada, « par son fédéralisme, a décliné un message de respect de la diversité et d'ouverture ». Savez-vous que depuis maintenant plus d'un quart de siècle, le Québec est gouverné par une constitution canadienne qui lui a été imposée contre sa volonté, qui restreint son autonomie en matière d'éducation, de langue et de culture, qui n'a pas été soumise à un référendum et qu'aucun premier ministre québécois, depuis René Lévesque jusqu'à Jean Charest, n'accepte de signer ? Savez-vous qu'aucune réparation de cette situation inacceptable n'est envisagée ou envisageable ? La France accepterait-elle de rester dans l'Union Européenne si le reste de l'Europe lui imposait un nouveau traité réduisant unilatéralement sa souveraineté sur des questions identitaires, sans même la consulter par référendum ? Nous n'osons imaginer quelle serait votre réaction si une telle injustice était infligée à votre nation.
Enfermement encore : nous savons désormais qu'au soir du référendum de 1995, si une majorité de Québécois avaient démocratiquement voté en faveur de la souveraineté du Québec, le premier ministre canadien Jean Chrétien aurait refusé de reconnaître ce choix.
C'est ce qu'il a avoué depuis, même s'il avait déclaré cinq jours auparavant, dans une adresse solennelle à la nation, qu'un choix pour le Oui serait « irréversible ». Toute honte bue, le premier ministre canadien maintient que, même en votant majoritairement pour la souveraineté, le Québec n'aurait pu quitter le Canada. Nous savons cependant que, simultanément, votre prédécesseur, le président Jacques Chirac, aurait reconnu la décision politique des Québécois, se rangeant ainsi du côté de la démocratie et l'accompagnant dans son choix. Plusieurs pays francophones auraient fait de même et nous savons que la démocratie l'aurait emporté.
Il est vrai, Monsieur le Président, que les Québécois ne seront pas appelés à revoter sur cette question dans l'avenir immédiat. Cependant, puisque rien de fondamental n'est résolu dans les rapports Québec-Canada, il n'est pas impossible que cela survienne pendant que vous présidez aux destinées de la France. Il n'est pas impossible que la démocratie québécoise ait besoin de l'appui de tous ses amis, de tous ses frères.
Dans cette hypothèse, il vous reviendra de décider si vous souhaitez laisser, ou non, la marque d'un président qui, à un moment crucial, a su répondre avec une réelle fraternité à l'appel de l'Histoire.
Pauline Marois
Chef du Parti Québécois
Chef de l'opposition officielle
Gilles Duceppe
Chef du Bloc Québécois
C’est lorsque je lis ce genre de réplique de la part de Bernier que je me demande sincèrement pourquoi le magazine satirique Croc a fermé ses portes…
Ciboire, ce genre de littérature, ça s’écrit tout seul quand on a des politiciens aussi bas de gamme que ça…
Mais, attention, on ne peut pas dire que Maxime Bernier n’est pas parfait puisque des milliers de Beaucerons ont voté pour lui.
Un argument qui vaut tout aussi bien pour les représentants des deux millions de québécois qui ont « voté pour la souveraineté »…
Il faut faire attention au type d’arguments que l’on invoque lorsqu’on fait part de son indignation au nom d’un parti en public et en démocratie.
Je suis tellement fatigué de ces sorties publiques de politiciens qui se font les porte-étendards d’une idée qui ne franchit jamais la barre du 50 %…
Un moment donné, on ne peut pas reprocher à Bernier de ne pas avoir de principes alors que le mouvement souverainiste souffle le chaud et le froid à la moindre polémique.
Soit le fait de représenter des gens vous donne des airs de sainteté, soit le fait qu’on ait voter pour votre option n’est pas un gage de représentativité à toute épreuve.
Au lieu de chercher à manipuler l’opinion publique en suggérant à tout le monde d’être indigné des propos de Sarkozy, pourquoi est-ce que Pauline Marois et Gilles Duceppe ne nous font pas part de leurs solutions diplomatiques afin de réconcilier les positions de la France avec celle du Québec ?
Ils ne le peuvent pas tout simplement parce que :
a) Stephen Harper est PM du Canada, pas Gilles Duceppe ;
b) Sarkozy est encore président des Français pour un maudit bon bout étant donné que l’opinion publique à bien du temps pour se calmer d’ici à 2012…
Un moment donné, j’aimerais tellement ça que les souverainistes fassent leur indépendance de la France, ça ferait vraiment du bien.
Je me rappelle d’ailleurs une entrevue avec madame Beaudoin qui reprocherait presque à René Lévesque d’être hautain avec François Mitterand !
J’espère que René Lévesque ne rampait pas quand il allait en France, sous le règne de Mitterand, bout de cierge !
Calvaire… le colonialisme est tenace au Québec.
Quand je pense qu’il y a encore des québécois pour mouiller leur mouchoir lorsqu’ils pensent à la venue de De Gaule par le chemin du roi pour nous demander d’être libre alors qu’il disait aux algériens « Je vous ai compris » et aux manifestants de mai 68 LA MÊME CHOSE QUE SARKOZY AUX MANIFESTANTS ACTUELS.
Bref, un homme politique élu démocratiquement qui se promène encore ne treillis militaire pour se faire du capital politique sur la IIe guerre mondiale et le bon vieux temps de la Résistance française, si vous saviez à quel point je m’en torche…
Misère…
La France, c’est la France.
Le Québec, c’est le Québec.
On aura beau dire ce qu’on veut de Jean Charest, c’est quand même lui et non le PQ qui vient de foutre un pont qui va dans les deux sens au-dessu de l’Atlantique, non ?
Et la mobilité de la main-d’oeuvre, dans un nouvel espace économique, ça faisait partie de son programme politique ET ça faisait partie de son speech final lors du débat des chefs.
Et qui prônait la mobilité de la main-d’oeuvre à travers le libre-échange nord-américain ?
Pierre E. Trudeau.
Et qui s’opposait au libre-échange nord-américain sous Brian Mulroney ??
Les traditionnels alliés du PQ et du Bloc.
Et qui braille aujourd’hui sur le protectionnisme américain sous forme de Buy in USA après avoir fustigé Stephen Harper de ne pas prôner le Buy in Canada lors du débat des chefs en anglais lors du dernier scrutin ?
Eh oui, le chef du BQ.
Faudrait peut-être que le couple de souverainistes se réveillent et lâchent les pinottes et le crackerjack, tsé.
Ils sont en train de manquer une crisse de bonne game de baseball…
Et on me dit que la troisième voie n’est pas nécessaire ou qu’elle n’existe pas !
Yeah, you bet !
Quel ton percutant! Pauvre Sarko, il ne s’imagine pas à quel point les Québécois sont sensibles lorsque les Français parlent d’eux. Quand même André Pratte dénonce des propos anti-souverainistes, c’est que celui qui les a émis est allé trop loin. Je ne sais pas si cette lettre aura beaucoup de suite et si elle fera écho en France, mais Sarko se devra de répondre aux Québécois. Il ne s’excusera probablement pas, étant égal à lui-même, mais il devra certainement trouver une façon de dire que son discours a été mal interprété.
