Comme on vient de le dire sur les ondes de Radio-Canada, la grogne monte de partout au Québec contre la «commémoration» récréo-touristique de la défaite de 1759 montée par une agence fédérale.
On apprend donc aussi ce matin que le président de la dite Commission des champs de bataille nationaux, André-Monsieur-1759-Juneau, remet encore une fois à plus tard sa fameuse conférence de presse où il est supposé annoncer ce qu'il fera de sa «commémoration» dont, de toute évidence, la plupart des Québécois ne veulent tout simplement pas.
Cette conférence de presse devait donc avoir lieu cette semaine. Maintenant, elle est repoussée à la semaine prochaine.
En attendant:
1) Toujours pas un mot du premier ministre Charest, au-delà d'une petite phrase datant du 16 janvier à l'effet qu'il n'y serait pas;
2) Toujours trop de mots de la part de Régis Labeaume. Face à une nouvelle pétition circulant cette fois-ci parmi des «personnalités» de la ville même de Québec, voilà que le maire, toujours aussi fier de sa propre inculture, s'écrie ne «rien comprendre» à tout ce débat. Un débat qui, selon ce grand esprit, aurait même atteint les «soubassements»! Mais voilà qu'en quelques heures, il semblerait légèrement ébranlé par la force de l'opposition à ce projet. Surtout qu'elle est loin de venir seulement du «Plateau» de Montréal….
3) Le 22 février, il y aura une manif à Ottawa organisée par Impératif français et la Société-Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
C'est à se demander comment il se fait qu'à Ottawa, on ne semble plus comprendre ce qui est pourtant un des mots préférés de sa classe politique: NON.
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Merci, Madame Legault !
Il y a une pétition à signer pour ceux qui sont contre cet événement:
operation1759.org/petition
1) Jean Char est attend le sondage de Léser et Léser sur la commémoration avant de se prononcer. Alors, un conseil, continuer a écrire des lettres ouvertes a votre journal local. Pourquoi ?
2) Pour que Régis Laboure s’aperçoivent que la contestation de l’événement ne vient pas que du plateau. Surtout, soyez subtil. Suivez mon exemple en Monteregie et appuyer madame Faille. Pourquoi ?
3) Michael Inactif vient d’annoncer que sa nouvelle antenne québécois et ancienne protégée de Paul Martin veut ravir Vaudreuil-Soulanges au BQ en plaçant l’ancienne présidente de l’aile jeunesse du PLC afin de combler le vide laisse par Michael Portier, dit la comète brune PC ou le postier (a cause de sa tendance de livrer des chèques pour se faire élire a nos frais) ;
4) le PLC, par le biais de monsieur Spaghetti Coderre est toujours fier de son lieutenant du Québec, il discute avec la Gouvernante Générale pour lui attribuer une récompense honorifique canadienne sans se rendre compte qu’il ne sera jamais premier ministre du Canada – contrairement a Paul Martin, qui n’a pas été capable de garder la barre droite.
5) Selon Cyberpresse, un hurluberlu de l’ADQ veut Maxime Dernier en remplacement de Mario Dûment.
Un beau parleur incapable de se faire une blonde steady
sans payer
en remplacement d’un père de famille.
Quelle super bonne idée !! Mdr
Ah, la politique canadienne… C’est comme un rêve éveillé pour tous les auteurs satiristes qui se respectent.
La bataille des Plaines d’Abraham fut une des plus importantes de la guerre de Sept Ans qui s’est déroulée en Europe, dans les Amériques et en Inde. Certains historiens ont qualifié celle-ci de première véritable guerre mondiale. Les conséquences de cette guerre ont marqué le monde entier et la bataille de Québec fut une des plus décisives malgré le nombre relativement restreint des belligérants.
Vouloir commémorer cette importante bataille me semble, tout de moins au sens historique, quelque chose de normal et correct.
Malheureusement, encore une fois, le mouvement souverainiste démontre sa grande immaturité politique. Incapables de voir cette bataille dans sa perspective mondiale et stratégique, les souverainistes se regardent le nombril et resortent leur bon vieux réflexe de victimisation par le méchant conquérant.
L’institution fédérale chargée de cette « commémoration » n’est guère plus habile et semble n’avoir rien compris de la réelle signification de cette guerre et cette bataille et fait tout dans son pouvoir pour provoquer la réaction défensive des souverainistes, pourtant si prévisible.
Ô que nous manquons de maturité politique , autant au Canada qu’aiu Québec.
Question pour Mme Legault:
Si après 250 ans il est encore trop tôt pour mettre cette bataille dans son contexte historique, pensez-vous que 500 ans suffiront et que nos descendants pourront enfin en parler calmement en 2259 sans se sentir les victimes?
@ David Lépine
Vous planez décidément vraiment trop haut au-dessus de la tribu provinciale. Allez, je vous fais redescendre les deux pieds sur terre ! Le point de vue de Sirius, c’est parfois utile mais encore faut-il ne pas en abuser !
Comme si on ne le savait pas que cette Bataille fut importante ! Comme si on était de pauvres imbéciles qui ne comprennent rien de l’Histoire ! Comme si Juneau, la CCNB et les fédéralistes apolitiques ne comprenaient pas d’avance que l’idée de reconstituer cette Bataille allait se faire sans controverse !
Allez grand mature Lépine, jetez-moi ça aux poubelles ce mépris emprunté d’un autre. La maturité politique c’est auss LA DÉMOCRATIE, celle qui permet des DISCUSSIONS AUSSI ANIMÉES SOIENT-ELLES SANS SE TAPER SUR LA GUEULE.
Je vous accuse M. Lépine de manquer de MATURITÉ POLITIQUE en qualifiant d’immature ce peuple qui discute démocratiquement d’un sujet chaud de son histoire sans se taper sur la gueule. Engagez de bons avocats.
Pitié M. Lépine pitié ! Ce mépris nuit justement à ce que vous prônez à grands coups de chiâlage …
» Incapables de voir cette bataille dans sa perspective mondiale et stratégique, les souverainistes se regardent le nombril et resortent leur bon vieux réflexe de victimisation par le méchant conquérant. »
Qui est nombriliste déjà ?
» C’est NOTRE 400e anniversaire » disaient des gens de Québec City l’an passé. » C’est NOTRE Bataille des Plaines » disent aujourd’hui des gens de Québec City.
Tant et aussi longtemps que le nombril d’un Canada, le coast to coast et non pas celui de l’Histoire du Québec, sera SITUÉ À L’EXTÉRIEUR DU TERRITOIRE QUÉBÉCOIS, il sera trouvera des compatriotes à vous M. Lépine plus nombrilistes que d’autres qui vont réclamer UN NOMBRIL QUÉBÉCOIS là ou le fleuve se rétrécit.
Si vous êtes incapable de le comprendre c’est que vous manquez vraiment de maturité politique. Et je continuerai de rire de vous …
» Toujours trop de mots de la part de Régis Labeaume. Face à une nouvelle pétition circulant cette fois-ci parmi des «personnalités» de la ville même de Québec, voilà que le maire, toujours aussi fier de sa propre inculture, s’écrie ne «rien comprendre» à tout ce débat. »
Il ne comprend rien à ce débat ?!? On rêve … Il a vraiment dit ça DAme Legault ?!?
Non mais il est QUI CE MONSIEUR LABEAUME au juste ?!? Le maire d’un village ? Le maire d’un village québécois de quelques centaines d’habitants ?
Allo la Terre, vous êtes le MAIRE DE LA CAPITALE NATIONALE DU QUÉBEC M. Labeaume !
Non mais c’est incroyable faire dans l’inculture bienheureuse comme ça ! Comme s’il n’y avait pas controverse en partant de reconstituer cette Bataille !
Dame Legault, remplacez-moi ce Juneau et ce Labeaume… ou demandez-le.
@ M. Lépine.
