La Presse parlait ce matin d'une perte possible de 38 milliards de dollars à la Caisse de dépôt et placement.
Voir: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2009/02/06/005-Caissedepot.shtml
Le premier ministre et sa ministre des Finances continuent d'affirmer qu'ils ne connaissent pas les vrais chiffres et que la Caisse les dévoilera bien lors de son rapport de fin février.
Par un bien drôle de hasard, son ex-pdg, Henri-Paul Rousseau – responsable en bonne partie de pertes majeures encourues par les papiers commerciaux, s'est sauvé chez Power Corporation en mai 2008, et a empoché sa prime de séparation de près de 400,000$.
Son successeur, Richard Guay – responsable également de ce choix décisionnel -, est tombé «malade» cet automne pour démissionner, ou être démissionné (?), par la suite. Par un autre bien drôle de hasard, il a quitté définitivement dès les lendemains de la campagne électorale.
Mais une fois les têtes dirigeantes disparues de la scène, qui répondra de ce fiasco? Qui en sera tenu responsable.
Et avec un premier ministre qui jure ne rien savoir, on croirait voir la réincarnation de Ponce Pilate.
À cet égard, sortir le rapport de la Caisse à Pâques aurait sûrement été plus approprié…
« Le premier ministre et sa ministre des Finances continuent d’affirmer qu’ils ne connaissent pas les vrais chiffres et que la Caisse les dévoilera bien lors de son rapport de fin février. « , vous dites ?
Ear no evil.
Smell no evil.
See no evil.
Scratch no evil.
Touch no evil.
Just pretend that you don’t know what you should or you must know et l’affaire est Ketchup pour les Libéraux du Québec en campagne électorale.
l’évangile selon JC, élection de novembre 2008
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« Mais une fois les têtes dirigeantes disparues de la scène, qui répondra de ce fiasco? Qui en sera tenu responsable ? »
Au Québec, madame Legault, depuis l’arrivée de la « tempête économique » mondiale, plus personne n’est responsable de RIEN.
Votre enfant a faim au retour de l’école et gruge la clef que vous lui avez mis dans le cou en cherchant le baloney dans le frigidaire en chantant du Tex Lecor ?
C’est l’économie qui est coupable, demandez-le à Bombardier (la compagnie aéronautique ou la commentatrice, on s’en fout, les deux sont des oracles journalistiques).
Votre employeur abuse de son avantage concurrentiel pour vous faire travailler en-dessous de la table en ne vous payant plus vos heures supplémentaires ?
C’est la faute des spéculateurs boursiers qui n’ont pas dégustez leur Nescafé ce matin et mal digéré leur petit Harrow Roots en essayant de deviner combien de Républicains ça prend pour changer une ampoule au Sénat depuis que Edison s’est réincarné en lama au Tibet grâce à toute la puissance énergétique du Fallun Gong.
C’est plate en sivouplait à la télé, le soir, après les nouvelles de TVA et ce qui suit est presque aussi mauvais que la qualité des articles du Journal de Montréal ?
C’est la faute à l’économie jumelée à la révolution numérique qui va tous nous permettre de vivre sur la lunette en s’éjectant de nos bobettes sans prendre la peine d’enlever nos vêtements d’apparat pour aller « manger au restaurant » avec le nouveau récipiendaire de la Légioon d’honneur à la table d’hôte de Polo Desmarais accompagné à la guitare sèche par sir Paul Mercantile.
L’éconmie d’abord, OUI ?
Let it be
Let it be
Let it be
Whisper words of wisdom
Let it be dans la bitatibi
Avec la crise du verglas, on a eu un avant goût de ce que c’était un « Act of GOD ».
Avec la crise économique mondiale, c’est pire, on a maintenant le dégoût de VOIR des act of DOG.
La queue branle le chien.
Tout ce qui arrive est normal parce que tout le reste du monde est dans la marde.
Alors, ne demandez pas de comptes à Stephen Harper pour son fédéralisme catastrophique.
Ne demandez pas à Dalton McGuinty s’il a hâte d’être en élection au printemps.
Ne demandez pas à Danny boy de prendre son gaz égal avec ses jokes de Newfies lancées à la face de Iggy.
Ne demandez pas à qui que ce soit la raison pour laquelle le baril chute à 40 $ le baril en essayant de savoir pourquoi Petro-Canada a encore augmenté le prix de l’essence partout à Montréal.