Sarko aurait manqué de respect a 2 millions de québécois??? La belle affaire !!
Le grand Charles du haut d un balcon avait fait bien pire,. Sarko l ‘a fait dans son pays..tandis que Charly est venu le faire ici dans mon pays, comme etre méprisant d un autre pays souverain c est le summum.
Belle manière de dire merci a un pays qui lui a libérer le sien, alors que lui se cachait a Londres.
Mme Legault, merci pour cette publication de la lettre de Mme Marois et M. Duceppe.
(J’ai erronément écrit ce commentaire au bas d’un autre de vos billets…)
De rien. Je ne fais que mon travail de chroniqueure.
Cette lettre n’ira nule part, en autant même que M. Sarkozy la voit. Si on lui en parle, il ne la lira certes pas. Ce n’est pas son genre.
M. Sarkozy n’aime pas qu’on lui mette le nez dans son caca.
Y aura-t-il même un accusé de réception? Peut-être. Par l’entremise d’un obscure fonctionaire.
Cet effort était futile, quand à moi. Sans doute fallait-il réagir un tant soit peu. Voilà qui est fait.
Affaire suivante, SVP.
Louise Teasdale écrit : «Le grand Charles du haut d un balcon avait fait bien pire»
Le grand Charles n’a pas parlé des fédéralistes comme étant des pas fins, il a juste dit : Vive le Québec…libre !
Au moins De Gaule n’avait pas traité la moitié des québécois d’attardés mentaux comme l’a fait Sarkozy. Quelle arrogance! Et il se dit « notre frère ». Pfff…
On ne choisit pas les membres de sa famille.
On choisit ses amis.
Le problème du Québec, c’est qu’il a 12 faux amis et que ceux-ci ne sont pas des apôtres de l’auto-détermination du Québec et que la Bonne Nouvelle est sans cesse trahie par l’un des membres de la belle co-famille canadienne.
Et là, ça devient intéressant au niveau de la rhétorique, non ?
Le cousin français débarque et il dit : j’aime mes amis canadiens et je critique mon frère de sang du Québec.
Le partenaire fédéral débarque au Québec et dit : je ne suis pas en mesure de draguée ma soeur le Québec alors je m’en fous et je vais essayer de plaire aux immigrants, à Dalton et Danny boy en même temps pour les prochaines élections, selon l’Évangile de Tom Flanagan, prêchant dans sa « palestine » des Prairies, du haut de sa chaire Calgary.
Question ?
who the fudge do you think OUI are ???
On est des frères de sang, des amis, des partenaires, des peuples fondateurs, des colonisés qui n’ont que le droit d’Ottawa pour s’exprimer et le Soleil de Québec pour se faire VOIR ailleurs qu’au Québec ??
Tabarslaque !
Ce ne sont pas les Québécois qui ne savent pas ce qu’ils sont, en Amérique !
Ce sont tous ceux qui viennent ICI avec un regard condescendant et paternaliste pour nous demander stupidement depuis 40 ans :
What does Quebec want ?
Alors qu’ils ne savent carrément pas ce qu’ils veulent et, surtout, ce qu’ils SONT eux-mêmes en tant que Nation fictive !
lol
C’est pas un peu extraordinaire ?
Quand vous saurez parlez comme du monde, vous reviendrez nous rendre visite.
Le grand-frère d’Ottawa viendra nous VOIR autrement que pour se payer des photo OP durant un Carnaval de Québec ou un quatre centennaire de sa vieille capitale et Sarkozy trouvera mieux à dire la prochaine fois qu’il essaiera de dire merci au Québec d’une manière plus diplomatique et respectueuse de son partenaire d’affaires Québécois…
Combien de fois j’ai répété à des Français de ne pas me traiter de cousin ?
1000 fois.
Combien de fois je n’ai jamais apprécié d’être perçu comme un demi-civilisé à travers le ROC ?
100 000 fois, au moins.
Et le pire, c’est que je me suis promené au pays par téléphone au Canada et, croyez-moi, ce n’est pas demain la veille que Terre-Neuve va arrêter de faire chier le ROC.
Ces gens-là ont une mentalité d’insulaire méprisé depuis des lustres qui n’est pas prêt de se résorber.
Et ce n’est pas les petits politiciens de soupers spaghettis ou de tournée d’université qui vont y changer quoique ce soit !
La politique canadienne est à un carrefour historique.
Le problème, c’est que l’avion en partance d’Ottawa pour Québec risque d’atterir dans un autre pays en se dirigeant vers Québec si on ne comprend pas tout de suite le vaccum insondable qui est en train de se créer entre la capitale du pays et tout le reste du pays.
Bonne chance.
Good deadlUck !
Marois et Duceppe ne pouvaient se taire. Ne serait-ce que pour rétablir notre réputation face au monde politique extérieur. Car il ne faut pas ignorer que beaucoup de pays regardent, lisent et écoutent ce qui se passe dans cette histoire. Bien sûr, depuis longtemps, tous se sont fait une opinion sur le Président actuel de la France. Mais sur nous ? Ils nous connaissent bien mal pour la majorité d’entre eux. Et s’il disait vrai ? pensent certains… Quel tort cela pourrait causer au Québec….
Il fallait donc que cette lettre soit écrite. Il ne faut pas oublier comment on vient de nous éclabousser.
La France, je m’en balance. Je tente de faire comprendre -et je réussis parfois – à beaucoup de mes correspondants français, que nous ne le sommes pas, français… mais bien des QUÉBÉCOIS lisant, écrivant en français et parlant le français québécois. Des nords-américains et non des européens et surtout pas des canadians… Le Québec est unique sur ce continent et c’est bien ce qui en fatigue plusieurs, surtout les esprits obtus.
N’est-ce pas Mame Chose de Calgary ?
Belle réponse posée. Bravo à M. Duceppe et Mme Marois.
Redisons-le : si les Sectaires n’étaient pas profondément DÉMOCRATIQUES, le vote de ’95 n’aurait pas été respecté. Si les Sectaires n’étaient pas profondément démocratiques, ils auraient davantage rué dans les brancards lors des preuves accumulées de fraude référendaire du côté du NON il y a deux ans.
Dans l’Histoire de l’Humanité, les Révolutions se sont faits avec moins de 49,5% d’appui populaire. C’était le cas de la Révolution américaine selon quelques-uns ! Ça aussi les Anti-sectaires le savent !
Merci donc à Sarko de donner la chance (encore une fois) à Duceppe et Marois de réexpliquer le pou’quoi du comment du pou’quoi de l’Indépendance du Québec …
» Cette lettre n’ira nule part, en autant même que M. Sarkozy la voit. Si on lui en parle, il ne la lira certes pas. Ce n’est pas son genre. M. Sarkozy n’aime pas qu’on lui mette le nez dans son caca. »
Oui, en effet. Il est encore le Président d’un des pays du G8, d’une des Superpuissances de la Planète après les USA, l’Angleterre, l’Allemagne, la Chine, la Russie … Le Québec est encore un petit joueur dans l’échiquier international … un grand petit joueur peut-être mais un petit joueur pareil !