Encore une fois, la question n’est pas la reconstitution de la bataille « insignifiante » à mes yeux, mais l’atmosphère festive qui entoure cette reconstitution.
La Bataille de Ste-Foy a donné un point aux Canadiens, aux Indiens et peut-être aux soldats Français. Le score : Anglais un, Français un. C’est en troisième période que le vent a touné radicalement, et il n’y a même pas eu un seul coup de feu tiré. On a négocié une reddition honorable, à Montréal.
Dans les guerres européennes, c’est le sort des armes sur le Continent qui décidait du sort des colonies. Le vainqueur en Europe imposait ses volontés aux vaincus. Le Canada a changé de mains à plusieurs reprises au cours de sa courte histoire. On est passé de l’Angleterre à la France comme une balle ping-pong passe d’un bord à l’autre de la table. Je crois me souvenir que l’on est même resté 30 ans aux mains des Anglais à un moment. Mais je ne me fie plus à ma mémoire…
La bataille des Plaines a été reconstituée à trois reprises à notre époque, cela n’a fait aucun drame car on avait l’intelligence de ne pas célébrer, avant, pendant et après. Cette fois-ci, c’est différent. On veut faire couler le champagne et on veur danser. Non merci! Un peu de respect, SVP.
Si nous avions été embrassés à bras ouverts après l’abandon par la France, et si l’AANB avait été écrit avec l’intention de nous intégrer dans le respect de la différence, ce serait une autre affaire. Mais on a cherché à nous assimiler, pour notre plus grand bien, comme pour les Indiens, nos anciens alliés.
La bataille de la survie dure toujours et c’est pourquoi nous avons ce débat. J’ai signé la pétition contre la fête de la défaite. Je ne suis pas opposé à la reconstitution, encore une autre, de la bataille comme telle.
Si vous lisez l’Histoire de France et l’Histoire de l’Angleterre, vous y apprendrez que ce qui se passe dans les colonies a peu d’importance dans le grand ordre des choses. Le nombril du monde c’était l’Europe. Ce qui se passait en Indes ou en Amériques, un irritant, des prétextes à faire la guerre en Europe, là où sa comptait.
Cordialement.
C’est évident que depuis les premières heures de l’annonce publique de la tenue de l’intenable Festival de la Défaite cet événement était condamné à disparaître avant d’exister. Il était manifeste que la manifestation contre cette manifestation festive manifestement provocante conduirait manifestement à un rejet manifeste de cette provocation festive. Je me comprends! Cette commémoration était (ou est) en fait une invitation au renouvellement de notre soumission ou une invitation inconsciente à reprendre les hostilités là où elles ont été laissées il y a 250 ans. Finalement il ne devrait pas rester grand chose de ce plan idiot au moment où il était prévu de le tenir. Pour une fois il y aura eu suffisamment de québécois se tenant debout pour dire NON quand c’était nécessaire. Habituellement ceux qui disent NON sont à genoux. Si le Festival de la Défaite est finalement annulé grâce à une action concertée de fiers québécois, cela annulera en partie, du même coup, la défaite subie en 1759. Voilà que les conquis, les envahis, les soumis se seront remis debout pour repousser une nouvelle attaque visant à nous soumettre davantage. C’est là une belle façon de voir les choses. Et cela fera enfin un événement digne d’être commémorer par les québécois, année après année. Pourquoi pas, année après année, la « Commémoration festive de la fois où on a dit qu’assez c’était assez »? Ça devrait mettre du baume sur les plaies à Régis ça! Troquer le Festival de la Défaite, revenant une fois par 250 ans, contre un festival annuel de la fierté québécoise revenue debout c’est une excellente affaire. Me semble!
Ottawa comprend probablement très bien ce qui se passe actuellement au Québec face à cette tentative de provocation. Il le comprend certainement très bien même s’il ne l’avait visiblement pas appréhendé. Ottawa devait secrètement souhaiter que les québécois se soumettraient sans trop de protestation à cette provocation afin de nous voir nous soumettre encore davantage au pouvoir du conquérant. La dernière chose que je souhaite c’est bien de voir Ottawa condamner cette commémoration pour ensuite voir les députés fédéralistes du fédéral venir nous dire que grâce à leur intervention les québécois ont évité une humiliation. Vous n’êtes pas tannés de voir Ottawa continuellement allumer ou attiser des feux en territoire québécois pour ensuite les éteindre et ainsi passer pour le héros venu nous sauver?
Tiens, ça me fait penser! Depuis un bon moment je me sens agacé chaque fois que je m’apprête à cliquer sur le bouton « Soumettre » ci-dessous. Je n’aime pas du tout ce mot. Après 250 ans de soumission je trouve que ça suffit. Aussi, je proposerais de renommer ce bouton « Envoyer » ou simplement « Proposer ». Qu’en pensez-vous quand vous y pensez?
Je connais un gars, tellement occupe a couper le gazon pour son boss qu’il a fini par se retrouver a passer la tondeuse sur toute les plaines du monde en chantant :
Mon beau cimetière,
C’est a ton tour
De te laisser parler d’amour
Mon beau cimetière,
Plus je te laboure
Et plus t’es débordant d’amouuuur !
Bref, après la stratégie du love in
Voilà la stratégie holiday inn
Si les hôtels des plaines sont pleines
Le Canada est meilleur que la peine…
Calvaire, c’est pas assez clair comme le Jour ?
La Guerre de Sept ans, comme les deux guerres mondiales,
Ça n’a jamais été le trip DU Québec.
L’Irak et l’Afghanistan non plus.
Tout comme le Vietnam.
Sauf que la, on voudrait nous faire sentir cave, louche, lâche, etc.
Et ce, afin de mieux vendre une guerre qui, hier, était une invasion de l’URSS en terre musulmane.
Curieux retour des choses, la Russie d’aujourd’hui s’entend avec l’Otan pour crisser une volée aux talibans et étouffer les tchetchenes.
Pendant ce temps-la, la Russie se fâche contre la même institution
tout aussi anachronique que la fédération canadienne
pour contester le droit a ses anciens satellites soviétiques d’héberger des missiles balistiques made in USA dans les environs de la Pologne occupée…
La Guerre de Sept ans, vous dites ?
Ça fait combien de temps que le 11 septembre a sonne la fin de la recréation mondiale amorcée par la chute du Mur de la Honte et le massacre de la place de la porte de la paix céleste ?
Vous me le dites si mon point de vue souverainiste est trop pacifique, altermondialiste et globalisant dans son approche politique, surtout !
En passant, les élections en Israël arrivent bientôt, qui en discute sérieusement au Québec dans un blogue ?
Question sioniste, je l’avoue… Mais c’est de bon ton de faire de l’antisémitisme pour plaire a ses amis falardiens, il paraît…
Désolé, je ne mange pas de ce pain-la…
En tous cas, on se tient au courant,
On se téléphone pas
Et on se fait pas une bouffe sur les plaines
Apportez votre vin
Coderre se charge du souper spaghetti sur Facebook…
Monsieur Mitriou, je me soumets a votre envoi et a votre proposition…
😉
» Encore une fois, la question n’est pas la reconstitution de la bataille « insignifiante » à mes yeux, mais l’atmosphère festive qui entoure cette reconstitution.
La Bataille de Ste-Foy a donné un point aux Canadiens, aux Indiens et peut-être aux soldats Français. Le score : Anglais un, Français un. C’est en troisième période que le vent a touné radicalement, et il n’y a même pas eu un seul coup de feu tiré. On a négocié une reddition honorable, à Montréal. »
La troisième période : l’arrivée des navires anglais avant les français.
Il y a les discussions et conférences sur l’Histoire. Et il y a cette reconstitution de Bataille. Ceux qui sont incapables de faire la différence manquent cruellement de maturité politique.