Ne demandez pas aux politiciens pourquoi ils étaient incapables de résister à la tentation de couper dans toutes les dépenses gouvernementales en 1995 (et ainsi crisser tout le monde dans le gouffre du déficit zéro et faire échouer le référendum au Québec avec l’aide du FMI), alors qu’aujourd’hui, tout ce beau monde qui disait hier
autant à Ottawa qu’à Québec
qu’ils ne pouvaient rien faire pour stimuler l’économie et créer de l’emploi à cause des changements inévitables provoqués par la globalisation de l’économie se transforment soudain en Houdini de la récession mondiale en investissant dans les infrastructures comme si le plan Marshall s’était matérialisé sur leur table de chevet.
Ouin, à Bretton Woods, on est mort de rire, moi je dis…
Jean-Jacques Pelletier, auteur-philosophe au Collège de Lévis, affirme que la Caisse de dépôts et placements ne fait que placer l’argent que ses clients lui demandent de placer là où ils le désirent. Le personnel de la Caisse exécute les instructions des clients. Ce n’est pas les dirigeants de la Caisse qui dirigent les investissemens, mais bien les clients.
Je ne peux me prononcer sur l’exactitude de cette affirmation, mais c’est du moins ce que j’ai lu.
A la lumière de cette information, où et qui sont les coupables de ces mauvais placements?
On a commis bien des crimes à Bretton Woods, commis bien des bêtises.
Il est bien malheureux que John Maynard Keynes ait été gravement malade, épuisé. Il n’avait plus la force de se battre contre ces imbéciles, avides de contrôler la planète à leur profits. La Loi du plus fort étant toujours la meilleure, le pire des cénarios s’est réalisé, et nous voilà dans une autre crise planétaire que le respect de simples principes garde-fous auraient suffit à empêcher.
Je ne me souviens plus si Milton Friedman, le chantre de la bêtise économique, est toujours parmi nous, mais s’il est encore vivant il tarde à réitérer ses plus plates excuses, comme il l’a déjà fait, et affirmer qu’il a eu bien tort de prêcher le néo-libéralisme. Un peu comme Trudeau, après le mal fait.
Les gourous sont des être bien dangereux pour les faibles d’esprits et leurs victimes, c’est-à-dire, nous.
Si au moins Margaret Tacher, Ronald Reagan et tous ceux qui les ont soutenus dans cette entreprise d’appauvrissement des masses pouvaient brûler en enfer, se serait une mince consolation…
Mais l’enfer n’existe pas. C’est Jean-Paul II qui l’a affirmé. Le ciel non plus, d’ailleurs. Sauf en notre Ford intérieure, dirait Béru.
Amen.
Madame Josée.:::.A Tip of my FATHER’S HAT TO YOU.
This is really good. surtout
Scratch no evil…..je le mais en mémoire…
Act of Dog is wonderful also.
You be very funny Lady.
C a commence bien la fin de semaine.
Je le mets en mémoire…SORRRY
Pour ce qu’on en sait, il semblerait que les pertes enregistrées par la Caisse de dépôt et placement du Québec dépassent largement la moyenne des pertes encourues par les autres institutions financières, en terme de pourcentage par rapport aux investissements. C’était pourtant écrit gros comme ÇA dans le ciel.
Je me souviens qu’au cours de la dernière campagne électorale les libéraux s’évertuaient à répéter que les questions portant sur l’importance de ces pertes n’étaient pas pertinentes en regard des enjeux de la campagne électorale. Les défenseurs du PLQ, un paquet d’économistes mais aussi les sbires de Gesca, répétaient sans cesse que ces pertes n’étaient pas pertinentes au débat puisque toutes les institutions financières enregistraient également des pertes. Bien sûr on s’empressait d’attribuer ces pertes à la crise financière qui touchait l’économie mondiale dans son ensemble. Évidemment cet argument est valable. Du moins en partie.
Je prétendais alors que le fait de divulguer publiquement la nature de ces pertes pouvaient nous éclairer sur le comportement des dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Bien sûr tout le monde comprendrait que la Caisse de dépôt et placement ne pouvait s’en tirer sans pertes, en raison de la situation financière ambiante. Par contre, je prétendais également qu’il était possible de comparer ces pertes aux pertes enregistrées par les autres institutions financières. Si ces pertes étaient relativement moins élevées que les pertes des autres institutions on pourrait alors facilement conclure que les dirigeants avaient fait un excellent travail. Si ces pertes étaient relativement comparables aux pertes des autres institutions on pourrait alors conclure que les dirigeants avaient fait un bon travail. Si ces pertes étaient relativement plus élevées ou beaucoup plus élevées que les pertes des autres institutions on pourrait conclure que les dirigeants avaient fait un mauvais ou un très mauvais travail.