Disons merci au Président français pour les bons mots de « frères » et travaillons plus fort.
J ai envoyé cette lettre a 5 amis de France ou j ai vecu 4ans, et personne n a rien vu aux infos rien de cela et etaient meme surpris de la reaction des « » »Canadiens » » ».
Donc les cousins s en fichent pas mal de Arras a Montelimar a Orange et Grande Motte…
LA LÉGION DHONNEUR À JEAN CHAREST
Sarkozy est pour le fédéralisme canadien.
On nen a rien à cirer.
Desmarais a agi.
Sarkozy vient faire une saucette lors du Sommet de la Francophonie.
On nen a rien à cirer.
Desmarais a agi.
Sarkozy a changé la formule de « Non-ingérence, mais non-indifférence »
Pour nous dire que « Le Canada est son ami, les Québécois sont ses frères ».
On choisit ses amis pas sa famille.
On nen a rien à cirer de Sarkozy.
Les Français non plus.
Desmarais a agi.
Sarkozy remet la Légion dhonneur à Jean Charest.
Mais pourquoi ?
Qua-t-il fait ?
Qua-t-il dit ?
Cest un fédéraliste.
Ah ! Sarkozy aussi.
Charest est donc plus quun frère, il a été élevé au rang dami.
Ah bon ! Comme Desmarais.
Desmarais est plus quun ami pour Sarkozy.
Desmarais a encore agi.
Jespère que les Québécois pourront aussi, un jour, choisir leurs amis.
Il est fort probable quà ce moment-là, Sarkozy et Desmarais, on en naura rien à cirer.
Quest-ce que Charest a promis à Desmarais pour obtenir cette faveur ?
Une partie dHydro-Québec ?
http://www.youtube.com/watch?v=1licCgoOEpw
Bien dit, Michel Laurence !
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Il fallait pour le bien des québécois, en particulier des souverainistes, que la lettre de Pauline Marois et de Gilles Duceppe soit écrite, publiée et expédiée à l’ami président français de Paul Desmarais.
Que Sarkozy lise cette lettre ou qu’il la fasse lire par un subalterne avant de la ranger dans un classeur d’où elle ne sortira plus jamais, qu’elle se retrouve à la poubelle, qu’elle passe à la déchiqueteuse ou que l’endos de la lettre serve de papier brouillon à Carla pour l’écriture d’une chanson n’a pas beaucoup d’importance. Toute cette affaire n’est que pour consommation domestique québécoise. L’avis du président ou même de la France au complet n’a aucun poids réel dans la balance référendaire. Même le moins éclairé ou le moins brillant des québécois aura droit à un vote lors du prochain référendum. Paul Desmarais n’aura droit qu’à un vote. Il suffit qu’un seul québécois vote pour le OUI pour annuler le vote de Paul Desmarais. Ça pourrait même devenir un slogan lors du prochain référendum: « Donne-toi autant de pouvoir que Paul Desmarais. Annule son vote. »
Quant à Sarkozy il a beau présider les destinées d’un grand pays il n’a aucun pouvoir sur ce qui se passe ici. Chaque québécois a plus de pouvoir que Sarkozy et son gouvernement, sa nation et son armée sur l’avenir du Québec. On a le pouvoir de s’agenouiller devant ce nabot insignifiant ou de lui botter le derrière en optant pour la souveraineté et en l’obligeant à reconnaître, penaud, notre décision. Ne serait-ce que pour ce plaisir ça vaut la peine de s’offrir la souveraineté. Et puis, même si Sarko avait raison sur toute la ligne, comme certains semblent le croire, le petit parvenu cupide qu’il est continuera toujours de faire affaire dans la joie et avec le sourire avec tous les québécois qui seront au pouvoir au cours de son règne, fussent-ils partisans du sectarisme, de l’enfermement sur soi-même, de la division et de la recherche identitaire puisée dans l’opposition féroce à l’autre. D’ailleurs toutes ces épithètes sont farfelues si on considère le fait que ce sont des épithètes passe-partout qui sont toujours les plus faciles et les premières attribuées, sans fondement, à ceux qu’on considère être du camp adverse. Ces épithètes sont toujours les premières accolées au camp adverse chaque fois que deux camps adverses se confrontent. Pourquoi les souverainistes seraient-ils pires que les fédéralistes? Toutes les nations souveraines sont souverainistes. Les français sont souverainistes parce qu’ils tiennent mordicus à leur souveraineté, y compris Nicolas Sarkozy. Même les nations non souveraines sont souvent souverainistes. Même les fédéralistes canadiens sont souverainistes tout comme les québécois fédéralistes d’ailleurs puisque dans les deux cas ils tiennent à la souveraineté du Canada. On est tous les souverainistes de quelque chose. Pourquoi le fait d’être souverainiste serait-il une qualité chez toutes les nations au point d’entretenir la flamme patriotique par tous les moyens possibles alors que le fait de promouvoir la souveraineté et la fierté québécoise serait une tare, un gros vilain défaut ou même une attitude à condamner ou à réprimer?
Si l’aspiration à vouloir accéder à la souveraineté et à prendre en main les destinées de sa nation est une hérésie, qu’on abolisse alors toutes les souverainetés nationales, toutes les frontières, toutes les divisions de toutes natures. Ainsi au lieu d’avoir des sectarismes, des renfermements, des divisions on aura un seul sectarisme, un seul renfermement, une seule division, probablement pas meilleurs que la somme des sectarismes, des renfermements et des divisions actuelles. La seule différence c’est que tous les sectarismes, tous les renfermements et toutes les divisions seront dorénavant contenues sans un seul et même vaste pays.
Tout ça pour dire finalement que les propos de Sarkozy n’ont aucun sens et aucun fondement. Par contre, ils suscitent de fortes réactions de la part des québécois de tout acabit, pas seulement des souverainistes. Moi je crois que lorsque les propos de Sarkozy obligent Jean Charest à tempérer, lorsqu’ils obligent André Pratte à affirmer que Sarkozy exagère, lorsqu’ils forcent de nombreux adversaires à affirmer que les souverainistes québécois sont loin d’être aussi sectaristes et bornés que le laisse entendre Nicolas Sarkozy, cela sert notre cause beaucoup plus que cela peut nous nuire.
Alors, en dépit du dédain que m’inspire Nicolas Sarkozy, je l’invite le plus sérieusement du monde à poursuivre son oeuvre critique à l’endroit des souverainistes québécois. Ce genre d’attitude a au moins le mérite de réveiller les souverainistes endormis et de secouer ceux qui ont baissé ou qui baissent les bras un peu trop facilement. Je trouve que cette petite peste arrive à mobiliser et à fouetter l’ardeur souverainiste autant que nos plus grands leaders souverainistes savaient le faire.