Ce n’est pas les « chiâleux » contre cette reconstitution de Bataille qu’il faut dénoncer mais les piètres relations publiques de ce fonctionnaire Juneau. Une maturité politique le comprendra bien …
M. Dubé,
Je crois que vous n’avez pas tout lu. Je blâme autant le fédéral que les souverainistes dans ma missive. Je dis et je redis qu’il nous manque beaucoup de maturité politique et au Canada et au Québec.
Nous sommes incapables de voir cette bataille dans son contexte, nous croyons qu’elle n’a décidé que le sort de la petite colonie française sur les rives du St-Laurent alors qu’elle décida du sort de tout un continent et d’une bonne partie du monde.
Si les Allemands furent capables de commémorer la bataille de la Somme après 80 ans et plusieurs centaines de milliers de morts, pourquoi sommes-nous incapable de commémorer les Plaines après 250 ans et quelques centaines de morts?
Pourquoi le fédéral insiste sur l’aspect « festivité » ? C’est un autre signe d’immaturité politique.
Vous voyez du mépris là ou il n’y en a pas. La bataille la plus importante de l’histoire de notre continent a eu lieu en plein centre de notre capitale et il faudrait ignorer son anniversaire pour ne pas choquer les pauvres victimes ? On seraient incapable d’organiser une commémoration sobre, intelligente soucieuse de l’importance historique sans verser dans la foire des festivités afin de plaire à Parcs Canada?
Poser ces questions n’est pas du mépris, c’est une triste constatation. Si vous vous sentez visé, je ne sais quoi vous répondre.
http://blogues.cyberpresse.ca/lortie/?p=1235
David Lépine a écrit :
« Pourquoi le fédéral insiste sur l’aspect « festivité » ? C’est un autre signe d’immaturité politique. »
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J’abonde dans le sens de David Lépine. Le plus choquant de toute cette polémique, c’est bien de constater qu’à la propagande fédérale, certaines factions nationalistes n’ont rien d’autre à proposer que leur prophétie fondée sur une mythologie pour le moins allégorique.
D’un côté comme de l’autre, on tire sur la couverte de l’histoire pour tenter de réchauffer sa propre idéologie. À la propagande des fédéralistes s’oppose la prophétie des nationalistes… Et c’est reparti pour un tour de manège…
Ce qui est le plus triste, c’est de constater que la plupart des chroniqueurs/commentateurs politiques, au lieu de constater et dénoncer cette récupération de l’histoire, en bons observateurs et analystes qu’ils aiment être, en rajoutent simplement une couche.
Cela dit il me semble justement que ce sont les opposants qui ont insisté sur le côté « festif » de la chose. Je ne me souviens pas avoir entendu, ou même lu, un organisateur de ces événements présenter cela comme une fête. Ce sont les détracteurs qui ont beaucoup insisté sur cela, sans doute pour solidifier les raisons de leur indignation. Mis à part le bal masqué, il n’y a pas grand chose de festif dans tout cela.
Étonnant… Les détracteurs ne parlent pas du contenu réel de la programmation, des colloques historiques, des expositions, de la reconstitution historique… Ils ne cessent de répéter, comme le fait ici Josée Legault, « party récréo-touristique »…
…Comme quoi, à force de répéter, on peut créer de toute pièce une information… Et jeter le bébé avec l’eau du bain.
S.
On nous propose : «Une commémoration récréo-touristique de la défaite de 1759 montées par une agence fédérale», ce qui choque les Québécois, principalement M. Charest qui ne veut pas y assister..
Pour renverser la vapeur, faudrait proposer : «une commémoration funéraire, montée par une agence provinciale» qui ne choquerait pas les Québécois incluant M. Charest qui voudrait y assister.
Ou tenter simplement, tous ensemble, ne pas y penser cette fin de semaine là.
En attendant, plusieurs intervenants nous donnent un cours des évènements qui ont entouré cette bataille dont celui des Anglais ont brûlé plusieurs centaines de fermes incluant des résidences de NOS ancêtres, le long du fleuve, ce que nos livres d’histoires d’école, ignoraient.
Dans une rubrique précédente je disais:
POUR EN FINIR AVEC LES PLAINES
Mettons que la France aurait gagné la bataille et reportons nous quelques années plus tard.
En 1803 pour être plus précis. L’année où la France décide de vendre la Louisiane aux USA.
Que croyez-vous qu’il serait arrivé?
Rappelons-nous que Napoléon vient d’abandonner l’idée de reconstruire un empire français en Amérique. Il en a plein les bras chez lui. Il doit se dire, «Vaut mieux vendre le lot et retirer mes billes».
QUE CROYEZ-VOUS QU’IL AURAIT FAIT DU QUÉBEC ?
C’est évident qu’il l’aurait mis dans le lot et adieu le Québec francophone qui serait dès lors devenu un autre état américain.
ET QUE CROYEZ-VOUS QU’IL SERAIT ADVENU DE LA CULTURE FRANCOPHONE.
Tout simplement une attraction touristique comme on le voit en Louisiane. Il ne resterait ici que quelques indigènes francophones à qui on viendrait lancer des peanuts et prendre de belles photos.
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Fêtons et célébrons le fait que -en 2009 nous existons en Amérique, nous y sommes installés et nous sommes plein de vitalité, voilà la seule raison de fêter.
Elle est là notre victoire des plaines…
Ceux qui ont perdu la bataille des plaines l’ont en fait gagné…
Je ne suis pas trop loin de M. Robert St-Onge.
1759 sur les Plaines n’aurait été qu’une affaire assez mineure. Le Québec aurait été réellement perdu pour les francophones qu’en 1763, vendu par la France à l’Angleterre.
Est-ce vérité ou mensonge ?
Que la bataille des plaines d’Abraham ne fut que l’une des nombreuses facettes qu’emprunta la guerre de sept ans dans la rivalité qui opposa l’Angleterre et la France, nous ne le savons.
Prendre pour comparaison à l’appui de cette commémoration douteuse le fait que d’autres batailles soient célébrées de par le monde s’avère aussi souvent douteux. Parmi ces exemples que les défenseurs de la reconstitution de la bataille des plaines mettent de l’avant, il en a-t-il une seule qui commémore la disparition d’une nation au sens politique du terme ? Je ne crois pas. Viendrait-il par exemple aux Polonais l’idée de célébrer le démembrement de leur État par des puissances étrangères pour en découper des parties de leur territoire et se les assimiler. Sûrement pas. Viendrait-il aux Tibétains l’idée d’organiser une fête pour commémorer l’anniversaire de leur inféodation ? Certainement pas.
M. Audet,
On commémore la pendaison de nos patriotes en février au Québec mais ce n’est pas trop grave parce qu’à peu près personne ne s’y présente.
On tient aussi la Journée nationale de s Patriotes en mai avec un succès à peu près nul. Cette année, c’est le 18.
S’il n’y a pas une grosse fête autour, les Québécois ne vont rien commémorer. Leur histoire, en général, ils semblent s’en balancer.
Fait que, sur les plaines, si c’est un genre de service mortuaire commémoratif, bonne chance les organisateurs. Ça ne va être qu’un flop de plus.
Faire rien est ce qui encore le plus certain.
Je ne suis pas d’avis que c’est le côté festif que les organisateurs tentent de greffer à la fête qui constitue l’irritant principal de cette reconstitution. Au contraire, ce spectacle dans le spectacle a plutôt pour but de faire apparaître comme étant bénin un phénomène qui ne l’est pas. C’est une façon de réécrire l’histoire dans le but de normaliser le phénomène de la conquête, de lui donner l’unidimensionnalité d’un objet de spectacle en vue de le rendre anodin, de chasser les paramètres historiques du champ des perceptions. Les déclarations bouffonnes du maire de Québec ne viennent que souligner trop bien ce que cette reconstitution représente pour ceux qui veulent en profiter : un appendice du Festival d’été de Québec ou de son Carnaval. Pas étonnant de la part de celui qui se soucie avant tout de procurer à la ville de Québec des spectacles susceptibles d’attirer les touristes.