J’ai tenté d’expliquer ce raisonnement pourtant fort simple à des types comme Vincent Marissal, André Pratte et autres « observateurs » de la campagne électorale ainsi qu’à des gens importants au PQ mais personne ne semblait vouloir allumer. Mon raisonnement était pourtant simple. Je me disais que Jean Charest et Monique Jérôme-Forget ne pouvaient certainement pas ignorer l’état de la Caisse lors de la campagne électorale de décembre dernier. Or, mon petit doigt me disait que si la Caisse s’en tirait mieux que les autres institutions financières, Jean Charest aurait certainement dévoilé avec joie cette information afin d’en tirer un certain profit électoral. Si la Caisse s’en tirait aussi bien que les autres institutions financières, Jean Charest aurait certainement dévoilé cette information pour dissiper tout doute pouvant nuire à sa campagne électorale. Or, comme le premier ministre, la ministre des finances et les « observateurs objectifs » s’opposaient à la divulgation de cette information c’est qu’ils savaient fort probablement que celle-ci nuirait à la campagne électorale libérale. Le silence de Jean Charest et de Mme Forget ne pouvait conduire qu’à une seule conclusion logique. Ce silence ne pouvait s’expliquer que par la connaissance de l’état lamentable de la Caisse, un état plus lamentable que celui observé auprès des autres institutions financières.
Voilà pourquoi je ne suis pas du tout surpris d’apprendre aujourd’hui que les pertes de la Caisse dépassent largement, de façon relative, les pertes enregistrées par les autres institutions financières. Le silence de Jean Charest et de Mme Forget annonçait clairement cette catastrophe. Si les dirigeants de la Caisse avaient continué d’administrer prudemment l’avoir des québécois comme ils avaient l’habitude de le faire, la Caisse aurait subi des pertes, certes, mais jamais de l’ordre maintenant appréhendé. Et tout le monde sait que la prudence habituelle a été mise de côté suite aux exigences de rendement élevé commandé par le premier ministre Charest. Une bonne raison de plus pour déclencher des élections inutiles au début de décembre. Jean Charest est le premier responsable de cette catastrophe qui nous a été cachée jusqu’ici, avec la complicité de certains médias, pour favoriser sa réélection.
Je fais le pari que toute cette affaire va encore glisser sur le dos de Jean Charest comme sur le dos d’un canard. C’est bien connu; John James est recouvert de Teflon. Si on le grattait un peu on découvrirait peut-être que sous son apparence humaine se cache un véritable canard ou une poêle antiadhésive. Tiens! Ça expliquerait peut-être sa soudaine fierté d’être québécois. Après notre très respectable « Ti-Poil » on aurait droit à « Grosse-Poêle ».
Mais ce n’est que la marque de commerce de Charest et du PLQ !
Quand ça va bien c’est a cause de la bonne gouvernance de SON gouvernement !
Quand ça va mal c’est a cause du PQ , de la crise économique , des syndicats , des programmes sociaux , du PQ , de Harper , du Moyen-Orient , de la température , du PQ , des souverainistes , des artistes , du PQ ….ect….ect…….ect ……….
La grande partie de cette lourde perte viendrait des fameux papiers commerciaux qui ont été achetés majoritairement au Canada par 3 entreprises québécoises, la Banque Nationale, Desjardins et notre Caisse de dépôts et placements. Bref, le Québec s’est tait fourrer d’aplomb par qui ? C’est qui les caves de la haute administration de chacune de ces institutions qui ont autorisé ces achats de papiers pas bons ?
Le Québec s’en trouve appauvris plus que ses voisins canadiens, il n’y a pas lieu de festoyer mais de se serrer la ceinture pendant quelques autres années.
M. Charest a poussé la Caisse pour qu’elle obtienne les plus grands rendements possibles, ce qui était, est et sera toujours très dangereux. Tout le monde sait que pour avoir une chance d’augmenter ses revenus, faut prendre plus de risques…normal. Dans le cas des papiers commerciaux, pour gagner un très petit pourcentage, on a perdu presque tout le capital, une erreur de débutant.
Bien dit M. Bousquet! Une erreur de débutant.
Lu ce matin dans le NYT : Cherche imbéciles prêts à acheter des dettes sans valeurs. Je me demande comment on peut acheter des choses sans valeurs, surtout à ce stade où la planète entière sait que ces dettes ne valent rien.
Quelque chose m’échappe. Si ces dettes valent encore quelque chose, où est la crise? Si ses dettes ne valent rien, qui serait assez idiot pour s’en charger?
C’est plus obscur que le mystère de la Cadbury, qu’on a pourtant résolu.
J’en perds mon latin.