Ce qui compte c’est le but à atteindre, peu importe ce qui nous y mène ou ce qui nous motive à bouger. Une fois le but atteint on fera bien ce qu’il y aura à faire sans se demander comment on en est arrivé là. Toutes les nations ayant accédé à la souveraineté sont passées par une gamme très complexe de petits et de grands événements heureux et moins heureux. On en retient finalement que ce que l’on veut, ce qui fait notre affaire. Il faut être un peu aveugle pour ne pas constater que nous en sommes rendus à une étape où plus on nous tape dessus, plus on nous fait grandir, même si l’objectif initial de celui qui tape serait plutôt de nous enfoncer. Les propos tenus par Sarkozy n’auraient plus fait réagir personne s’ils avaient été tenus par un québécois. Nous avons encore beaucoup d’adversaires ici mais nous n’en avons presque plus qui osent encore nous secouer de façon aussi malhabile que le fait Sarkozy. Et, parce qu’on ne nous secoue plus assez, ni du côté fédéraliste, ni du côté souverainiste, on a pris l’habitude de dormir au gaz sans même s’en rendre compte. Si on ne se réveille pas on risque d’en mourir. Alors je me réjouis qu’on nous réveille, que ce soit l’oeuvre d’un génie ou d’un petit con. Dans le cas de Sarkozy il appartient davantage à la seconde catégorie. Pourtant, s’il était parfaitement conscient de ce qu’il fait et des retombées que cela risque de produire, il pourrait presque se classer dans la première catégorie. Je crois cependant qu’il ne sait pas réellement ce qu’il fait et qu’il ignore les conséquences de ses paroles. Est-ce qu’un petit malin lui aurait fait croire qu’en insultant les souverainistes il aiderait à terrasser le mouvement? Serait-ce le même petit malin qui aurait fait croire à un député français qu’il serait bien vu de demander à Jean Charest s’il avait la plotte à terre? Imaginez le tableau si c’était Pauline Marois qui voyageait actuellement en France pour représenter le Québec. Elle aurait pu répondre alors à ce député qu’elle n’avait probablement pas davantage la plotte à terre que Madame Carla Bruni-Sarkozy et aurait pu, par politesse, chercher à s’enquérir de l’état des gosses de ce député et lui demander s’il n’avait l’impression que son président, en cette période économique trouble, avait le « batte » à terre.
Citation:
Ce n’est pas un truc! MM. Sarkozy, Desmarais et Charest
04 février 2009
Robin Philpot
Robin Philpot est l’auteur de Derrière l’État Desmarais : POWER (Les Intouchables, 2008)
«La non-ingérence et la non-indifférence, ce n’est pas mon truc!» Voilà que Paul Desmarais récolte ce qu’il a semé depuis la campagne référendaire de 1995. Ne nous trompons pas! La déclaration de Nicolas Sarkozy à l’Élysée en compagnie de Paul Desmarais et un certain premier ministre du Québec n’est qu’une autre manche dans la campagne référendaire lancée par Jacques Parizeau lors de son élection en septembre 1994.
Rappelons brièvement les événements. Jacques Chirac a emporté l’élection présidentielle française de mai 1995, renvoyant ainsi son adversaire Édouard Balladur et, surtout, le partisan le plus enthousiaste de celui-ci, Nicolas Sarkozy, dans les limbes politiques.
Peu après l’élection, Jacques Chirac a déclaré clairement à l’émission Larry King Live de CNN que la France reconnaîtrait le Québec en cas d’une victoire du OUI au référendum du 30 octobre 1995. Le Québec et le mouvement souverainiste ont gagné une première manche.
Mais les adversaires n’allaient pas dormir au gaz. Comme nous le savons, d’Ottawa à Vancouver et de Montréal à Halifax, ils ont mis à contribution leur appareil d’État, leurs médias, leurs portefeuilles et tout le «Corporate Canada», pour reprendre les mots de l’ancien Capitaine Canada Brian Tobin. Et à la tête de ce «Corporate Canada», on retrouve Power Corporation et son chef Paul Desmarais.
On connaît le résultat du référendum ainsi que les suites : Charest à Québec, le Plan B, la loi dite de la clarté, les commandites et le reste.
Ce qu’on connaît moins, c’est l’acharnement des unitaristes canadiens de faire infléchir la politique française à l’égard du Québec.
Si les Québécois votaient en faveur de la souveraineté, la clé de la réussite se trouverait dans la reconnaissance internationale de ce nouveau pays.
De même, les adversaires de la souveraineté ne sont pas sans ignorer qu’une façon de mettre un couvercle hermétique sur le Québec consisterait à réduire à une relation banale, voire folklorique, les rapports particuliers et exceptionnels entre la France et le Québec qui datent du célèbre «Vive le Québec libre» de 1967, et qui demeurait un terrible irritant pour une France qui voudrait améliorer ses relations avec le Canada. Entre en scène de nouveau Paul Desmarais et Power Corporation.
Nicolas Sarkozy était un politicien défait en 1995, et un politicien défait est toujours une proie facile. Paul Desmarais le sait pertinemment, car c’est en des moments de creux qu’il a réussi à mettre à sa main tant de politiciens québécois et canadiens, de Daniel Johnson à Jean Charest en passant par Jean-Jacques Bertrand, Brian Mulroney, Paul Martin, sans oublier une tentative sans succès avec René Lévesque.
C’est à ce moment en 1995, quand Jacques Chirac s’apprêtait à reconnaître le Québec, que Paul Desmarais est devenu l’ami de Nicolas Sarkozy. Pendant douze ans, de 1995 à 2007, les Desmarais père et fils ont cultivé cette relation d’amitié à coup de visites à Sagard et de soutien à la campagne politique de l’actuel président, de telle sorte que Paul Desmarais était l’un des deux seuls convives de nationalité étrangère à assister à la fête de la victoire de Sarkozy au Fouquet’s le 6 mai 2007.
Et il a reçu du même président Sarkozy, le 15 février 2008, la plus haute distinction française, la Grand’Croix de la Légion d’honneur, deux grades au-dessus de la distinction donnée à Jean Charest.
Les efforts des Desmarais ont porté fruit, sur le plan politique comme nous le voyons, mais aussi sur le plan économique.
Les Desmarais, de concert avec leur complice de toujours le Belge Albert Frère, sont maintenant les actionnaires de référence de deux des plus grandes entreprises françaises, soit la pétrolière Total, quatrième au monde, et la gazière GDF-Suez.
Dans le cas de GDF-Suez, d’ailleurs, c’est Nicolas Sarkozy qui a privatisé Gaz de France au profit de l’entreprise Suez contrôlée par Desmarais et Frère.
Mais quel sera l’impact de ce changement de cap de la France? Jean Charest a-t-il raison de dire que ce n’est pas important parce qu’il n’y a pas de référendum en vue? Rien n’est moins sûr!
En banalisant la relation entre le Québec et la France, Nicolas Sarkozy vise à renforcer la relation entre le Canada et la France, encore une fois dans le sens voulu par les Desmarais. Les intérêts des Desmarais en France sont concentrés dans le pétrole et le gaz et le centre de gravité canadien dans ces domaines ne se trouve pas au Québec, mais en Alberta et, dans une moindre mesure, en Ontario.