Ce qui est triste, c’est qu’il y en aura des touristes et des spectateurs locaux. Ne comptons pas sur une absence de foule ou des trous de mémoire pour que notre honneur soit sauf. À partir du moment où ce spectacle a lieu, qu’il soit enrobé dans une fête ou qu’il soit le seul événement prévu, on nous ajoute l’insulte à l’outrage. Il ne reste à mon avis qu’une attitude possible, soit de dire Non à cette reconstitution.
L’assimilation c’est cela !
Labeaume qui parle a travers son chapeau , incapable de la moindre réflexion de fierté face a ses descendants !
Charest est pogné dans son rôle de PM qui aime jouer la carte nationaliste quand il veux se faire réélire et la position plus normale de John Charest entre deux élections !
Tant qu’a David Lépine , fallait pas s’attendre a autre chose !
David Lépine dit: « Si après 250 ans il est encore trop tôt pour mettre cette bataille dans son contexte historique, pensez-vous que 500 ans suffiront et que nos descendants pourront enfin en parler calmement en 2259 sans se sentir les victimes? »
Je voudrais rassurer Monsieur Lépine, en lui disant qu’au 500ième, il restera bien peu de francophones pour s’opposer à un tel événement, au rythme où nous disparaissons. Qu’il patiente un peu, ça viendra peut-être plus tôt, avec un peu de chance.
S’il trouve ridicule la réaction de la plupart des Québécois à cette commémoration, eh bien! que pense-t-il de celle des descendants de Wolfe qui font paraître une petite annonce dans The Gazette, le 13 septembre de chaque année, pour pleurer la mort de Wolfe. « Il nous manque », disent-ils, comme s’ils l’avaient connu.
On vient également d’apprendre qu’un contingent de touristes britanniques s’apprête à débarquer pour refaire l’itinéraire de Wolfe: http://www.holts.co.uk/ht356.html
Ainsi, si M. Lépine trouve les Québécois ridicules (ce avec quoi je suis en désaccord naturellement), j’espère qu’il constate qu’ils ne détiennent pas de monopole en la matière.
Le plus ridicule de tous étant certes le promoteur de ce projet complètement loufoque.
M. Audet écrit : «Ne comptons pas sur une absence de foule ou des trous de mémoire pour que notre honneur soit sauf.
J’espère que vous ne confiez votre honneur à cette reconstitution qui est devenue une affaire d’état même si nous n’en sommes pas un…encore.
Ce projet de reconstitution me semble la meilleure occasion de promouvoir le nationalisme québécois des 14 dernières années, ce qui a l’air d’échapper aux souverainistes, 6 mois à l’avance.
« Que la bataille des plaines d’Abraham ne fut que l’une des nombreuses facettes qu’emprunta la guerre de sept ans dans la rivalité qui opposa l’Angleterre et la France, nous ne le savons. »
« il en a-t-il une seule qui commémore la disparition d’une nation au sens politique du terme ? Je ne crois pas. »
La guerre de sept ans rangeait d’un côté: le royaume de Prusse, la Grande Bretagne, Hanovre, le royaume du Portugal, Hesse-Cassel et Brunswick et de l’autre le Saint Empire, le royaume de France, l’empire russe, le royaume de Suède, l’empire espagnol, le duché de Saxe et Pologne, Wurtemberg et le royaume des deux Siciles. On estime qu’il y aurait eu un million de morts dont moins de cinq mille aux Plaines.
De quelle nation parlez-vous ? En 1759 nous étions une petite colonie française, la nation québécoise que nous reconnaissons aujourd’hui s’est constitué depuis la Conquête. Pas question de célébrer sa disparition alors qu’elle n’existait pas encore. Se comparer au Tibet est assez riche merci, encore le complexe du persécuté qui ressort.
@ Mme Lachance
Bien sûr que personne ne détient le monopole du ridicule. Nous sommes toujours ici depuis 400 ans sans jamais jouir d’une seule journée de souveraineté ( de colonie française, ensuite anglaise, ensuite province) les progrès accomplis sont remarquables, moi je suis très optimiste vous semblez plus pessimiste, à chacun son opinion.
Mais entendez-moi bien, je trouve tout aussi ridicule les gens de Parcs Canada qui veulent provoquer les nationalistes québécois en banalisant l’histoire par des festivités mondaines. Une bataille aussi importante dans l’histoire humaine et surtout dans notre histoire mérite une reconnaissance solonelle digne de son importance.
À chaque année de milliers de gens du sud et du nord des U.S.A. convergent vers Gettysburg commémorer la bataille décisive de leur guerre civile (50 000 morts en 3 jours). Ce fut le début de la fin pour la Confédération du Sud et pourtant les descendants des deux camps commémorent cet évènement solonellement et sans complexe de persécuté. J’ai hâte que nous puissions faire de même sans causer des chicanes de famille.
Suzanne Lachance a dit :
On vient également d’apprendre qu’un contingent de touristes britanniques s’apprête à débarquer pour refaire l’itinéraire de Wolfe: http://www.holts.co.uk/ht356.html
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heuh… Avez-vous consulté le site web de cette agence???
« Holts Tours… bringing history to life »
Cette agence se spécialise dans la vente de circuits historiques.
http://www.holts.co.uk/toursbydate.html
Quelques exemples de leur programme :
The Holocaust
The English Civil War
The Desert War in North Africa
Waterloo 1815
Et après? Vous venez d’apprendre que tout se vend et tous s’achète… Il y a de joyeux drilles qui prennent leur pied à remonter le temps en parcourant le monde à la recherche de champs de bataille. So what?
S’il fallait décider de ce qu’il faut faire ou ne pas faire par crainte d’attirer quelques drôles, on ne ferait plus rien…
Tout se vend et tout s’achète je vous dis… Il y a même le RRQ et les Éditions du Québécois qui profitent de l’occasion pour vendre les produits de leur boutique :
http://operation1759.org/faire-un-don
« Vous pouvez aussi encourager l’organisation en vous procurant un des différents produits disponibles sur la boutique internet du Québécois. »
Eh oui… L’histoire est une matière première qui permet la production de bien des produits dérivés.
Vous aurez donc le choix : une figurine de Wolfe, ou un chandail du RRQ… C’est ça le libre marché!
S.
Pour ce qui est du complexe du persécuté, vous expliquerez ce que ce concept veut dire pour vous. Je sais que vous l’utilisez abondamment sans le définir d’ailleurs, mais pour ma part, je n’ai aucune idée de ce qu’il veut dire pour moi. Je ne me sens nullement persécuté par cette reconstitution. Je désire seulement souligner la mesquinerie de ceux qui semblent vouloir s’en emparer pour se sentir plus grand. Ne serait-ce pas là le vrai complexe au fond, celui de ceux qui aiment se sentir dominant parce que peu sur d’eux-mêmes. L’absence de complexe se traduit par le besoin de rapports égalitaires.
Par ailleurs, je suis d’accord avec vous pour dire que la nation québécoise moderne s’est constituée après la conquête, celle d’avant étant une société coloniale, comme l’est d’ailleurs demeurée longtemps d’ailleurs la société coloniale qui a succédée à la conquête passant de société coloniale française à société coloniale britannique, ce qui fera d’ailleurs un motif de rapprochement ultérieur entre les éléments les plus dynamiques de cette société bicéphale par la suite lorsqu’il s’agira de réclamer des gouvernements responsables et libres des instances coloniales. Raison de plus pour prendre nos distances par rapport à cette reconstitution qui prolonge un imaginaire tour droit sorti de la période coloniale.
Je crois que vous n’avez pas tout lu. Je blâme autant le fédéral que les souverainistes dans ma missive. Je dis et je redis qu’il nous manque beaucoup de maturité politique et au Canada et au Québec.