« Dans le cas des papiers commerciaux, pour gagner un très petit pourcentage, on a perdu presque tout le capital, une erreur de débutant. »
C’est surtout une erreur de JUGEMENT.
Et dans toutes formes de JUGEMENT, il faut y inclure une certaine notion de JUSTICE ou de JUSTESSE dans sa prise de décision.
Bon, ça fait beaucoup de mot qui commence par J, ICI, mais quand même…
Toute cette aventure catastrophique aura, je l’espère, une aussi bonne presse que l’affaire Norbourg sinon, à quoi bon ?
À quoi bon parler d’investissement éthique ??
À quoi bon puisque vous lirez dans l’Actualité de ce début 2009, sous la plume d’un pigiste, qu’il faut investir dans les Vice Funds pour tirer le meilleur parti de la crise.
Et on ne se cache plus, aujourd’hui, pour préconiser des conseils d’enfoirés.
On l’avoue tout de go :
pour survivre, pour profiter du capital de risque, pactise avec le diable s’il le faut !
On spécule sur la misère humaine à travers ton fonds de pension ?
Let’s go mon chummy, y’a rien de trop beau pour la classe ouvrière !
On fait de l’argent en rendant le monde entier obèse et addict de la malbouffe ?
C’est pas grave, « à long terme, on est tous morts » de toutes façons…
Who fudging care ??
Moi, ce qui me sidère dans ce genre d’Affaire – parce qu’il s’agit de faire des affaires avec le bas de laine des Québécois et NON de l’État, ICI – comme on s’est évertué à le répéter en campagne électorale
remember ? NI-NI, qu’il disait Jean Charest : non-ingérence / non-interférence dans la gestion des coffres de la Caisse
alors, ce qui est épatant – et on en finit plus d’être surpris à défaut d’être en sacrament du calvaire -, c’est de VOIR l’atmosphère feutrée dans laquelle on discute de tout ça autour d’un petit café et deux beignes.
Calvaire, on s’est lancé à corps perdu dans une spéculation sur des rendements à longs termes s’appuyant sur le crédit chancelant de centaine de milliers de citoyens américains à qui on a répété depuis la fin de 1989, et encore plus insisté après 2001 :
achetez, achetez, il vous restera toujours quelque chose d’américian au bout du compte en banque de votre institution financière…
On connaît le résultat.
Des dizaines de banques qui font faillites, des trusts qui se font racheter à la dernière minute ou qui se font NATIONALISER par le Congrès américain avec la bénédiction du Sénat !
Et tout le monde regarde ça en se disant : « C’est cool. C’est super ! »
Ça n’a pas de crisse de logique politique et tout le monde le sait au sommet des gratte-ciel.
Et on continue à s’auto-congratuler pareil avec des salaires de milliardaires, calvaire !
Au vu et au su de tous.
Obama est obligé de dénoncé le tout en conférence de presse aux États-Unis d’Amérique !!
Pas en Afrique du Sud, pas au Zimbabwe, pas au Chili, pas en Slovaquie,
AUX USA !
…
Et ici, au Québec, on s’en va se promener en France ramasser une Légion d’Honneur des mains d’un homme qui disait hier qu’il fallait décomplexé la Droite en France, travailler plus pour gagner plus et autres ostis de conneries de même !
Je connais des français qui connaissent l’orgine napoléonienne de la Légion et qui se demandent sérieusement si Sarko n’a pas pété un plomb dans sa tête de umber président.
Le pire dans tout ça, c’est qu’il y a des gens assez sales, assez méprisables et dégueulasses pour blâmer le Parti Québécois de parler du 250e anniversaire de la bataille des Plaines alors que le taux de chômage au Québec est PLUS BAS que l’Ontario, ce qui ne s’était pas vu depuis des lunes !!
Je le répète, je le redis pour ceux qui n’étaient pas à l’antenne de CTV lors de la sortie du budget Flaherty :
un je ne sais quoi de vieux et qui ressemble à un hibou – que je n’oserais qualifié de journaliste – a osé dire ça en guise d’introduction avant de présenter son « spin doctor » déguisé en commentateur économique :
WHERE SHOULD WE BE IN OUR HEAD RIGHT NOW, AS CANADIANS, CONCERNING THIS BUDGET ?
Où devrions-nous être dans NOTRE tête ?????
C’est quoi ça comme question, câlice ???!!!
On fait quoi, là ?
Are you a business man or are you a news man, buddy ????!!!!!
C’est le monde tel qu’on le vit depuis la parution de NO LOGO.
Des marques sans nom, pour des nobody qui votent pour des no life qui connaissent sweet fuck all au gouvernement et qui font semblant de nous administré et qui gouverne par sondages rétroactifs.