En banalisant ainsi la relation France-Québec sous les yeux béats de Jean Charest, Nicolas Sarkozy banalise aussi la ville de Québec et l’axe Paris-Montréal. Et c’est Ottawa et l’axe Paris-Toronto ou Paris-Calgary qui en tireront les bénéfices.
Mais en cela, Nicolas Sarkozy marche à l’unisson avec le gouvernement de Stephen Harper qui, lui aussi, cherche à banaliser le Québec, voire gouverner le Canada sans le Québec, comme en font foi son dernier budget, sa volonté d’accorder davantage de sièges à l’Ontario.
Seule ombre au tableau, autant pour le président français et ses deux décorés que pour le premier ministre du Canada : le mouvement souverainiste se porte très bien merci malgré tout et il sait qu’il reste d’autres manches à jouer.
Source: http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1369
Selon toute vraisemblance, Nicolas Ier a confondu les séparatistes québécois avec les séparatistes des pays européens où la haine et le mépris, la violence règnent en maître.
En Belgique, en Corse, en Espagne, en Tchéchénie, etc, ce discours s’applique. Au Québec, c’est zéro pour la question. M. Sakozy c’est trompé de dossier. Il aurait dû s’en tenir à son texte, mais non. Nicolas Ier est le roi du dérapage, de l’improvisation mal inspirée.
Comme l’a si bien fait remarquer Mme Teasdale, en France, cette histoire n’est pas une histoire.
Pour ce qui est de la « plotte à terre « , je crois que c’est une expression du bas du fleuve : rive Nord ou rive Sud. Je vais m’informer et vous reviendrai là-dessus.
A bientôt.
Ce matin a Christiane Charette ce fut un
Festival : Sarkosy Bashing par un groupe de frustrés, Mme Petrosky était vraiment over the top.
Mulcair qui qui encore que 60% et des poussieres qui ont voter pour le changement.
NON les gens ont voter, Liberal, NDP, Vert etc et non pas coalition. Et le monsieur a vraiment tourner son capeau en parlant de Micheal Inactif.. Un politicien qui a presque touché le pouvoir et est maintenant frustré
Comparer Sarko à De Gaulle est une insulte pour ce dernier. Le grand Charles n’avait insulté personne. Pour certains, sa célèbre déclaration fut une intolérable ingérence, mais pour la grande majorité des Québécois c’était une déclaration historique qui a permis de faire connaître notre nation et notre combat dans le monde entier. Un véritable cri d’amitié envers le Québec moderne.
La nation québécoise, comme toutes les nations du monde, cherche des alliés, et quoi de plus naturel que de rechercher une alliance forte avec la mère-patrie. Ottawa veut nous tenir enfermé dans le Canada, mais ce pays est trop petit pour nous; nous voulons le monde ! Vive l’indépendance du Québec !
Charlot avait insulté le Canada et tous les canadiens qui avaient libérés son pays durant WW2..et pas encore assé poltron pour vous ce gars.
Mme Teasdale, je me réjouis que vous écoutiez Radio-Canada. L’écoutez-vous via Internet ou y avez-vous accès en écoutant un appareil de radio?
La réaction viscérale que nous avons eu aux propos de Nicolas Ier, trahit l’importance démesurée que nous apportons à la France, encore aujourd’hui. J’aime énormément la culture Française, mais je préfèrerais d’importants investissements au Québec et qui rapportent au Québec que de vaines paroles qui ne coûtent rien et ne rapportent rien de concret$.
N’est-ce pas Michelin qui a préféré le Nouveau-Brunswick au Québec pour des raisons de fiscalité ou de vulgaire argent? Les Français vendraient leur mère si le prix offert était à la hauteur. Leur comportement en Affrique est moins qu’exemplaire. Le génocide au Rouanda n’est pas étranger aux intérêts français, mais ça on en parle pas à Radio-Canada, ou si peu.
Mais ne confondons pas les hommes d’affaires, l’argent n’a pas d’odeur, avec la culture, qui elle n’a pas de frontières. M. Sarkozy n’est pas la France et il ne fait que passer. Fera-t-il deux mandats? Personne ne peut le prédire.
Pauvre M. Charest. Infoman a parfaitement présenté son dilèmme. J’ai adoré. Avec des amis comme Nicolas Ier…
Le salut est dans la diversité de nos intérêts, dans tous les sens du terme. Il faut penser planétaire.
J ecoute a la radio en auto et de temps en temps internet a la maison, mais a la radio c a fait plus mon affaire n etant pas une leve-tot et ici comme nous sommes deux heures plus jeunes, je devrais ecouter a 7 heures du matin…OUCH!!!..il fait encore noir ici a 7 heures.
J ecoute que le matin, apres midi ma radio est a CBC classical.
Il y a beaucoup de francais ici, ceux qui sont resté apres Elf et Aquitaine dans les années 70 et maintenant ceux de Total. Il y a les chefs, les étudiants et tous ceux qui viennent faire des affaires.
Ils se font assimiler beaucoup plus vite que les québécois. Apres 15 ans leurs enfants ne parlent pas francais et eux-memes ont un franglais pitoyable. Les francos-albertains n y comprennent absolument rien a cette assimilation .
Quel bel et intelligent article que vous nous mettez sous les yeux Mme Gauthier. Malgré la justesse des propos qu’il met en lumière, il faudrait, je crois, garder à l’esprit que ce Président n’est pas la France, qu’il représente une parenthèse ouverte par le traumatisme causé par l’arrivée du candidat Lepen en deuxième place lors du premier tour des élections présidentielles françaises, laquelle se refermera dès que cette vague populiste sera laissée derrière le fil de l’Histoire. Alors, pourront se redéfinir des relations naturelles avec la France, de gauche ou de droite.
Mme Teasdale, je constate que vous n’avez rien compris à ma réplique donnée sous la rubrique de l’article « Les mamours de Sarko » concernant ce que vous dites à propos des propos des Français sur notre compte (si ce n’est pas trop vous demander de comprendre ce propos ), puisque vous récidivez comme si de rien n’était.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2009/02/06/005-Caissedepot.shtml
Est-ce que la clé de l’Énigme Charest sur le passage de celui-ci d’Ottawa à Québec se trouvait dans l’assistance à l’Élysée lors de la remise de la Légion d’honneur?
Pas très honorable …
Wow, je pars 2 semaines en vacances en Argentine et revoilà une autre grosse tempête dans une vers d’eau. Personne en France et encore moins ailleurs au monde en entendra parler, sauf peut-être quelques profs de science po.
Allo Terre au mouvement souverainiste: arrêtez de prendre vos petites frustrations pour des tsunamis mondiaux.