(…)
Poser ces questions n’est pas du mépris, c’est une triste constatation. Si vous vous sentez visé, je ne sais quoi vous répondre. »
Pas visé ! Je défends ces « immatures » qui ne le sont pas ! Pas pareil chez mature Lépine ! J’avais très bien vu votre pseudo-objectivité, pseudo-neutralité de pseudo-mature politisé !
Si vous étiez mature politiquement, vous sauriez que LA VRAIE IMMATURITÉ POLITIQUE SERAIT DE SACCAGER LES BUREAUX DE LA CCNB pour une telle niaiserie ! Or, nous en discutons démocratiquement. C’est vraiment dommage que j’aie besoin de vous l’expliquer avec du mépris cher M. Lépine …
Cessez de prendre les Québécois pour des Imbéciles. Mettez votre auto-mépris dans la poubelle, je vous ai dis. Il ne vous appartient pas. Vous voulez que je me répète ? Combien de fois ?
Il y en a qui veulent célébrer notre défaite, quelle aberration!
Après que 60% de la majorité française historique du Québec ait voté oui à la souveraineté, une agence fédérale veut nous endormir en montrant Wolfe et Montcalm se serrer la main sur les Plaines après que les Goddam en rouge auront mis en en déroute des canayens en bleu. Voilà une autre preuve que le gouvernement d’Ottawa est étranger à notre vie nationale, impérialiste et colonisateur. Une autre preuve qu’il est grand temps de contrecarrer l’intrusion d’Ottawa dans notre vie nationale.
La bataille des Plaines n’est pas terminée. Elle le sera quand les Québécois sortiront le Canada du Québec et reprendront possession de leurs Plaines dont le fédéral s’est emparé. En tant que Québécois, assumons cette défaite de 1760, mais luttons tous unis ensemble pour reconquérir notre pays.
Vivement sortir le Canada du Québec! Et reprendre les Plaines qui nous appartiennent.
Il faut exiger dès maintenant l’annulation de cet évènement aberrant.
» Vivement sortir le Canada du Québec! Et reprendre les Plaines qui nous appartiennent. Il faut exiger dès maintenant l’annulation de cet évènement aberrant. »
Ouaip !
Annulons l’événement et rapatrions la CCNB au « provincial » (mais en voie de devenir étatico-québécois) comme le proposait Dame Legault plus tôt.
Sortons effectivement cette confuse (con)fédération asymétrique coast to coast du Québec … tout en récupérant la « nation canadienne » issue de la Nouvelle-France/ Province of Québec/ Bas-Canada, en faisant l’indépendance du Québec et en proposant une nouvelle alliance avec un ROC.
@ M. Lépine
» Je crois que vous n’avez pas tout lu. Je blâme autant le fédéral que les souverainistes dans ma missive. Je dis et je redis qu’il nous manque beaucoup de maturité politique et au Canada et au Québec.
(…)
Poser ces questions n’est pas du mépris, c’est une triste constatation. Si vous vous sentez visé, je ne sais quoi vous répondre. »
Je vais vous le redire. Si je suis dur avec vous M. Lépine c’est juste parce que vous êtes dur vous-même envers ce peuple qui est aussi le vôtre. Si vous êtes dur avec lui, vous êtes dur avec vous-même mais aussi avec moi, nous, d’autres. Je suis dur avec vous parce que vous l’êtes d’abord.
Je ne me sens pas visé.
Dans la controverse, c’est M. Juneau et la CCNB qui ont l’inconscience d’avoir cru que cette ridicule reconstitution allait se faire sans heurt. Mais est-ce vraiment de l’inconscience ? Là est la question. Juneau est l’idiot du village, pas Falardeau. Juneau est payé pour renseigner les « imbéciles » sur la pertinence de l’événement. Falardeau n’est pas payé pour se présenter cet été à Québec pour dénoncer cette ridicule reconstitution. Falardeau aime l’Histoire. Juneau la ridiculise.
@
» J’abonde dans le sens de David Lépine. Le plus choquant de toute cette polémique, c’est bien de constater qu’à la propagande fédérale, certaines factions nationalistes n’ont rien d’autre à proposer que leur prophétie fondée sur une mythologie pour le moins allégorique. »
Cher Simon Jodoin,
Il ne suffit pas de mettre de beaux mots encyclopédiques comme « prophétie », « mythologie » et « allégorique », il faut encore savoir les expliquer. Expliquez-nous s’il vous plaît ce que vous entendez par là.
» D’un côté comme de l’autre, on tire sur la couverte de l’histoire pour tenter de réchauffer sa propre idéologie. À la propagande des fédéralistes s’oppose la prophétie des nationalistes… Et c’est reparti pour un tour de manège… »
D’un côté LE GOUVERNEMENT DU CANADA ET UNE AGENCE GOUVERNEMENTALE et de l’autre UN PEUPLE, UN PAYS, UNE NATION (ou du moins de nombreux citoyens). LES MINUTES DU PATRIMOINE c’était GOUVERNEMENTAL. La reconstitution ridicule C’EST GOUVERNEMENTAL. Vous travaillez pour le GOUVERNEMENT DU CANADA M. Simon Jodoin ? C’est ça ? Qui défendez-vous vraiment M. Simon Jodoin ?
Quand on veut planer au-dessus de la tribu, des tribus du monde, il faut savoir comment … Expliquez-nous cher M. Simon Jodoin, grand savant que vous êtes, ce que vous entendez par « mythologie » et « prophétie » …
Si vous en êtes incapable, je vous propose de vous prendre par la main et de vous emmener à La Ronde pour un p’tit tour de manège, section 5-10 ans.
Désolé, vraiment désolé. Ces commentaires pitoyables de pseudo-savant pseudo-objectifs et pseudo-bienveillants sont vraiment exaspérants !
Aux Jodoin, Lépine et autres pseudo-anti-chiâleux, si vous voulez vraiment que cesse de rugir le lion Falardeau et sa meute, vous faites comme les autres : vous demandez l’annulation de cette ridicule reconstitution de Bataille. C’est tout ce que Falardeau et compagnie désirent. Quant au Juneau, il est payé pour faire dans les relations publiques. Il fait très mal son travail. C’est bien davantage Juneau que Falardeau qu’il faut blâmer dans cette controverse. Si vous êtes incapable de le discerner c’est que vous manquez de jugement politique, de « maturité politique » pour reprendre votre piètre expression M. Lépine.
Il y a mieux à faire oui. Il y a mieux à faire que de perdre du temps à réexpliquer pourquoi cette reconstitution de bataille est ridicule. Se contenter de parler d’Histoire est amplement suffisant.
Falardeau, Juneau ne sont que les symptômes de notre manque de maturité politique. Collectivement, nous sommes incapables de prendre le recul historique nécessaire, même après 250 ans, que mérite cette bataille.
Si je critique la réaction cutanée des nationalistes, il ne s’en suit pas automatiquement que j’approuve les actions du gouvernement fédéral.
Si je suis bien votre logique, M. Dubé, on doit annuler toute commémoration parce qu’on est incapable de s’entendre entre nous ni sur la signification ni sur les moyens à prendre.
Autrement dit:
« les enfants, puisque votre comportement laisse à désirer, il n’y aura pas de fête. »
Moi j’appele cela de l’immaturité politique collective, vous appelez cela du mépris envers la nation québécoise. À chacun son opinion.
Quelle imbécile que cette Josée Verner !
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/02/20090210-214746.html
Pour ceux qui doutent de l’utilité du Bloc:
«… les bloquistes ont fait savoir qu’ils déposeraient, mercredi, une motion pour faire témoigner le président de la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN), André Juneau, devant le Comité du Patrimoine «afin d’expliquer les activités de commémoration de la bataille des Plaines d’Abraham et plus particulièrement la reconstitution de cette bataille».