Car rappelons-le : les Conservateurs – et ICI Stephen Harper n’est pas en cause, Ignatieff ou Layton feraient la même chose – ont dépenser une somme mirobolante se chiffrant en centaines de millions de $ CAN des CONTRIBUABLES pour mieux nous fourrer.
NOUS fourrer.
Pas nous arnaquer.
Pas nous divertir pendant qu’on essaie de garder nos emplois et nourrir nos enfants.
Non, nous fourrer solide AVEC NOTRE CONSENTEMET.
Et les caves de Conservateurs qui disent qu’ils sont plus efficaces, concrets et, tsé, plus timides dans leurs interventions environnementales, ils se font dire quoi par la vérificatrice générale ?
Vos programmes ne valent pas de la câlice de marde, monsieur le PM !
Pas : ils ne sont pas assez précis ou efficaces.
Pas : ils sont trop flous et ne clarifient pas assez les objectifs pour l’industrie et le grand public.
Pas : ils sont tellement plein de trous qu’on ne saura jamais si on a fait diminuer les émissions toxiques.
Non, tabarnak : ils ont encore une fois accouché d’un paquet de bullshit !
De la putain de marde pour acheter du temps avant le prochain scrutin et la formation d’un gouvernement totalitaire pour 15 ans.
Et on est là à prendre les mots pour le dire, à chanter des discours amoureux avec un grand A comme si la politique se faisait en écrivant des lettres de recommandation dans le style de Jeannette Bertrand.
Le Canada, c’est pas fort, aux Olympiques de Human Rights Watch, de Amnesty International, des Nations Unies, etc.
Et qui se souvient de la Commission Royale d’Enquête présidée par l’autre gouvernante générale d’origine autochtone ?
Nofuckingbuddy !
Et les amérindiens, il en reste encore 50 % qui vivent en Réserves – contrairement aux natifs de l’Amérique au Mexique par exemple – et qui expérimentent les conditions de vie de la Palestine et de l’Ouganda dans un pays du G7, calvaire et
ce qu’on fait chez les bien-pensants,
c’est déchiré sa chemise sur le sort des palestiniens en ce moment.
C’est pointé du doigt Israel parce qu’elle attaque de plein fouet des terroristes…
alors qu’au Canada, on fait ça depuis l’élection de Paul Martin à la tête du pays, sacrament.
Alors, soit on est hypocrites sans bon sens, soit on a pas les yeux en face des trous….
Le Canada, plusse meilleur pays du monde ?
Yeah, you bet !
Le plus hypocrites du monde, ça c’est certain.
Tsé, quand c’est rendu que tu blâmes Obama de faire du Buy american dans le domaine de l’acier – l’acier, osti ! qu’on ne vienne pas me dire qu’on va avoir un avenir rayonnant avec l’acier au Canada quand l’alluminium se recycle à l’infini et que l’acier sert uniquement à construire des cochonneries dans les pays en voie de développement – c’est que tu pousses le bouchon un peu loin dans la théologie de la libération libre-échangisme…
Calvaire, un moment donné, il faudrait peut-être que les observateurs de la politique américaine ou mondiale prennent du recul et arrête de nous enculer ou d’enculer des mouches pendant que l’économie de l’OCDE se casssent la guele entraînant le reste du monde dans sa chute.
L’économie d’abord, OUI….
Et dire qu’on a voter ou refuser de voter en voyant ça…
C’est même pas du français.
C’est une banale paraphrase du slogan de Bourassa II : « Le Québec d’abord ».
C’est une gifle à tous ceux qui pensent que la démocratie c’est
le pouvoir de la populuation
pour la population
par la population.
Le jour où le gouvernement Charest tombera comme celui de l’Islande, ce jour là on commencera à parler sérieusement de démocratie, de République, de réforme de mode de scrutin, de Constitution, etc.
En attendant, vaut mieux en rire qu’en pleurer et arrêter de lire des conneries publiées dans la presse.
Lisez des magazines, lisez des livres… ou relisez-les !
Arrêtez de réé-lire. C’est le temps de LIRE !
À la base du rendement désastreux enregistré par La Caisse de dépôts et placements, il y a une idéologie, une vision de l’économie et de la société qui passe par la croyance aveugle aux forces du marché, aux outils financiers baptisés de leviers par leur clergé de spéculateurs, ce qui veut dire créer toujours plus de richesse illusoire à partir de celle à peine plus réaliste qui existe déjà et dans le cas des papiers commerciaux, à partir de rien. Le Dieu de la main invisible à consommer sous formes d’hosties fabriquées à même ce papier béni. Cette vision, c’est celle que lui ont imprimée par entente tacite ceux qui ont nommé les nouveaux directeurs de la Caisse, après avoir fait des gorges chaudes sur les dirigeants d’avant qui étaient coupables à leurs yeux de favoriser l’économie d’ici plutôt que de croire aux super profits offerts par la mondialisation des risques et des bénéfices.