Ça me fait penser à la fameuse lettre qu’avait expédiée Bernard Landry à l’ambassadeur américain suite au discours de Bill Clinton au Mont Tremblant prenant pour l’unité canadienne. M. Blanchard a avoué ultérieurement qu’il a laissé cette lettre dans son tiroir à l’ambassade à Ottawa sans même en parler à son président ! Sans doute M. Landry s’est-il senti fort bien suite à sa missive, mais l’effet sera tout aussi inutile que celle de Marois-Duceppe. Une autre belle grosse victoire morale pour les troupes… Triste et humiliant pour tous les Québécois.
Monsieur Charest devrait retourner sa médaille de la Légion d’honneur.
Quel déshonneur pour le président Sakozy d’avoir traité la moitié des Québécois d’imbéciles.
M. Boudrias: j’écrivais justement un billet sur cette question, qui devrait être sur le site très bientôt.
M. Saint-Arnaud: La Presse a reconnu avoir commis une erreur dans la transcription de l’allocution de Sarkozy. Il n’aurais donc pas dit le mot «imbécile», mais «agressif», et ce, à deux reprises.
Remarquez qu »entre se faire traiter d’«imbéciles» ou de «haineux», comme il l’a fait en parlant de «détestation», on aurait presque préférer `«imbéciles»….
Oups. Voici la bonne version:
M. Boudrias: j’écrivais justement un billet sur cette question, qui devrait être sur le site très bientôt.
M. Saint-Arnaud: La Presse a reconnu avoir commis une erreur dans la transcription de l’allocution de Sarkozy. Il n’aurait donc pas dit le mot «imbécile», mais «agressif», et ce, à deux reprises.
Remarquez qu »entre se faire traiter d’«imbéciles» ou de «haineux», comme il l’a fait en parlant de «détestation», on aurait presque préféré `«imbéciles»….
@ Josée Legault
Merci pour le billet. Ça permet de garder le fil dans vos idées maîtresses.
🙂
C’est le genre de chose qui manque le plus en journalisme, le don de suivre une histoire du début d’un scandale jusqu’à la fin…
J’espère que vous ne me tiendrez pas trop rigueur de mes commentaires hors champs mais je suis d’humeur sarcastique aujourd’hui…
@ Louise Teasdale
« Charlot avait insulté le Canada et tous les canadiens qui avaient libérés son pays durant WW2… et pas encore assé poltron pour vous ce gars. »
Le terme « charlot » a un caractère profondément méprisant dans la langue française. Le savez-vous? En faites-vous un usage conscient et donc méprisant?
Le Canada et les canadiens qui ont libéré la France durant la seconde guerre mondiale comprend également le Québec et les québécois. De nombreux québécois ayant participé à cette guerre et ayant donc contribué à la libération de la France étaient des souverainistes ou le sont devenus par la suite. Lorsque je dis « étaient » c’est pour vous rappeler que des partisans de l’indépendance du Québec il y en avait avant même la fondation du Canada. Ce mouvement n’a pas vu le jour dans les années ’60. Il a simplement pris de l’ampleur à cette époque. Comprenez-vous qu’en insultant les souverainistes Sarkozy insulte une bonne partie de ceux qui ont libéré la France? Comprenez-vous que des gens soient insultés lorsqu’on les remercie de nous avoir libéré mais qu’on ne leur reconnaît pas le droit à la même liberté? Par contre, quand « Charlot » dit « Vive le Québec libre » c’est simplement qu’il reconnaît à la nation québécoise le droit d’être libre, comme toute les nations, y compris la « nation » canadienne qui est déjà libre. Que les québécois se libèrent, cela n’enlève rien à la liberté déjà existante des canadiens. C’est quoi votre problème? Vous êtes libre et vous n’aimez pas l’idée que je le sois également? Quel plaisir tirez-vous à empêcher les autres de jouir de la même liberté que vous? Vous avez besoin de dominer quelqu’un Madame? Que perdez-vous si je gagne ma liberté de décider seul de mon avenir?
Si je m’en vais en Alberta pour crier « Vive l’Alberta libre! » il faudrait que les gens de la place soient complètement tordus pour interpréter cela comme une insulte. Les albertains se libèreront bien s’ils en ont envie, peu importe mon avis. Par contre, si je vais faire la morale aux albertains en leur disant qu’ils ne devraient jamais devenir indépendants du Canada parce que le monde n’a pas besoin de division supplémentaire, je ne serai pas surpris si on me lance des poignées de sable bitumineux. Si j’ajoute que les albertains pratiquent le sectarisme, le renfermement sur eux-mêmes, la détestation des autres, l’opposition féroce aux autres pour combler leur besoin de définir leur identité propre, je peux m’attendre à être roulé dans le pétrole et, avec un peu de chance, à revenir chez moi sans qu’on me lance des allumettes allumées.
Monsieur Sarkozy peut très bien ne pas être d’accord avec les souverainistes. C’est son « droit » et il peut le chanter haut et fort avec Carla s’ils en ont envie. En fait on s’en fout et on en n’a que faire. Sarkozy n’est pas la France. C’est tout au plus un minus frustré. Cela ne lui donne pas le droit pour autant d’insulter la moitié de ses « frères » québécois. « Charlot » n’a insulté personne. Il n’a jamais dit que ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui étaient des imbéciles. Le bonhomme était assez intelligent pour savoir que le ROC et la moitié des québécois ne seraient pas d’accord avec lui mais il ne s’est jamais senti obligé d’ajouter l’insulte à son avis.
Moi aussi je crie « VIVE LE QUÉBEC LIBRE! », « VIVE LE QUÉBEC LIBRE! », « VIVE LE QUÉBEC LIBRE! », « VIVE LE QUÉBEC LIBRE! », « VIVE LE QUÉBEC LIBRE! », « VIVE LE QUÉBEC LIBRE! » et « VIVE LE QUÉBEC LIBRE! ». Je le crie 7 fois dans des directions opposées pour être certain que je serai entendu partout, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, vers le haut, vers le bas et en dedans de moi. Et si cela vous insulte c’est votre problème et ça se soigne. Combien de fois dans votre vie avez-vous entendu « Vive le Québec libre »? Moi j’entends l’hymne national de votre pays dans le mien tous les matins à la radio et tous les soirs à la télé. C’est une façon insidieuse de me crier « Vive le Canada » tous les jours, même si je n’ai pas du tout envie de l’entendre. Cela m’agace, je baisse le volume, mais je ne me sens pas insulté. J’entends le mot Canada dans mon pays des dizaines et des dizaines de fois chaque jour. Cela m’agace mais je n’en fais pas une maladie. Par contre, si on me traitait de sectaire 100 fois par jour je botterais rapidement le cul du responsable, surtout si c’est un petit minus prétentieux, laid comme un pou et un ami de Paul Desmarais.
« C’est son « droit » et il peut le chanter haut et fort avec Carla s’ils en ont envie. En fait on s’en fout et on en n’a que faire. Sarkozy n’est pas la France. C’est tout au plus un minus frustré. »
P.Mitriou
Sans doute, mais alors comment expliquer tout le déchirage de chemises de la part des souverainistes en réaction à un « petit minus », incluant la missive de M. Mitriou ?