Dans le même article proposé.
Jean-Pierre Dubé a dit : Il ne suffit pas de mettre de beaux mots encyclopédiques comme « prophétie », « mythologie » et « allégorique », il faut encore savoir les expliquer. Expliquez-nous s’il vous plaît ce que vous entendez par là.
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Si je retire de votre commentaire toutes vos suppositions à mon égard et vos envolées lyriques, il reste cette question…
Je vous félicite de pouvoir, de votre côté, saisir l’opinion de l’ensemble du peuple. De mon côté, cela m’est impossible. Comme je l’écrivais, je parle de « certains factions nationalistes ».
Dans ce cas-ci, il s’agit du RRQ, instigateurs de la pétition contre ces événements qui en demandent l’annulation, par les voix de Patrick Bourgeois et Pierre Falardeau.
Cela étant identifié, permettez moi de vous expliquer ce vocabulaire que vous dites ne pas comprendre.
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Quelques exemples d’éléments mythiques qu’on retrouve dans les communications du RRQ :
« Si aujourd’hui l’on retrouve des éléments d’origine britannique dans notre façon de vivre, c’est tout simplement parce que les Québécois ont depuis cette fatidique journée du 13 septembre 1759 été colonisés par les impérialistes et colonialistes britanniques. »
« on pouvait inviter les touristes à venir rigoler avec nous en contemplant une reconstitution de la défaite ultime des Français en Amérique! »
« Du jour au lendemain, les Canadiens devinrent des citoyens de seconde zone. »
« (…)la bataille des plaines d’Abraham qui eut lieu le 13 septembre 1759. Rappelons que cette bataille a scellé le sort de l’Amérique française qui passa alors sous le joug de l’empire britannique. »
Etc. etc etc…
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Tout cela est rigoureusement faux… La bataille du 13 septembre 1759 n’est pas « la défaite ultime » des Français en Amérique et n’avait rien de « fatidique ». Les événements qui ont permis la domination Anglo-Saxonne en Amérique ne se sont pas produits « du jour au lendemain ».
Mais bon… Il faut faire fonctionner le mythe et rien ne sert d’insister sur les détails de l’histoire : le but est de « faire croire »… Ne mélangeons pas nos bons paroissiens avec des recherches plus approfondies et contentons-nous de ces raccourcis. Elles font un bon clip.
Tout, dans ces communications, tente de faire croire que les colons de la Nouvelle-France ont basculé « du jour au lendemain » dans l’empire du mal, que le 13 septembre 1759 est en quelque sorte « la chute » par laquelle ils ont été jetés hors de l’Éden de la colonie. Pire encore, rien n’aurait pu changer cela, c’était inévitable, c’était leur destin, c’était « fatidique ».
Comme pour les Judéo-Chrétiens, depuis cette chute, notre sort aurait été « scellé »… Tout n’est depuis que désolation, domination des ténèbres et rien n’aurait changé (bien sûr, puisque notre « destin » a été « scellé »…).
Le vocabulaire religieux est appelé en renfort, tel qu’on peut le lire sur le site de la pétition : « Les militants du Réseau de Résistance du Québécois ne permettront jamais qu’un tel sacrilège ait lieu dans la ville de Québec. »…Ce n’est pas par hasard si on emploie ici le mot « sacrilège »… C’est que ce lieu est sacré, c’est le lieu où tout a basculé et il faut tout faire pour en éloigner le démon.
Mais, comme on peut s’en douter, il reste un espoir de Rédemption : La Souveraineté. C’est ainsi, et seulement ainsi, que nous seront, un jour promis, délivrés du mal. Peu importe que l’histoire que l’on raconte soit fausse au fond : l’important, c’est la venue du royaume.
Ceux qui remettent en question ces interprétations allégoriques de l’histoire reçoivent automatiquement l’anathème et pire, ceux qui doutent de la promesse de Rédemption politique sont des hérétiques, endoctrinés par le démon du fédéral…
… Vous le démontrez encore ici… Si je ne suis pas absolument d’accord avec vous, la première hypothèse est que je travaille pour le fédéral.
Or, je ne travaille pour personne… Sinon pour moi-même et une des tâches que je m’oblige à faire tous les jours, c’est de remettre en question les prophètes à la petite semaine qui tentent de me convertir à leur idéologie à grands coups de manipulation historique, qu’ils soient fédéralistes ou nationalistes.
J’espère que vous comprenez maintenant mieux ce que je voulais dire.
Bien à vous.
S.
» Si je suis bien votre logique, M. Dubé, on doit annuler toute commémoration parce qu’on est incapable de s’entendre entre nous ni sur la signification ni sur les moyens à prendre. »
Logique !?! Vous suivez mal ma logique M. Lépine. Il y a la commémoration et la reconstitution historique de la Bataille. Vous parlez de maturité politique, J’EXIGE QUE VOUS EN FASSIEZ PREUVE NOW !
Une grande portion du peuple québécois NE VEUT PAS DE LA RECONSTITUTION HISTORIQUE. Ce n’est pas que le peuple québécois, les Québécois, les Souverainistes, les Nationalistes, les Fédéralistes ou les autres, ne veulent pas parler d’HISTOIRE et de POLITIQUE. Ils disent simplement comme Dame Legault le souligne NON À CETTE RECONSTITUTION. C’tu assez clair ou il faut un dessin ?
Si je suis bien votre (il)logique, la réaction cutanée des « nationalistes » serait illogique ?!? Cela est du mépris M. Lépine car c’est comprendre à moitié le ridicule de la reconstitution (on ne parle pas ici des conférences sur l’Histoire que M. Jodoin rappelle non).
Read my lips mister Lépine : THE AMERICAN PATRIOTS WOULD SCREAM EVEN WORSE THINGS ABOUT SOMETHING SIMILAR.
Donnez l’Indépendance du Québec, c’est à dire un PAYS À CETTE PETITE PROVINCE « MÉPRISABLE », et les « chiâleux » seront satisfaits. On pourra tous se taper sur l’épaule pour notre maturité politique collective.
Vous comprenez à moitié l’Enjeu M. Lépine mais vous pensez le comprendre mieux que les autres … Voilà ce qui m’agace profondément quand je lis vos paroles. Cette reconstitution de bataille est grandement ridicule pour des raisons évidentes et il faudrait l’expliquer en plus !?!? Parlons de la Conquête, de la Guerre de Sept Ans … et tout le tralalala certes mais « reconstituer la Bataille » ?!? Pourquoi ? Dites-moi pourquoi.
Bel exemple de novlangue pour les plaines :
– la défaite est une victoire (de la civilisation, on ne fait pas d’homme lettes sans….)
– le travail c’est la santé (venez faire le bénévole sur les plaines) ;
– le plaisir c’est la peine comme une plaie ouverte épongée par l’Histoire.
@ Simon Jodoin
Merci de ces explications. Je comprends mieux votre position. J’en partage les grandes lignes.
Oui le RRQ fait un peu dans la victimisation. J’en conviens. Je trouve aussi que le nom même de leur organisation est mal choisi : « Résistance » à quoi ?!? À l’Amérique anglo-saxonne au complet ?!? Car ne nous trompons pas, derrière le ROC il y a les USA. Il faudrait préciser à quoi. Le Patrick Bourgeois parle de « Québec français ». Je le déplore grandement aussi. Après tout le travail de la Révolution tranquille pour passer du « Canada français » au Québec, il faudrait retourner en arrière dans un nom aliénant « Québec français ». C’est anéantir tout le travail de Révolutionnaires tranquilles pour sortir d’une identité aliénante et le Bourgeois voudrait nous y précipiter de nouveau … Croyez-moi, je partage en gros vos opinions. Mais peut-on vraiment LES BLÂMER CES « FACTIONS NATIONALISTES » ? Voilà mon point. L’Histoire du CAnada est l’objet d’une grande manipulation, À COMMENCER PAR LE GOUVERNEMENT DU CANADA. Oui et ce n’est pas être « nationaliste » que de le dire. En 1967, ON FÊTAIT LE 100e anniversaire DU CANADA. Tirez vos conclusions.