Maintenant que les ficelles de leurs ententes sont éventées, ils se retranchent derrière un objectivisme qui ne trompe personne. Nous savons qu’ils en partagent la responsabilité.
Pour faire image : Ils ont voulu tuer la poule aux oeufs d’or en la forçant à pondre toujours plus, toujours plus, tellement, qu’à la longue, elle s’est retrouvée sous respirateur. Le gardien du poulailler, la voyant dépérir, s’en est allé tenter sa chance dans le privé et son successeur, en y touchant s’y est aussi brûlé.
Ayoye, que ça fait mal à ma réputation d’administrateurs infaillible, ont-ils pensé, où est-ce qu’on pourrait bien se cacher ?
En ce qui me concerne, il y a une chose qui m’échappe depuis le début de cette interminable avalanche de pertes de tous côtés, par milliards de la devise qu’il vous plaira.
Tout le monde perd, apparemment.
Pourtant, j’ai toujours pensé que « rien ne se perd, rien ne se crée ». Et que si certains, voire plusieurs, ont perdu, alors quelque part il doit bien y avoir quelqu’un ou quelques-uns qui ont gagné. Non?
Tout le monde ne peut pas perdre en même temps!
Et si c’était le cas que tout le monde ait perdu en même temps, alors ce serait comme si personne n’avait perdu. Du troisième étage, tout le monde se retrouve à nouveau voisins – mais au deuxième, cette fois.
Voilà ce qui me mystifie depuis le tout début de la grande dégringolade planétaire. Je n’arrive pas à comprendre comment il ne peut y avoir que de gros perdants partout (et ce ne sont pas les quelques petits magouilleurs-profiteurs qui font contrepoids). Où sont les gros gagnants dans tout ça?
Faut dire que j’ai été passablement malade ces derniers temps (le pire rhume à m’avoir jamais sauté dessus), ce qui n’a pas contribué à réfléchir clairement au problème…
Tôt ou tard, je m’attends néanmoins à ce qu’on nous indique qui a gagné, et combien. Et alors on saura qui a pris le contrôle de la planète à présent. Qu’on cesse de nous rabâcher ces histoires de pertes jour après jour. Qu’on nous dise donc plutôt qui a gagné!
Voilà, je vous ai lancé mon petit pavé dans la mare et, maintenant, je retourne m’étendre, tenter de récupérer un peu de forces, parce que ce rhume que je vous ai mentionné, c’est un coriace…
Monsieur Perrier, il y en a au moins un qui semble être un de gagnants. Lisez bien cet article, il est fort instructif.
http://blogue.quebecmetro.com/2009/02/05/la-privatisation-dhydro-quebec/
Et prompt rétablissement !
Claude Perrier se demande : «alors quelque part il doit bien y avoir quelqu’un ou quelques-uns qui ont gagné. Non?»
Bien oui, le spéculateurs, les requins de la finance, les dirigeants des entreprises en question qui se payaient et se paient encore des bonus en millions même quand ça va mal, ceux qui, à temps, ont vendu leurs maisons qui avaient doublé de prix en 5 ans, ceux qui ont imaginé de « bourrer » les banquiers avec leurs papiers commerciaux qui valaient moins que le papier de toilette, les gouvernements qui dépensent pour des niaiseries comme la guerre en Afghanistan et en Irak etc.
Encore chanceux de n’être pas en faillite nationale. Avec les déficits annoncés, ça va prendre plusieurs générations à tout payer ça.
Evidemment, Madame Gauthier, que ce « projet de société » (privatisation d’Hydro-Québec) s’avère une totale aberration…
Monsieur Garcia, cet ex-président de la Standard Life (que j’ai à une autre époque interviewé pour le compte d’un journal auquel je collaborais et qui ne m’avait pas fait la meilleure des impressions en raison d’une attitude « distante », fortement à l’opposé de l’affabilité si caractéristique de tous les autres dirigeants de sociétés que je rencontrais alors) est derrière cette idée que je situerais en tête du palmarès des plus mauvaises idées, des plus potentiellement dommageables – tant pour les souverainistes que pour les fédéralistes du Québec – que la bêtise des uns ou la convoitise des autres nous ont au cours des ans servies en exemples et placées sous le nez.