En fait cette réacrtion collective des souverainistes illustre leur manque de maturité politique. On accuse Sarkozy d’être un twit sans envergure et paradoxalement on réagit de façon totalement exagérée aux propos de ce même twit. Nos deux chefs souverainistes vont même accorder de l’importance indue à ses propos en écrivant une longue lettre que personne ne comprendra à l’extérieur du mouvement souverainiste. Assez svp.
Sarko va passer, le peuple québécois va demeurer.
Aussi, je trouve la lettre de Mme Marois et M. Duceppe tout ce qui a de plus convenable. Elle devait être écrite.
Il y a longtemps qu’une telle bouffée d’air frais n’était pas venue de France
— The Globe and Mail
« M. Sarkozy au nom de la France mère a coupé le cordon et les séparatistes sont, plus que jamais, à la dérive », conclut le Globe and Mail dans son éditorial.
À la dérive !!! Ben on a des p’tites nouvelles pour vous !
@ Marc Audet
« Malgré la justesse des propos qu’il met en lumière, il faudrait, je crois, garder à l’esprit que ce Président n’est pas la France, qu’il représente une parenthèse ouverte par le traumatisme causé par l’arrivée du candidat Lepen en deuxième place lors du premier tour des élections présidentielles françaises, laquelle se refermera dès que cette vague populiste sera laissée derrière le fil de l’Histoire. »
Cette vague populiste s’est heureusement estompée depuis un bon moment.
Vous confondez deux moments de l’histoire politique française. Les élections présidentielles dont vous parlez sont celles qui ont conduit Jacques Chirac à la présidence pour un second mandat consécutif par une très confortable majorité de 82,21% des voies exprimées. La vague populiste ayant appuyé Jean-Marie Le Pen et son Front national n’aura été en réalité qu’une malheureuse vaguelette circonstancielle attribuable à une division exagérée de la gauche.
Nicolas Sarkozy a plutôt vaincu de justesse (avec 53,06% des voies) la gauche représentée par Ségolène Royal. Le fait que Madame Royal fut la première femme à accéder au second tour d’une élection présidentielle en France a probablement joué un peu contre elle. Il y a certainement de nombreux français ayant voté pour Sarkozy qui l’ont rapidement regretté.
Exact Monsieur Mitriou, je me suis gouré. L’élection dont je parlais est bien celle qui a conduit Jacques Chirac à la présidence. C’est le fait que Jospin soit arrivé troisième au premier tour qui a fait se diviser une partie de la gauche pour barrer la route à Le Pen qui demeure vrai. Il demeure également vrai que les positions politiques de Sarkosy lui fond mordre sur une part de l’électorat qui suivait Le Pen. C’est au fond ce que je voulais faire ressortir au-delà de la vérité des chiffres que vous soulignez et de celle de ma propre méprise.
«Notre cousin, le président» par Denise Bombardier (je comprends pourquoi beaucoup de ses amies ne lui parlent plus) Quand l’argent parle…
http://www.ledevoir.com/2009/02/07/232171.html
Et bravo à Gilles Bousquet pour la rectification ( non pour les féliciations)
@ David Lépine
Vous confondez deux choses. Lorsque je parle du « droit » de Nicolas Sarkozy je fais référence spécifiquement à son droit de ne pas être d’accord avec les souverainistes. Cela inclus son droit de mettre de côté la politique française de non-ingérence et de non-indifférence parce cela n’est pas son truc. C’est son droit le plus strict et aucun souverainiste sérieux ne songera à déchirer sa chemise pour si peu, simplement parce que Sarkozy s’autorise à ne pas penser comme les souverainistes et à le dire publiquement. Ça c’est une chose.
Par contre rien n’autorise le président de la France à accuser les souverainistes de verser dans le sectarisme, dans l’enfermement sur eux-même, dans la détestation d’autrui et dans l’obligation de s’opposer férocement à l’autre pour mieux définir sa propre identité. Nicolas Sarkozy a le droit de penser tout ce qu’il veut mais le président de la France n’a pas le droit d’insulter publiquement la majorité des membres de sa famille québécoise, les québécois francophones. Ça c’est une autre chose. Il est clair de par sa façon de s’exprimer que Sarkozy considère les québécois anglophones comme des amis et les francophones comme des frères. Or, la majorité francophone est encore, aux dernières nouvelles, en faveur de la souveraineté du Québec.
Si vous n’arrivez pas à distinguer Nicolas Sarkozy et le président de la France vous avez un problème. En fait vous avez le même problème que Sarkozy lui-même. Celui-ci n’arrive à distinguer entre Sarkozy, le petit bagarreur de rue, mal « engueulé » et grossier, et son rôle de président lorsqu’il s’exprime publiquement. Sarkozy a le droit de penser ce qu’il veut mais le président de la république a le devoir de mesurer ses propos. C’est comme pour un certain canadien qui a le droit de détester George W. Bush mais qui, de par les fonctions qu’il occupe, ne peut pas le traiter de « moron ». Ou comme un certain Jean Charest qui peut ne pas aimer une certaine députée péquiste mais qui ne peut se permettre de la traiter de Chr… de chien.. ou autre épithète insultante.
Pauline Marois et Gilles Duceppe ont défendu leur point de vue auprès de Sarkozy sans jamais utiliser la moindre insulte envers lui. C’est la différence entre les personnes qui ont la stature de chef d’État et celles qui se prennent carrément pour l’État, comme ce petit moron vulgaire et fendant qui se permet d’insulter les souverainistes québécois respectueux de la démocratie.
Et là vous allez me reprochez de servir la même médecine à Nicolas Sarkozy que celle qu’il nous sert. Que voulez-vous? J’ai parfaitement le droit de traiter Nicolas Sarkozy de minus dégénéré, de microbe malsain, de pou vérolé, d’excroissance pestilentielle, de petit rat d’égout, de roi de la racaille ou de… Je n’arrive malheureusement pas à trouver l’insulte suprême qui tourne dans le fond de mon cerveau, l’insulte qui collerait le plus parfaitement à ce petit trou de c.. de maudit français dégueulasse. Mais tout ça, moi, Monsieur Lépine, j’ai parfaitement le droit de le dire parce que je ne suis pas un homme d’État et que je n’occupe aucune fonction officielle de représentant de l’État. Mais Nicolas, lui, il est président et c’est bien tant pis pour lui. Cela devrait l’obliger à retenir ses insultes mais il ne l’a pas encore compris. Il faudrait pourtant, pour son propre bien, qu’il apprenne à contrôler ses hormones. Ce ne sont pas toutes les nations qui se laisseraient insulter de la sorte sans tenter de le pulvériser.
Il cherche le trouble le petit napoléon de salon…
Une française écrit à Mme Bombardier (quel nom de prédilection !!!)