Je blâme un Juneau avant un Falardeau (qui aime autant l’Histoire que vous M. Jodoin croyez-moi).
@ M. Jodoin
» Si je ne suis pas absolument d’accord avec vous, la première hypothèse est que je travaille pour le fédéral. »
Ne me faites pas brailler. Ne jouez pas la victime de celui qui est mal compris. Ne faites pas celui qui ne comprend pas que j’ai dit ça pour vous provoquer, pour provoquer une saine discussion. Ne parlez pas après de victimisation.
Je ne suis pas d’accord avec vous pour mettre sur même pied d’égalité la « récupération historique » d’un GOUVERNEMENT DU CANADA et la « récupération historique » d’un mouvement souverainiste. Cela est pour moi de LA RELATIVISATION POLITICAILLEUSE. D’un côté, il y a un GOUVERNEMENT. De l’autre, il y a un PEUPLE (ou des citoyens qui s’en réclament). Si vous ne le comprenez pas, vous n’avez pas le droit de faire dans le commentaire « scientifique ».
Le révisionnisme historique des uns ne vaut pas celui des autres ! Non M. Jodoin. Vous devriez pourtant le savoir vous qui connaissez l’Histoire du Canada. FX Garneau, quand il se met à l’écriture de l’Histoire du Canada, c’est pour répondre à ceux qui LA DÉFORMENT JUSTEMENT. Vous devriez savoir ça vous qui semblez en connaître sur le révisionnisme historique !
Quand un Normand Lester écrit son LIVRE NOIR DU CANADA ANGLAIS publié en 2001, il répond aux MINUTES DU PATRIMOINE DU CANADA, véritable (douce) propagande fédérale. Il le dit clairement dans son livre. Or, aucun historien n’a démenti les faits historiques qu’il rappelle. Pourquoi cher M. Jodoin ? Ëtes-vous capable d’expliquer ça aux « imbéciles » mythologistes vous ? J’en doute. Voilà mon malaise quand je vous lis.
Méprisez M. Jodoin mais méprisez égal, c’est tout ce que je vous demande. Le révisionnisme historique des uns ne vaut pas celui des autres. Vous le savez déjà mais vous dites le contraire. Je vous tape dessus pour vous réveiller un peu …
– la défaite est une victoire
Que la commémoration se fasse à Ottawa s’ils y tiennent
– le travail c’est la santé
C’est pour cela que je le laisse aux malades …
» Tout, dans ces communications, tente de faire croire que les colons de la Nouvelle-France ont basculé « du jour au lendemain » dans l’empire du mal, que le 13 septembre 1759 est en quelque sorte « la chute » par laquelle ils ont été jetés hors de l’Éden de la colonie. Pire encore, rien n’aurait pu changer cela, c’était inévitable, c’était leur destin, c’était « fatidique ». »
Si vous aimez tant l’Histoire M. Jodoin, vous éclairerez les positions divergentes entre l’École de Montréal et l’École de Québec à ces « mythologistes » de tout acabit. Le retard canadien français d’avant la Révolution tranquille était expliqué en gros, si j’ai bien lu, par la « Conquête » selon la première, par le Clergé selon la deuxième. La vérité selon moi se situe entre les deux … mais rappelons que la « Conquête » est venue avant le pouvoir du « Clergé ». Les Patriotes canadiens des années 1830 n’ont pas été suivis, à tort ou à raison, par le Clergé. La répression des Patriotes allait aussi « retarder » ce Canada (français) …
Ben oui le RRQ simplifie un peu trop … mais jusqu’à quel point leur en vouloir !? Le Juneau est à l’origine de la « provocation » et non l’inverse. Blâmer le provocateur ou le provoqué, là est la question. Cette reconstitution est une provocation pour des raisons historiques évidentes. La CCNB savait déjà qu’elle était controversée.
» Le vocabulaire religieux est appelé en renfort »
Oui. Une idéologie est aussi une religion séculaire, disait quelqu’un. C’est vrai. Mais le mouvement fédéraliste, s’il existe encore (!), n’en est pas moins dépourvu non plus : le ou les Sauveur(s) du Canada en sont la preuve.
But of course no one will scream it out loud. Nevertheless, the Orangists also thought that their Canada was the best country of the world ! Le PM Jean Chrétien l’a simplement rappelé pernicieusement. It’s easier to say that those Québec nationalists have strange ideas, are paranoid, are « religious » etc … yes M. Jodoin, it’s easier. You already know that. What do you do now that it is said ?
Hors sujet, mais je me permets tout de même désolée pour les personnes que mon intervention « dérangerait »:
«C’est indécent!»
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/rejean-tremblay/200902/11/01-826183-cest-indecent.php
Un exemple de ce que sont les « copains d’abord »… et à nos frais
Nos Patriotes du Bas-Canada de 1837/38 étaient dévisés, 75 ans après l’abandon du Canada à l’Angleterre par la France, en 1763. Ceux de Montréal souhaitaient réussir par la révolte armée mais pas ceux de Québec, croyaient réussir par la négociation.
Leurs descendants francophones semblent suivre aussi des chemins différents, plus conservateurs à Québec qu’à Montréal et moins…souverainistes.
@ Bousquet
Bien rappelé !
Les Patriotes canadiens étaient essentiellement Montréalais et des rives nord et sud de l’île de Montréal. Ceux de Québec comme Étienne Parent étaient plus « modérés ».
Le Gouvernement du Québec est à Québec et non à Montréal.
On n’a pas fini de mieux comprendre une certaine dualité Montréal-Québec …
Monsieur Bousquet,
les mots, en politique, sont extrêmement importants.
Par exemple :
– le nationalisme n’est pas l’indépendantisme ;
– l’indépendantisme n’est pas le souverainisme ;
– le souverainisme n’est pas le républicainisme.
Je m’explique.
Jean Charest peut harnacher le discours indépendantiste en prônant une attitude nationaliste face à Ottawa tout en préconisant mollement un fédéralisme canadien administré à la pièce. Tout ce que le Québec gage avec lui, il est susceptible de le perdre demain mais who cares, c’est Capitaine Canada…
Pauline MaROIs, elle essaie de faire renaître l’indépendantisme de Lévesque en passant par une attitude de souveraine alors que le parti pris de René Lévesque prônait l’association entre peuples souverains. Le PQ perd des plumes chaque fois qu’il ne se distingue pas de la souveraineté-association puisque cette stratégie est une stratégie perdante (remember 1980 ?). De plus, Pauline Marois doit faire sa sécession du beau risque bourgeois de Parizeau et Bouchard débouchant sur le 50 / 50. Bref, ce qui manque à l’actuelle chef du PQ, c’est une ligne d’attaque continentale, une image de marque distincte de ses prédécesseurs afin d’atteindre un objectif louable auprès d’une plus grande partie de la population. La solution, d’après moi, consisterait à repêcher du côté des jeunes souverainiste perdu dans la mouvance d’André Boisclair (qui mettait avec RAISON sans PASSION l’accent sur l’éducation au Québec).
La preuve que l’éducation est défaillante est que la plupart des jeunes n’apprennent pas leur histoire du Québec et du Canada correctement ou convenablement, avec toutes les nuances que cela suppose.
Bref, au confluent des mouvements nationaliste (PLQ), souverainiste (PQ) et indépendantiste (QS et ADQ), il y doit y avoir un parti qui puisse occupé tous les champs de batailles de la cause constitutionnelle du Québec.
Et cette cause se développe en trois branches :
1) la branche linguistique ;
2) la branche économique ;
3) la branche géo-politique.