Et, même avec mon nez sérieusement bouché (ce mauvais rhume…), je puis vous assurer que cette idée ne sent pas bon du tout, et qu’elle ne passera jamais.
Mais je reviens à mon interrogation première: avec toutes les pertes faramineuses dont on nous fait part quotidiennement (le cas d’Hydro-Québec n’en étant pas, car cela concerne de « futures » pertes, le cas échéant), je me demande encore et toujours qui a gagné l’équivalent de ce qui aurait été perdu à travers le monde?
Monsieur Bousquet, pour sa part, mentionne avec une indignation bien sentie quelques « coupables » à ses yeux.
Ce sont ceux-là même que je désignais ci-dessus par « quelques petits magouilleurs-profiteurs ». Mais les quelques misérables millions dont ils se sont remplis les poches ne font pas le poids considérant les centaines de milliards envolés. Où est donc passé le reste des sous? Qui a vraiment mis la patte sur la tirelire?
Merci tout de même à Madame Gauthier et à Monsieur Bousquet pour leurs commentaires. Et, si nébuleux que tout ceci soit encore, on finira bien par savoir. Tout finit toujours par se savoir, paraît-il…
M. Perrier,
Une dernière chose, une grande partie de cet argent est allée dans les PARADIS FISCAUX. Ni vu ni connu que j’t’embrouille, beaucoup fric dans ces endroits qui n’est plus au pays que nos bons gouvernements nationaux ne veulent pas bannir.
Il faut un Comité de surveillance
À ma souvenance, tous les dirigeants de la Caisse de dépôt ont été blâmés pour leur mauvaise gestion. Et le plus souvent les blâmes ne tenaient pas compte de la mauvaise situation de l’économie canadienne et internationale. Comme actuellement, alors que TOUT le monde a perdu de l’argent partout dans le monde, sauf ceux qui ont laissé leur magot en dessous de leur lit. Même ceux-ci ont perdu car le pouvoir d’achat de leur magot a diminué à cause de l’inflation.
Le principal problème avec la Caisse m’apparait être le manque de transparence. En plus de devoir rendre compte au gouvernement très régulièrement, la Caisse devrait être surveillée par un genre de Comité chien de garde comprenant des gens de plusieurs milieux et de tous les partis politiques.
Ce Comité de surveillance devrait régulièrement faire rapport à l’Assemblée nationale et à la Caisse.
De cette façon, si éventuellement il y a des dérives dans la politique ou les placements, elles seraient plus faciles à détecter et à corriger que dans l’état actuel de cachotteries, où même le premier ministre Charest dit (faut-il le croire?) qu’il ne sait rien.
Je n’ai pas de solutions miracles pour la crise, à part remmettre en place les garde-fous que l’on a fait sautés.
Pour le rhume, cependant, j’ai un remède qui fonctionne à merveille pour moi : se gargariser avec de l’eau légèrement salée, bouillie, très important, et plusieurs fois par jour. Ce remède, simple, soulage les maux de gorge, et lorsque appliqué aux premiers symptomes du rhume, tue le rhume. Parole de scout.
Courage M. Perrier.
Privatiser Hydro-Québec = vendre son poèle pour s’acheter du bois. C’est brillant.
Les adeptes de cette philosophie sont contre toute entreprise lucrative des contribuables. Seuls les capitalistes ont le droit de faire de l’argent. Le contribuable ne doit pas faire concurence à un capitaliste. Le contribuable doit financer toute entreprise qui ne raporte pas. Si il y a moyen de faire de l’argent, on doit laisser un capitaliste le faire.
Les profits aux capitalistes, les pertes aux contribuables. C’est l’ordre naturelle des choses.
Jean Lessage et l’Equipe du tonnerre ont privatisé les diverses entreprises produisant de l’électricité afin que tous les Québécois jouissent des mêmes avantages : le même service de qualité, peu importe où on vit : Abitibi, Montréal ou Gaspésie. Et le moins cher possible.
Pour M. Nadeau, s’il est prêt à offrir la même qualité de service, le prix sera le plus élevé possible. Belle mentalité. Un autre qui ne doit pas aimer John Maynard Keynes, ni les petites gens.
Puisse un chancre ronger son âme pendant 10 000 ans, comme on dit en Russie. (sourire)
Merci beaucoup, Monsieur Gingras.
Et voilà votre B.A. pour la journée!
@ Monsieur Bousquet
Merci de vous intéresser de la sorte à mon petit problème. Les paradis fiscaux, vous dites? Oui, bien sûr. Et cela ajouté à tout le reste déjà mentionné, ça doit faire quelques gros billets… Suffisamment, toutefois?