Morot-Sir Marie-Hélène ([email protected])
Envoyé Le samedi 07 février 2009 05:00
«Tous les Français de France pour peu qu’on leur reparle un peu de chez vous, soutiendront votre Beau Québec et son envie de souveraineté. Comme je l’ai dit sur un autre forum du Devoir, vous êtes bien plus que de chers cousins, vous êtes nos frères de sang depuis que vos pères sont partis fonder la Nouvelle France, de l’autre côté de l’Atlantique et que pendant 150 ans ils ont lutté pour garder ces terres » froides et hostiles » dixit Voltaire, au roi de France .. et cela jusqu’à ce que Louis XV ce roi de pacotille préfère vous abandonner au traité de Paris de 1763 .. Mais depuis lors, tous les dirigeants français s’ils ne pouvaient manifester trop ouvertement leur soutien, hormis De Gaulle, ont au moins tout fait pour ne pas vous enfoncer.. C’est pourquoi ici en France nous sommes profondément attristés de ce qu’il vient de se passer à l’Elysée et je renouvelle les excuses des nombreux Français que cela a choqué comme moi, à tous les Québécois. marie-hélène morot-sir »
Écrivez-lui en grand nombre à cette femme française sensée et sensible.
source: http://www.ledevoir.com/2009/02/07/commentaires/0902070524129.html
Et là, qui que vous soyez, si vous voulez vraiment savoir qui est Sarkozy, lisez ce qui suit :
http://www.ledevoir.com/2009/02/07/commentaires/0902070751763.html
Ouf ! Et que tous les « David Lépine » du monde aillent au moins lire ou qu’ils se taisent !
Nicolas Sarkozy est sorti de son texte spécialement pour appuyer les convictions politiques de Paul Desmarais et les intérêts de Total au Canada. C’est un retour d’ascenseur pour avoir financé sa campagne électorale. Et quand Nicolas Sarkozy sort de son texte, il devient le chat de ruelle qu’il a toujours été. Cela peut être amusant de la part d’un gamin, mais pas du chef d’État de la France. Surtout lorsqu’il remet la Légion d’honneur au chef de l’État québécois dont l’existence n’est pas encastrée dans la Constitution canadienne.
Je me demande encore en quel honneur Jean Charest a pu se mériter cette décoration sinon par l’étendue du réseau tentaculaire de Paul Desmarais. Qu’a-t-il fait de si insigne ? Qu’attend Sarkozy en retour, lui qui ne reconnaît que la dimension économique de ses relations avec ses amis ?
Le côté bling bling de Sarkozy a permis à Paul Desmarais de le flatter dans le sens du poil. Et je t’invite dans mon royaume du Saguenay et tu me fais des ronds de jambe. Desmarais est l’homme à dénoncer sur toutes les tribunes. Celui qui achète les faibles et les complexés.
Nicolas Sarkozy devrait revoir la liste des États dont la France a reconnu l’indépendance.
La Slovaquie, l’Ukraine, l’Estonie, la Lithuanie, la Lettonie (la minorité russe n’a même pas eu le droit de vote aux référendums dans les républiques baltes), la Slovénie, la Croatie, la Bosnie (250,000 morts,,,) la Serbie, le Montenegro et le Kosovo.
Vous avez raison Paolo Mitriou. Lors d’un prochain référendum sur la souveraineté, qui n’est pas en baisse comme certains aimeraient le faire croire : toujours à 43%, le vote de Desmarais ne compterait pas plus que le vote d’un souverainiste convaincu. Avoir le sens de l’État c’est aussi ne pas laisser le Corporate Canada imposer sa vision tordue de la démocratie.
@ M. Lépine
» Wow, je pars 2 semaines en vacances en Argentine et revoilà une autre grosse tempête dans une vers d’eau. Personne en France et encore moins ailleurs au monde en entendra parler, sauf peut-être quelques profs de science po.
Allo Terre au mouvement souverainiste: arrêtez de prendre vos petites frustrations pour des tsunamis mondiaux. »
Vous avez raison M. Lépine, il y a mieux à faire. Néanmoins, j’en suis convaincu, quand on vous insulte, vous aussi vous répliquez. N’est-ce pas ?
La réplique posée de Duceppe-Marois était nécessaire quoi que vous dites.
Il y a mieux à faire bien sûr. Tiens pourquoi vous ne vous présentez pas en politique pour chiâler plus fort que les « chiâleux » ?
Bon retour à la maison
Andrée Proulx a dit :
« Nicolas Sarkozy devrait revoir la liste des États dont la France a reconnu l’indépendance.
La Slovaquie, l’Ukraine, l’Estonie, la Lithuanie, la Lettonie (la minorité russe n’a même pas eu le droit de vote aux référendums dans les républiques baltes), la Slovénie, la Croatie, la Bosnie (250,000 morts,,,) la Serbie, le Montenegro et le Kosovo. »
Vous oubliez la Georgie et les républiques tchèques et slovaques, non ?
« Nicolas Sarkozy est sorti de son texte spécialement pour appuyer les convictions politiques de Paul Desmarais et les intérêts de Total au Canada. » A. Proulx
Et si les souverainistes passaient plus de temps à peaufiner et promouvoir un projet moderne au lieu de sombrer dans les théories de complots Desmaraisiens, peut-être seraient-ils plus crédibles aux yeux d’une bonne majorité de Québécois.
Franchement Mme Proulx, expliquez-nous en quoi la société Total serait désavantagée par un Québec indépendant ?
Vous parlez toujours de 43 % d’appui à l’indéperndance alors que depuis un an, ni le PQ ni le Bloc ont dépassé 38%.
La France a reconnu l’indépendance de tous les pays qui l’ont voulue alors que le Québec se l’est refusée à deux reprises. J’espère que vous n’attendez pas après la France pour faire l’indépendance du Québec à la place des Québécois eux-mêmes.
NB la minorité russe en Lettonie s’est constituée principalement après la deuxième guerre, la minorité anglophone du Québec est ici depuis presque 250 ans, subtile nuance.
@ M. Lépine
» Et si les souverainistes passaient plus de temps à peaufiner et promouvoir un projet moderne au lieu de sombrer dans les théories de complots Desmaraisiens, peut-être seraient-ils plus crédibles aux yeux d’une bonne majorité de Québécois.
(…)
La France a reconnu l’indépendance de tous les pays qui l’ont voulue alors que le Québec se l’est refusée à deux reprises. J’espère que vous n’attendez pas après la France pour faire l’indépendance du Québec à la place des Québécois eux-mêmes. »
Le peaufinage va bon train. Désolé cependant M. Lépine, je ne puis vous révéler les secrets du peaufinage ! On se reprendra. Tant que vous n’aurez pas mis la main à la pâte sans trop chiâler vous aussi, nous allons garder ça pour nous. On vous connaît hélas que trop : vous seriez le premier à crier à l’UTOPISME ARRIVISTE ! À parler de REALPOLITIK et tout le tralala …
Encore une fois : faudrait vraiment réduire un peu ce mépris emprunté d’un autre … car il se pourrait qu’il nuise à la Cause que vous chérissez en secret !
Je suis d’accord avec vous pour la dernière phrase.
Cordialement
à lire:
http://www.marianne2.fr/index.php?preaction=joint&id_joint=51318