On m’a souvent dit : si tu veux être riche un jour, utilise un vocabulaire de riche, une attitude de riche et un train de vie de riche.
Le problème avec le PQ c’est qu’il adopte un discours provincial, avec un vocabulaire de colonisé français, et un train de vie de baron de Nouvelle-France…
Ça marche pas, cette approche là.
Vous devez parlez un langage d’État souverain.
Adoptez un regard diplomatique sur le monde dans son ensemble ET
établir vos positions face aux enjeux économiques en cours.
Qu’est-ce que le Québec en terre d’Amérique ?
Quelle est sa force de frappe ?
Qui sont ces fers de lance ?
Quelle industrie nationalisé ou à nationaliser peuvent faire la différence dans son futur développement indépendant ?
Qu’est-ce que la double tentation républicaine dans un contexte de monarche constitutionnelle ?
Quels sont les avantages de faire du Québec un pays plutôt qu’une province ?
Quelles sont vos références souveraines ?
Si on n’articule pas le discours du PQ dans ces termes, les souverainistes n’arriveront jamais à faire comprendre leurs racines royales, leurs aspirations indépendantistes et leurs aspirations légitimes en tant que peuple distinct en terre d’Amerigo Vespucci.
» Qu’est-ce que le Québec en terre d’Amérique ? Quelle est sa force de frappe ? Qui sont ces fers de lance ? »
Une Province ou l’autre Civilisation européenne débarquée en « Amérique du Nord » il y a quatre siècles ? Question philosophique futile et enculeuse de mouches diront certains … Il y a juste vous pour la poser. Gardez donc la réponse pour vous M. Boudrias, les provinciaux n’aiment pas que vous dérangiez leur confort et leur indifférence … ce qui ne les empêche pas de clamer avec grande éloquence qu’ils veulent à tout prix un Québec économiquement fort !
Ai-je besoin de vous rappeler que votre poésie essayiste cher compatriote est l’une de ces forces de frappe ? Tenez, votre question du jour : jusqu’à quel point frapper fort de poésie un ennemi ?
Honnêtement, monsieur Dubé, j’espérais des réponses plus que des questions boomerang de votre part… lol
Mais je vais m’en contenter… à défaut d’être content, tsé. 😉
Vous voulez LA réponse ? J’imaginais que vous aviez lu entre les lignes.
Fécondez-moi cette Amérique matérialiste de votre poésie spiritualiste.
La poésie est encore une puissante force de frappe. Surtout contre ceux qui ne la connaissent pas.
Dernière question sur ce fil : est-ce qu’on peut être souverainiste et avoir Vaclav Havel et la révolution de velours pour modèle ?
p.s. : vous qui vouliez absolument que je publie des machins dans un blogue, voilà le projet que je monte en ce moment dans une maison d’édition virtuelle située en France, dirigée par un Français d’origine italienne : je suis sur le point de lancer une oeuvre collective, un trimestriel virtuel à thème, sous un pseudonyme américain emprunté à ma femme, frappé du sceau d’une animal mythique iranien, rassemblant des textes d’auteurs libres de tout l’espace francophone (France, Belgique, Suisse… et même Afrique du Sud) et je m’amuse beaucoup ! La preuve, le premier numéro a pour thème « Le printemps de Prague » et ça inspire beacoup mes collaborateurs actuels.
Alors, monsieur Dubé, je ne sais pas si ma poésie est une force de frappe (dans le sens où en politique il faut frapper avant tout l’imagination d’un peuple pour le pousser vers l’action démocratique l’emportant vers sa propre libération continuelle) mais je m’amuse énormément.
On ne peut pas en dire autant des éditeurs d’ICI, qui n’ont pas encore saisi comment élargir leurs orizons francophones à l’extérieur de l’Amérique tout comme à l’intérieur du contient américain… malheureusement.
Comme quoi, le principal enseignement du web c’est qu’on peut et on DOIT se battre sur plusieurs fronts en même temps et celui de la culture m’apparaît le plus important en ce moment… en attendant le prochain scrutin fédéral, bien sûr… 😉
@u pl@isir !
L’Art est toujours Politique. Tout Artiste sait cela.
Allez poète compatriote ! Vous voulez CHANGER L’AMÉRIQUE, CHANGER LE MONDE n’est-ce pas ?
Cette petite Planète arriérée de l’Univers se dirige tout droit vers le Gouffre. Voulez-vous ou non CHANGER L’AMÉRIQUE ET LE MONDE poète compatriote ? Obama ne le fera pas tout seul.
La Poésie est aussi Politique. Frappez compatriote, frappez.
» nous te ferons, Terre de Québec
lit des résurrections
et des milles fulgurances de nos métamorphoses
de nos levains où lève le futur
de nos volontés sans concessions »
– Gaston Miron
» Quels sont les avantages de faire du Québec un pays plutôt qu’une province ? »
Ils ont été énumérés des centaines de fois depuis 50 ans et plus.
Demeurons Province s' »ils » le tiennent tant. Une province cache toujours mieux des Empereurs qu’un Empire.
Mais ne vous empêchez pas de frapper cependant compatriote et si vous oubliez de vous excuser au passage une fois sur cent, vous êtes pardonné d’avance.
Trouvaille intéressante à propos de André-Monsieur-1759-Juneau. Pour ceux et celles qui ne l’ont pas lu:
«Des commandites aux plaines d’Abraham»
http://www.ledevoir.com/2009/02/03/231157.html
Un fédéraste de première que ce monsieur ( avec la minuscule)
«Reconstitution de la bataille des plaines d’Abraham – André Juneau appelé à s’expliquer à Ottawa.»
«La Commission des champs de bataille nationaux n’est plus en mesure de dire si la commémoration aura lieu ou pas
Le Comité du patrimoine à la Chambre des communes a convoqué à Ottawa pour le 25 février le président de la Commission des champs de batailles nationaux, André Juneau. L’argument qui a convaincu les conservateurs? M. Juneau, un libéral, est un fervent partisan de la «visibilité commanditée» du Canada dans la capitale du Québec.»
Source:
http://www.ledevoir.com/2009/02/12/233198.html
» M. Juneau avait promis au ministre Gagliano que le «logo du Canada» et l’unifolié seraient visibles dans pas moins de 14 activités: «du Carrousel de la GRC au « polo sur les Plaines » en passant par l’Halloween et Noël 2001». »
Heille, c’est pas de la Propagande ça ?
Alors, ce sera les mythologistes contre les propagandistes. Un commentaire historien Jodoin ?
@ Mme Gauthier
En fait, pour être juste, ce n’est pas tant qu’il soit « très fédéraliste » le problème. C’est que les Commandites c’est aussi les Minutes du Patrimoine dans lesquelles il n’y avait aucune capsule historique sur le 18e siècle canadien … qui est aussi celui du Québec !!!
Conclusion : l’Histoire du Canada TM est à géométrie variable. Parfois il est utile de parler d’Abraham, parfois non.
Post-conclusion : on met l’Histoire du Canada TM aux poubelles. C’est un peu cruel mais légal. Pardon aux 50,1% de Québécois qui ont voté NON.
Parlant de Commandites et de Minutes du Patrimoine … Voyez cette constatation d’un étudiant.
http://archives.vigile.net/pol/propagande/ledoyenpatrimoine.html
» Ce qui frappe le plus lorsque l’on examine la liste des premières Minutes du Patrimoine, placées selon la chronologie historique, ce n’est pas tant ce qu’elles disent que ce qu’elles omettent. La dernière des trois Minutes concernant le Régime français relate un événement de 1690 (Frontenac et ses canons); le film suivant se passe durant la guerre de 1812 (Laura Secord à Beaver Dams). Il semble que le Canada n’ait pas de XVIIIe siècle! »
Vers 1995, il ne fallait pas parler d’Abraham. En 2009, il faut plus qu’en parler.