Parce qu’on ne parle pas de quelques liasses seulement, ici. Mais, supposons que le compte y soit. Auriez-vous alors réponse à l’autre très épineuse question qui se pose, qui me tracasse également depuis le début de l’annonce de pertes épouvantables à chaque coin de rue de chaque ville de la planète: qui donc prête tous ces milliards aux divers gouvernements pour leur permettre de faire un déficit budgétaire de façon à pouvoir relancer leurs économies respectives?
Seraient-ce les magouilleurs eux-mêmes, ceux-là qui sont partis avec notre tirelire, qui nous prêteraient à présent notre propre argent? Sinon, qui a ces centaines de milliards pour dépanner tout le monde, à l’heure où, justement, tout le monde aurait perdu (sauf quelques magouilleurs)?
Mais ne vous sentez pas obligé de me répondre, Monsieur Bousquet.
D’ailleurs, je crois me rappeler avoir entendu quelque part que certains gouvernements « en moyens » (Chine, Moyen-Orient, par exemple) seraient actuellement à financer les Américains. Ce qui me donne cette image incongrue du président Obama, nouvellement en poste, exécutant le numéro de prestidigitation d’Houdini suspendu en hauteur dans une camisole de force et devant malgré tout sauver son pays et la planète avant l’heure du lunch…
Et si les finances américaines, ainsi que celles d’autres pays occidentaux, sont effectivement entre les mains de certains gouvernements moins « conviviaux » et ne partageant pas particulièrement nos valeurs, qu’on ne compte pas trop sur Barack Obama. Car il ne pourra véritablement faire que ce qu’on lui permettra de faire, aux conditions selon lesquelles on lui permettra de le faire.
Une crise mondiale qui déborde de loin le simple aspect financier.
Là, M. Perrier, vous arrivez à la troisième étape.
Première étape : où est passé l’argent ? « Where is the beef ? »
Deuxième étape : ou vient l’argent pour remplacer celle disparue ?
Bien oui, d’autres pays qui prêtent aux États-Unis et probablement…des paradis fiscaux qui débordent.
Troisième étape : comment faire pour rembourser tout ça ?
Fouillez moi, je ne le sais pas, seul l’avenir le dira.Nos descendants, certainement. En attendant, on va s’acheter une grande télé, pour oublier.
Monsieur Perrier,
Dans cet article, on parle de Hélène Desmarais, fille de Paul.
C’est sur cela que que voulais attirer votre attention. Garcia n’est qu’un autre des pantins de la famille Desmarais, eux, ils ne semble pas avoir perdu d’argent dans la crise, au contraire ils prennent le contrôle de tout ce qu’ils peuvent. Relisez l’article et vous verrez qu’il est clair que via Garcia, la famille Desmarais veut mettre la main sur Hydro-Québec. Tout comme on veut nous faire passer que le gaz est mieux que l’hydro-électricité, pensez, Monsieur Perrier, à qui est derrière le projet gazier Rabaska….toujours Desmarais… Garcia n’est là que pour manipuler l’opinion publique car sans l’accord du peuple, Hydro-Québec ne pourra jamais être privatisée. Et cela je le tiens d’une personne haut-placée à HQ.
blogue.quebecmetro.com/…/la-privatisation-dhydro-quebec
M. Charest serait-il l’homme de paille de M. Desmarais et ses semblables?
Tout porte à le croire. Et ce n’est pas le PQ qui va faire beaucoup mieux.
C’est bien le PQ qui a donné les éoliennes et leur électricité à l’entreprise privée. M. Landry aime bien l’entreprise privée, même à nos frais.
Hier, à TLMEP, il a osé s’afficher comme néo-démocrate. C’est pas l’hypocrisie qui l’étoufe.
Avec le contrôle de l’information, il est de plus en plus difficile de connaître la vérité.
Merci Mme Gauthier.
Contre le 250e
http://operation1759.org/petition
Signez la pétition !
Le contrôle total de la famille Desmarais sur la classe d’affaires et les politiciens québécois (sans parler de ceux du Canada et de l’étranger!) est absolument scandaleux.
Il faudrait trouver un moyen de limiter le pouvoir de ces oligarques, qui manient silencieusement les ficelles derrière la scène. C’est un mal qui ronge profondément notre société, l’enfermant dans les desiderata du « capo » de cette famille, semblable en cela au fonctionnement des familles mafieuses.
Ici, je vise la famille Desmarais, car sa marque sur le Québec se fait sentir de façon de plus en plus significative, mais il demeure bien entendu que n’importe quel autre magnat occuperait bien vite la place vide.
C’est contre le contrôle illimité de ces ploutocrates qu’il faudrait légiférer.